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"Cruel But Fair" - Pink Floyd

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Wish You Were Here est un des plus grands albums de Pink Floyd. Sa tournée, aussi, fut épatante. Enregistré le 26 avril 1975 (année de sortie de l'album studio) au L.A. Sports Arena de Los Angeles, ce double live, pirate, en est une des plus illustres preuve. Il porte un nom curieux : Cruel But Fair ("cruel, mais juste"), et un visuel des plus adéquats : les quatre éléments de la vie au verso de boîtier (allusion à la pochette de Wish You Were Here) et un melting-pot entre les visuels de The Dark Side Of The Moon et Wish You Were Here (les pyramides et lignes colorées de l'un avec le côté technologique de l'autre) pour le livret. En plus, ce live est généreux (2h15 minutes, environ, de concert !), et possède une qualitéà faire gémir les putains de la rade, comme le chantait Michou Sardel. De làà en parler comme d'un des meilleurs bootlegs floydiens, beaucoup, avant moi, n'ont pas hésité une seconde à le dire. C'est, en tout cas, selon plusieurs avis, le meilleur bootleg de la tournée (on a aussi Wembley 1974, désormais officiel car proposé en bonus sur les rééditions collector 2011 de Wish You Were Here).

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Le livret

Le concert démarre en fanfare (après 3 minutes de rôdage sonore) par Raving And Drooling (17 minutes incluant les 3 de règlage en intro) et You Gotta Be Crazy (un quart d'heure), deux morceaux qui, on le sait, deviendront respectivement Sheep et Dogs en 1977 sur l'album Animals, et qui, ici, dans ces versions embryonnaires, sont déjà des monstres. Puis on a les deux parties de Shine On, You Crazy Diamond et Have A Cigar (entre les deux parties) pour achever le premier disque. Rien que cette première heure, ce premier disque, suffirait à faire de Cruel But Fair un must du live floydien (Wembley 74 est constitué des deux inédits d'Animals et d'une version de 20 minutes, une des premières jouées, de Shine On, You Crazy Diamond, et est, en tant que tel, immense), mais il y à le second, long de 79 minutes, et constitué de l'intégralité de The Dark Side Of The Moon plus, en rappel...Echoes ! Dans une des dernières interprétations live du morceau, on peut l'estimer, car Echoes ne fut plus très souvent joué dès 1974 (en fait, il ne le fut plus du tout, même : par la suite, le Floyd reformé de la fin des années 80/début des années 90 le rejouera un petit peu, ainsi que Gilmour en solo, mais Echoes ne sera plus joué entre 1977 et 1981). Là aussi, rien que ce second disque suffirait à faire de Cruel But Fair un must, alors imaginez le package des deux disques ! Bref, le live entier est une tuerie.

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A la rigueur, on peut dire que les deux inédits du futur Animals seront encore mieux joués par la suite, et l'étaient déjà un peu mieux sur le live de 1974 à Wembley (surtout Raving And Drooling, qui était une vraie furie sur ce live). Mais de toute façon, même si le groupe livrera des prestations encore plus époustouflantes de Raving And Drooling (Sheep) et You Gotta Be Crazy (Dogs) durant la tournée de l'album Animals en 1977, celles présentes ici sont quand même ahurissantes. Le groupe les rôdait sur scène au maximum, les changeait quelque peu à chaque fois, afin d'en avoir une version définitive en studio par la suite. On a rarement eu des work in progress aussi grandioses ! Dans l'ensemble, le seul reproche à faire ici est l'absence de Wish You Were Here et Welcome To The Machine (comme ça, tout l'album Wish You Were Here aurait été là), mais c'est bien le seul reproche à faire. Tel qu'il est, avec son interprétation à tomber d'un gratte-ciel et sa prise de son géniale, Cruel But Fair est un vrai must, qui mériterait une sortie officielle, comme pas mal d'autres bootlegs floydiens (au moins) aussi réussis, tels que Who Was Trained Not To Spit On The Fan, Animals Aux Abattoirs (deux lives de la tournée 77), The Man And The Journey - Complete Concertgebouw (1969), Rise And Shine ! (1970) ou KQED (radio californienne, 1970).

CD1

Raving And Drooling

You Gotta Be Crazy

Shine On, You Crazy Diamond 1

Have A Cigar

Shine On, You Crazy Diamond 2

CD 2

Speak To Me

Breathe

On The Run

Time

The Great Gig In The Sky

Money

Us And Them

Any Colour You Like

Brain Damage

Eclipse

Echoes


"KQED" - Pink Floyd

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PF koed front

Dans la galaxie des bootlegs de Pink Floyd (lequel groupe, je le rappelle, est probablement le plus représenté en enregistrements pirates, même si plusieurs bootlegs peuvent représenter une seule et même performance), on peut classer les enregistrements en trois catégories : les outtakes (démos, prises alternatives issues des sessions d'albums), qui ne sont pas majoritaires ; les lives ; et les prestations radiophoniques (ou télévisuelles, car il y en à en bootlegs, généralement de qualité sonore moyenne, et de faible durée). Celui que je vais aborder maintenant, de même que Meddled (1971) que j'ai abordé ici récemment, est un bootleg proposant une captation de prestation radio, en l'occurrence une prestation donnée le 30 avril 1970 à la TV/radio KQED, à Los Angeles. Comme on pouvait s'y attendre, le nom de ce bootleg, bien connu des fans du groupe, est KQED (rappelons que les stations de radio américaines, très souvent, voire toujours, portent des lettres assemblées de la sorte, en guise de nom). Il existe, depuis des années, plusieurs éditions de ce bootleg, sous plusieurs formats : vinyle, CD... Quasiment toutes les versions de ce bootleg (à la qualité sonore éclatante) proposent un visuel avec des vaches, certains visuels (voir plus bas) reprenant même carrément la photo de verso de la pochette d'Atom Heart Mother, l'album studio sorti plus tard dans l'année 1970. C'est logique, car le groupe défendait déjà son futur album sur scène, proposant depuis mars, environ, une version work in progress de la suite-titre de son futur album, alors appelée The Amazing Pudding.

