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George Harrison : la discographie

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Les albums solo (studio et live) officiels de George Harrison ! Pas de compilations, en revanche...

AWonderwall Music (1968) : Bande originale d'un film de Joe Massot, avec Jack McGowran et Jane Birkin (dans le rôle d'une jeune femme du nom de...Penny Lane !), c'est le premier album solo d'un membre des Beatles, sorti la même année que le premier opus solo de Lennon (fait avec Yoko, ce Unfinished Music #1 : Two Virgins inaudible...), et quelques semaines, ou mois, avant. Unique raison de continuer à se souvenir de cet album. Musicalement, ce Wonderwall Music n'est pas un grand, grand disque. Instrumental, c'est un complément au film, lequel est médiocre et totalement oublié de nos jours. Comme quoi, la vie est bien faite, des fois...

AAElectronic Sound (1969) : Album très méconnu, comme le précédent (beaucoup de monde croit qu'Harrison a démarré sa carrière solo avec All Things Must Pass), et franchement tout sauf intéressant. A fuir, sauf pour les curieux et les fans acharnés d'Harrison. Je suis fan de lui, mais faut pas déconner non plus...

AAAAll Things Must Pass (1970) : Ce n'est pas le début de la carrière solo d'Harrison, on l'a vu, mais c'est son vrai début. On peut vraiment oublier les deux précédents opus et considérer cet album, triple à sa sortie (double CD depuis), et dont le dernier disque vinyle est une série de jams instrumentales faites avec Clapton notamment, comme son premier vrai disque solo. All Things Must Pass est un chef d'oeuvre absolu, le meilleur d'Harrison évidemment. Les musiciens l'accompagnant sont légion, les futurs Derek & The Dominoes sont tous là, sauf Duane Allman : Clapton, Whitlock, Radle, Gordon. On a aussi Ringo, Jim Price, Bobby Keyes... La production est signée Phil Spector, et c'est bien le seul truc un tant soit peu négatif à dire (même Harrison, en 2001, dans les notes de pochette de la majestueux réédition CD, l'avoue) : elle vieillit mal, des fois, le côtéwall of sound est parfois abrutissant (Wah-Wah, Art Of Dying, Awaiting On You All...). Mais les morceaux, eux, sont immortels, éternels. Essentiel absolu.

AAAAThe Concert For Bangla Desh (1971) : Triple live (double CD, depuis ; ce triple live est par ailleurs assez court, au final...) représentant le meilleur des deux concerts qu'Harrison et ses amis ont organisé au Madison Square Garden en août 1971 afin d'aider le Bangladesh, en crise humanitaire. Premier concert humanitaire de l'histoire, des années avant le Live Aid. Les recettes ont été reversées pour aider le pays (recettes du concert, de l'album) ; une rumeur prétend que tout n'aurait pas été versé, Harrison sortira fatigué et un peu amer de cette expérience. Il  est entouré de celui qui a eu l'idée du concert, Ravi Shankar, mais aussi de Clapton, Ringo, Leon Russell, Billy Preston, Badfinger et, surtout, d'un 'revenant' pour l'époque, Bob Dylan, qui ne se montrait plus trop en 1970/1972. Le live est anthologique. Sorti sous un boîtier cartonné avec livret de 64 pages. Des morceaux de choix, comme Bangla Dhun, 16 minutes de musique raga indienne instrumentale par Ravi Shankar, ou les 5 titres chantés par Dylan, ou le Bangla Desh d'Harrison, sans oublier Wah-Wah, Something, While My Guitar Gently Weeps, My Sweet Lord... Au final, seul le Medley : Jumpin' Jack Flash/Youngblood de Leon Russell me dérange un peu (trop long). Sinon, mon préféré d'Harrison, et un de ses meilleurs albums, et son meilleur live (il n'y en à que 2, en même temps). Existe aussi en DVD. Production de Spector.

AAAAALiving In The Material World (1973) : Coproduit par Spector, qui ne produira plus rien d'Harrison ensuite. Harrison sort épuisé de l'expérience du concert pour le Bangladesh. Il enregistre ce disque magnifique, renfermant quelques classiques (Try Some, Buy Some que Ronnie Spctor reprendra, Give Me Love (Give Me Peace On Earth), Be Here Now, la chanson-titre), et dont toutes les recettes sont, à vie, reversées à une fondation du nom de l'album (Material World). Un grand disque, et pour beaucoup, le dernier chef d'oeuvre d'Harrison. En fait, même si Harrison refera d'autres très bons disques, c'est effectivement son dernier chef d'oeuvre absolu, je dois le reconnaître. Mais le disque suivant me touche plus, curieusement !

AAAAAADark Horse (1974) : Le mal-aimé de la discographie harrisonnienne. Pourtant, il y à de quoi le réhabiliter, ce que je fais sans hésiter, vu que c'est mon deuxième album studio préféré de lui : il était souffrant (une laryngite ; ça s'entend notamment très bien sur Ding Dong, Ding Dong et le morceau-titre), il était fatigué (une tournée américaine épuisante), il a replongé dans l'alcool et la came à cause de soucis d'ordre privé (Patti, sa femme, est amoureuse d'Eric Clapton, et ce, depuis des années ; mais elle est clairement sur le point de plaquer George pour Eric ; elle le fera, George et elle divorceront en 1977, et le couple qu'elle formera avec Clapton ne tiendra pas aussi longtemps qu'avec George)... L'album, enregistréà Fiar Park (sa propriété de l'Oxfordshire) avec plein de musiciens tels que Ron Wood, Tom Scott, Jim Keltner ou Billy Preston (mais pas Clapton...), premier de ses albums enregistrés chez lui, porte le nom du futur label d'Harrison, Dark Horse, mais sort encore sur EMI/Apple. Très mal accueilli à sa sortie, il est considéré comme un ratage. Pourtant, entre Far East Man, la chanson-titre, So Sad et Maya Love, il y à de quoi manger, ici. Perso, j'adore, malgré les défauts !

