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"Mekanïk Destruktïw Kommandöh" - Magma

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Disque de malades. Tout simplement. Mais comment définir autrement la musique de Magma ? Osons le dire, s'il y à bien un groupe de rock (ou musique affiliée au rock, car Magma est en réalité un groupe de jazz-rock progressif) français dont on peut être fier à 1000000000%, c'est Magma, groupe fondé en 1969 par le batteur Christian Vander, fils adoptif du pianiste Maurice Vander (qui a accompagné Claude Nougaro, notamment), et fan absolu d'Igor Stravinsky, Otis Redding et, surtout, surtout, John Coltrane (la mort de Coltrane, en 1967, le traumatisera profondément). On peut le dire, l'influence du second artiste cité n'est que peu reconnaissable dans Magma, par rapport aux deux autres. Magma est un truc à part, clairement : vrai clan dirigé d'une main de fer dans un gant de fer par Vander (qui chante de temps à autres, et est le principal auteur/compositeur), Magma fait une musique qu'ils ont tout simplement créée de toutes pièces. Avant eux, il n'y avait pas ce genre de musique en France ! Après eux, ça sera difficile de faire plus cintré et original... La musique qu'ils font, c'est de la zeuhl, terme de kobaïen qui signifie une mémoire cosmique en relation avec l'univers. Grosso merdo, la zeuhl, c'est du jazz-rock expérimental et progressif, avec des accents classiques. Une musique voulue comme céleste. Et chantée en kobaïen, qui est un idiome inventé de toutes pièces par Vander, une langue (parlée et écrite) gutturale, avec moult trémas et h aspirés. Une langue universelle, selon Vander, qui s'est inspiré de deux langues universelles, l'espéranto et le volapük. Rendons d'ores et déjà gloire et honneur à ce batteur fou (une maîtrise hallucinante) qu'est Vander, ce n'est pas donné à tout le monde de créer totalement un langage, une idéologie (musicale).

Magma 3

Christian Vander

De là à ce que Magma devienne culte, le pas fut vite franchi. De là à ce que certains connards n'hésitent pas à qualifier la musique de Magma de néo-nazie et leur mentalité, tenues de scènes (identiques, avec la griffe, logo du groupe, sur la poitrine) et ambiances scéniques générales de sectaires, il n'y eut là aussi qu'un pas, qui fut franchi par ces connards anonymes. Mais Magma n'est absolument pas sectaire, et absolument pas nazi. En revanche, oui, ils sont...martiaux. A part. Sévères. Comme Vander, qui mène son monde à la baguette, engueule ses musiciens en kobaïen (et d'une manière générale, ne parle que le kobaïen quand il dirige Magma) durant les sessions d'enregistrement (à fond dans le trip, le Chrichris)... On le voit, donc, Magma est une entité à part, un groupe distinct du reste des groupes. Apparence vaguement sectaire, idéologie SF assez alambiquée, musique violente, martiale et tout sauf accessible pour le commun des mortels, albums-concepts tribaux... et musiciens de grand génie. C'est un fait, Magma a, durant toute sa carrière (qui n'est pas finie), accueilli en son sein des musiciens talentueux : Bernard Paganotti (basse) et même son fils, Didier Lockwood (violon), Jannick Top (basse, violoncelle), Francis Moze (claviers), Klaus Blasquiz (chant)... Le groupe sort un premier album, double (toujours en CD), en 1970, Kobaïa, alias Magma, album conceptuel racontant une histoire de fuite de Terriens vers une planète plus hospitalière restant à être découverte (et qui le sera : Kobaïa), la Terre étant devenue franchement inhospitalière, en grave déclin. En 1971, Magma sort 1001° Centigrades, un deuxième album très très bon (et simple), mais c'est en 1973 qu'ils parviennent à récidiver totalement le coup d'éclat monstrueux de leur premier album, avec Mekanïk Destruktïw Kommandöh.

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Au premier plan, Vander (gauche) et Jannick Top (droite). Klaus Blasquiz tout en haut au centre

En un peu moins de 39 minutes, pour 7 titres, Mekanïk Destruktïw Kommandöh est encore une fois un album conceptuel. L'histoire ? Un prophète kobaïen, Nebehr Güdahtt, envoie un avertissement à la Terre, à l'Humanité : cessez vos conneries, sinon vous allez droit à la catastrophe. Voici un extrait du texte situé dans l'intérieur de pochette (aux côtés d'un long et passionnant article de Philippe Paringaux, de Rock'n'Folk, concernant Magma) :  Terrien, race maudite, si je t'ai convoqué c'est parce que tu le mérites, ma divine, et ô combien cérébrale conscience m'oblige à le faire. Tes actes perfides et grossiers m'ont fortement déplu, les sanctions qui te seront infligées dépasseront les limites de l'entendement humain et inhumain, car tu as, dans ton incommensurable orgueil, et ton insondable ignorance, impunément osé me défier, me provoquer et déclencher dans toute son immensité, ma colère effroyablement destructrice entraînant inexorablement ton châtiment ! En gros, Nebehr Güdahtt annonce que pour avoir le droit de vivre en paix sur Kobaïa, il faut aux Terriens qu'ils se calment et deviennent sages. Autrement dit, quand les poules sauront lire du Shakespeare en finnois tout en le traduisant simultanément à voix haute en italien, mon pote. Tout le disque est une suite de 7 morceaux qui, du long (9,35 minutes) Hortz Fur Dëhn Stekëhn West au court (3,15 minutes) Kreühn Köhrmann Iss De Hündïn, en passant par Mekanïk Kommandöh et Kobaïa Iss De Hündïn, rendent perplexe à la première écoute, et follement admiratif aux suivantes.

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Comment décrire la musique de Magma, cet album ? On est plongé dans cet univers martial, oppressant, violent et tribal dès les premières secondes du premier morceau. De 'douceur' relative à accès de violence, par la force du chant (Klaus Blasquiz, Stella Vander - femme de Christian - , Muriel Streisfield, Michèle Saulnier, Doris Reinhardt, Evelyne Razymovski sont les chanteurs/choristes, on citera aussi Vander et le clarinettiste René Garber, qui poussent des voix) et des mélodies, on est happés, littéralement. Mekanïk Destruktïw Kommandöh s'impose comme une oeuvre colossale et inoubliable, que certains estiment être le sommet de Magma. Pour ma part, c'est le sommet de Magma, oui, mais ex aequo avec Kobaïa (que je préfère légèrement parce qu'il est double et que c'est le premier). On ne saurait imaginer le monde de la musique sans la zeuhl, sans le kobaïen, sans ce disque abrégé tendrement, par les fans (et les gens pressés) en MDK. Sous sa pochette emblématique de Magma (tout simplement le logo du groupe ; plein d'autres pochettes, essentiellement les lives, reprendront ce logo, cette griffe oppressante et culte, comme visuel), avec sa production remarquable (de Giorgio Gomelsky ; l'album a été enregistré à Londres et Paris en 1972/1973), avec ses morceaux dantesques (Hortz Fur Dëhn Stekëhn West, Mekanïk Kommandöh, Da Zeuhl Wortz Mekanïk...), Mekanïk Destruktïw Kommandöh est un chef d'oeuvre absolu. A noter, pour finir, que ce disque insensé et capable de rendre fou si on l'écoute trop souvent et à pleine puissance (mais, quelquefois, ça fait du bien d'être fou, et c'est un risque à prendre compte tenu de la majestuosité de l'album, non ?) est le dernier volet d'une trilogie intitulée Theusz Hamtaahk, dont les deux autres volets sont Theusz Hamtaahk et Wurdah Ïtah. En 2001, le groupe a sorti un triple live anthologique capté au Trianon, en mai 2000, concert offrant l'intégralité des trois volets de la trilogie (le live s'appelle connement Trilogie Theusz Hamtaahk Au Trianon). Le premier volet était alors inédit en album, et le second sortira en 1974, soit un an après ce MDK de pure folie furieuse, dernier volet de la trilogie, mais premier sorti (ce qui ne manque pas d'une certaine logique insensée, non ?) !!

FACE A

Hortz Fur Dëhn Stekëhn West

Ïma Süri Dondaï

Kobaïa Iss De Hündïn

FACE B

Da Zeuhl Wortz Mekanïk

Nebëhr Güdahtt

Mekanïk Kommandöh

Kreühn Köhrmann Iss De Hündïn


"The Last Waltz" - The Band

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Alors... Alors, voilà, quoi. Tout amateur de cinéma a au moins une fois dans sa vie (et plus qu'une fois, je l'espère sincèrement) entendu parler de Martin Scorsese. Pour peu qu'il ne soit pas trop con  (car quelqu'un se disant cinéphile tout en négligeant Scorsese, hein...), il a vu au moins trois ou quatre films de Marty, et a sans aucun doute entendu parler de son film musical The Last Waltz, de 1978. Lequel est, avec le Woodstock de Michael Radleigh (1970), un des meilleurs, tout meilleurs, films musicaux au monde. Ensuite, tout amateur de musique rock a sans doute au moins une fois dans sa vie (et, à la one again, je l'espère : plus qu'une fois dans sa vie, même !) entendu parler de l'album qui est sorti en même temps que le film et qui porte le même titre. The Last Waltz. Cette dernière valse est un live anthologique donné au Winterland de San Francisco en 1978, par le Band, groupe canadien (avec un membre américain, le batteur Levon Helm, récemment décédé) qui fut accompagnateur de Bob Dylan. Ce concert gigantesque qui fut donc filmé par Scorsese est un gigantesque barnum, hors du commun, que le Band a organisé afin de marquer le coup, vu qu'il s'agissait de leur ultime concert. Pour l'occasion, non seulement ils ont joué dans la mythique salle du Winterland de Bill Graham (qui les avait, je crois, vu débuter), non seulement ils ont fait venir moult amis musicaux, des guest hallucinants (j'y reviendrai), non seulement ils ont fait filmer le bouzin et sorti un triple live (double CD, désormais, de 130 minutes en tout, pour 30 titres), mais la salle était transformée en cabaret géant : les spectateurs (5000) étaient dispatchés en petites tables, et un repas leur était servi durant le show ! Une photo en témoigne dans le livret 12 pages glissé dans la pochette.

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Durant I Shall Be Released

The  Last Waltz... 2h10 de pur bonheur sous une pochette (vinyle) légèrement pelucheuse. 30 morceaux, dont 24 pour le live en tant que tel. En effet, les 6 derniers titres, qui représentent une suite portant le même nom que l'album, ne proviennent pas du gigantesque concert du Winterland (qui, en totalité, représente plus que 24 titres, tout n'a pas été mis sur album ou alors, il aurait fallu plus de disques !), mais d'une session de répétition dans les conditions du live. Ces morceaux, dont une nouvelle version du classique The Weight avec les Staples Singers, sont excellents : The Well, Out Of The Blue, et une seconde version du morceau qui ouvrait les festivités, Theme From The Last Waltz, un instrumental, mais, ici, en version orchestrale. Le reste, les cinq précédentes faces (toutes très généreuses), est issu du Winterland. Le son est remarquable. Les guests aussi : Ronnie Hawkins (leader du Band, autrefois, quand, à leurs débuts, il s'appelaient encore les Hawks) qui chante Who Do You Love de Bo Diddley, Joni Mitchell qui offre un Coyote admirable et pousse des choeurs sur le Helpless de Neil Young (remarquable aussi), Neil Diamond qui livre Dry Your Eyes, Dr John qui chante Such A Night, joue des congas sur le titre de Joni, et de la guitare sur le Down South In New Orleans de Bobby Charles (autre guest), Paul Butterfield qui interprète Mystery Train (une reprise) et joue aussi sur le Mannish Boy d'un des plus formidables invités du live, le grand Muddy Waters (avec sa formation Hard Again, Johnny Winter excepté), Eric Clapton qui interprète Further On Up The Road avec son talent guitaristique habituel, Van Morrison qui chante son Caravan et interprète aussi Tura Lura Lural (That's An Irish Lullaby), et bien évidemment Bob Dylan, qui est sur les titres 2 à 5 de la cinquième face, dont un Forever Young anthologique et un I Don't Believe You (She Act Like We Never Have Met) formidable, hélas absent du film comme Tura Lura Lural (That's An Irish Lullaby) notamment. I Shall Be Released est interprété en chorus par tout ce beau monde autour du Band. Avec, aussi, la participation de Ringo Starr (batterie) et Ron Wood (guitare), qui ne sont crédités que pour ce dernier morceau. Sur la dernière face, on a aussi EmmyLou Harris sur un titre, les Staples Singers sur un autre.

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DVD

Le reste des morceaux, c'est le Band. Classiques absolus au programme : The Night They Drove Old Dixie Down, Up On Cripple Creek, The Shape I'm In, Ophelia, Life's A Carnival, Stage Fright, The Weight (pas sur le live du Winterland cependant, comme je l'ai dit : le morceau est sur la face F), It Makes No Difference. On regrettera l'absence de Tears Of Rage, Chest Fever, When You Awake. Entre autres. Mais si vous voulez plus de classiques du Band en live, prenez Rock Of Ages, double album du Groupe. Au final, The Last Waltz est un baroud d'honneur pour le Band, une réunion d'amis qui voulaient marquer le coup pour cet ultime concert gigantesque et resté dans toutes les mémoires. Le Band joue sur quasiment tout, en accompagnement d'un guest ou en soli-solo (certains guests, comme Muddy Waters ou Van Morrison, ou Neil Young, sont sans le Band en accompagnement), et au final, ce triple live est plus un concert collectif qu'un concert du Band avec des invités. Moments de choix, peu, très peu de choses sont à retirer. En fait, je pense même que ce live est, tout du long, parfait ! Excepté peut-être la performance de Neil Diamond, artiste généralement peu estimé des rockeurs, et qui semblait avoir un melon pas possible. L'anecdote qui suit est réelle : après son passage, Neil Diamond aurait dit, d'un air suffisant, à Bob Dylan : Ca ne va pas etre facile pour toi de faire mieux que ma prestation. Dylan lui répondra : Et pour faire mieux que toi, que dois-je faire ? Roupiller sur scène devant tout le monde ? Ambiance... Hormis le morceau de Diamond, rien n'est retirable des 30 titres (24 pour le concert, je sais, je sais). Mention spéciale à Muddy, à l'autre Neil (Young ; si on m'avait dit un jour que je parlerais de Neil Young en disant de lui l'autre Neil pour ne pas le confondre avec Neil Diamond, j'aurais sauté par la première fenêtre venue), à Joni, à Clapton, au I Shall Be Released final, aux morceaux du Band, à la The Last Waltz Suite de la dernière face... Allez ! A tout, en fait. Un album totalement anthologique et indispensable, tout comme son complément cinématographique.

FACE A

Theme From The Last Waltz

Up On Cripple Creek

Who Do You Love

Helpless

Stage Fright

FACE B

Coyote

Dry Your Eyes

It Makes No Difference

Such A Night

FACE C

The Night They Drove Old Dixie Down

Mystery Train

Mannish Boy

Further On Up The Road

FACE D

The Shape I'm In

Down South In New Orleans

Ophelia

Tura Lura Lural (That's An Irish Lullaby)

Caravan

FACE E

Life Is A Carnival

Baby, Let Me Follow You Down

I Don't Believe You (She Act Like We Never Have Met)

Forever Young

Baby, Let Me Follow You Down (Reprise)

I Shall Be Released

FACE F

The Last Waltz Suite

The Well

Evangeline

Out Of The Blue

The Weight

The Last Waltz Refrain

Theme From The Last Waltz

"Beetween The Bars"- Elliott Smith

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Magnifique chanson du regretté Elliott Smith isssue de l'album Either/ Or.