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Une autre édition du bootleg

D'une durée de 59 minutes, KQED propose 6 titres, qui sont tous des classiques des setlists floydiennes de l'époque (enfin, un de ces titres apparaît cependant moins souvent que les autres, mais il faisait partie de la suite The Man And The Journey sous un autre titre, ce qui est d'ailleurs le cas de trois autres des morceaux présents ici, ah ah ah). Après un Atom Heart Mother totalement électrique, et sans orchestre et choeurs (c'est le groupe qui fait les rares vocalises, ça change !), de 17 minutes, qui s'impose vraiment comme une remarquable entrée en matière (on se serait moins étonnés d'avoir ce morceau imposant en conclusion, en bouquet final), on a droit àCymbaline (issu de la bande-son du film More, et qui faisait partie de la suite The Man And The Journeysous le titre de Nightmare), 8,40 minutes (certaines autres versions live duraient 11 minutes) vraiment parfaites, puis Grantchester Meadows (issu d'Ummagumma, et présent dans la suite sous un autre titre - Afternoon -, c'est le morceau le moins fréquent, dans les concerts, dont je parlais plus haut), régal acoustique de 7,30 minutes, encore mieux chanté (par Gilmour, notamment) ici que sur Ummagumma, enfin je trouve. Sur ce titre, le son est sans doute un chouia moins bon que sur le reste, et encore, je chipote grave. Green Is The Colour (aussi issu de la bande-son de More, aussi joué sous un autre nom - The Beginning - dans la suite citée plus haut), le morceau le plus court du lot avec seulement 3,30 minutes - il a toujours été joué sans extension de durée, en live -, suit, et, comme toujours, sert de prologue bucolique au très oppressant Careful With That Axe, Eugene (9,05 minutes), morceau mythique, qu'on ne présente plus (dans la suite citée plus haut, il s'appelait Beset By The Creatures Of The Deep), toujours aussi immense, et cette version assure. Enfin, longue de 13,15 minute, Set The Controls For The Heart Of The Sun achève avec maestria ce court mais intense set radiophonique californien de 1970.

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Autre édition

Entre une qualité sonore exemplaire et une setlist certes peu originale, mais à l'épreuve des balles (si je puis dire), KQED s'impose comme un remarquable enregistrement pirate de Pink Floyd, un des plus prisés des fans dans la catégorie 'enregistrement radio' et dans celle des mini-sets. On peut aussi citer le Live At Pompeii (qui dure aussi une petite heure) et Meddled (même durée), qui bénéficient aussi d'un son parfait ou quasi-parfait. Pour un amateur, c'est donc quelque chose de vraiment recommandé. Il semblerait aussi qu'il en existe une version filmée, en DVD, que je serais curieux de voir. A noter que, comme tout enregistrement radio qui se respecte (enfin, comme pas mal d'enregistrements radio), il n'y à pas de public, et, donc, pas d'applaudissements. Comme le Live At Pompeii, ça fait un peu live en studio (ce qui n'est pas le cas), quelque part !

Atom Heart Mother

Cymbaline

Grantchester Meadows

Green Is The Colour

Careful With That Axe, Eugene

Set The Controls For The Heart Of The Sun

"The Drum'n'Bass Show" - Led Zeppelin

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Led Zeppelin-The Drum 'n Bass Show

On le sait (du moins, les fans le savent), la tournée 1977 de Led Zeppelin ne fut pas la plus enthousiasmante : interminables versions de No Quarter (dans les 25 minutes, voire plus) et de Moby Dick (entre 20 et...36 minutes, selon les soirs !), qui était parfois renomméOver The Top par ailleurs ; solo de guitare parfois assez longuet de Page (inspiré par le passage d'archet de Dazed And Confused, lequel morceau, toujours prétexte à de longuets marathons, n'était pas joué en 1977) ; une interprétation aléatoire, surtout pour Achilles Last Stand et The Song Remains The Same, qui sont soit immenses, soit affreux ; et un set acoustique parfois moyennement joué, sans saveur, sans conviction, comme s'il fallait le faire à tout prix. Se rajoutent à cela des problèmes de came de plus en plus prenants pour John Bonham (batteur) et Jimmy Page, plus le fait qu'en 1977, Led Zep n'est plus ce qu'il était dans le coeur des foules (le punk arrive, et saccage tout, Led Zep, comme les Stones, Deep Purple, etc, deviennent des dinosaures, des reliques poussiéreuses), plus le fait que Robert Plant fut victime, en fin d'année 1975, d'un accident de bagnole l'ayant bien marqué physiquement (1976 fut pour lui l'année du fauteuil roulant et de la convalescence) et que ce ne fut pas la même chose ensuite... Pour corser le tout, la tournée s'achèvera dans le drame, on apprendra la mort du jeune fils de Plant, Karac, d'une maladie infectieuse et fulgurante, et bien entendu, la tournée sera arrêtée illico (et le groupe quasiment mort pendant une année). 1977, où quand le Marteau des Dieux commence lentement à tomber sur le groupe...

