Pour la chronique d'aujourd'hui, on va voyager un peu et on va aller faire un petit tour en Amérique du Sud. Au Brésil, plus précisément. Je précise également que j'ai placé la chronique dans la catégorie rock latino par défaut. Et, on va parler un peu de Gilberto Gil et de son album le plus connu : Realce, sorti en 1979 et qui a connu un vrai gros succès, porté par une chanson cartonneuse et qui est encore régulièrement diffusée de nos jours. Nous verrons tout à l'heure de laquelle il s'agit. Laquelle étant d'ailleurs la seule vraie bonne chanson de ce disque. Car oui, ce cru Gilberto Gilien n'a vraiment rien d'exceptionnel. L'album aligne neuf chansons. Sur ces neuf, on en a une qui est excellente, allez, trois qui sont sympathiques et les autres ne valent pas tripette.
Neuf chansons donc, et celle qui ouvre le disque n'est autre que la chanson titre : Realce. Que dire à part que ce n'est vraiment pas terrible du tout ? Chiant, beaucoup trop long. Vraiment pas l'idéal pour ouvrir un album. Le problème, c'est que la chanson qui suit n'est pas plus convaincante. En effet, Sarará Miolo n'offre rien qui permette de passer un bon moment en l'écoutant. Pareil, c'est rasoir et beaucoup trop long. La chanson qui suit, c'est-à-dire Superhomem - A Canção ne relève en rien le niveau. Pire, elle l'affaiblit davantage. Car cette chanson est encore plus plate que les deux qui la précèdent. Décidemment, cet album commence bien mal. Arrive ensuite une triplette composée de Tradiçao, Marina et Rebento. Lesquelles sont les trois chansons sympathiques évoquées dans le paragraphe précédent. Mais j'insiste sur le mot sympathique car il n'y a que celui-là pour les qualifier, très sincèrement. Il n'y a pas de quoi faire sauter des braguettes. On en vient maintenant à la seule vraie bonne chanson de ce disque. Cartonneuse au possible. Donc la plus connue de Gilberto Gil : Toda Menina Baiana. Un vrai petit régal de musique brésilienne. Certes, entendu maintes et maintes fois, mais toujours aussi bon. Maintenant que cette chanson est passée, on va s'emmerder à nouveau et jusqu'à la fin. Logunedé est aussi plate que les trois premières chansons du disque, lequel se termine sur Não Chore Mais, une reprise plus que très très discutable de No Woman No Cry.
Voilà pour ce Realce qui, à l'exception de Toda Menina Baiana est aussi plat qu'une limande qui se serait fait passer dessus par un troupeau de taureaux en rut. Je ne le classe pas dans la catégorie des ratages musicaux, mais franchement, ce ne serait pas un scandale si je le faisais.
Face A
Realce
Sarará Miolo
Superhomem - A Canção
Tradiçao
Face B
Marina
Rebento
Toda Menina Baiana
Logunedé
Não Chore Mai