Ma collection de vinyles

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 vinyles

Voici, tout simplement, ma collection d'albums en vinyles. Une liste faite par ordre alphabétique des groupes/artistes et par ordre chronologique de parution des albums dans les discographies de ces divers groupes ! A chaque fois que cela sera nécéssaire, j'ajouterai des précisions sur tel ou tel album, et je tiendrai la liste à jour !

1977 LET THERE BE ROCKAC/DC : Let There Be Rock (1977) : avec Crabsody In Blue, morceau n'ayant jamais été mis en CD.

1978 IF YOU WANT BLOODAC/DC : If You Want Blood...You've Got It (1978).

1980 BACK IN BLACKAC/DC : Back In Black (1980).

1980 THE TURNThe Alan Parsons Project : The Turn Of A Friendly Card (1980).

1982 EYE IN THE SKYThe Alan Parsons Project : Eye In The Sky (1982).

1971 AT FILLMORE EASTThe Allman Brothers Band : At Fillmore East (1971) : double album.

42238593_pAphrodite's Child : 666 (1972).

1983 LOIN DES YEUX DE L'OCCIDENTDaniel Balavoine : Loin Des Yeux De L'Occident (1983).

61364023_pThe Band : The Last Waltz (1978) : triple vinyle, avec un livret.

1981 TURN OF THE TIDEBarclay James Harvest : Turn Of The Tide (1981).

1976 KING KONG OSTJohn Barry : 'King Kong' Soundtrack (1976) : sans le poster.

1982 PLAY BLESSURESAlain Bashung : Play Blessures (1982) : état neuf.

1985 LT85Alain Bashung : Live Tour 85 (1985) : état neuf.

1967 SGTThe Beatles : Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band (1967) : réédition Apple de 1974, sans les cut-outs et la fin cachée de A Day In The Life.

1967 MMT EPThe Beatles : Magical Mystery Tour (1967) : le double-EP britannique original de 6 titres, édition originale de 1967. Sans doute le joyau de ma collection, personnellement !

1968 THE BEATLES DOUBLE BLANCThe Beatles : The Beatles (1968) : réédition de 1978, je n'ai pas les quatre photos individuelles dans la pochette, mais bien le poster.

1969 ABBEY ROADThe Beatles : Abbey Road (1969) : pas de titre sur la tranche.

1973 ROUGEThe Beatles : 1962/1966 (1973).

1973 ROUGE BLEUThe Beatles : 1967/1970 (1973).

1970 PARANOIDBlack Sabbath : Paranoid (1970).

42294866_pBlue Öyster Cult : Tyranny And Mutation (1973).

1971 HUNKY DORYDavid Bowie : Hunky Dory (1971) : édition française avec bordures noires, absence du titre de l'album sur la tranche, et les titres Oh ! You Pretty Things et Eight Line Poem réunis en un seul bloc, ainsi que Fill Your Heart et Andy Warhol, sur les faces.

1972 THE RISE AND FALL OF ZIGGY STARDUST AND THE SPIDERS FROM MARSDavid Bowie : The Rise And Fall Of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars (1972) : réédition de 1983 : présence d'un code-barres, du titre sur la tranche supérieure...

1973 PIN UPSDavid Bowie : Pin Ups (1973) : édition française, les crédits sont écrits en noir au lieu d'être en rose/rouge sur le verso de pochette.

1974 DAVID LIVEDavid Bowie : David Live (1974) : édition française avec un macaron 'bis/spécial 2 disques' imprimé en haut à droite, asez moche...

1978 STAGEDavid Bowie : Stage (1978).

1979 LODGERDavid Bowie : Lodger (1979).

1980 SCARY MONSTERSDavid Bowie : Scary Monsters (& Super Creeps) (1980).

1983 LET'S DANCEDavid Bowie : Let's Dance (1983).

69721880Georges Brassens : Supplique Pour Être Enterré A La Plage De Sète (1966) : réédition Brassens N°9.

1966 CES GENS-LAJacques Brel : Ces Gens-Là (1966) : réédition de 1978, numérotée 7.

1967 BREL 67Jacques Brel : Brel 67 (1967) : pochette ouvrante avec rabat.

1968 J'ARRIVEJacques Brel : J'Arrive (1968) : pochette ouvrante avec rabat.

1972 NE ME QUITTE PASJacques Brel : Ne Me Quitte Pas (1972) : double compilation d'anciennes chansons de Brel.

1977 LES MARQUISESJacques Brel : Les Marquises (1977).

1970 SEX MACHINEJames Brown : Sex Machine (1970) : état neuf. Pas de séparation de titres sur les sillons des faces.

1969 BLUE AFTERNOONTim Buckley : Blue Afternoon (1969) : état neuf, réédition du label 4 Men With Beards. Album jamais sorti en CD.

1970 STARSAILORTim Buckley : Starsailor (1970) : état neuf, réédition du label 4 Men With Beards. Album pour ainsi dire jamais sorti en CD.

1977 LES MURSFrancis Cabrel : Les Murs De Poussière (1977) : pochette ouvrante, les 'cases' de la fenêtre de la pochette sont découpées (à la Physical Graffiti !). Une photo d'île paradisiaque à l'intérieur.

1979 LES CHEMINSFrancis Cabrel : Les Chemins De Traverse (1979).

1985 PHOTOSFrancis Cabrel : Photos De Voyages (1985).

1989 SARBACANEFrancis Cabrel : Sarbacane (1989).

68679668_pCanned Heat : Boogie With Canned Heat (1968).

77318794_pChicago : Chicago IV - At Carnegie Hall (1971) : coffret rigide de 4 disques avec dépliant (mais, hélas, que le poster du Carnegie Hall, et pas les deux du groupe, ni le livret photos), un des gros, gros fleurons de ma collection avec l'EP Magical Mystery Tour des Beatles et Lotus de Santana ! Je ne le vendrai que le lendemain de ma mort, et uniquement si je suis toujours vivant à ce moment-là, bien entendu. Bref, never.

1976 CHICAGO XChicago : Chicago X (1976).

75428814_pGene Clark : No Other (1974) : état neuf, réédition 2012. Avec l'insert des paroles et un joli et petit poster représentant Gene debout devant une arche de pierre portant son nom (lequel a été évidemment rajouté sur la photo), on distingue un détail de ce poster au dos de pochette, d'ailleurs.

1979 LONDON CALLINGThe Clash : London Calling (1979) : double album, état neuf.

1980 SANDINISTA !The Clash : Sandinista ! (1980) : triple album. Je n'ai hélas pas le livret des paroles...

72806235_pJulien Clerc : N°7 (1975).

1977 ENREGISTREMENT PUBLICJulien Clerc : Enregistrement Public (1977) : triple album, pochette en triptyque.

1971 SONGS OF LOVE AND HATELeonard Cohen : Songs Of Love And Hate (1971).

1982 HELLO I MUST BE GOINGPhil Collins : Hello, I Must Be Going ! (1982).

1985 NO JACKET REQUIREDPhil Collins : No Jacket Required (1985).

1965 A LOVE SUPREMEJohn Coltrane : A Love Supreme (1965) : état neuf.

51495420_pCreedence Clearwater Revival : Cosmo's Factory (1970) : édition française.

1977 CSNCrosby, Stills & Nash : CSN (1977).

1979 CHRISTOPHER CROSSChristopher Cross : Christopher Cross (1979).

1982 PORNOGRAPHYThe Cure : Pornography (1982).

1988 POUR NOS VIES MARTIENNESEtienne Daho : Pour Nos Vies Martiennes (1988).

1959 KIND OF BLUEMiles Davis : Kind Of Blue (1959) : état neuf.

1970 BITCHES BREWMiles Davis : Bitches Brew (1970) : état neuf, partie intégrante du coffret 40th Anniversary.

1969 CONCERTODeep Purple : Concerto For Group And Orchestra (1969).

1970 IN ROCKDeep Purple : In Rock (1970).

1972 MACHINE HEADDeep Purple : Machine Head (1972) : sans l'insert des paroles.

43959013_pDeep Purple : Made In Japan (1972).

1974 BURNDeep Purple : Burn (1974).

1974 STORMBRINGERDeep Purple : Stormbringer (1974).

1978 DIRE STRAITSDire Straits : Dire Straits (1978).

1979 COMMUNIQUEDire Straits : Communiqué (1979).

1980 MAKING MOVIESDire Straits : Making Movies (1980).

1982 LOVE OVER GOLDDire Straits : Love Over Gold (1982).

1984 ALCHEMYDire Straits : Alchemy (1984)

1985 BROTHERS IN ARMSDire Straits : Brothers In Arms (1985) : versions raccourcies pour certaines chansons.

1989 MONEY FOR NOTHINGDire Straits : Money For Nothing (1989) : compilation. Sans Telegraph Road (version live) qui est présente sur la version CD.

1991 ON EVERY STREETDire Straits : On Every Street (1991).

1969 PAINT YOUR WAGON OSTDivers : 'Paint Your Wagon' Soundtrack (1969).

1970 ZABRISKIE POINT OSTDivers : 'Zabriskie Point' Soundtrack (1970).

folderkb1Divers : 'The Omen' Soundtrack (1976).

1971 ORANGE MECANIQUE OSTDivers : 'A Clockwork Orange' Soundtrack (1971).

1973 AMERICAN GRAFFITIDivers : 41 Songs From The Original Soundtrack Of 'American Graffiti' (1973) : double album. Edition française avec un vilain macaron '41 chansons originales' directement imprimé sur la pochette !

1977 SNF OSTDivers : 'Saturday Night Fever' Soundtrack (1977).

68680291_pDivers : Woodstock : Music From The Original Soundtrack And More (1970) : triple vinyle. Les morceaux ayant été utilisés dans le long film de Michael Wadleigh, sorti en même temps que l'album. Les grands moments du fameux festival !

68762064_pDivers : Woodstock Two (1971) : double vinyle. Compilation de morceaux issus du même festival, mais n'ayant pas été utilisés pour la première compilation et le film de 1970.

1973 THE CAPTAIN AND METhe Doobie Brothers : The Captain And Me (1973).

1974 WHAT WERE ONCE VICES ARE NOW HABITSThe Doobie Brothers : What Were Once Vices Are Now Habits (1974) : sans le poster.

1980 GUERRE ET PETSJacques Dutronc : Guerre Et Pets (1980) : avec l'insert des paroles. Jamais sorti en CD.

42761947_pBob Dylan : Blonde On Blonde (1966) : état neuf.

1973 PAT GARRETT OSTBob Dylan : 'Pat Garrett & Billy The Kid' Soundtrack (1973).

1975 DESIREBob Dylan : Desire (1975) : avec l'insert des paroles.

1978 AT BUDOKANBob Dylan : At Budokan (1978) : avec un livret contenant des photos et les paroles (y compris en japonais).

1975 BASEMENT TAPESBob Dylan & The Band : The Basement Tapes (1975).

1976 HOTEL CALIFORNIAEagles : Hotel California (1976) : sans le poster.

1956 AT NEWPORTDuke Ellington : At Newport Jazz Festival (1956) : état neuf.

1960 MACK THE KNIFEElla Fitzgerald : Ella In Berlin - Mack The Knife (1960) : état neuf.

1977 RUMOURSFleetwood Mac : Rumours (1977).

1979 TUSKFleetwood Mac : Tusk (1979).

1980 FM LIVEFleetwood Mac : Live (1980).

1981 4Foreigner : 4 (1981).

1969 OUTRAGEOUSKim Fowley : Outrageous (1969) : réédition 2010, album rarissime mis à part ça !

42988083_pPeter Frampton : Frampton Comes Alive ! (1976).

1977 PG 1Peter Gabriel : Peter Gabriel I/Car (1977).

1978 PG2Peter Gabriel : Peter Gabriel II/Scratch (1978).

1982 PG4Peter Gabriel : Peter Gabriel IV/Security (1982).

1983 PLAYS LIVEPeter Gabriel : Plays Live (1983).

1986 SOPeter Gabriel : So (1986) : version vinyle, donc sans This Is The Picture (Excellent Birds).

1979 AUX ARMES ETCSerge Gainsbourg : Aux Armes Et Cetera (1979).

75587080_pMarvin Gaye : What's Going On (1971).

1970 TRESPASSGenesis : Trespass (1970).

1971 NURSERY CRYMEGenesis : Nursery Cryme (1971) : réédition datant des années 80 (code-barres sur la pochette).

1972 FOXTROTGenesis : Foxtrot (1972).

1973 SELLINGGenesis : Selling England By The Pound (1973).

42988493_pGenesis : The Lamb Lies Down On Broadway (1974) : pressage anglais d'époque. Macarons de face avec détail des morceaux du disque sur chaque face A et une photo de l'artwork sur chaque face B (je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire).

1976 A TRICK OF THE TAILGenesis : A Trick Of The Tail (1976) : avec un insert proposant les paroles en français et un grain de papier de pochette très 'vinyle'.

1977 WIND & WUTHERINGGenesis : Wind & Wuthering (1977) : avec un insert proposant les paroles en français.

1978 AND THEN THERE WERE THREEGenesis : ...And Then There Were Three... (1978).

1981 ABACABGenesis : Abacab (1981) : avec des teintes de couleurs différentes sur la pochette (plus fluo).

1983 GENESISGenesis : Genesis (1983).

1986 INVISIBLE TOUCHGenesis : Invisible Touch (1986).

1987 ENTRE GRIS CLAIR ET GRIS FONCEJean-Jacques Goldman : Entre Gris Clair Et Gris Foncé (1987).

2008 CHINESE DEMOCRACYGuns'n'Roses : Chinese Democracy : état neuf.

1968 REVE ET AMOURJohnny Hallyday : Rêve Et Amour (1968) : état neuf.

1969 RIVIERE OUVRE TON LITJohnny Hallyday : Rivière...Ouvre Ton Lit (1969) : état neuf. Pochette ouvrante avec rabat.

1970 VIEJohnny Hallyday : Vie (1970) : pochette ouvrante avec rabat.

1975 LA TERRE PROMISEJohnny Hallyday : La Terre Promise (1975).

1976 HAMLETJohnny Hallyday : Hamlet (1976) : avec le livret des paroles.

1975 VOYAGE OF THE ACOLYTESteve Hackett : Voyage Of The Acolyte (1975) : réédition datant des années 80 : il y à un code-barres sur la pochette...

74938796_pThe Jimi Hendrix Experience : Electric Ladyland (1968) : état neuf, avec un livret similaire à celui de la réédition CD la plus courante.

62556367_pJacques Higelin : Irradié (1975).

1976 ALERTEZ LES BEBES !Jacques Higelin : Alertez Les Bébés ! (1976).

62647994_pJacques Higelin : No Man's Land (1978).

1979 CHAMPAGNE POUR TOUT LE MONDEJacques Higelin : Champagne Pour Tout Le Monde... (1979) : l'insert contient les paroles de l'album, mais aussi de ...Caviar Pour Les Autres.

61326668_pJacques Higelin : ...Caviar Pour Les Autres (1979).

Jacques%20HIGELIN%20mogadorJacques Higelin : Hold Tight - A Mogador (1981) : triple live.

73190843Jacques Higelin : Au Casino De Paris (1983) : introuvable en CD.

73190808Jacques Higelin : A Bercy (1986) : triple album. N'existe plus en CD, je crois...

1969 THE HOWLIN' WOLF ALBUMHowlin' Wolf : The Howlin' Wolf Album (1969) : état neuf, avec poster reproduisant la pochette.