led-zeppelin

Mais 1977 offrira quand même de beaux restes, certains sont illustrés par des bootlegs : les concerts des 25, 26, 28 et 30 mai au Capitol Centre de Landover (dans le Maryland, USA), et surtout celui du 30, celui du Madison Square Garden (New York)... et celui du Summit, à Houston (Texas), le 21 mai, lequel concert existe par le biais de deux bootlegs : The Dragon And The Snake et sa version remastérisée (si un tel mot peut être utilisé pour un bootleg !) et renommée The Drum'n'Bass Show. Trois disques (quelle que soit la version), avec, en bonus en fin du dernier CD, une petite interview de Plant et Bonham à l'occasion de la sortie de l'album Presence (1976), l'album enregistré par un Plant en fauteuil (un album moyennement accueilli par la presse, mais N°1 des ventes comme toujours avec Led Zeppelin, et dont seulement deux titres seront joués live durant la tournée). The Drum'n'Bass Show, concert comme toujours très généreux (en trois disques, on frôle les trois heures de musique), possède une setlist qui dira beaucoup de choses aux fans du Dirigeable. En effet, tout du long de leurs tournées, le groupe ne variait généralement pas beaucoup ses morceaux, ils choisissaient les titres et leur ordre, et bastapute, circulez, rien à voir. Si vous avez déjà entendu au moins un bootleg de la tournée 1977, vous savez donc que celui-ci démarre par The Song Remains The Same, suivi d'un Sick Again agrémenté de l'intro de The Rover, suivi de Nobody's Fault But Mine, In My Time Of Dying, Since I've Been Loving You, d'un long (souvent trop long) No Quarter, de Ten Years Gone, puis d'un mini-set acoustique constitué notamment de Going To California et d'une très courte interprétation de Black Country Woman, avec aussi White Summer, Black Mountain Side...puis Kashmir, puis Moby Dick (avec intro de Out On The Tiles, souvent) qui ne dure ici que 20 minutes et est renomméOver The Top par Plant, puis un solo de guitare menant àAchilles Last Stand, Stairway To Heaven. Et c'est  en final qu'on avait les variations de setlist : soit Whole Lotta Love (dans une version très courte, moins de 2 minutes) puis Rock And Roll en final, soit, comme c'est le cas ici (et ça a ma préférence, nettement !), Rock And Roll et, en final, Trampled Under Foot.

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La setlist est pile dans les cordes de l'époque, c'est du Led Zeppelin classique, avec un son limite cristallin, sans exagération. Bien que pas parfait car issu d'une tournée imparfaite et inégale, The Drum'n'Bass Show, concert du Summit de Houston Texas, est un petit régal pour les fans. Le meilleur bootleg de la tournée, sans doute pas (mais pas un mauvais cru), car je pense que For Badgeholders Only (concert californien) ou The Maximum Destroyer (à Louisville, il me semble) sont supérieurs. Mais venant d'une tournée assez inégale, The Drum'n'Bass Show fait vraiment bonne figure. Certes, comparéà Earl's Court 75, Madison Square Garden de la même année (ou de 73 : le double live officiel The Song Remains The Same), Long Beach Arena et L.A. Forum de 1972 (le triple live officiel How The West Was Won) ou Royal Albert Hall 70 (format audio bootleg, mais format vidéo officiel sur le double DVD Led Zeppelin DVD de 2003), c'est moins fort, mais on s'en contente franchement très bien. Pochette bien craignos et tape-à-l'oeil, en revanche (et le titre du bootleg, comme trop souvent, est moyen-moyen).

CD 1

The Song Remains The Same

The Rover (Intro)/Sick Again

Nobody's Fault But Mine

In My Time Of Dying

Since I've Been Loving You

No Quarter

CD 2

Ten Years Gone

The Battle Of Evermore

Going To California

Black Country Woman

Bron-Y-Aur Stomp

White Summer/Black Mountain Side

Kashmir

CD 3

Out On The Tiles (Intro)/Over The Top(Moby Dick)

Guitar Solo

Achilles Last Stand

Stairway To Heaven

Rock And Roll

Trampled Under Foot

Bonus-track :

