Quantcast
Channel: Rock Fever
Viewing all articles
Browse latest Browse all 3304

"Live In The City Of Angels" - Simple Minds

$
0
0

SM1

Grand fan des Simple Minds comme je le suis, je ne pouvais pas paser à côté de ça : un nouvel album du groupe. Un live, de plus. Et quadruple, de plus de plus (je précise : quadruple en vinyle, mais double CD ; ne me demandez pas la durée de l'album, même s'il dépasse les deux heures, car la durée des morceaux n'est indiquée nulle part et je ne l'ai acheté qu'en vinyle). Je pense cependant que le fait que ça soit un quadruple vinyle (dans une belle pochette en forme de livre, avec les différents disques dans l'équivalent des deux couvertures et de deux pages internes) est un peu exagéré, car à mon avis, tout tiendrait sur trois disques. Donc, cet album est, en vinyle, vendu très cher, presque 40 €, et il pourrait être vendu moins cher que ça en s'en donnant la peine. Mais je ne vais pas intenter un procès à BMG Records et au groupe, rassurez-vous, j'ai autre chose à foutre. Live In The City Of Angels, le titre et la pochette sont des allusions évidentes au Live In The City Of Light de 1987 (mythique live du groupe), a été enregistré en octobre 2018 à Los Angeles, en un seul soir, sauf un titre (je crois que c'est Glittering Prize) issu d'un autre concert. Ce concert est de la tournée de leur dernier album, Walk Between Worlds (2018), dont trois titres sont interprétés ici. Ce dernier (pour le moment) album studio du groupe est une belle réussite, au passage, mais je ne suis pas très objectif, car comme je l'ai dit, j'adore les Minds, je trouve juste plutôt moyen (voire médiocre) les albums Néapolis et Cry (sans oublier le disque de reprises Neon Lights) soit la période 1998/2002, mais le reste de leur discographie, aussi bien les albums de new-wave arty des débuts que la new-wave pop commerciale des années 82/85, ainsi que la période big music de 1989/1995 et le retour en force des années 2005 à maintenant, j'aime tout chez eux. 

SM2

J'ai donc franchement aimé ce live, qui possède une remarquable qualité sonore (ce n'était pas forcément le cas de leur Acoustic In Concert, dont le son était un peu brouillon des fois), mais il y à en revanche un truc qui m'a beaucoup gêné durant son écoute, un truc quasiment rédhibitoire quand il s'agit d'un live : les fade entre les morceaux (vous ne voyez pas ce que je veux dire ? Je veux parler des effacements progressifs du son, bref, de silences entre les morceaux). Qu'il y ait un fadeà la fin de chaque face vinyle, c'est évident. Ca, ça ne me dérange pas, parce que c'est logique et normal. Mais il y à un fade quasiment entre chaque morceau ! OK, il y à trois morceaux par face (sauf la dernière, il y en à quatre), donc sept de ces fades sont ceux des fins de face, mais on a 25 titres en tout sur ce live. Ce qui est généreux. Le problème, c'est que ces fades tuent pas mal l'ambiance live, on a un peu de mal à entrer totalement dedans. Plusieurs explications sont possibles : soit l'album ne propose pas les morceaux dans l'ordre joué durant le concert (mais dans ce cas, quel est l'intérêt de faire ça ?) et ça a été mal mixé. Soit l'ordre est le bon, et ça a été mal mixé. Ou alors, ce n'est pas un seul concert, contrairement à ce qui est indiqué, mais un assemblage.

Et ça a été mal mixé. 

Ca, c'est sûr, ça a été mal mixé.

SM3

Charlie Burchill (guitare), Jim Kerr (chant) : l'âme des Simple Minds, les deux seuls membres d'origine du groupe à ne jamais avoir lâché l'affaire

C'est franchement chiant, tous les deux titres, d'entendre du silence, puis à nouveau le groupe, etc, et je précise que les morceaux sont en intégralité (heureusement), peut-être a-t-on shunté les discours du chanteur Jim Kerr entre les morceaux, car ce dernier est plutôt expressif (on l'entend souvent s'écrier let me see your hands ! au public, comme  son habitude ; Bruce Dickinson de Iron Maiden, c'est Screeaaaam for me !, lui, c'est Let me see your hands !). Peu importe la raison, Live In The City Of Angels, comme le Live (1992) d'AC/DC (et surtout dans sa version complète) et la version vinyle du Stage de David Bowie, offre certes du lourd avec une remarquable qualité audio, mais il a été mal assemblé. Mais il offre du lourd, musicalement parlant. On y trouve trois titres du nouvel album (The Signal And The Noise, Sense Of Discovery, Walk Between Worlds), excellents ; on y trouve une très bonne reprise du Dirty Old Town des Pogues ; on y trouve des morceaux évidemment essentiels à tout concert des Minds qui se respecte (Don't You (Forget About Me), Alive And Kicking, Waterfront, Promised You A Miracle, See The Lights, All The Things She Said, l'instrumental Theme From Great Cities) ; on y trouve aussi des morceaux moins fréquents (encore que) mais tout aussi remarquables, comme Hypnotized, Love  Song, Up On The Catwalk, et le magnifique Dolphins. Le groupe est en forme. On pourrait regretter que Mel Gaynor ne soit plus le batteur du groupe, mais sa remplaçante, Cherisse Osei, est excellente. Jim Kerr chante comme toujours, excellemment bien. Bref, malgré un beau gros défaut qui l'entache un peu, ce Live In The City Of  Angels est un super live. Pour les fans !

FACE A

The Signal And The Noise

Waterfront

Love Song

FACE B

Let There Be Love

Up On The Catwalk

Sense Of Discovery

FACE C

Glittering Prize

Promised You A Miracle

The American

FACE D

Hunter And The Hunted

Stand By Love

Dirty Old Town

FACE E

Theme From Great Cities

She's A River

Walk Between Worlds

FACE F

Hypnotized

Someone, Somewhere, In Summertime

See The Lights

FACE G

All The Things She Said

Dolphins

Don't You (Forget About Me)

FACE H

New Gold Dream ('81/'82/'83/'84)

Once Upon A Time

Alive And Kicking

Sanctify Yourself


Viewing all articles
Browse latest Browse all 3304

Trending Articles



<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>