1979 OFF THE WALLMichael Jackson : Off The Wall (1979).

1982 THRILLERMichael Jackson : Thriller (1982).

1976 OXYGENEJean-Michel Jarre : Oxygène (1976) : réédition.

1978 EQUINOXEJean-Michel Jarre : Equinoxe (1978).

1986 RVJean-Michel Jarre : Rendez-Vous (1986).

1969 ELTON JOHNElton John : Elton John (1969).

1973 GOODBYE YBRElton John : Goodbye Yellow Brick Road (1973) : pochette en triptyque.

1975 CAPTAIN FANTASTIC & BDCElton John : Captain Fantastic & The Brown-Dirt Cowboy (1975) : avec les deux livrets, un pour les paroles, et un de scrapbook.

1976 BLUE MOVESElton John : Blue Moves (1976).

53906435_pMichel Jonasz : La Nouvelle Vie (1981).

74839528_pMichel Jonasz : Unis Vers L'Uni (1985).

69787868_pKing Crimson : Lizard (1970) : pochette ouvrante, ouverture pour le disque dans l'intérieur de la pochette et non pas à l'extrémité comme c'est d'ordinaire le cas. Le côté recto de la pochette ouvrante est très fin (paroles à l'intérieur de la pochette). Edition allemande d'époque.

69841151_pKing Crimson : Starless And Bible Black (1974).

1976 A YOUNG PERSON'S GUIDE TO KING CRIMSONKing Crimson : A Young Person's Guide To King Crimson (1976) : sans le livret de photos. Double compilation jamais éditée en CD, et donc rare.

1979 DYNASTYKiss : Dynasty (1979) : sans l'insert des paroles (s'il y en avait un, mais il me semble que oui).

1975 RADIOACTIVITYKraftwerk : Radio-Activity (1975).

74844371_pBernard Lavilliers : Le Stéphanois (1975).

75528915_pBernard Lavilliers : T'Es Vivant...? (1978) : double live.

1979 POUVOIRSBernard Lavilliers : Pouvoirs (1979) : avec l'insert des paroles de la suite La Peur de la face A.

73502767_pBernard Lavilliers : Live Tour 80 (1980) : triple live.

1983 ETAT D'URGENCEBernard Lavilliers : Etat D'Urgence (1983).

74713931_pBernard Lavilliers : Tout Est Permis, Rien N'Est Possible (1984).

1969 LPIT69John Lennon (& The Plastic Ono Band) : Live Peace In Toronto 1969 (1969).

1970 JLPOBJohn Lennon : John Lennon/Plastic Ono Band (1970) : réédition de 1974.

1980 DOUBLE FANTASYJohn Lennon & Yoko Ono : Double Fantasy (1980).

1969 LED ZEPPELIN IILed Zeppelin : Led Zeppelin II (1969) : édition française estampillée 'supergroup' et 'volume 2' au lieu du vrai titre sur les macarons de face. Pochette verdâtre au mieu de marron, et un Thank You crédité à une minute de moins que sa durée...

1971 ALBUM SANS NOM - LED ZEPPELIN IVLed Zeppelin : Led Zeppelin 'IV'/sans nom (1971).

42803210_pLed Zeppelin : Physical Graffiti (1975) : avec le rabat intérieur, évidemment !

42300542_pLed Zeppelin : The Song Remains The Same (1976) : avec le livret photo interne.

51295499_pMagma : Mekanïk Destruktïw Kommandöh (1973) : état neuf (réédition 2009).

75286189_pGérard Manset : Le Train Du Soir (1981) : mon premier Manset en vinyle ! N'existe pas en CD...

1977 EXODUSBob Marley & The Wailers : Exodus (1977) : avec un insert offrant la traduction en français de la chanson-titre.

1978 KAYABob Marley & The Wailers : Kaya (1978).

1980 UPRISINGBob Marley & The Wailers : Uprising (1980).

1981 RUE DE SIAMMarquis De Sade : Rue De Siam (1981) : état neuf. Macaron de face A avec le détail de l'ensemble des morceaux (les deux faces) et macaron de face B vierge de toute inscription, hormis la lettre B, évidemment.

Wings_Wild_LifePaul McCartney & Wings : Wild Life (1971).

70127702_pPaul McCartney & Wings : Red Rose Speedway (1973) : avec le livret intérieur, plus la mention 'we love you baby', en braille, au dos de pochette, destinée à Stevie Wonder !

1973 BAND ON THE RUNPaul McCartney & Wings : Band On The Run (1973).

70156610_pPaul McCartney & Wings : Venus And Mars (1975) : apparemment, il y avait un poster dedans, en plus de la sous-pochette. Si c'est le cas, je n'ai pas le poster...

75967041_pPaul McCartney & Wings : Wings At The Speed Of Sound (1976).

70027537_pPaul McCartney & Wings : Wings Over America (1976) : triple album, pochette ouvrante simple, mais avec double encart pour sous-pochettes dans chaque 'ouverture'. Je crois qu'il y avait un poster ou un livret. Si c'est le cas, je ne l'ai pas...

1970 ROCK'N'ROLLEddy Mitchell : Rock'n'Roll (1970) : sur la pochette, il est dit 'avec un poster'. Que je n'ai pas...

1977 LA DERNIERE SEANCEEddy Mitchell : La Dernière Séance (1977).

1965 OSTEnnio Morricone : 'Pour Une Poignée De Dollars'/'...Et Pour Quelques Dollars De Plus' Soundtracks (1964/1965) : pas l'album avec le visuel ci-contre, mais un album avec les musiques des deux films.

1968 IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUESTEnnio Morricone : 'Il Etait Une Fois Dans L'Ouest' (1968).

1971 IL ETAIT UNE FOIS LA REVOLUTION OSTEnnio Morricone : 'Il Etait Une Fois...La Révolution' (1971).

1973 MON NOM EST PERSONNE OSTEnnio Morricone : 'Mon Nom Est Personne' (1973).

1972Ennio Morricone : Les plus belles musiques.

1979 OVERKILLMotörhead : Overkill (1979).

1977 PLUME D'ANGEClaude Nougaro : Plume D'Ange (1977).

1973 TUBULAR BELLSMike Oldfield : Tubular Bells (1973).

1975 OMMADAWNMike Oldfield : Ommadawn (1975).

1984 DISCOVERYMike Oldfield : Discovery (1984).

1950 BIRD AND DIZCharlie Parker (& Dizzie Gillespie) : Bird And Diz (1951) : état neuf.

1969 MORE OSTPink Floyd : 'More' Soundtrack (1969).

1969 UMMAGUMMAPink Floyd : Ummagumma (1969).

42862076_pPink Floyd : Atom Heart Mother (1970).

1971 RELICSPink Floyd : Relics (1971) : édition française, avec la pochette ci-contre.

1972 OBSCURED BY CLOUDS OSTPink Floyd : Obscured By Clouds (1972) : pochette aux coins arrondis.

1973 A NICE PAIRPink Floyd : A Nice Pair (1973) : double compilation regroupant The Piper At The Gates Of Dawn sur le premier disque et A Saucerful Of Secrets sur le second.

1973 THE DARK SIDE OF THE MOONPink Floyd : The Dark Side Of The Moon (1973) : avec les deux posters, mais sans les deux stickers.

1975 WISH YOU WERE HEREPink Floyd : Wish You Were Here (1975) : sans la surpochette de plastique noir et sans la carte postale.

1979 THE WALLPink Floyd : The Wall (1979).

1978 OUTLANDOSThe Police : Outlandos D'Amour (1978).

1979 REGGATTAThe Police : Reggatta De Blanc (1979).

1980 ZENYATTA MONDATTAThe Police : Zenyatta Mondatta (1980).

1981 GITMThe Police : Ghost In The Machine (1981).

1982 SYNCHRONICITYThe Police : Synchronicity (1983).

1971 POLNAREFF'SMichel Polnareff : Polnareff's (1971) : état neuf.

49675353_pMichel Polnareff : Bulles (1981).

1985 STEVE McQUEENPrefab Srout : Steve McQueen (1985).

1987 SIGN 'O' THE TIMESPrince : Sign 'O' The Times (1987).

1989 BATMAN OSTPrince : 'Batman' Soundtrack (1989).

1977 NEWS OF THE WORLDQueen : News Of The World (1977).

1991 INNUENDOQueen : Innuendo (1991) : état neuf, certaines chansons sont légèrement raccourcies.

1978 LONG LIVE ROCK'N'ROLLRainbow : Long Live Rock'n'Roll (1978).

1968 THE IMMORTAL OROtis Redding : The Immortal Otis Redding (1968) : mais avec la pochette de Live At The Whiskey-A-Go-Go, du à une inversion de pochette ! Je ne possède pas la pochette de The Immortal... ni le disque du live...

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Lou Reed : Transformer (1972) : état neuf, réédition 2009.

1973 BERLINLou Reed : Berlin (1973) : état neuf, réédition 2008. Les paroles des chansons sont sur une sous-pochette simple (je crois qu'il y avait un feuillet à la base), photos en noir & blanc au lieu de la couleur vert-de-gris et rouge.

1979 MA GONZESSERenaud : Ma Gonzesse (1979).

1980 MARCHERenaud : Marche A L'Ombre (1980).

1983 MORGANE DE TOIRenaud : Morgane De Toi... (1983).

1985 MISTRAL GAGNANTRenaud : Mistral Gagnant (1985).

71131879_pThe Rolling Stones : Exile On Main St. (1972) : double album, état neuf.

1973 GOATS HEAD SOUPThe Rolling Stones : Goats Head Soup (1973) : avec deux inserts, un pour les crédits et photos des accompagnateurs du groupe, et un avec une photo d'un chaudron rempli d'un bouillon rougeâtre, avec une tête de bouc dedans (le titre de l'album).

1974 IT'S ONLY ROCK'N'ROLLThe Rolling Stones : It's Only Rock'n'Roll (1974).

1978 SOME GIRLSThe Rolling Stones : Some Girls (1978) : avec les découpures de pochette.

1977 MAGICDemis Roussos : The Demis Roussos Magic (1977) : hé si.

42182539_pRoxy Music : Roxy Music (1972) : réédition, état neuf. Edition avec Virginia Plain (qui était absente de l'édition originale) et un poster reproduisant la photo de pochette.

1982 AVALONRoxy Music : Avalon (1982).

1972 SATodd Rundgren : Something/Anything ? (1972) : sans le livret.

1974 LE MAUDITVéronique Sanson : Le Maudit (1974).

1970 ABRAXASSantana : Abraxas (1970).

1972 CARAVANSERAISantana : Caravanserai (1972).

76107263_pSantana : Lotus (1974) : pochette dépliante (un peu usée), triple album, très difficile à trouver !

1974 BORBOLETTASantana : Borboletta (1974).

1976 AMIGOSSantana : Amigos (1976).

1976 FESTIVALSantana : Festivàl (1976).

1977 MOONFLOWERSantana : Moonflower (1977).

1972 DANTONMichel Sardou : Danton (1972) : pochette simple mais avec rabat.

1976 LE MONDE SYMPHONIQUE DE MS ET JRMichel Sardou : Le Monde Symphonique de Michel Sardou Et Jacques Revaux (1976).

1980 LES LACS DU CONNEMARAMichel Sardou : Les Lacs Du Connemara (1981).

1983 VIVANT 83Michel Sardou : Vivant 83 (1983).

1983 VIMichel Sardou : Vladimir Illitch (1983).

1989 LMEQCMichel Sardou : Le Successeur/Sardou 89 (1989).

1989 BERCY 89Michel Sardou : Bercy 89 (1989).

1980 WHEELS OF STEELSaxon : Wheels Of Steel (1980).

1975 IN TRANCEScorpions : In Trance (1975).

1976 VIRGIN KILLERScorpions : Virgin Killer (1976) : l'édition avec la pochette originale censurée, sauf en France !

1982 BLACKOUTScorpions : Blackout (1982).

1984 LOVE AT FIRST STINGScorpions : Love At First Sting (1984).

1985 WWLScorpions : World Wide Live (1985).

1986 GRACELANDPaul Simon : Graceland (1986).

1970 BRIDGESimon & Garfunkel : Bridge Over Troubled Water (1970).

42327427_pSimple Minds : New Gold Dream ('81/'82/'83/'84) 1982 : avec les paroles (non reproduites dans le livret CD).

1984 SPARKLESimple Minds : Sparkle In The Rain (1984).

1975 HORSESPatti Smith : Horses (1975) : pochette simple.

1978 DARKNESSBruce Springsteen : Darkness On The Edge Of Town (1978).

1980 THE RIVERBruce Springsteen : The River (1980).

1984 BORN IN THE USABruce Springsteen : Born In The U.S.A. (1984).

1974 QUOStatus Quo : Quo (1974).

1976 BLUE FOR YOUStatus Quo : Blue For You (1976).

1985 TDOFBTSting : The Dream Of The Blue Turtles (1985).

1987 NOTHING LIKE THE SUNSting : ...Nothing Like The Sun (1987) : édition double disque, avec poster, paroles, ainsi que paroles traduites en français et en allemand.

1981 STRAY CATSStray Cats : Stray Cats (1981).

1974 CRIME OF THE CENTURYSupertramp : Crime Of The Century (1974).

1975 CWCSupertramp : Crisis ? What Crisis ? (1975).

1977 EITQMSupertramp : Even In The Quietest Moments... (1977).

1979 BREAKFAST IN AMERICASupertramp : Breakfast In America (1979).

1980 PARISSupertramp : Paris (1980).

1970 JUST A POKESweet Smoke : Just A Poke (1970).

1986 THE COLOUR OF SPRINGTalk Talk : The Colour Of Spring (1986).

1979 CRACHE TON VENINTéléphone : Crache Ton Venin (1979).

1980 AU COEUR DE LA NUITTéléphone : Au Coeur De La Nuit (1980) : avec un curieux trou au centre de la pochette et de la sous-pochette...

2008 SEXUALITYSébastien Tellier : Sexuality (2008) : état neuf, disque vinyle blanc.

1983 EN CONCERTHubert-Félix Thiéfaine : En Concert (1983) : rabat horizontal, pochette en forme de clap de cinéma.

1978 LIVE AND DANGEROUSThin Lizzy : Live And Dangerous (1978) : double live. Pochette usée, mais les disques, non (heureusement !).

1978 TOTOToto : Toto (1978).

1980 REPRESSIONTrust : Répression (1980) : sans l'insert.

1984 PRIVATE DANCERTina Turner : Private Dancer (1984).

1987 THE JOSHUA TREEU2 : The Joshua Tree (1987).

1973 APOCALYPSEVangelis : L'Apocalypse Des Animaux (1973).

1976 ALBEDO 0 39Vangelis : Albedo 0.39 (1976).

1979 OPERA SAUVAGEVangelis : Opéra Sauvage (1979).

1979 CHINAVangelis : China (1979).

1981 CHARIOTS OF FIREVangelis : 'Chariots Of Fire' Soundtrack (1981).

1978 VAN HALENVan Halen : Van Halen (1978).

1984 1984Van Halen : 1984 (1984) : j'ai honte de le posséder, mais c'est ainsi.

1986 5150Van Halen : 5150 (1986) : j'ai honte de le posséder aussi.

1967 THE VELVET UNDERGROUND & NICOThe Velvet Underground : The Velvet Underground & Nico (1967) : état neuf, réédition du label 4 Men With Beards.

1973 THE 6 WIVES OF HENRY 8Rick Wakeman : The Six Wives Of Henry VIII (1973).

1969 TOMMYThe Who : Tommy (1969) : pochette en triptyque. C'est l'édition avec les visages des Who dans les 'cases' de la grille. Je n'ai pas le livret des paroles, hélas...

1970 LIVE AT LEEDSThe Who : Live At Leeds (1970) : pochette en carton de qualité moyenne, ouvrante. J'ai le sachet de feuillets divers (notes de frais, lettres, paroles de My Generation...) dedans.