Interview de Plant & Bonham sur Presence

"Project Birmingham" - Pink Floyd

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Comme souvent, cet enregistrement existe sous plusieurs noms : The Violent Pudding, par exemple  (visuel vachier plus bas) ou Project Birmingham, et c'est sous ce nom que je le possède. Voici, donc, Project Birmingham, un des plus courus bootlegs de Pink Floyd. C'est un double album (dans tous les cas), d'une durée de 110 minutes environ (un disque de 47 minutes, un autre de 63 minutes, et, en tout et pour tout, seulement 7 morceaux) enregistré au Town Hall de Birmingham le 11 février 1970. Ce bootleg fait partie des plus prisés, des plus rares, car il possède une des premières versions live de deux titres qui, en 1970/71, deviendront des indispensables scéniques floydiens : Embryo (12 minutes) et The Amazing Pudding (25,30 minutes ; bientôt renomméAtom Heart Mother), deux titres que le groupe commencera à jouer sur scène dès janvier (et je le redis, le concert date de février). Mais ce concert est aussi mythique car il contient trois raretés totales : Main Theme From More (12,20 minutes ; issu, comme son nom l'indique, de l'album de la bande-son du film More de Barbet Schroeder, 1969, sur lequel il apparaît sous le titre Main Theme), Sysyphus (12,10 minutes ; la fameuse suite solo de Richard Wright, issue d'Ummagumma) et Project Birmingham (un bloc de 24, 30 minutes ouvrant le second disque, qui contient des variations sur plusieurs morceaux du groupe, dont Quicksilver et The Violent Sequence, morceau qui, plus tard, servira de base àUs And Them). Ces trois morceaux n'ont été interprétés qu'au cours de ce concert, du moins, pour Project Birmingham et Sysyphus, c'est certain (pour l'autre, Main Theme, j'ai un petit doute, mais ce dont je suis sûr, c'est qu'après ce concert, ils ne le joueront plus). De même que Rise And Shine !/Alan's Psychedelic Mastertape (deux bootlegs pour un seul et même show de décembre 1970 à Sheffield) sont les seuls à proposer une version live d'Alan's Psychedelic Breakfast, Project Birmingham est donc le seul à proposer certains titres du Floyd en live.

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Bref, rien que pour ça, ce bootleg est un grand essentiel absolu. D'autant plus qu'on a aussi Set The Controls For The Heart Of The Sun (13,45 minutes) et Careful With That Axe, Eugene (10,20 minutes), deux morceaux ici dans d'excellentissimes versions (mais des morceaux pour le moins fréquents en concerts à l'époque, n'est-ce pas ?). Le seul reproche à faire, c'est la qualité du son qui, sans être affreuse, n'est vraiment pas grandiose (caverneux, rustique, franchement difficile de s'adapter au début). On sent que ce concert date de 1970 et qu'il a été enregistré de manière officieuse, ça n'a pas été travaillé longtemps, c'est du brut de décoffrage. En même temps, c'est totalement appréciable, écoutable, il y à vraiment pire dans le genre. Mais si on compare avec un autre bootleg, KQED, de la même année, et que j'ai abordé récemment, ce n'est pas comparable (KQED, je le rappelle, est parfait, niveau son, ou quasiment parfait). Mais ce n'est pas le même style de bootleg, KQEDétant une captation d'émission de TV/radio californienne, enregistrée professionnellement, tandis que là, c'est un enregistrement de concert d'époque. La pochette de l'édition dite Project Birmingham semble bien insister sur le fait que c'est apparemment la seule interprétation live de Sysyphus, vu qu'on y voit un homme en train de faire rouler une gigantesque pierre tout le long d'une colline (allusion au mythe de Sysyphe, cet homme qui, dans la Grèce Antique, fut condamnéà faire éternellement rouler une pierre le long d'une colline, ladite pierre, une fois en haut, rebasculant de l'autre versant, et ainsi de suite...sympa, comme pénitence éternelle, je trouve). Une autre édition (The Violent Pudding) insiste sur le fait que 1970, année de ce live, est l'année de l'album à la vache, Atom Heart Mother, ce qui est bien moins original (rien que KQED, encore une fois, utilise aussi ce prétexte visuel).

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Pour finir, malgré une prise de son un peu grossière (mais très acceptable, pour l'époque), Project Birmingham est un joyau absolu (de plus) dans la série des enregistrements bootlegs de Pink Floyd. Rien que pour le plaisir d'entendre Sysyphus, Main Theme et ce long Project Birmingham incluant des bribes de Quicksilver (alias Sleep dans la suite The Man And The Journey), The Violent Sequence, Moonhead et Heart Beat, Pig Meat (deux morceaux issus de la bande-son de Zabriskie Point, seul le second sera sur l'album officiel de la bande-son), ce bootleg est cher dans mon coeur de fan. Après, je suis d'accord, sa qualité sonore parfois frustrante fait qu'il n'est à conseiller qu'aux fans les plus fanatiques, les assidus, et il faut, de plus, vraiment aimer le Floyd de la période 1969/70, une période très expérimentale et peu accessible aux masses. Une période pleine de violence, de folie latente, qui ne demande qu'à exploser (Careful With That Axe, Eugene en est un bon exemple, Sysyphus aussi). Perso, ma période préférée du groupe. Et malgré le son, quel live !!

CD 1

Embryo

Main Theme From More

Careful With That Axe, Eugene

Sysyphus

CD 2

Project Birmingham :