AAAAAAAExtra Texture : Read All About It (1975) : Encore moins bien accueilli que Dark Horse. C'est dire. L'album est cependant pas mal, et même très bien, sans être extraordinaire. On à de très bonnes chansons, comme You, His Name Is Legs (Ladies And Gentlemen)... Las, l'album est considéré comme un des plus faibles d'Harrison, ce qui en dit long sur certaines réputations, le disque étant meilleur que pas mal des disques suivantes. Il est même meilleur que Dark Horse, mais je lui préfère ce dernier tout de même. Belle pochette, dans un sens (à l'intérieur, on trouve la photo située tout en haut d'article), avec ce découpage des lettres, pour le vinyle seulement...

AAAAAAAAThirty-Three And 1/3 (1976) : Sorti quelques mois après un best-of, c'est le premier disque studio sorti sur Dark Horse Records. Moins réussi que les précédents opus (depuis 1970, hein), meilleur que certains des suivants, Thirty-Three & 1/3, à la fois l'âge d'Harrison au moment de l'enregistrement (33 ans et demi) et la vitesse de rotation d'un vinyle LP (33 tours), est un peu mineur, secondaire, mais on y trouve de bonnes chansons. Après, on est d'accord, sans être à chier, il y à mieux chez Harrison.

AAAAAAAAAGeorge Harrison (1979) : Harrison est remarié avec Olivia, son fils Dhani est né, il retrouve la joie de vivre...Tout va pour le mieux chez Harrison. La pochette semble le confirmer, il est serein dessus, malgré le regard fuyant. Cet album éponyme, son meilleur depuis Living In The Material World sans toutefois l'égaler, est vraiment pas mal du tout. Comment se dire que ça sera son dernier bon disque en 8 ans ? Un fan appréciera l'album ; un néophyte préfèrera démarrer par un plus connu. Mais c'est du bon boulot.

AAAAAAAAAASomewhere In England (1981) : Hélas, ça ne dure pas ; sans atteindre la nullité du prochain opus, ce Somewhere In England (réédité en CD sous une autre pochette) est un disque assez moyen, médiocre même, très mineur dans la discographie d'Harrison. Si on retire les deux premiers albums de sa discographie (de 1968 et 1969), c'est son second moins bon opus solo, tout simplement. Pas grand chose à sauver de ce quasi-désastre... Mais il y aura pire...

AAAAAAAAAAAGone Troppo (1982) : Il fallait bien que ça arrive un jour, mais voilà, Georgie Boy aura au moins fait une merde dans sa carrière : ce disque. Il mettra 5 ans avant de refaire un disque, tant il sortira blousé par Gone Troppo, disque fainéant, fadasse, vraiment mauvais, de sa pochette à ses morceaux... Son plus gros échec commercial. A fuir, à moins d'être un fan ultra acharné d'Harrison.

GH10Cloud Nine (1987) : Le retour à un excellent niveau après un disque raté cinq ans plus tôt. Dernier album studio sorti de son vivant, il offre le tube Got My Mind Set On You (une reprise), sans doute la plus connue des chansons solo d'Harrison, juste devant My Sweet Lord (je parle, je le redis, des chansons faites en solo) et Bangla Desh. Cloud Nine est un très bon disque, bien dans son époque, et il s'agit de son meilleur depuis Living In The Material World de 1973, ce qui en dit long sur son niveau. Essentiel pour tout fan.

AAAAAAAAAAAAALive In Japan (1992) : Double live offrant quelques bons moments. Notamment des classiques de l'ère Beatles (I Want To Tell You, Old Brown Shoe, Taxman, Something), et évidemment, de sa carrière solo (Dark Horse, My Sweet Lord, Cloud Nine, Got My Mind Set On You, Give Me Love (Give Me Peace On Earth)). Ce n'est pas son meilleur live (je préfère laaaaaaargement celui pour le Bangladesh de 1971), ni le meilleur live au monde. C'est cependant pas mal. Difficile à trouver, surtout à bon prix, désormais, ce qui est dommage.

AAAAAAAAAAAAAABrainwashed (2002) : Harrison est mort en 2001. Ce disque, sorti en 2002, est donc posthume. Il a été enregistré entre 1999 et 2001, entre la Suisse et Friar Park, en passant par Los Angeles. L'album est sorti un an (à dix jours près) après la mort d'Harrison, qui est mort le 29 novembre 2001. Le disque est sorti le 18 novembre 2002, donc... Brainwashed, ultime album studio, est franchement assez correct (en revanche, je ne parlerai pas de sa pochette avec des crash-test dummies, ça ne ferait du bien à personne), enregistré avec notamment son fils Dhani, et son ami Jeff Lynne. On en parlera comme de son meilleur depuis All Things Must Pass, faut pas déconner non plus, mais c'est un disque du niveau de Cloud Nine, donc, un très bon disque.


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