1973 QUADROPHENIAThe Who : Quadrophenia (1973) : état neuf, réédition 2012, avec évidemment le livret photo.

1975 TOMMY OSTThe Who : 'Tommy' : Original Soundtrack (1975).

1974 PHANTOM OF THE PARADISE OSTPaul Williams : 'Phantom Of The Paradise' Soundtrack (1974).

1980 ARC OF A DIVERSteve Winwood : Arc Of A Diver (1980).

1972 TALKING BOOKStevie Wonder : Talking Book (1972).

1973 INNERVISIONSStevie Wonder : Innervisions (1973) : état neuf.

1976 SONGS IN THE KEY OF LIFEStevie Wonder : Songs In The Key Of Life (1976) : avec le livret des paroles et le mini-33-tours (format 45-tours) de chansons bonus.

1971 FRAGILEYes : Fragile (1971) : je n'ai pas le livret de photos et illustrations...

1973 TALES FROM TOPOGRAPHIC OCEANSYes : Tales From Topographic Oceans (1973).

1977 GOING FOR THE ONEYes : Going For The One (1977) : pochette ouvrante en triptyque, alors que le disque n'est que simple.

neil_young-journey_through_the_past(1)Neil Young : Journey Through The Past (1972) : double album à l'heure actuelle inexistant en CD, rarissime, musique d'un film que Neil Young a réalisé, et contenant notamment des titres live.

1972 HARVESTNeil Young : Harvest (1972).

1979 RUSTNeil Young : Rust Never Sleeps (1979).

1974 FANDANGO !ZZ Top : Fandango ! (1974).

"Chansons pour une fan"- Michel Berger

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Disparu il y a vingt ans cette année, michel berger est l'un des auteurs- compositeurs les plus prolifiques et les plus talentueux de son temps. Il a signé un grand nombre de merveilles musicales, que ce soit des chansons pour d'autres interprètes (Françoise Hardy, Johnny Halliday,  veronique Sanson et bien sur France Gall) ou des chansons qu'il a lui même chanté (la minute de silence, la groupie du pianiste, seras- tu là, le paradis blanc,...). Ajoutons à cela l'opéra rock Starmania qu'i a composé avec Luc Plamodon et dont les titres sont désormais tous entrés dans notre patrimoine musicale. Pourtant, à l'instar de Gainsbourg, Le succès mettra du temps à sourire à michel berger. En effet si ses disques pour d'autres interprètes font un carton de manière systèmatique, lui a du mal à s'imposer en tant qu'interprète. Il faudra attendre 1980 et La groupie du pianiste pour que sa carrière solo décolle réellement pour ne plus jamais redescendre. Chansons pour une fan, lui date de 1973 et il est notamment connu pour contenir le premier (petit) succès radiophonique de Michel Berger: Écoutes la musique (quelle consolation fantastique).

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En Seulement 34 petites minutes Berger impose son style: des chansons en piano- voix s'inspirant de la musique anglo- saxone des années 60. Outre le single écoute la musique, on trouve également d'autres réussites sur cet album, comme à moitié à demi pas du tout qui ouvre l'album, et nous montre tout le talent de mélodiste de berger. On retiendra aussi la chanson titre qui est pour moi le sommet de l'album. Dans cette chanson, Michel berger dis à une fan qu'il sera toujours là pour elle. La musique est calme et la voix de berger à la fois douce et rassurante, font de cette chanson une vrai pépite d'or à laquelle on ne peut que succomber. À retenir également Peut être toi peut être moi qui nous montre le berger mélancolique et mon fils rira du rock'n'roll sur laquelle on entend france gall et dont le sujet colle assez avec le monde d'aujourd'hui: Berger dit que son fils se moquera des idoles de son pères en prétendant que ce qu'il écoute est mieux: Tant pis pour nos amours et nos idoles, mon fils rira du rock'n'roll... En fait mise à par Tarzan qui est mineur mais rigolo et Le bohneur à tout prix un peu mielleux sur les bords il n'y a aucun titre mauvais sur cet album. Les détracteurs de michel berger trouverons certainement ce disque assez mièvre, mais après on aime ou on aime pas, chacun est juge.

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Deuxième album de berger, cet album se distingue du premier par ses chansons moins "tristes" sans pour autant passer dans la gaieté absolue. En effet le compositeur semble lentement se remettre de sa séparation brutale avec véronique sanson, mais lui adresse tout de même encore des chansons comme le poignant seras- tu là? L'album aura peu de succès mais sera une étape importante dans la carrière de Berger: premiers succès radiophonique avec écoute la musique (bien que minime), et aussi et surtout c'est à partir de cet album que sa relation artistique avec france gall va réellement débuter. Si on ne connait pas berger ou juste ses tubes c'est un très bon album pour débuter. Pas le sommet du compositeur mais un très très bon petit disque.

A Moitié, à Demi, Pas Du Tout
 Quand Elle était Timide
 Chanson Pour Une Fan
 La Chanson D'adieu
 Mon Fils Rira Du Rock' N' Roll
 Quand On Danse (à Quoi Tu Penses)
 Le Bonheur à Tout Prix
 Tarzan
 Peut-être Toi, Peut-être Moi
 La Petite Prière
 Ecoute La Musique ( Quelle Consolation Fantastique )

 

"From Safety To Where?"- Joy Division

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Une des mes chansons préférées de Joy Division! Un régal!

"Pour que tu m'aimes encore"- Celine Dion

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Et oui Celine Dion sur rock fever. C'est pas que j'aime ce qu'elle fait mais je reconnais qu'elle a une superbe voix et il y a quand même une poignée de chansosn d'elle que j'apprécie notamment celle-ci. Pas un plaisir coupable car je l'assume entièrement.

"Les 10 meilleurs chansons de: Joy Division"

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Nouvel article proposant les dix meilleurs chansons de Joy Division.

images-1 Decades (1980): Le final de closer, album posthume et mortuaire au possible. Une chanson absolument parfaite, qui donne des frissons à chaque écoute. Curtis semble résigné à son triste sort et sa voix, ses paroles, associées à ces nappes de claviers célestes nous enmmènent dans un voyage à la fois sublime et glaçant. Inoubliable.

 

joy+division Atmosphere (1979): Une chanson sorti uniquement sous le format 45 tours (avec Dead Souls en face B), puis ressorti ensuite sur diverses compilations. Peut être la seule où Ian Curtis paraît réellement apaisé et surtout apaisant, elle porte paticulièrement bien son titre car elle est vraiment "atmosphèrique", presque planante en fait. Encore une fois absolument monumental. À noter qu'une version alternative est présente dans le coffret Heart And Soul sous le nom de Chance.

images Love Will Tear Us Apart (1980): LE TUBE de Joy Division, leur chanson la plus connu, la plus culte. Sortie en single, elle parle de désamour et fait référence à la propre vie de Ian Curtis, alors tiraillé entre sa femme deborah curtis et annik honoré. Cette chanson fait parti des plus cultes du rock et faire un top des meilleurs chansons de Joy Division sans la citer c'est comme faire un top des meilleurs chansons de Nirvana sans Smells Like Teen Spirit. Mythique.

 

images-1The Eternal (1980): Une marche funèbre, voilà comment on peut qualifier cette chanson, une des plus tristes de la musique enregistrée. Le chant de curtis est absolument parfait dans le registre "il n'y a plus d'espoir" et les paroles valent leur pesant d'or: Procession moves on, the shouting is over, Praise to the glory of loved ones now gone. Une des rares chansons à m'avoir arrachée des larmes.

images-1 I Remember Nothing (1979): Le final de Unknown Pleasures et aussi son sommet. Un morceau froid et quasi- éxpérimental sur laquelle Martin Hannett, le producteur, a enregistré des bruit de verre qui se casse, donnant à la chanson une ambiance presque oppressante. Impression renforcée grâce au chant de Curtis dont la voix semble surgir du néant.

images-2 In A Lonely Place (1980): Une des dernières chansons composée par le groupe, peut être même la dernière. La batterie distille un rythme tribal et mortuaire, la guitare et la basse se rejoignent dans un duo mécanique et froid, et enfin le chant est marmonné, comme si Ian Curtis nous disait tout bas ses dernières paroles avant la tragédie que l'on connait.

images-1Atrocity Exhibition (1980): Une telle chanson pour ouvrir un album il faut le faire! Toute l'ambiance glaçante et sépulcrale de Closer est résumé dans cette chanson, qui porte le même titre qu'un roman de  J.G. Ballard La Foire Aux Atrocités. Le mantra de la chanson est absolument hypnotique: Curtis semble nous inviter à entrer dans son univers et ça n'a pas l'air joli joli. Encore une fois un sommet.

images-1 Shadowplay (1979): Une chanson punk jouée au ralenti, voilà comment on pourrait qualifier ce morceau. L'intro à la basse est oppressante au possible et bernard summers nous livre des riffs acérés comme des lames sur lesquels Ian Curtis pose sa voix d'outre- tombe et ses paroles pleines de désespoir.

 

joy+division Dead Souls (1979): La face B de Atmosphere, une chanson bien violente et agressive sur laquelle le groupe rappelle ses origine: punk. Ian Curtis aura rarement paru aussi hargneux que sur cette chanson qui ouvrait souvent les concerts du groupe, car sa longue introduction (le chant ne vient qu'au bout de 3 minutes environ), permettait à Curtis selon les dires des autres membres de se mettre en transe pour le concert.

images-1 Disorder (1979): Ma chanson favorite du groupe, rien de moins! Une chanson sur laquelle tout me semble parfait: la basse sautillante, la guitare à la foid mécanique et aggressive et la batterie tribale. Ian curtis chante comme rarement il avait chanté jusqu'alors: sa voix se fait plus grave, plus introspective, et ses paroles plus sombres: I've got the spirit, lose the feeling, let it out somehow.


"Thirteen"- Big Star

I Love The Way you Lie- Igor Presnyakov

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Petit cycle sur un guitariste extremement talentueux du nom de igor Presnyakov qui a enregisytrés de nombreuses chansons pop ou rock en version acoustique. On commence avec une version de I love The Way You Lie de eminem et rihanna, ici en version acoustique de toutes beauté, et dépassant de loin l'originale

"Super-Welter" - Raphaël

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Si on m'avait dit on jour que j'aimerais un album de Raphaël... Oui, mais voilà : du chanteur, je n'aimais qu'une chanson, une seule, Caravane, laquelle, il faut bien le dire, est sublimissime. Le reste ? Du peu que j'en ai entendu, non, merci, du sous-Dylan, du sous-Cohen. Raphaël (Raphaël Haroche de son vrai nom) a en revanche toujours su bien s'entourer : Jean-Louis Aubert, Mike Garson (pianiste de Bowie), Carlos Alomar (guitariste de Bowie), Adrian Belew, Gérard Manset... Franchement, en tant que complices, même éphémères, il y à pire. Pour cet album paru très récemment, le 22 octobre dernier, soit le lendemain de mon 30ème anniversaire, Raphaël s'est entouré de Benjamin Lebeau, du groupe de rock français The Shoes. A eux deux, les deux loustics jouent l'ensemble des instruments de ce disque, son sixième, sorti sous une pochette on ne peut plus conne, et intituléSuper-Welter, du nom de la catégorie de boxe anglaise dans laquelle Raphaël, depuis quelques mois, se situe, s'étant mis au Noble Art. Vu sa carrure, il ne pouvait être que poids-mouche, soit Super Welter.

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En 34 courtes minutes, en 10 titres, Super-Welter m'a bien tronçonné le cul. On est ici loin, très loin, du Raphaël folkeux du Vent De L'Hiver, Caravane ou Et Dans 150 Ans. Avec sa production volontairement cradingue (son saturé, faiblard, rempli d'écho) et ses ambiances allume-gaz, Super-Welter n'est pas un disque facile, et en cela, les fans du chanteur (qui fut vite estampillé beau gosse folkeux pour minettes qui mouillent) sont généralement, à ce que j'ai pu lire sur le Net, déçus, voire même choqués, par ce sixième opus ayant tout du Play Blessures de Bashung ou du Alambic/Sortie-Sud de Thiéfaine. Albums avec lesquels, outre une ambiance bien dépressive, il partage aussi la durée. Atmosphères très rock ou vaguement électro, l'album s'ouvre sur une chanson faisant partie des plus courtes (à peine 2,30 minutes), et des meilleures, sortie en single et passant actuellement sur les ondes FM : Manager. Que dire ? Le reste de l'album est bien souvent plus complexe que ce titre, mais aussi réussi. Vocalement, Raphaël semble s'être aguerri, il a mué, sa voix est devenue plus mûre, moins chevrotante. Elle me fait penser à une version rajeunie, plus aiguë, de celle de Bashung, parfois, surtout sur Manager, justement. Les arrangements sont eux aussi très bashungiens, type Play Blessures, Novice ou Fantaisie Militaire (les albums les plus sombres du Bash' et parmi les chefs d'oeuvres du Bash' aussi).

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Le reste de l'album ? Ca assure du Tonnerre de Zeus, clairement, entre Asphalte, Voyageur Immobile, Déjà-Vu ou le morceau le plus long (5,40 minutes), Quand J'Aimais Vraiment. Album compliqué, àécouter plusieurs fois, Super-Welter est un grand disque de rock français, assurément un des meilleurs des meilleurs de 2012 et le sommet, vraisemblablement, de son auteur. On pardonnera un livret feignant (pas de paroles), une pochette hideuse (le look de Raphaël, OK, mais pourquoi poser avec un chien ?) et une durée vraiment trop courte (mais, quelque part, se suffisant à elle-même) pour vraiment affirmer que ce disque, dans un futur plus ou moins proche, une fois qu'il sera bien assimilé, rejoindra clairement le Panthéon des meilleurs albums de rock français. Pas de chanson française en général, mais de rock, de vrai rock français, tout simplement. Une bombe, je ne vous dis que ça !! Si seulement cet album pouvait être le premier pas de Raphaël vers une suite de carrière du même tonneau, et non pas un OVNI dans sa discographie, j'en serais le premier heureux !

Manager

Déjà-Vu

Voyageur Immobile

Peut-Être

Maniachi Blues

Insensible

Asphalte

Collision

Noire Sérénade

Quand J'Aimais Vraiment

"Vise Le Ciel Ou Bob Dylan Revisité" - Francis Cabrel

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Ce disque sorti très récemment marque la rencontre, virtuelle, musicale, entre deux artistes. Le premier est l'idole du second, et le second n'est absolument pas l'idole du premier, pour la simple et bonne raison qu'il doit ignorer son existence. Le premier, c'est Bob Dylan, et le second, Francis Cabrel. Ne voyez pas une saloperie de ma part dans la première phrase (en fait, la seconde !) de l'article ; il faut juste être logique, si Dylan est mondialement connu, Cabrel, lui, est mondialement connu en France et dans les pays francophones. Cabrel a toujours été fan du Barde, depuis 1966 dit-il dans des interviews, en découvrant des chansons telles que Like A Rolling Stone ou Visions Of Johanna, en écoutant Highway 61 Revisited, Blonde On Blonde ou The Freewheelin' Bob Dylan. Son album préféré du Barde, dit-il dans Rock'n'Folk, est Street Legal (1978), dont il ne reprend cependant aucun titre ici. Ici, car ce disque, c'est un album entièrement constitué de reprises, adaptées dans la langue de Marc Lévy (et par Cabrel lui-même), de chansons de Dylan. 11 chansons, pour 45 minutes principalement acoustiques, chansons enregistrées avec un minimum de musiciens (Michel Françoise, Denys Lable, Bernard Paganotti, Denis Benarrosh ; les fidèles cabreliens). Ce disque s'appelle Vise Le Ciel Ou Bob Dylan Revisité, mais on va l'appeller tout simplement Vise Le Ciel.