a) Heart Beat, Pig Meat

b) Quicksilver

c) Moonhead

d) The Violent Sequence

Set The Controls For The Heart Of The Sun

The Amazing Pudding

"Animal Instincts" - Pink Floyd

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"In The Flesh"était le nom de la gigantesque tournée mondiale que Pink Floyd (ainsi qu'un guitariste additionnel, 'Snowy' White, venu en renfort) a fait en 1977, pour promouvoir l'album Animals. Une tournée dont le nom sera celui d'une des chansons du futur double album conceptuel de 1979, The Wall (dont la genèse découle en partie d'un incident survenu au cours du dernier show de la tournée, le 6 juillet, à Montréal : Roger Waters, excédé par le comportement d'un spectateur qui gueulait et tirait de petits feux d'artifices, le fera monter sur scène, pendant Pigs (Three Different Ones), et lui crachera au visage, geste qu'il regrettera illico ; il existe plusieurs bootlegs du show, le meilleur étant Who Was Trained Not To Spit On The Fan). La tournée fut, je l'ai déjà dite ici et je le redirai, une des meilleures du groupe, mais une tournée qui a bien failli le 'tuer'. Eprouvante, violente (musicalement, Animals est un disque d'un nihilisme terrifiant, quasiment punk, et sorti, d'ailleurs, en l'année punk par excellence, 1977), riche en tensions internes, elle dessoudera encore plus Waters (auteur de quasiment tout l'album, sauf Dogs, co-écrite avec David Gilmour) des trois autres membres. La tournée en elle-même fut bien rôdée : le groupe ne changeait quasiment pas sa setlist, interprétant tout Animals (dans un ordre différent de celui de l'album, mais toujours le même ordre, de show en show, un ordre qui fonctionne d'ailleurs mieux que celui de la version studio), puis tout Wish You Were Here (là, dans le même ordre que l'album studio, toujours), suivi d'un ou deux (ou, ici, chose rare, trois !) rappels. Histoire de bien répertorier les shows si ceux-ci devaient s'avérer avoir été enregistrés, Waters gueulait, chaque soir, pendant Pigs (Three Different Ones), le numéro du show (du style one-two ! pour le douzième), afin de s'y retrouver. Beaucoup de bootlegs existent de la tournée (j'en possède une dizaine, ce qui est loin d'être la majorité des bootlegs existants, en comptant cependant des doublons, du style plusieurs bootlegs de qualité variable pour un seul et même show, comme celui que j'aborde là, aujourd'hui), certains ne valent pas grand-chose (pas pour l'interprétation, toujours à la hauteur, mais pour le son), comme Chicago '77 ou certains soirs joués au stade de Wembley (Londres), mais certains sont de purs trésors.

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Waters dans ses oeuvres, durant la tournée

J'ai déjà eu l'occasion ici de parler d'un des concerts parisiens de février, aux anciens Abattoirs de la Villette (Animals Aux Abattoirs, mais il existe d'autres bootlegs, proposant d'autres shows des Abattoirs, comme Pavillion De Pigs), qui est immense, aussi bien au niveau du son que de l'interprétation, et je parlerai ici, un jour, du concert de Montréal cité plus haut. Place maintenant à un concert datant du 9 mai, donnéà Oakland (Californie), et existant en plusieurs bootlegs : Oakland 1977, Mr. Pig... et, considéré comme le summum absolu concernant ce concert (et même la tournée "In The Flesh" entière, d'ailleurs !), Animal Instincts, bref, ce bootleg. Comme de bien entendu, on y retrouve tout Animals et tout Wish You Were Here, ainsi que des rappels, ici au nombre de trois, ce qui, durant la tournée, fut au final assez exceptionnel (celui de Montréal aussi propose trois rappels). Ces rappels sont, ici, Money, Us And Them (généralement, quand il n'y avait qu'un seul rappel, c'était soit l'une soit l'autre de ces chansons issues de The Dark Side Of The Moon  - ou alors un Blues sans vrai nom) et, et, et...Careful With That Axe, Eugene. Ce qui, soit dit en passant, est, pour 1977, aussi rare qu'un fou rire de Michel Sardou pendant Je Vole. Le groupe interprétait encore ce monstrueux instrumental pendant la tournée pré-The Dark Side Of The Moon, mais sitôt que 1973 a pointé sa gueule, c'était fini, au revoir Simone (même chose pour Set The Controls For The Heart Of The Sun, Echoes ou A Saucerful Of Secrets, bref, les anciens titres). Sauf erreur de ma part, c'est la seule fois que le Floyd a rechanté (si le terme de 'chanter' est utilisable quand on parle d'un instrumental, avec seulement quelques hurlements en guise de paroles...) Careful With That Axe, Eugene, au cours de ce concert d'Oakland, plus précisément dans l'Alameda Coliseum (je suis sérieux, moi, je suis précis, disait le Businessman au Petit Prince). Après, je peux me tromper, mais, en tout cas, la présence de ce morceau en ultime rappel suffirait à elle seule à faire d'Animal Instincts un must-have. En plus, la qualité sonore est à se trancher les couilles de votre voisin de droite avec le sécateur de votre voisin de gauche. Enfin, sauf les rappels (Money, surtout), curieusement, où c'est juste très très correct.

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Un autre bootleg pour le même concert ; qualité sonore elle aussi très bonne, mais moins quand même que celui que j'aborde

Performance hallucinante d'un groupe ici au sommet de son Art (oui, un A majuscule est requis), Animal Instincts est un bootleg monumental, sans doute, en effet, le meilleur de la tournée. Le groupe donne tout, un Sheep de folie furieuse en intro, un Dogs sublime, un solo de guitare électrique magnifique sur Pigs On The Wings 2, un Wish You Were Here démentiel, des rappels géniaux et généreux, une durée, en elle-même, généreuse (plus de deux heures)... A noter, en final, un bonus-track : une version 8-Track, en un seul bloc (avec un beau solo de guitare électrique au milieu), de Pigs On The Wing. Ca n'apporte pas grand chose au bouzin, mais ça fait plaisir ! Il s'agit, d'ailleurs, de la version première de la chanson, qui, à la base, devait apparaître telle quelle sur Animals plutôt qu'en deux petits morceaux acoustiques. Bref, pour finir, voici un vrai essentiel, un classique qui, comme d'autres bootlegs (mais, concernant la tournée 1977, plus que tous les autres), mériterait une sortie officielle. Il FAUT vraiment que les masses entendent ça, et que celles et ceux qui n'aiment pas trop (voire pas du tout) Animals l'écoutent afin de se rendre compte que ce très nihiliste album prend vraiment tout son sens en live (Pigs (Three Different Ones), quelle furie...) !

