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"Permanent Waves" - Rush

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PERMANENT A

Pour le moment, cet article sera le dernier concernant Rush sur le blog ; nul doute que par la suite, d'autres suivent, mais il faudra attendre un peu ! En attendant, voici donc Rush, groupe canadien, à nouveau. Cet album, sorti en 1980, est leur septième opus studio, et leur huitième en tout, et il s'appelle Permanent Waves. Selon certains fans du groupe, c'est un de leurs meilleurs albums, parmi les meilleurs. C'est aussi un de leurs plus courts, il dure en effet tout juste 35 minutes, pour un total de 6 titres seulement, aucun n'atteint la durée, jusque là plutôt banale pour le groupe, de 10 minutes (en même temps, ici, le plus long morceau, Natural Science, divisé en trois sous-parties réunies sur une seule plage audio, dure 9, 15 minutes, donc on n'est pas loin de la dizaine de minutes quand même), et donc, aucun titre n'occupe à lui seul une face entière, contrairement à trois des précédents opus (Caress Of Steel, 2112, Hemispheres). Permanent Waves sera le premier opus du groupe à entrer dans le Top 5 américain pour les albums (il se classera quatrième), il sera donc un gros, gros succès commercial. Par ailleurs, ça sera le cinquième disque d'or du groupe. Si les fans sont nombreux à considérer cet album comme étant un de leurs meilleurs, c'est probablement parce que c'est un de leurs plus accessibles. Pour ma part, si j'aime bien cet album, je dois dire que, de tous les albums de Rush (six en tout, tous abordés ici), c'est celui qui m'a le moins branché, justement parce que très accessible, trop accessible, très formaté FM. La face A et la face B sont nettement différentes, la première étant assez proche de ce que le groupe avait auparavant fait, et la seconde, plus proche de ce que le groupe fera ensuite, apparemment. Bref, c'est un album de transition.

PERMANENT C

Alex Lifeson (guitare) ; Neil Peart (batterie) ; Geddy Lee (chant, basse, claviers)

Qu'on ne s'y trompe pas, cet album contient de très bonnes chansons, comme Jacob's Ladder, Natural Science ou Entre Nous (qui, malgré son titre en français, est entièrement chanté en anglais; Rush est canadien, certes, mais du Canada anglophone), soit environ 21 minutes sur les 35 de l'album. Une très bonne moyenne, plus de la moitié de Permanent Waves est d'un niveau au moins égal à celui des précédents opus. Et le reste (Freewill, The Spirit Of Radio, Different Strings) est certes un peu inférieur selon moi, mais je chipote quand même, c'est du bon boulot. Avec encore un peu plus de claviers que d'ordinaire, surtout la face B (la meilleure des deux, selon moi, malgré, justement, les claviers remplaçant progressivement les guitares). Compte tenu que Rush était un pur groupe de hard-rock sous influence Led Zeppelin/Black Sabbath/Deep Purple à la base (Fly By Night, Caress Of Steel), on peut dire qu'il existe carrément deux périodes différentes pour Rush, et bien que A Farewell To Kings et Hemispheres (1977/1978), très progressifs, soient deux albums que j'adore chez eux, je pense que je suis encore plus fan de leur première période, plus dure et heavy que progressive.

PERMANENT B

Ce Permanent Wavesà la pochette assez réussie (la femme est le modèle Paula Turnbull, la pochette reprend une photo prise en 1961 pendant le passage d'un cyclone, en la modifiant quelque peu, l'homme faisant des gestes avec son bras, au loin, étant le concepteur de la pochette !) est donc un bon cru de Rush, mais je ne le considère pas, contrairement à pas mal de fans, comme un magnum opus du groupe canadien. C'est vraiment un bon disque, rien à dire, aucune chanson n'est mauvaise, mais je ne sais pas, je n'arrive pas à totalement accrocher ici, ça me semble trop formaté, trop commercial, par rapport aux précédents opus, qui allaient plus loin dans le progressif (justement, quand on fait du progressif, il ne faut pas avoir peur d'aller trop loin, c'est le but, quelque part : à chaque fois qu'un groupe de progressif s'est laissé aller à faire du rock plus formaté, morceaux courts et plus pop, ça n'a jamais été concluant, voir Yes avec Tormato, Emerson, Lake & Palmer avec l'abominable Love Beach, Genesis avec ...And Then There Were Three... - trois albums de 1978, une des pires années pour le progressif, Hemispheres de Rush étant une exception). Ici, ce n'est, en fait, quasiment plus progressif. Même la pochette ne fait pas progressif, ça fait assez sage, propre sur soi... Permanent Waves est un bon opus, mais on trouve nettement meilleur chez Rush, malgré son incroyable succès commercial.  

FACE A

The Spirit Of Radio

Freewill

Jacob's Ladder

FACE B

Entre Nous

Different Strings

Natural Science :

a) Tide Pools

b) Hyperespace

c) Permanent Waves


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