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11 reprises, donc, et à la fois des chansons mythiques que des chansons franchement peu connues des masses populaires. Cabrel reprend Dignity (La Dignité), chanson issue des sessions de Oh Mercy (1989) sans avoir été placée sur l'album au final ; il reprend Blind Willie McTell (Comme Blind Willie McTell), issue des sessions d'Infidels (1983) et ayant également étéécartée, au final, de l'album ; il reprend The Mighty Quinn (Quinn, The Eskimo) de l'album Self Portrait de 1970 (Quinn L'Esquimau). On Ne Va Nulle Part (d'où est issu le titre de l'album) est une adaptation d'une des chansons des Basement Tapes (1967 pour l'enregistrement ; 1975 pour la publication en album), reprise par les Byrds en 1968, You Ain't Goin' Nowhere. Toutes ces reprises de chansons peu connues du grand public (les fans de Dylan, en revanche, les connaissent bien) sont remarquables, mention spéciale àComme Blind Willie McTell, une des chansons les plus longues avec 5 minutes, une bombe émotionnelle de pure blues qui achève le disque à la perfection, elle reste longuement en mémoire. Le reste de l'album est également remarquable, et il s'agit de chansons ultra connues, des classiques : I Want You (Je Te Veux), Just Like A Woman (Comme Une Femme), Gotta Serve Somebody (Il Faudra Que Tu Serves Quelqu'un), Simple Twist Of Fate (Un Simple Coup Du Sort)... On regrettera des maladresses dans la traduction un peu trop fidèle des élucubrations surréalistes d'All Along The Watchtower (D'En Haut De La Tour Du Guet) et la traduction trop fidèle de It's All Over Now, Baby Blue (Tout Se Finit Là, Bébé Bleu : le 'Bébé Bleu' du titre, c'est d'un ridicule), mais c'est peu de reproches à faire, au final.

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Cabrel est en effet un vrai fan de Dylan, et ça se sent, s'entend, se ressent vraiment. Vise Le Ciel est un excellentissime album de reprises dylaniennes, une alternative aux disques de reprises dylaniennes en français d'Hugues Aufray (par ailleurs excellents). Certes, il manque des titres, mais il faut savoir que Cabrel avait déjà adapté Dylan à deux reprises, en 2004 (S'Abriter De L'Orage : Shelter From The Storm, sur Les Beaux Dégâts) et en 2008 : Elle M'Appartient (C'est Une Artiste) : She Belongs To Me, sur Des Roses & Des Orties), et qu'il n'allait pas les refourguer là. Cabrel avait aussi l'intention de reprendre le long Lily, Rosemary & The Jack Of Hearts sur Vise Le Ciel, mais il a abandonné l'idée, ayant peu d'inspiration pour adapter correctement la chanson sans en perdre la saveur. On regrettera surtout la courte durée de l'album, trois quarts d'heure, mais au final, ce disque de récréation avant un nouvel album (qui devrait sortir dans un an ou deux, selon le principal intéressé), que Cabrel a longuement mis de côté avant de se décider à la faire, est une vraie réussite et une vraie bonne surprise. Probablement même un des meilleurs opus de Cabrel en plus d'être un vrai hommage sincère envers une de ses idoles (et une des miennes). Alors, certes, il manque des titres, certes, c'est court, mais c'est, surtout, bon et sincère, et c'est tout ce qui compte !

Comme Une Femme

Quinn L'Esquimau

D'En Haut De La Tour Du Guet

Je Te Veux

On Ne Va Nulle Part

Un Simple Coup Du Sort

La Dignité

Il Faudra Que Tu Serves Quelqu'un

Tout Se Finit Là, Bébé Bleu

L'Histoire D'Hollis Brown

Comme Blind Willie McTell

 

"Celebration Day" - Led Zeppelin

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Le 10 décembre 2007, l'O2 Stadium de Londres a été le lieu, deux heures durant, d'un concert légendaire, que plus personne n'attendait : le retour de Led Zeppelin. Cinq ans plus tard, le 19 novembre 2012, sortait un double CD et double DVD (le second DVD est constitué de bonus) proposant tout le show, 16 titres, show auparavant programmé en exclu dans certaines salles de cinéma. Hormis un designe franchement moche (les couleurs...), cet album est tout ce qu'il y à de démentiel. Il s'appelle d'un titre hautement logique, Celebration Day. Il aurait tout aussi bien pu s'appeler The Return Of The Kings, tant on sent que quelque chose se passe ici, durant les deux heures environ du show ! Un show organisé par les trois Led Zep survivants (Robert Plant : chant ; Jimmy Page : guitare ; John Paul Jones : basse et claviers) pour rendre hommage à Ahmet Ertegün, le patron d'Atlantic Records (qui les avait signés et avait hébergé leur propre label, Swan Song, dès 1974), mort un an plus tôt (décembre 2006) dans les coulisses d'un concert, d'une chute qui lui sera fatale. C'est pour lui que le concert tant espéré par les fans (qui n'ont pas ramolli du slip entre l'annonce du concert et le concert lui-même, du moins pour ceux qui ont eu suffisamment de chance - et de flouze - pour y assister) a été organisé, un concert unique, le groupe prévient, aucune tournée par la suite. A la batterie, John Bonham étant définitivement occupéà autre chose depuis sa mort en 1980, on le remplace. Qui de mieux que son fils Jason ? Ca fait un bel hommage de plus, de toute façon. Filmé par Rick Carruthers (responsable de la conception du Led Zeppelin DVD de 2003), Celebration Day est un live titanesque, aussi bien soniquement que visuellement. Oh, pas de fanfreluches du style effets de lumière, feu d'artifice, non ; mais du brut, du pur, du juteux, du Led Zep, quoi.

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16 titres, 8 par disque. Un son remarquable, même si, sur le premier titre (je parle pour le CD), il faut se faire au son un petit peu pharaonique (le concert a lieu dans un grand stade) qui, sur ce premier titre, rend moyennement (pas mal d'écho) en CD. Après, ça se rôde et on s'habitue, donc, pas de souci. Ce premier titre a d'ailleurs de quoi faire bander un écureuil : Good Times, Bad Times, que le groupe n'a jamais, jamais joué sur scène autrefois (ils n'avaient jamais trouvé le moyen de bien le jouer, apparemment). C'est un choix doublement réussi : premier morceau du premier album du groupe (histoire de dire tout a commencé là), et morceau inédit en live. Un rendement terrible. Ramble On (avec le riff de What Is And What Should Never Be dans sa conclusion) suit, et c'est magnifique aussi. Je ne sais pas si le groupe l'a souvent joué en concert, c'est en tout cas sa première sur un live officiel du Dirigeable... Black Dog, lui, est un classique, et dès que Plant se met à brailler (sa voix n'a pas trop perdu de sa puissance, il monte moins dans les aigus, c'est tout, et encore) Hey hey mama, says the way you move, gonna make you sweat, gonna make you groove, c'est du délire. Guitare monstrueuse de Page, basse terrible de Jonesy, batterie efficace de Bonham Jr (il ne cogne pas aussi fort que son daron, mais, hey, il n'y avait qu'un seul John Bonham), et le public est mis à contribution : Ah, ah...Ah, ah...Ah, ah...Ah, ah...Aaaaaaaaaah... Après cette triple salve d'enfer, on passe à un morceau que Plant s'était juré, en 1977, de ne plus jamais chanter sur scène, persuadé qu'il portait la scoumoune (suite aux tragédies ayant touché le groupe, son accident de voiture en 1975, la mort de son fils en 1977) : In My Time Of Dying. 11,11 minutes de bonheur bluesy, que dire d'autre ? Et puis la suite est encore plus forte : le groupe expérimente une première (et dernière) interprétation live de For Your Life (Presence, 1976), qui bute son chien dans un micro-ondes, et ensuite, Trampled Under Foot, avec toujours ce clavinet terrible de Jonesy, et Nobody's Fault But Mine, viennent tuer les survivants. Le premier disque (version CD, car le concert est intégralement sur un seul DVD) s'achève avec les 9 minutes magistrales de No Quarter. Oh la la.

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On en redemande ? Allez, foutez-moi donc le CD 2 dans la machine, et que Since I've Been Loving You retentisse et vous fasse chialer comme un bébé en manque de coke ou un junkie en attente de son fourgueur de Blédina, au choix. On le sait, que ce morceau est admirable, grandiose, un des plus grands blues du groupe (si ce n'est le plus grand), et qu'il a toujours été tueur en live, mais, hey, ça fait du bien de se le rappeler, quand même. Presque 8 minutes de bonheur, et on passe ensuite à un morceau qui, autrefois, en live, durait la bagatelle de 20/25/30/45 minutes (selon les années), et qui, ici, ne dure que 11,45 minutes : Dazed And Confused. Je vais être aussi clair que de l'eau de roche, c'est, selon moi, le petit reproche à faire au concert : cette version est très bonne, mais c'est le passage qui m'a le moins branché, notamment à cause de son fameux passage de l'archet, joué ici par un Page nettement plus lent que de coutume : soit il fatiguait, soit il n'avait pas envie de niquer sa guitare, soit c'est voulu, mais il y à eu mieux comme version de la chanson. C'est cependant très réussi quand même, hein ; je chipote un peu, c'est tout. Et puis, après, il y àStairway To Heaven, chanson dont Plant ne voulait plus entendre parler, mais faire un concert de reformation sans la chanter aurait été suicidaire (déjà qu'Immigrant Song, Achilles Last Stand, Heartbreaker et Celebration Day ne sont pas joués...). Une version ma-gni-fi-que, pour moi la plus belle que le groupe a, officiellement, offerte à son public sur un live en CD ou DVD. Meilleure que la version d'How The West Was Won ou des BBC Sessions, meilleure que celle d'Earls Court 1975 présente sur Led Zeppelin DVD, et évidemment mille fois meilleure que la version du The Song Remains The Same de 1976 (clairement médiocre, tout compte fait, cette version, notamment l'intro et le solo). Mais là, c'est divin. Le morceau fini, Plant s'exclame, d'une voix teintée d'émotion, Hey, Ahmet...we did it ! (allusion au fait qu'Ertegün aurait voulu revoir le groupe sur scène avant de mourir, il n'en aura pas eu l'occasion). Puis The Song Remains The Same retentit, terrible, et Misty Mountain Hop, remarquable, avant d'arriver à un autre gros morceau de barbaque bien juteux, les 9 minutes de Kashmir, ti-ta-nes-que. Officiellement, le concert s'arrête là, si ce n'est les deux rappels, Whole Lotta Love (7 minutes bien efficaces) et Rock And Roll, final bien bombeux lui aussi, et là, over, les mecs. Fin d'un concert de légende, clairement, à savourer, se refaire, encore et encore, pour se dire que, bien que ce live ne soit pas comparable à ceux des années 70 (qui étaient plus longs, remplis d'impros en tous genres, et avec la force de frappe de Bonham Sr), il prouve que, définitivement, Led Zeppelin, surtout en live, c'était quelque chose d'indescriptible. J'aurai essayé, ici, de décrire Celebration Day ; j'espère juste vous avoir donné envie de l'écouter/le regarder. Parce que ça, les mecs, il le faut ; il faut absolument écouter et regarder ce live anthologique, rempli de surprises et de morceaux légendaires, même s'il aurait pu être encore plus long, à bien y réfléchir. Il aurait pu y avoir un intermède acoustique comme autrefois, voire même un solo de batterie en hommage au père de Jason. Mais dans l'ensemble, c'est terrible, une puissance de feu à tomber le Q par terre. Page, Plant, Jones et Bonham, je vous aime. Et, Ahmet...they did it !

CD 1

Good Times, Bad Times

Ramble On

Black Dog

In My Time Of Dying

For Your Life

Trampled Under Foot

Nobody's Fault But Mine

No Quarter

CD 2

Since I've Been Loving You

Dazed And Confused

Stairway To Heaven

The Song Remains The Same

Misty Mountain Hop

Kashmir

Whole Lotta Love

Rock And Roll

DVD

Même tracklisting

"Journey Through The Past" - Neil Young

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Je dois être totalement loufdingue, mais j'adore ce disque. Mais alors vraiment, hein, bien comme il faut. Il est pourtant mal-aimé, ce disque, et là aussi, bien comme il faut. De Neil Young lui-même, d'ailleurs, vu qu'il a toujours refusé de rééditer ce disque de 1972 en CD (une édition CD a existé, officieuse, ancienne, aujourd'hui épuisée, hors de prix si on parvient à la dénicher). Ce disque, double à sa sortie, dure 60 minutes, autrement dit, tout tiendrait sur un CD (tout l'album est proposé en un seul clip en bas d'article), et est la bande-son un peu particulière d'un film réalisé par le Loner lui-même (sous le pseudo de Bernard Shakey, je crois, mais personne ne fut dupe). L'album comme le film (qui est irregardable, un melting-pot surréaliste bien dans son époque) s'appellent Journey Through The Past. Neil Young signera une chanson de ce titre, qui ne se trouve pas ici, mais sera proposée, en version live, sur Time Fades Away, un live anthologique de 1973 qui, lui aussi, n'existe pas en CD, et le Loner, là aussi, ne semble pas pressé de rattraper cette grossière erreur (des pétitions existent sur le Net, je crois, pour exiger une sortie CD). Retour àJourney Through The Past. L'album est mal-aimé car, entre le fait d'être la bande-son d'un navet surréaliste, de posséder une qualité sonore le plus souvent moyenne, de ne posséder qu'un seul titre inédit de Neil, d'avoir une face D assez bizarre, et de ressembler à un best-of incomplet, il y à des raisons pour que les fans ne portent généralement pas ce disque dans leur coeur.

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Affiche du film

En plus, une pochette étrange (tirée du film), que, pourtant, j'adore, allez savoir pour kou wa. On y voit des cavaliers à capuche brandissant des croix, dans le flou (Inquisiteurs, ou membres du Ku Klux Klan ?), image trouble et troublante. Au dos, une épée cruciforme plantée dans le sol, de nuit. A l'intérieur, plusieurs photos de Neil, des divers groupes l'ayant accompagné, et du film et du tournage. Il existe apparemment plusieurs versions de la pochette ; je possède une édition avec double pochette ouvrante (on ouvre la pochette, et les deux rabats se déplient encore), mais la photo ci-dessous tend à prouver qu'il existe une autre édition, avec pochette intérieure découpée au centre et sous-pochettes (avec les photos visibles, dans mon édition, dans l'intérieur du double rabat). L'album, je vais commencer à en parler, est donc court, une heure. Pour un double vinyle, c'est remarquablement peu. Chacune des quatre faces est à part. La première est live, la seconde est à moitié live et à moitié constitué de chutes de studio, la troisième ne contient qu'un titre, et la dernière est...weird. Toutes sont excellentes dans leurs genres. La première face, live (le son est assez moyen, sur celle-ci), propose quatre morceaux enregistrés soit avec Buffalo Springfield, soit avec Crosby, Stills, Nash & Young (deux de chaque). Si le premier titre, un medley For What It's Worth (de Stephen Stills) et Mr. Soul (de Neil Young), est décevant, car ne proposant pour ainsi dire pas le magnifique premier titre (après le premier refrain, qui survient rapidement, boum, sans transition, un peu brutalement, on passe àMr. Soul), le reste est sublime : Rock'N'Roll Woman (de Stills au chant) est, malgré le son faiblard, une splendeur, et les deux titres de CSN&Y sont à tomber, et mythiques : Find The Cost Of Freedom (a capella, quasiment) et Ohio, monstrueuse chanson sur la tuerie de Kent State (1969), des policiers ayant tiréà balles réelles sur des manifestants pacifiques à l'université de l'Etat d'Ohio.