CD 1

Sheep

Pigs On The Wing 1

Dogs

Pigs On The Wing 2

Pigs (Three Different Ones)

Shine On, You Crazy Diamond 1

Welcome To The Machine

CD 2

Have A Cigar

Wish You Were Here

Shine On, You Crazy Diamond 2

Money

Us And Them

Careful With That Axe, Eugene

Bonus-track :

Pigs On The Wing (8-Track Version)

"Capitol Center, Landover (Maryland) - May 30th, 1977" - Led Zeppelin

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Four Rovers fr

Les 25, 26, 28 et 30 mai 1977, Led Zeppelin s'est produit au Capitol Center de Landover, dans le Maryland, aux Etats-Unis, sur le continent américain, sur la planète Terre, et plus précisément (parce que, sinon, vous aurez du mal à situer le lieu des concerts, car je vous connais) dans la galaxie de la Voie Lactée. Je possède chacun de ces concerts, et ai déjà eu l'occasion ici de parler du second, celui du 26 mai, par le biais du bootleg Groovin' High, qui ne propose cependant pas l'intégralité du show (manquent Since I've Been Loving You et No Quarter, soit environ 35 minutes de show), les deux titres ayant été retirés probablement dans l'intention de faire tenir le reste sur deux CDs (c'est d'ailleurs le cas, Groovin' High est double), alors que, sinon, c'est trois CDs qu'il faudrait. D'ailleurs, les trois autres shows, de durée quasi-égale (presque trois heures, voire un tantinet plus) sont en ma possession en fichiers MP3, avec les sous-dossiers CD 1, CD 2, CD 3 à chaque fois, ah ah ah. Je me suis dit à quoi ça servirait d'aborder les quatre concerts ? et puis, je me suis dit oui, mais quand même, j'aimerais en aborder un autre du lot. Pas celui du 28 : il contient une  version de 35 minutes de Moby Dick (ce qui est aussi le cas du concert du 26), et je n'avais pas envie, même dans une autre version, de me farcir plus d'une demi-heure de solo de batterie. Les concerts du 25 et du 30 mai contiennent repectivement 24 et 22 minutes de solo de batterie (parfois renomméOver The Top, mais pas pour le 30), c'est déjà du bon gros solo, hein, mais comme c'est plus court, ça m'allait mieux. Et comme le concert du 30 possède une assez bonne qualité audio, pas à péter des briques, mais quand même un peu meilleure que celle du 25, je me suis dit, allez, ça sera celui du 30 mai, le dernier des quatre.

Ca va, vous suivez ?

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Affiche de la tournée américaine 1977

Bon, donc, voici le quatrième et dernier show de Landover, dans le Maryland, au cours de cette difficile (et inachevée, suite au décès de Karac, le jeune fils de Robert Plant, en juillet) tournée 1977, tournée inégale s'il en est dans la carrière du groupe. Il existe plusieurs bootlegs pour ce concert comme pour les autres, le visuel plus haut est celui que j'ai choisi, mais j'ignore s'il s'agit bien du même (mon fichier MP3 porte tout simplement le nom du concert, mais je pense, vu les fichiers d'artwork présents avec, qu'il s'agit, en fin de compte, d'un bootleg du nom de Maryland Moonshine IV, constitué des disques 10 à 12 d'un coffret regroupant les quatre shows de Landover). Si vous avez lu récemment ma chronique sur le bootleg The Drum'n'Bass Show, concert (triple) de Led Zeppelin au Summit d'Houston au cours de cette même tournée 1977, vous retrouverez ici, à une variation près (les deux derniers titres : ici, c'est une courte version de 1,12 minute de Whole Lotta Love suivie de Rock And Roll), la même setlist, qui, de concert en concert, à l'époque, ne changeait quasiment pas. Sinon, c'est kif-kif-bourricot, comme on dit, on a 26,40 minutes de No Quarter, 11 minutes de Ten Years Gone, un bon gros solo de batterie d'ici 22 minutes, on a un solo de guitare sans nom, avec archet, qui mène à un Achilles Last Stand plutôt cafouilleux (ce morceau est génial en studio, mais en live, il fut le plus souvent médiocrement joué, j'ai le regret de vous le dire) et à un Stairway To Heaven très bon, mais pas aussi quintessentiel que les versions 1973 et 1975. On a la triplette de blues de la mort Nobody's Fault But Mine, In My Time Of Dying et Since I've Been Loving You, et on a ce mini-set acoustique (John Paul Jones chante toujours aussi mal sa partie sur The Battle Of Evermore, interprétant ce que Sandy Denny chantait dans la version studio de 1971) qui mène, par le biais de White Summer/Black Mountain Side (ici en deux plages audio, mais parfois en une seule), à un Kashmir dantesque.

