Quantcast
Channel: Rock Fever
Viewing all articles
Browse latest Browse all 3304

"Scream In Blue : Live" - Midnight Oil

$
0
0

MO1

Lorsque j'ai, il y à quelques années, abordé, en profondeur, le cas de Midnight Oil, il y à un album que j'ai, que je suis con des fois oublié d'aborder. Et quand, il y à un peu plus d'un an, j'ai poursuivi les chroniques sur ce groupe en abordant leurs albums les plus récents, je l'ai, encore une fois, oublié. Il est grand temps de réparer ce double oubli, vous ne croyez pas ? Les Oils sont un groupe que j'adore bien comme il faut, originaire d'Australie comme, je pense, tout le monde le sait (à part deux-trois personne dans la Creuse et une famille dans la Lozère), et mené par le chanteur Peter Garrett, alias le "géant vert", pas parce qu'il adore le maïs (encore que) ni parce qu'il est verdâtre de peau, mais parce que vous trouverez difficilement un chanteur de rock plus écolo que lui. Il finira ministre, fut un temps, d'ailleurs. Le chanteur est également célèbre pour sa dégaine (grand, chauve, regard allumé, voix assez particulière), sur scène il donne l'impression d'avoir étéélectrocuté en pleine crise d'épilepsie sous ecstasy. Le groupe a démarré sa carrière discographique en 1978 avec un premier album éponyme plutôt moyen (surtout la production), mais va, dès lors, enchaîner des albums de haute tenue : Head Injuries, Place Without A Postcard, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1...  En 1987, le succès mondial leur tombe enfin sur le coin de la gueule avec Diesel And Dust, album en faveur de la cause aborigène, conçu après un break d'un an, au cours duquel le groupe a vécu dans une réserve aborigène.

MO2

 

Avant cet album renfermant le hit Beds Are Burning, le groupe avait vendu des albums, certes, mais ce n'est pas comparable avec le triomphe commercial de ce disque engagé. Trois ans plus tard, récidive, avec Blue Sky Mining, album qui se vendra, lui aussi, par camions-citernes, une pure et totale réussite qui, cette fois, aborde l'écologie de plein front. Arrivéà ce stade, le groupe a sorti sept albums, plus deux EP (en 1980 et 1985), mais toujours pas de live. Ca sera chose faite, en 1992 (un an avant leur album studio suivant, l'excellent Earth And Sun And Moon) avec Scream In Blue : Live, un album qui, hélas, est bien bien court, une heure. Quasiment une heure tout rond, d'ailleurs, et pour un total de 13 titres enregistrés en divers endroits et en diverses époques. C'est une sorte de compilation live qui va de 1982 à 1990 (il est heureusement précisé sur le boîtier à quel endroit et en quelle année tel ou tel morceau fut enregistré), autrement dit de la tournée de 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1 (alias 10 To 1 pour faire plus court) à celle de Blue Sky Mining. Les morceaux sélectionnés tapent un peu partout (Red Sails In The Sunset, de 1984, et Head Injuries, de 1979, ne sont pas représentés ; l'EP de 1980, Bird Noises, non plus) et contrairement à ce que l'on pourrait croire, les morceaux ne sont pas nécessairement placés par ordre chronologique d'enregistrement live.

MO3

On démarre avec un titre capté en 1984 à Sydney, et issu de 10 To 1, Scream In Blue, qui donne son titre au live, morceau qui, en album studio, est assez long, démarre en furie instrumentale, avant de céder la place à une complainte très calme, aérienne. Cette version live dure 2:55, soit moins de la moitié du morceau, ça sert plus d'intro qu'autre chose. Deux morceaux captés à Brisbane (Australie) en 1990 suivent, Read About It (du même album que le premier morceau) et Dreamworld, de Diesel And Dust, s'enchaînent avec plaisir, et la suite du live est du même tonneau. Notons que le concert de 1990 à Brisbane est représenté via quatre morceaux (les deux autres sont Stars Of Warburton, de Blue Sky Mining, le seul titre de leur album le plus récent à se trouver ici, et Hercules, de l'EP de 1985 Species Deceases). Pour 13 titres, on a 6 localisations différentes, et parmi elles, deux sont inhabituelles. D'abord, pour le morceau Progress (issu de l'EP de 1985) : ce morceau a été enregistré live en 1990 devant le building d'EXXON/Esso, à New York, 6ème Avenue, au cours d'une manifestation écolo (le son est bon, mais moins remarquable que pour le reste ; mais je chipote) ; enfin, Burnie (issu de Place Without A Postcard, 1981) a été enregistré live en studio, en 1992, aux Albert Studio de Sydney, en unplugged, et est en fait un bonus-track qui, peut-être (le visuel plus haut, le second de l'article, tendrait à le prouver), ne se trouvait pas sur l'album dans sa première édition. Possédant une réédition, je ne suis pas certain de ce que j'avance, sans doute le morceau se trouvait-il déjà dessus, mais non crédité. Quoi qu'il en soit, le seul reproche que je peux faire àScream In Blue : Live, c'est sa courte durée. Sinon, c'est un très bon petit live, très bonne qualité audio (vu que ça vient de diverses sources, c'est plutôt équilibré). Un fan devrait apprécier !

Scream In Blue

Read About It

Dreamworld

Brave Faces

Only The Strong

Stars Of Warburton

Progress

Beds Are Burning

Sell My Soul

Sometimes

Hercules

Powderworks

Burnie


Viewing all articles
Browse latest Browse all 3304

Trending Articles



<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>