2939399815-2La face B est constituée d'une version live à tomber par terre de Southern Man. On a ensuite une version raccourcie, un peu différente de l'originale (et que je préfère de loin à l'originale, que je n'aime, elle, pas), de Are You Ready For The Country ?, un morceau de l'album Harvest de 1972. Le morceau suivant, Let Me Call You Sweetheart (Segue), est un titre très court (une minute et quelque), interprété par on ne sait qui, mais pas par le Loner, une sorte de bluette à l'ancienne qui ne vaut rien, et ne sert à rien. Ensuite, la face B se termine par un Alabama (morceau issu d'Harvest aussi) terrible, bien qu'étrangement entrecoupé de discussions de studio. Un magnifique passage permet d'entre quelques mesures de la chanson, au piano, très doux. Le final est assez bizarre, avec un choeur chantant God Bless America et des voix diverses venant parasiter l'ensemble. Etrange. La face C offre 16 minutes de Words, morceau qui, là aussi, dans une version plus courte de 10 minutes, est sur Harvest. 16 minutes (ce n'est pas un morceau live) de ce grand morceau, c'est clairement la raison majeure de l'écoute de Journey Through The Past. Anthologique. Il reste une dernière face, la D, la plus étrange : elle ne contient qu'un seul titre chanté, et ce titre est le seul, de cette face, àêtre signé Neil Young. Et c'est le seul titre inédit de l'album. Soldier, une pure merveille hantée. Juste avant, en ouverture de face, on a la minute et quelque de discussion (issue du film) de Relativity Invitation, une sorte de speech philosophique (sans intérêt) ; puis Handel's Messiah, un extrait du Messie d'Haendel, en choeur d'église, par la Tony & Susan Alamo Christian Choir & Orchestra (très bon passage biblique ; à noter que Tony Alamo, un précheur américain, a été aussi un prédateur sexuel, apparemment...). Puis King Of Kings, extrait de la bande-son du film du même nom (Le Roi Des Rois), bande-son de Miklos Rosza (aussi compositeur d'un autre film biblique, Ben-Hur), morceau très biblique et péplumesque dans sa forme, remarquable, mais c'est bizarre d'avoir un morceau pareil (le précédent aussi !) sur un album du Loner, non ? On a ensuite Soldier, puis, en final, Let's Go Away For Awhile, instrumental des Beach Boys originellement issu de Pet Sounds (1966), la même version. Une manière étrange et magnifique d'achever l'album.

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Dos de pochette

Je ne peux d'ailleurs m'empêcher de m'imaginer ces cavaliers capuchés cavalant au ralenti en écoutant Let's Go Away For Awhile, ou les imaginer cavalant à vitesse normale pendant King Of Kings... Dans l'ensemble, Journey Through The Past est un de mes albums préférés au monde, clairement, malgré ses défauts (le son est moyen ; deux ou trois morceaux sans intérêt ; un seul titre inédit de Neil Young dessus ; une face D qui ne plaira clairement pas à tout le monde ; être la bande-son d'un film oublié, ce qui signifie d'être tout aussi oublié que le film). J'aimerais beaucoup que l'album (res)sorte en CD, mais j'aimerais aussi beaucoup que Noël, l'an prochain, tombe en juin, autrement dit, il y à des choses, mes frères et soeurs, qui ne risquent pas d'arriver. Je suis en tout cas super heureux de posséder ce disque en vinyle, je le chéris comme mes deux bouboules, et je m'écoute ce disque assez souvent, avec, toujours, la joie d'entendre Find The Cost Of Freedom (hélas très court), Ohio, Southern Man, Are You Ready For The Country ?Soldier, Rock'N'Roll Woman, Words, mais aussi King Of Kings et Let's Go Away For Awhile. Un disque mal-aimé, mais surtout mésestimé, méconnu, un peu à part et bizarre, certes, qui peut sembler décousu, mais qui m'est extrêmement cher, et qui mérite bien mieux que sa réputation de merde (réputation qu'a aussi le film, à raison, là, en revanche). A quand le CD ?

FACE A

For What It's Worth/Mr Soul

Rock'N'Roll Woman

Find The Cost Of Freedom

Ohio

FACE B

Southern Man

Are You Ready For The Country ?

Let Me Call You Sweetheart (Segue)

Alabama

FACE C

Words

FACE D

Relativity Invitation

Handel's Messiah

King Of Kings

Soldier

Let's Go Away For Awhile

"Wings Over America" - Paul McCartney & Wings

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Ce live est important : c'est le premier de Paul McCartney. Il date de 1976, alors que Popaul était en plein dans son second groupe majeur, les Wings, qu'il a fondé en 1971 avec sa femme Linda (claviers, choeurs) et son pote le guitariste Denny Laine. Le batteur Denny Seiwell faisait aussi partie des Wings au tout début (album Wild Life), Henry McCullough (guitare) les a rejoints en 1972 (Red Rose Speedway) ; Seiwell et McCullough, pour des raisons d'ordre financier, sont partis en 1973 juste avant l'enregistrement, au Nigéria essentiellement, de Band On The Run. Macca a engagé, en 1974, deux nouveaux membres, le guitariste Jimmy McCulloch et le batteur Joe English. En 1975, ils sortent Venus And Mars, puis, en 1976, deux disques : un album studio (Wings At The Speed Of Sound) très démocratique, chaque membre y chantant au moins un titre, et un triple live, désormais double CD (il n'est cependant plus disponible en CD à l'heure actuelle, comme tous les albums des Wings à l'exception de Band On The Run, en attendant une réédition qui se fera, mais en prenant son temps ; elle est de toute façon annoncée par des publicités dans le boîtier de la réédition de Band On The Run) : Wings Over America. Long de quelques 110 minutes (le second disque vinyle est très court, au passage), ce triple live sorti sous une pochette montrant un avion avec une porte s'ouvrant pour laisser passer de la lumière est une réussite absolue en la matière.

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L'album a été composé de titres issus de concerts provenant sans doute de la tournée américaine de 1976, tournée de Wings At The Speed Of Sound, ce qui n'empêche pas l'album d'être moins bien représenté que le précédent, Venus And Mars. Je pense, en fait, que ce live est de la tournée Venus And Mars (sur les 13 titres de l'album de 1975, 9 sont là !), avec inclusion de morceaux joués quelques mois plus tard et issus de l'album de 1976 (toute la face E). Ou alors, les Wings ont préféré mieux représenter Venus And Mars que Wings At The Speed Of Sound. Enfin bref. L'album possède un excellent son, et une setlist généreuse (28 plages audio, 30 titres compte tenu que le premier morceau est en fait un regroupement de trois titres), et il semblerait que Macca ait choisi les versions des morceaux suite à l'écoute d'environ 90 heures de concert enregistrées ! Un travail de titan qui donne lieu à un vrai best-seller, un des meilleurs albums live de son époque, et sans doute le meilleur album live d'un ex-Beatles, tout simplement. Sous une pochette assez moyenne, cependant, et qui, malgré le côté pharaonique (trois disques !) de l'ensemble, n'était que double, gatefold, avec une illustration moyenne (ci-dessous) montrant les Wings sur scène. Précisons que les encarts pour glisser les sous-pochettes étaient doubles, deux sous-pochettes par côté, même si un des deux côtés ne contenait, nombre de disques impair oblige, qu'une sous-pochette cartonnée, plus un poster (que je n'ai pas dans mon édition, achetée sur le Net en occasion). L'épaisseur de la pochette est donc assez conséquente. Le packaging est moyen, mais musicalement, la vache !

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Intérieur de pochette

Comme je l'ai dit, Wings Over America commence par un morceau regroupant, en fait, trois titres : Venus And Mars/Rock Show/Jet. Pour les deux premiers, c'est assez logique de les mettre ensemble, ils sont les deux titres ouvrant l'album Venus And Mars, et on ne saurait imaginer Rock Show sans Venus And Mars. Le premier (Venus And Mars, donc) est une courte intro acoustique d'une splendeur totale, qui passe ensuite le relais au plus long (5,30 minutes en studio) et très rock Rock Show. Jet, quant à lui, issu de Band On The Run, est très glam-rock (j'y vois des allusions à Bowie, via l'allusion au Sergeant Major, ce qui est aussi une allusion aux Beatles, évidemment, mais aussi little lady suffragette). Le morceau passe très bien après Rock Show, la transition est efficace, mais pourquoi le mettre sur la même plage audio (qui dure dans les 10 minutes en tout) au lieu de l'avoir séparé ? La suite de la face A est terrible aussi : Let Me Roll It (de Band On The Run) et son chant en hommage/pastiche lennonien, Spirits Of Ancient Egypt (en partie interprété par Laine) et le moment de gloire de McCulloch Medicine Jar (tous deux de Venus And Mars) assurent. A noter que ce dernier titre est une chanson anti-drogue (McCulloch, en 1976 sur Wings At The Speed Of Sound, en fera une autre, Wino Junko), signée d'un junkie (Jimmy McCulloch) qui décèdera, en 1979, d'overdose, l'hôpital se foutant de la charité ! La face B démarre par Maybe I'm Amazed, chanson issue du premier opus solo de Paul (McCartney, 1970), ici transcendée, suivie par Call Me Back Again, de Venus And Mars, morceau très jazzy qui n'est clairement pas un de mes préférés des Wings (c'est même le morceau que j'aime le moins sur l'album de 1975), ce qui ne l'empêche pas d'être bon. Après, on a droit aux Beatles : première apparition, sur un live, de Lady Madonna, et c'est magnifique. Puis un The Long And Winding Road (Beatles aussi, évidemment) moins chargé que sa version studio (dont Macca n'a jamais digéré les arrangements de Spector) et, enfin, Live And Let Die, LE tube des Wings, issu de la bande-son du James Bond du même nom, 1973. Ca aurait semblé zarb' de ne pas mettre ce morceau (absent de tout album studio des Wings) sur le live !

Paul+McCartney++Wings

McCulloch, English, Linda, Paul, Laine

Le second disque vinyle est très court, une bonne demi-heure en gros, mais il est magnifique. Sa première face, notamment, qui est totalement acoustique et offre quelques uns des plus grands moments de l'album. Elle s'ouvre sur Picasso's Last Words (Drink To Me), morceau issu de Band On The Run, ici dans une version très courte d'à peine 2 minutes (soit 4 de moins que la version studio !), et qui cède rapidement la place à une tout aussi courte reprise du Richard Cory de Simon & Garfunkel, interprétée en partie par Laine et en partie par Macca. Sublime. Après ce doublé dantesque, on a Bluebird (de Band On The Run), chanson indémodable, majeure, douce comme une pluie d'été, et un triplé de chansons des Beatles : I've Just Seen A Face (de Help ! enfin, de la face B de l'album, pas de la bande-son du film qui est sur sa face A), Blackbird (vu qu'ils ont jouéBluebird, autant joué ce titre aussi, non ?) et l'indémodable Yesterday qui est accueilli par une liesse incroyable. Fin de la face C, la D (le début du second CD, aussi) s'ouvre sur You Gave Me The Answer, morceau très rétro/kitsch, et le très pop Magneto And Titanium Man (tous deux de Venus And Mars, ils se suivent aussi sur l'album studio), efficaces, avant de céder la place à une reprise, Go Now (par Laine), de Larry Banks, chanson qui sera interprétée aussi par les Moody Blues. Très sympa. Puis My Love, chanson issue de Red Rose Speedway (le plus ancien album des Wings abordé sur ce live : rien, en effet, n'est joué de Wild Life de 1971), une splendeur totale, absolue. Et Listen To What The Man Said, de Venus And Mars, très pop, sautillant, qui achève le second disque. Il est temps, avant d'aborder le dernier disque, de préciser que chaque face est différente : sur la première, Macca est à la basse ; sur la seconde, il est au piano ; la troisième est acoustique ; la quatrième, pop, Macca au piano ; la cinquième, Macca à la basse ; idem pour la sixième et dernière.

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Le poster qui était avec le disque

La cinquième face est entièrement constituée de titres de Wings At The Speed Of Sound, il y en à quatre : Let 'Em In et son piano entêtant, Time To Hide interprétée par Laine (morceau ultra efficace, très rock), Silly Love Songs et son refrain basique (I... loooooooove... yooouuuuuuu...), chanson permettant à Macca de s'en prendre gentiment à ceux qui l'accusaient de faire de la soupe commerciale et gnan-gnan (l'air de dire ah oui ? hé bien, bouffez !), et, en final, le très efficace Beware My Love, en deux temps, morceau titanesque, le sommet de l'album studio de 1976. Une face terrible, on regrettera juste l'absence de She's My Baby (du même album studio). Enfin, la dernière face offre du lourd : Letting Go (de Venus And Mars), chanson heavy qui sortira en single en 1975, mais ne marchera pas (ce qui est scandaleux), Band On The Run (démentielle) issue de l'album portant son titre, et deux chansons absentes des albums : Hi, Hi, Hi (un single en 1971) et une version monstrueuse de Soily, datant des sessions de Band On The Run. Et quand je dis 'une version monstrueuse', pardon, je voulais dire 'une version MONSTRUEUSE'. Elle achève aussi bien l'album que l'auditeur, et difficile de ne pas avoir envie de s'enquiller encore une fois Wings Over America en entier après ça. Soily, dans cette version, sera la face B de la version live de Maybe I'm Amazed, qui sortira en single en début 1977.

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Dans l'ensemble, voici donc un live anthologique, au son remarquable, offrant une alternance entre morceaux bien rock et douceurs pop ou acoustique. Il est vrai qu'on peut reprocher l'absence de plusieurs titres (Mrs. Vandebilt, Nineteen Hundred And Eighty-Five que Macca ne chantera live que très tardivement dans sa carrière, Big Barn Bed, Love In Song, She's My Baby, Another Day, Junk, Tomorrow, Wild Life, et d'autres titres des Beatles comme Back In The U.S.S.R. par exemple), mais Wings Over America aurait été quadruple, sinon (et à supposer que ces titres aient, pour certains, été joués au cours de concerts de 1976, ce qui n'est pas le cas de Nineteen Hundred And Eighty-Five, déjà). Or, il est triple, en vinyle, et c'est déjà pas mal, on a presque 2 heures de pur bonheur pour tout fan de Macca et des Wings. Et ça, déjà, c'est tout sauf rien, non ? Allez, vite, une réédition CD de ce monument ! Je sais qu'elle est prévue, comme celle de Wings At The Speed Of Sound et Venus And Mars (en revanche, Wild Life et Red Rose Speedway, rien n'est prévu pour le moment... Paulo, sors-toi les doigt du fion de ton voisin, et bouge !), mais elle commence à se faire méchamment désirer... En attendant, je me réécoute souvent le vinyle, ça tombe bien, il est dans un état proche du mint (état neuf en argot de disquaire) !