zep_77_live7

On a ici du Led Zeppelin cuvée 77, c'est à dire, du Led Zeppelin un peu bourrin et suffisant (le mini-set acoustique est assez facilement expédié, le solo de batterie est trop long, dire qu'il faisait parfois presque 40 minutes, Whole Lotta Love, dans une version d'à peine une minute, ne sert plus à rien), fortement drogué par ailleurs (Jimmy Page est squelettique, avait de beaux problèmes de came à l'époque, et ne parlons pas de John Bonham, dont la came et la tise seront la source de sa mort en 1980), et sachant très bien, en cette année punk, cette année où il passait (comme les Stones, Genesis, Who, Pink Floyd...) pour un dinosaure et une relique, sachant très bien, donc, que les années de gloire étaient derrière lui. Mais comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire aussi, en cette tournée 1977 globalement frustrante, il y à eu de beaux restes. Sans aller jusqu'à dire que c'est un concert extraordinaire (je lui préfère AMPLEMENT The Drum'n'Bass Show du Summit d'Houston, ou The Maximum Destroyer du Richfield Coliseum de Cleveland), ce dernier concert du Capitol Center de Landover est un cru tout ce qu'il y à de correct. Pour fans, quoi.

CD 1

The Song Remains The Same

Sick Again

Nobody's Fault But Mine

In My Time Of Dying

Since I've Been Loving You

No Quarter

CD 2

Ten Years Gone

The Battle Of Evermore

Going To California

Black Country Woman

Bron-Y-Aur Stomp

White Summer

Black Mountain Side

Kashmir

CD 3

Out On The Tiles (Intro)/Moby Dick

Guitar Solo

Achilles Last Stand

Stairway To Heaven

Whole Lotta Love

Rock And Roll

"Mooed Music" - Pink Floyd

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MI

Pink Floyd s'est fréquemment produit sur les ondes de la BBC, la fameuse grande radio/TV britannique. Il existe de fait de nombreux bootlegs proposant, le plus souvent avec une qualité sonore exemplaire (because enregistrements de la BBC, donc professionnels), ces prestations, comme des compilations du style The BBC Sessions, ou bien Meddled (abordé ici récemment, il propose un show radiophonique de 1971, peu avant la sortie de Meddle). Le 16 juillet 1970, le groupe se produit au Paris Theatre de Londres. Il existe des doutes sur la date exacte (16 juillet, 12 juillet ?), mais pas sur la performance : elle est extraordinaire (et fut utilisée pour quelques bootlegs, comme Libest Spacement Monitor ou Pink Is The Pig). Voici ce qui est sans doute la version la plus complete (car proposant Fat Old Sun, contrairement à d'autres) de cette prestation, et sous sa sublime pochette (représentant, évidemment, des vaches, 1970 oblige), ce bootleg s'appelle Mooed Music. Sans doute un jeu de mots sur mood et le meuglement d'une vache (en anglais, ça donne moooooo) ! Une petite heure de musique (58 minutes, en fait) est proposée ici, pour seulement 6 titres. Mais attention, parce que parmi ces titres, on en a trois qui sont issus d'Atom Heart Mother, et parmi eux, le morceau-titre, long ici de quelques 25 minutes ! Et aussi parmi eux, If, rarement joué ! 

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Les trois autres morceaux sont ce que l'on peut gentiment appeler des classiques du Floyd de l'époque (Fat Old Sun, issu de l'album à la vache, aussi), car il s'agit d'Embryo, Careful With That Axe, Eugene et Green Is The Colour (qui, comme de juste, précède le précédent morceau que je viens de citer ; en concerts, Green Is The Colour, morceau bucolique et bluesy, a toujours servi d'introduction à l'oppressant Careful With That Axe, Eugene). Ce dernier morceau cité entre les parenthèses est comme toujours d'une oppression totale, ambiance glauque et tendue, avec le hurlement salvateur de Waters qui vient relâcher la tension (mais pas toujours : certaines versions live, comme celle de Pompéi, parviennent à conserver la tension, même après le cri primal de Waters), et, comme toujours, c'est un grands moment, un des meilleurs passages de ce live (et un de mes morceaux préférés du Floyd, toutes périodes confondues, moi, je vous le dis ; je ne m'en lasse pas). Avec son orchestre de cuivres et son choeur, Atom Heart Mother est la conclusion parfaite du show (j'ignore si le groupe a utilisé des bandes pour l'orchestre et les choeurs, qui sont, sur le boîtier du bootleg, les mêmes crédités que pour l'album à la vache, ou si l'orchestre et les choeurs étaient physiquement présents, mais dans tous les cas, l'effet est réussi), de même que le sublime Embryo en est l'ouverture parfaite. Et que dire de Fat Old Sun et du très barrettien If...

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Je ne vais pas être original : Mooed Music est un classique méconnu (parce que bootleg, et, donc, connu uniquement des fans qui s'intéressent au marché parallèle), un petit live radiophonique vraiment passionnant, riche en grands moments, avec une setlist certes aussi peu originale que de coutume (trouvez-moi un bootleg live de 1970 sur lequel on ne trouve aucun des six titres présents ici, je dis bien aucun ! Vous aurez au minimum toujours Careful With That Axe, Eugene, parfois sous le titre Beset By The Creatures Of The Deep, ou Embryo dessus ; ou alors Atom Heart Mother, parfois sous son premier titre, à savoir The Amazing Pudding), mais le Floyd savait bien que ces morceaux marchaient toujours en live. Le son, comme je l'ai dit ici plein de fois (et c'est la dernière fois que je le dis sur cet article, concernant ce bootleg), est crevant de clarté, pas exempt de petits défauts, mais on ne va pas chercher la petite bestiole, Mooed Music sonne super-super-super bien, comme Meddled ou KQED, et pour un fan de bootlegs, croyez-moi, ça, c'est déjà beaucoup. Ils pourraient y jouer une version de 58 minutes d'Alan's Psychedelic Breakfast, ou un medley Yvette Horner, que rien que la beauté du son rendrait le truc supportable, alors quand en plus on a de grands morceaux, pensez bien !