FACE A

Venus And Mars/Rock Show/Jet

Let Me Roll It

Spirits Of Ancient Egypt

Medicine Jar

FACE B

Maybe I'm Amazed

Call Me Back Again

Lady Madonna

The Long And Winding Road

Live And Let Die

FACE C

Picasso's Last Words (Drink To Me)

Richard Cory

Bluebird

I've Just Seen A Face

Blackbird

Yesterday

FACE D

You Gave Me The Answer

Magneto And Titanium Man

Go Now

My Love

Listen To What The Man Said

FACE E

Let Em In

Time To Hide

Silly Love Songs

Beware My Love

FACE F

Letting Go

Band On The Run

Hi, Hi, Hi

Soily


"T'Es Vivant...?" - Bernard Lavilliers

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LAVILLIERS 7

Si vous recherchez un live français bien saignant, ne cherchez plus : celui-ci est fait pour vous. Energique en diable, T'Es Vivant... ? est le premier live de Bernard Lavilliers, et il date de 1978, alors que le chanteur stéphanois était en tournée de son album 15ème Round (1977). Double à sa sortie, l'album offre 14 titres, et est désormais simple en CD, il dure en effet dans les 70 minutes (à noter que le second disque vinyle est ultra court, une demi-heure, et que la face D ne dure qu'une dizaine de minutes...). La pochette montre un Nanard torse nu, sur scène, arborant sa coupe de cheveux de l'époque (cheveux bouclés), bras tendu, doigt aussi, sur fond noir, avec un bon gros lettrage rouge sang pour son nom. Il y à un je-ne-sais-quoi qui fait 'anar', tendance ni Dieu ni maître, avec cette pochette ! Au dos, Lavilliers s'est rhabillé (t-shirt moulant), yeux fermés, en portrait américain. A l'intérieur de la pochette, d'un côté, on a les paroles d'une des chansons (Sax'aphone) en manuscrit, et de l'autre, les portraits des musiciens, sur scène : Pascal Arroyo (basse), Emmanuel Lacordaire (batterie), Dominique Mahut (percussions), Jean-Paul 'Hector' Drand (guitare), François Bréant (claviers). Nanard tient un peu de guitare acoustique. L'albuma été enregistréà l'Olympia, en mars 1978, avec un public le plus souvent en total délire.

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Verso de pochette vinyle

Il faut le dire, l'ambiance de ce disque est digne de foutre le feu à un iceberg en plein mois de janvier. Démarrant par un Juke-Box remarquable, issu, comme sept autres titres (sur 14 !), de 15ème Round, et se terminant par une dantesque mais a capella version d'Utopia (par un Lavilliers fatigué, on sent qu'il a tout donné), autre chanson issue de 15ème Round, ce live assure. On y trouve pour la première fois sur un album de Nanard Capoeira, chanson que le gringo de Saint-Etienne jouera souvent live, mais n'a jamais enregistré en studio (du moins, il me semble), une chanson remarquable aux accents latino. On y trouve aussi Sax'aphone, chanson grandiose (que Lavilliers, aussi, n'a jamais enregistrée en studio) qu'il chante avec des tremolos dans la voix, chanson dédiée à Eric Letourneux, un de ses amis, saxophoniste, mort d'overdose en 1977 dans des WC de bistrot. L'intro de cette chanson très calme, acoustique, explique tout ça mieux que moi. Comme Lavilliers le dit, il dédie à Letourneux, à chaque fois, tout le concert quand il interprète cette chanson. Eric Letourneux, cette chanson s'appele Sax'aphone, et c'est dur de la chanter... La transition avec le morceau suivant, Big Brother (saignant !) est incroyable. Sans oublier Fauve D'Amazone, N'Appartiens Jamais A Personne, Fensch Vallée (chanson sur la vallée de la Fensch, en Lorraine, toujours d'actualité tant elle dépeint la misère sociale de cette vallée, dans laquelle se trouvent Gandrange et Florange), et une version titanesque des Barbares, autant de chansons qui, réparties sur les deux disques (mais surtout sur le premier, le second disque vinyle n'ayant que 5 titres), font tout péter. A côté, on a aussi Lettre Ouverte, La Danseuse Du Sud, 15ème Round, qui sont moins musclés, mais tout de même. A noter l'essoufflement de Nanard, après Les Barbares et avant 15ème Round ; il reprend un peu ses esprits avant de continuer à chanter, le attends, attends... qu'il souffle au public est éloquent, c'est pas une machine, quand même...  Ca reflète bien l'esprit du live.

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Intérieur de pochette vinyle et livret CD

Le second disque vinyle n'offrait que 5 titres, mais parmi eux les 12 minutes de Soleil Noir, une longue improvisation (dont c'est l'unique apparition sur un album de Lavilliers) au cours de laquelle Lavilliers fait jouer, un à un, en les présentant, ses musiciens (solo de basse, de percussions, de guitare, etc). A noter que le titre de l'album vient des improvisations vocales de Lavilliers au cours de ces 12 minutes (précisément, de la fin de Soleil Noir). On a aussi Fensch Vallée et N'Appartiens Jamais A Personne juste avant, qui font bien tout débouler aussi. La face D offre Plus Dure Sera La Chute dans une version de 7 minutes à tomber de la tour Montparnasse en tutu jaune à pois verts et à en redemander avec un tutu vert à pois jaunes. Chanson dédiée à Jim Morrison et à tous les chanteurs décédés trop vite (mais Lavilliers cite explicitement le chanteur des Doors), elle est démentielle ici plus que sur tout autre album de Lavilliers sur lequel elle apparait (Les Barbares en studio, Olympia Live 1984 en live). Puis Utopia, 3 minutes a capella pour achever le live sur une touche intimiste, mais ô combien engagée, écoutez les paroles... Après ce coup d'éclat, impossible de ne pas avoir envie de remettre T'Es Vivant...? (dont le titre complet est T'Es Vivant...? Yes, I'm Alive !, au fait) sur la platine ou dans la chaîne hi-fi. Même si pour moi, le meilleur live de Nanard reste le triple Live Tour 80 de 1980 (parce que triple en vinyle - double en CD - et offrant plus de morceaux que T'Es Vivant...?), T'Es Vivant...? n'en demeure pas moins ultra essentiel et grandiose, un des meilleurs lives français parmi les meilleurs des meilleurs des meilleurs (continuez ainsi pendant deux jours et ensuite, reprenez la lecture ici) des meilleurs. 14 morceaux tour à tour émouvants (Sax'aphone, Utopia, Plus Dure Sera La Chute), violents (Big Brother, Les Barbares !), un régal absolu avec, en plus, ce qui ne gâche rien, un son très réussi (car précisons que les lives d'époque, et surtout les français, n'ont pas toujours un son du tonnerre, les conditions d'enregistrement d'époque n'étaient pas toujours grandioses) et une ambiance de folie, j'insiste lourdement là-dessus. T'es Vivant...? Putain, oui !

FACE A

Juke-Box

Fauve D'Amazone

Lettre Ouverte

Sax'aphone

Big Brother

FACE B

La Danseuse Du Sud

Capoeira

Les Barbares

15ème Round

FACE C

Fensch Vallée

N'Appartiens Jamais A Personne

Soleil Noir

FACE D

Plus Dure Sera La Chute

Utopia

"Alive !" - Kiss

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Le truc écoeurant concernant ce live n'est pas qu'il ait été apparemment refait en studio pour certains de ses élements (quelques prises de voix, quelques parties de guitare, quelques bruits de foule 'grossis'), mais qu'il soit toujours commercialisé sous la forme d'un double album, alors que si ce format double convenait forcément au vinyle (impossible de tout faire tenir sur une seule galette), il ne convient plus pour le CD : ce live dure dans les 75 ou 76 minutes, autrement dit, tout tiendrait sur un CD. Or, Alive !, car c'est de ce disque qu'il s'agit, est toujours double en CD, et vendu au prix d'un double, autrement dit, cher. Sinon ? C'est le premier live de Kiss, groupe qui, à l'époque (1975), était dans la merde. Ce live de 1975, leur quatrième album en totalité, sera le déclencheur, le catalyseur permettant à Kiss de devenir ce qu'ils deviendront : des géants du hard-rock. Mais, avant ça, flash-back sur l'ensemble de leurs précédents opus : Kiss, en 1974 (début d'année), est une réussite artistique, un album majeur, un des meilleurs premiers albums qui soient, avec une enculade de classiques dessus : Strutter, Black Diamond (et son final anthologique allant progressivement dans le ralenti), Deuce, Cold Gin, Firehouse... Mais l'album ne marchera pas fort dans les charts. Le groupe semble n'avoir que son attitude scénique grandguignolesque et ses maquillages et tenues pour sortir du rang. Même année 1974, Hotter Than Hell, avec encore une fois des classiques (Parasite, Strange Ways...), mais une production abominable (et j'insiste là-dessus), ne marchera pas fort, malgré qu'il soit super bon. Sa pochette nipponisante (et peu réussie) est un hommage aux premiers vrais fans du groupe : le Japon, toujours féru de hard-rock (Judas Priest, Deep Purple, Cheap Trick enregistreront des lives là-bas). 1975, le patron de la maison de disques de Kiss (Casablanca Records), Neil Bogart, décide de miser le tout pour le tout et produit Dressed To Kill, 30 minutes plus pop que de coutume tout en étant très heavy quand même (on parle de Kiss, hein). Bilan, encore un bon disque, vraiment très bon, même, et avec encore une fois des classiques (She, Rock'n'Roll All Nite, Rock Bottom...), mais un échec commercial.

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Dos de pochette vinyle (et CD)

Trois disques dans la sciure, d'un coup, voilà de quoi tuer un groupe. Mais Casablanca Records y croit encore. Les concerts de Kiss sont des trucs de malade (ils sont tellement bons que les groupes qui, en concert, les accueillaient en première partie refuseront de les prendre encore en ouverture de show : ils étaient parfois meilleurs que les têtes d'affiche !). On décide donc de sortir un live, et un double, s'il vous plaît. Et on demande à une légende de l'enregistrement rock de le faire, Eddie Kramer (Jimi Hendrix Experience, Led Zeppelin, pardon des références de malade). Qui va faire un truc de fou avec Alive !, 16 titres qui se trouvent tous, forcément, sur les précédents albums, mais ici en versions sublimées. OK, on a sans aucun doute du remontage studio, comme le Live And Dangerous de Thin Lizzy ou le Unleashed In The East de Judas Priest, mais dans un sens, on s'en fout, car àécouter, Alive ! démantibule votre mémé avec une fourchette à escargots. Au sujet de remontage studio, ça semble évident pour la voix, même si Paul Stanley assure et harangue souvent la foule (au point d'en être parfois saoûlant, je l'avoue), il a apparemment refait des voix en studio, soit elles étaient peu réussies, soit l'enregistrement avait des défauts. Même la pochette a été refaite, je parle du verso (ci-dessus), car la photo n'a pas été prise au cours d'un concert de Kiss (la banderole a donc été trafiquée). Ils ne remplissaient sans doute pas d'aussi grosses salles que ça à l'époque, rappelons qu'avant Alive !, Kiss étaient quasiment morts... Enfin bref. Bien que pas authentique à 100%, ce live détruit quand même tout et est un classique du genre.

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Car il faut dire que ce live tue : s'ouvrant sur un Deuce démentiel interprété par le bassiste Gene Simmons, Alive ! accumule les merveilles comme un récidiviste accumule les conneries : Strutter, Got To Choose, Hotter Than Hell, Firehouse, et ceci n'est que la face A ! La B offre notamment She, quasiment 7 minutes de bonheur machiste, et si le second disque n'offre que 7 titres, il contient les meilleurs : Black Diamond (sans son final ralenti impossible à refaire en live), 12 minutes de 100,000 Years avec solo de batterie de Peter Criss, Cold Gin, Rock'n'Roll All Nite... Yeah !!! Comme je l'ai dit, les interventions vocales de Paul Stanley, parfois, sont énervantes (ses I wanna know...à répétition...), mais elles font partie du bouzin, comme les Scream for me, Long Beach ! de Bruce Dickinson sur le Live After Death d'Iron Maiden. Aucun rejet à faire des 16 titres d'Alive !, même les morceaux qui, en studio, ne me plaisent pas trop (Let Me Go, Rock'n'Roll, par exemple, ou C'Mon And Love Me) me plaisent ici, mais vraiment. 75 ou 76 minutes (un disque de 36 minutes et un de 42... en fait, plus 78 minutes que 76 ! Tout tiendrait sur un seul CD, malgré tout) de folie. Que dire d'autre ?

FACE A

Deuce

Strutter

Got To Choose

Hotter Than Hell

Firehouse

FACE B

Nothin' To Lose

C'Mon And Love Me

Parasite

She

FACE C

Watchin' You

100,000 Years

Black Diamond

FACE D

Rock Bottom

Cold Gin

Rock And Roll All Nite

Let Me Go, Rock'n'Roll

"Live At River Plate" - AC/DC

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On l'attendait, ce live. Pensez donc : ça faisait à peine 20 ans qu'AC/DC n'en avait pas sorti (en CD, je veux dire, hein, parce qu'en DVD, il y en à eu quelques uns) ! Depuis le double (existant aussi en version simple) Live de 1992, qui lui-même était leur premier live depuis If You Want Blood...You've Got It de 1978. Déjà que les Australiens se font de plus en plus désirer... Black Ice, leur dernier album studio à ce jour, date déjà de 2008, et était leur premier album studio depuis Stiff Upper Lip 8 ans plus tôt. Depuis Black Ice (dont ce live est issu de la tournée, concert enregistré en 2009), ils ont sorti la bande originale d'Iron Man 2, en réalité une sorte de compilation officieuse (officiellement, AC/DC a toujours refusé de sortir un best-of ; pour un best-of du groupe, choisissez, dans un sens, la version double CD du Live de 1992) et incomplète, totalement inutile en plus. Puis, jusqu'à il y à quelques semaines, plus rien. Et, boum, Live At River Plate, double CD bien généreux (CD 1 : 50 minutes, 10 titres ; CD 2, 60 minutes à peu près, 9 titres), un double live enregistré, donc, en 2009, au cours d'un concert (de trois concerts, en fait) donné(s) à Buenos Aires, Argentine, dans le River Plate Stadium.

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Un live bien généreux, avec un son franchement excellent, et existant aussi en DVD. Dommage que le visuel du CD (un Angus Young tirant la langue comme le sale bambin qu'il est resté, et se faisant des cornes de diablotin) soit aussi peu original, c'st assez banal, cette photo, même si, on est d'accord, Angus et ses tenues d'écolier, et son attitude de petit diablotin sur scène, c'est une grosse, grosse partie de la légende d'AC/DC. On pense à AC/DC, direct on pense à lui. L'album offre 19 titres, dont un de 10 minutes (The Jack), et un de, tenez-vous bien (mieux que ça ; voilà, c'est bien), 18 minutes (Let There Be Rock !). Black Ice est assez bien représenté via 4 titres, on aurait aimé en avoir plus d'autant plus qu'il y à 15 morceaux sur Black Ice, mais les morceaux choisis sont excellents : War Machine, Big Jack, Black Ice et, évidemment, Rock'n'Roll Train, inevitable comme le dirait Brad Pitt. Mais, n'empêche, adorant Rock'n'Roll DreamWheels et Stormy May Day, c'est dommage de ne pas les entendre en live. Enfin, Live At River Plate offre quand même des titres rarement présents sur des lives de la bande à Angus, je pense àHell Ain't A Bad Place To Be, présent sur le live de 1978 mais pas sur celui de 1992 ; àDog Eat Dog, dont c'est, je crois, la première apparition sur un live du groupe (en CD officiel ; en fait, non, car dans le coffret Bonfire, il y à un live de 1977 proposant ce titre, mais ce live de 1977 est impossible à dénicher en dehors de Bonfire) ; ou Shot Down In Flames.

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Et puis Whole Lotta Rosie, Thunderstruck, Highway To Hell, For Those About To Rock (We Salute You), You Shook Me All Night Long, T.N.T., Let There Be Rock, Hells Bells, Back In Black, Dirty Deeds Done Dirt Cheap, The Jack, du lourd, les mecs, du lourd, qui fait de ce troisième album live officiel (sans compter celui de Bonfire) en CD un grand moment de plus dans la carrière des Australiens. Live At River Plate est un excellent live du groupe, et même si je continue de lui préférer celui de 1978 (qui fut mon premier AC/DC, ça compte, et puis Bon Scott...dommage que ça soit un disque simple) et celui de 1992 (plus long, plus de titres...), il n'empêche qu'il est excellent, vraiment excellent, et qu'un fan d'AC/DC et de hard rock, et d'enregistrements live, devrait largement y trouver son compte. On peut regretter l'absence de quelques titres fédérateurs comme Moneytalks, Stiff Upper Lip, Hard As A Rock, Who Made Who, JailbreakSin City ou Ride On (rarement joué live, cependant), mais dans l'ensemble, ce live assure.

CD 1

Rock'n'Roll Train

Hell Ain't A Bad Place To Be

Back In Black

Big Jack

Dirty Deeds Done Dirt Cheap

Shot Down In Flames

Thunderstruck

Black Ice

The Jack

Hells Bells

CD 2

Shoot To Thrill

War Machine

Dog Eat Dog

You Shook Me All Night Long

T.N.T.

Whole Lotta Rosie

Let There Be Rock

Highway To Hell

For Those About To Rock (We Salute You)

"Venus And Mars" - Paul McCartney & Wings

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Les Wings ont cartonné en 1973 avec Band On The Run, disque enregistré en grande partie au Nigéria, dans les studios EMI locaux (à Lagos), et en petite partie à Abbey Road (Londres), au retour d'un périple nigérien émaillé d'incidents (agression au couteau dans la rue, malaise violent de McCartney, agression verbale, contre le groupe, de Fela Kuti qui les accusera - à tort - de vouloir utiliser la musique africaine pour leur propre intérêt et les enjoignera à retourner chez eux fissa, et enfin, soucis techniques dans un studio nigérien peu conforme, sans oublier la chaleur, l'humidité, le mal du pays...), et alors que les Wings n'étaient plus que trois (Paul McCartney, sa femme Linda, et Denny Laine), suite au départ, avant le voyage vers le Nigéria, du batteur Denny Seiwell et du guitariste Henry McCullough, partis pour des histoires de pognon. Band On The Run cartonne, avec des chansons telles que Jet, Band On The Run, Bluebird, Nineteen Hundred And Eighty-Five, Picasso's Last Words (Drink To Me), Let Me Roll It ou Mrs. Vandebilt. Quasiment tout le disque, qui offre 9 titres en tout (10 aux USA, Helen Wheels est en plus) ! En 1973, en plus, c'est, avant ça, la sortie de Red Rose Speedway, avec Big Barn Bed et My Love, ainsi que du single à succès mondial Live And Let Die, de la bande-son d'un des meilleurs James Bond... Bref, si les Wings ont eu du mal à démarrer (en 1971/1972), 1973 est leur année, et l'attente sera difficilement supportable pour les fans entre Band On The Run et son successeur. Qui, enregistréà la Nouvelle-Orléans (essentiellement) en 1974, sortira en 1975, sous une pochette signée Linda McCartney faisant indéniablement penser à celle du premier opus solo de Paul (McCartney, 1970, les cerises) : Venus And Mars. Sur fond bleu-nuit/noir, deux boules de billard, une jaune et une rouge, motif réutilisé dans la sous-pochette (de nombreuses variations dessinées de ces boules) et sur la photo de l'intérieur de pochette (le groupe dans un désert, on voit les boules au sol, en petit).

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Si Band On The Run peut être vu comme le Abbey Road des Wings, alors Venus And Mars est leur Sgt. Pepper's[...]. Et pas seulement parce qu'il contient 13 titres comme le disque beatlesien de 1967. Ou parce qu'il contient un morceau-titre et une reprise du morceau-titre. Il y à une sorte d'unité dans les morceaux de l'album, l'ensemble percute totalement (comme pour Band On The Run ; on accusera d'ailleurs les Wings d'avoir refait le coup de Band On The Run, la formule gagnante de l'album de 1973, mais quel mal y a-t-il àça ?). Désormais à cinq membres, comme avant, mais avec deux nouveaux-venus (le batteur Joe English et le guitariste Jimmy McCulloch), les Wings livrent ici un disque majeur (pour eux, et pour la pop music en général), leur deuxième meilleur album studio derrière qui-vous-savez de 1973, et leur troisième meilleur album tout court derrière qui-vous-savez de 1973 et le triple live Wings Over America de 1976. Qui propose, comme je l'ai dit dernièrement en l'abordant ici, 9 des 13 titres de Venus And Mars. Le seul défaut de Venus And Mars, à la rigueur, est son design, sa pochette avec les deux boules de billard, et ce design assez futuriste au dos (les boules reproduites, dessinées, comme sur la sous-pochette, dans un semi-cadre autour des paroles des chansons, et la phrase Venus and Mars are alright tonight), qui laisse à désirer, mais je chipote un peu car j'avoue quand même bien aimer cette pochette. Sinon, musicalement, l'album est un torrent de merveilles, un melting-pot ahurissant de rock, de pop, de douceurs acoustiques ou de furies électriques, et tout n'est pas chanté par Paul, même si, là aussi, j'exagère : une chanson est signée McCulloch, et une est à moitié interprétée par Laine, c'est tout pour les chansons que Paul ne chante pas. ComparéàWings At The Speed Of Sound (1976), l'album suivant, dont 5 des 11 titres seront interprétés par les autres membres du groupe, c'est peu.

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Sous-pochette vinyle (au verso, c'est identique au recto)

L'album s'ouvre avec la minute et quelques de Venus And Mars, intro acoustique qui est indissociable du morceau suivant (en live, ils seront toujours joués ensemble). Mélodie douce, sublime, voix apaisante de Macca... Venus and Mars are alright tonight... Petit passage instrumental tout en douceur, et puis KAPOW, gros riff bien heavy, le morceau suivant, Rock Show, 5,30 minutes (le plus long de l'album), déboule, sans pause. Guitare bien saturée, Paul qui braille, c'est du lourd, If there's a rock show at the Concertgebow, the've got long hair at the Madison Square, they're gonna rock'n'roll at the Hollywood Bowl... On le voit, des paroles débiles, mais c'est une chanson qui envoie le bois, clairement, quelles parties de guitare, quelle basse... Le morceau s'achève avec une partie de piano endiablée. La transition avec le morceau suivant est marquante, c'est Love In Song, douceur quasi-acoustique comme on en raffole de la part de Macca, puis You Gave Me The Answer, gentiment rétro, et Magneto And Titanium Man, pop à en crever, paroles assez débiles (j'insiste LOURDEMENT là-dessus), ais on s'en cogne, c'est efficace. La face A s'achevait sur le sommet de l'album, le tétanisant Letting Go qui sortira en single, et ne marchera pas, ce que je trouve bizarre, la chanson (une ode à Linda, comme le sont My Love ou She's My Baby, par exemple) étant mortelle. Bien heavy (la guitare, le chant fatigué de Paul), avec des orchestrations de cuivre grandioses. Impossible de ne pas avoir envie d'écouter la suite de l'album.

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Intérieur de pochette vinyle (gatefold)

Venus And Mars (Reprise), deux fois plus longue que la première partie et tout aussi apaisante et acoustique, ouvre la face B avec bonheur. C'est plus long que Venus And Mars, mais sensiblement identique, paroles différentes cependant. La transition avec le morceau suivant (sans pause) est plus douce, Spirits Of Ancient Egypt, à moitié chantée par Laine (les couplets), n'étant pas aussi violent que Rock Show, bien au contraire. Encore une fois, les paroles sont moyennes, mais musicalement, quel bonheur ! Puis vient le moment de gloire de McCulloch, Medicine Jar, chanson anti-came (ironie du sort, McCulloch était un junkie, qui mourra d'overdose en 1979, et je crois même à l'âge maudit de 27 ans...). Dead on your feet you won't get far if you keep up sticking your hands in the medicine jar... Une chanson plus rock que les quelques précédentes de la face B, très efficace. La chanson suivante est, elle, jazzy et bluesy, Call Me Back Again, et je dois dire que c'est celle qui me plaît le moins sur l'album, ce qui n'exclut pas qu'elle soit bonne. C'est juste affaire de goût. Puis Listen To What The Man Said, bien pop, avec ce saxophone (de Tom Scott) bien sympathique. Enfin, le final grandiose en deux titres, Treat Her Gently - Lonely Old People (une ritournelle émouvante, douce comme une pluie estivale) et la minute instrumentale de Crossroads Theme, un solo de guitare grandiose et émouvant, l'album s'achève à la perfection.

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Verso de pochette vinyle

Venus And Mars sera un gros succès commercial, et sera bien accueilli par la presse, même si on reprochera une formule gagnante à la Band On The Run. Avec ce disque, ça y est, les Wings sont au plus haut niveau, ils sont installés. Lennon avait prévu d'aller rendre visite aux Wings pendant l'enregistrement de ce disque, mais au final, ça ne se fera pas. Ca, on peut le regretter, vu qu'entre Macca et Lennon, le courant passait mieux, et qui sait, ça aurait pu aboutir à une collaboration sur le disque ou un autre disque du groupe ? Ou pas. En tout cas, Venus And Mars est un disque remarquable, offrant une légion de classiques, Venus And Mars/Rock Show, Letting Go, Listen To What The Man Said, Spirits Of Ancient Egypt, Magneto And Titanium Man, Treat Her Gently - Lonely Old People, Medicine Jar... Plusieurs singles à succès (excepté, incompréhensiblement, Letting Go), un succès commercial retentissant, ça devait être dur, à mon avis, en 1975, d'aller dans un disquaire sans croiser le regard de ces deux boules de billard jaune et rouge... Au final, ce disque d'environ (je ne possède que le vinyle) 43 minutes est un régal pop àécouter et à réécouter avec passion et, vraiment, admiration pour un Paul McCartney qui, entre 1970 et 1978, livrera vraiment du bonheur sur disque. Génial, et s'il n'y avait pas Band On The Run, ça serait le sommet des Wings.

FACE A

Venus And Mars

Rock Show

Love In Song

You Gave Me The Answer

Magneto And Titanium Man

Letting Go

FACE B

Venus And Mars (Reprise)

Spirits Of Ancient Egypt

Medicine Jar

Call Me Back Again

Listen To What The Man Said

Treat Her Gently - Lonely Old People

Crossroads Theme

"Live-Evil" - Miles Davis

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Inamorata. Mission: Music, Masculinity. Master Of The Art, Music. Who Is This Music That Which Description May Never Justify? Can The Ocean Be Described? Fathomless Music, Body Of All That Is. Live Everlastingly. Man Initiate Inamorata:Your Music Art Tomorrow's Unknown Known Life. I Love Tomorrow.

Hein ? Que vous êtes en train de vous dire. Que signifie cette intro d'article à la con ? Hé bien, il s'agit tout simplement de la partie 'Narration' du dernier morceau, long de 26,30 minutes, de cet album. Le morceau s'appelle Innamorata And Narration By Conrad Roberts, et l'album, double (toujours en CD), c'est Live - Evil de Miles Davis. Un disque datant de 1971, sorti sous une sublime pochette d'Abdul Mati Klarwein (aussi auteur de celle du Bitches Brew de Miles Davis, du Abraxas de Santana...). Le titre de l'album est à double sens (Live et Evil sont deux mots, et le même dans les deux sens), la pochette aussi. On voit marqué'Miles Davis Live' au recto, et, au verso, avec une illustration étrange représentant une sorte d'humanoïde au look de crapaud difforme et aux traits de J. Edgar Hoover (patron légendaire du FBI), 'Selim Sivad Evil'. Jeux de miroirs. D'ailleurs, un des morceaux s'appelle Sivad ('Davis'à l'envers) et l'autre, Selim ('Miles'à l'envers). Comme si ça ne suffisait pas, Live - Evil est à la fois live et studio : sur les 8 titres de l'album, 4 sont enregistrés en studio, et 4 proviennent de concerts donnés au Cellar Door de Washington D.C. (il existe un coffret The Cellar Door Sessions qui offre tous les morceaux live). La partie studio est insignifiante par rapport à la partie live : si Live - Evil serait entièrement live, il serait toujours double (en vinyle, en tout cas, et encore, sans doute même en CD). Les 4 morceaux les plus courts (Sivad, Selim, Medley : Gemini/Double Image, Nem Um Talvez) sont enregistrés en studio. 5 titres sur le premier disque, 3 sur le second.

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Intérieur de pochette vinyle (dans le CD aussi)

Live - Evil est un grand cru de Miles Davis, un disque quasiment aussi réputé que Bitches Brew, On The Corner, In A Silent Way ou Kind Of Blue dans la discographie du géant de la trompette et du jazz. Un de mes préférés absolus aussi du Maître, derrière Get Up With It, Bitches Brew et la paire de lives Agharta/Pangaea. Comme je l'ai dit, un album à la fois live et studio, et force est de constater que si les titres studio sont excellents, c'est la partie live qui assure à fond ici : L'album s'ouvre sur un Sivad d'un quart d'heure, le plus court des quatre titres live (oui, 15 minutes, mais c'est le plus court ! ; le seul reproche que je peux faire àSivad, c'est de se finir brutalement, le morceau durait plus longtemps à la base mais on l'a édité pour pouvoir placer d'autres morceaux sur le disque, et le morceau se finit en pleine promesse d'une belle jam jazz/fusion...). Autre morceau live, situé en ouverture de la face B et l'occupant en quasi-totalité, What I Say, 21 minutes de folie pure, démentielle, groovy, funky même. Alors en période fusion (avec John McLaughlin, Jack DeJohnette, Chick Corea, Dave Holland, Billy Cobham, Joe Zawinul...), Miles assure à fond ici. Les deux autres titres live sont les titres 2 et 3 (sur 3 !) du second disque : Funky Tonk, 23 minutes occupant quasiment toute la face C, est génial, et Innamorata And Narration By Conrad Roberts, 26 minutes et des poussières, occupant toute la face D (et démarrant là oùFunky Tonk se finit : en fait, c'est quasiment un seul titre de 50 minutes !), sommet du disque, et dont le seul défaut est la piètre qualité sonore de sa dernière partie (les 3 dernières minutes), une fois le mythique passage 'Narration' achevé. Comparé au reste du morceau (et du live), c'est une baisse indéniable de qualité sonore...

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Verso de pochette, avec l'inscription Selim Sivad Evil et le 'crapaud'à l'effigie de J. Edgar Hoover

Les autres titres sont donc studio, et assurent aussi : Little Church (3,15 minutes) aux accents très hispanisants, et même western spaghetti (j'insiste là-dessus, on a une ambiance assez morriconienne par moments, sifflements compris !) est une belle petite réussite, étrange, mais sympathique ;  Medley : Gemini/Double Image, qui dure un peu moins de 6 minutes malgré son titre qui promet de belles longueurs, est génial ; Nem Um Talvez, 4 minutes, est un morceau encore une fois un peu chelou, mais efficace dans son genre, et enfin, Selim, qui ouvre le disque 2, ne dure que 2 minutes, et sert plus d'intro (étrange) àFunky Tonk qu'autre chose. Dans l'ensemble, la partie studio n'est pas très représentative de Live - Evil, mais il serait dommage de passer à côté, ne serait-ce que pour Little Church. Un album remarquable de la part du grand Miles, servi par une pochette étrange et sublime, une production efficace (hormis le petit défaut du final du dernier titre), un savant mélange des genres... Dans l'ensemble, les 100 minutes de Live - Evil (deux disques de 50 minutes) sont au moins aussi grandioses que les 95 minutes (et quelques) de Bitches Brew. C'est cependant Bitches Brew que le grand public a plus facilement retenu, Live - Evilétant au final peu connu, sauf des fans ; personnellement, je ne saurais suffisamment vous conseiller de vous ruer sur ce disque de 1971 (ainsi que sur Get Up With It de 1974, qui est mon préféré de Miles), qui gagne àêtre encore plus connu ! Une réussite de plus, tout simplement, pour le Maître de la trompette.

FACE A
Sivad
Little Church
Medley : Gemini/Double Image
FACE B
What I Say
Nem Um Talvez
FACE C
Selim
Funky Tonk
FACE D
Innamorata And Narration By Conrad Roberts

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