Embryo

Fat Old Sun

Green Is The Colour

Careful With That Axe, Eugene

If

Atom Heart Mother

 

"Bowl De Luna" - Pink Floyd

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The Dark Side Of The Moon fut, on le sait, un vrai traumatisme pour le monde du rock. A sa sortie, en 1973, le disque au prisme (la pochette, culte) sera une vente colossale, tout le monde ou presque l'aura acheté, en parlera, etc... Pour le Floyd, il y aura un avant et un après, clairement. Avant : le groupe interprétait encore ses premiers classiques (A Saucerful Of Secrets, One Of These Days, Echoes). Après : le groupe privilégiera de jouer tout l'album de 1973, avec quelques classiques d'avant (mais peu) puis, dès 1974, des versions embryonnaires de futurs morceaux tels que Dogs (sous le nom de You Gotta Be Crazy) ou Shine On, You Crazy Diamond. Et dès 1975, il n'y aura plus les anciens classiques, que les nouveaux. Cet album de folie, le groupe l'a composé en 1972, et le proposait d'ores et déjà en concerts au cours de cette année, alors même qu'ils étaient en studio (à Abbey Road) pour l'enregistrer, voire même avant les séances d'enregistrement. Des concerts au Rainbow Theatre de Londres (1972), le concert de mai dans la ville allemande de Böblingen (qui a donné lieu à un des meilleurs bootlegs de l'époque, déjà abordé ici), et celui du 22 septembre au Hollywood Bowl, à Los Angeles, proposent des versions complètes ou quasiment complètes de The Dark Side Of The Moon. Celle-ci, que je vais aborder maintenant, est une des plus complètes (il manque, car à l'époque ce morceau introductif à base de battements de coeur n'était pas très remarqué et n'était pas systématiquement enregistré par les pirates, l'intro Speak To Me), celle du Hollywood Bowl, cette fameuse salle de concert. Le live est double (environ deux heures ; respectivement 55 et 72 minutes par CD), et s'appelle Bowl De Luna.

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Personnellement, j'aime énormément ce titre, Bowl De Luna, mais moins, nettement moins son artwork. Il fleure bon le semi-amateurisme, il faut l'avouer (et quelque part, c'est le cas, vu que c'est un enregistrement pirate) ! Au sujet du tracklisting, je dois dire un truc : j'annonce plus bas que One Of These Days est en final du premier disque, alors que, ci-dessus, il est clairement dit qu'il ouvre le second disque. Lorsque j'ai gravé mon exemplaire, je n'ai pas réussi à mettre ce morceau en ouverture du second CD, qui aurait été trop long (et de ce fait, le premier CD n'aurait duré que 44 minutes), j'ai donc pris sur moi de le foutre en final du CD 1, et j'ai par ailleurs pu constater que, sur le Web, certains sites répertoriaient ainsi le bootleg. Bizarre, mais, bon, après tout, comme on a tout le live, ce n'est pas gênant. C'est vrai que mettre One Of These Days sur le CD 2 permettait au CD 1 de ne contenir que The Dark Side Of The Moon, ce qui faisait un CD 1 un peu conceptuel, tout l'album et rien d'autre. Enfin, on s'en fout un peu, au final, car tout le concert du 22 septembre est là, et bien là. Et quel show ! Le son est excellent (on peut sans doute trouver encore mieux, mais déjà, c'est vraiment du bon boulot), l'interprétation est à la hauteur, et le simple bonheur d'entendre tout le futur album de 1973 est grand. Tout comme The Great Gig In Böblingen (le double live bootleg de 1972 cité plus haut, que j'ai abordé ici récemment), mais en mieux (car le live de Böblingen est constellé de petits défauts, comme un agencement mal foutu entre les morceaux, des trous de quelques secondes, et une version incomplète de The Dark Side Of The Moon, même si quasiment complète au final). Au rang des réussites du genre, on peut aussi citer Supine In The Sunshine, que j'aborderai ici bientôt, un double live d'un concert donné dans la mythique salle Earl's Court de Londres, en 1973, et qui contient aussi l'intégralité de l'album de 1973, dans une version encore plus monumentale que Bowl De Luna. On y trouve aussi Echoes, Careful With That Axe, Eugene, Set The Controls For The Heart Of The Sun et deux extraits de l'album Obscured By Clouds de 1972 (et ça, c'est rare).

Artwork

Bowl De Luna contient lui aussi ces titres (sauf ceux d'Obscured By Clouds), et parmi eux, A Saucerful Of Secrets, que le groupe n'interprétait plus trop à l'époque. 1972 doit être la dernière année d'interprétation scénique de ce grand moment de gloire de la première période du groupe, en fait. Une version à la hauteur du concert intégral, ce qui est aussi le cas d'Echoes, longue ici, en tout, de quasiment une demi-heure (toute la plage audio fait 29 minutes et une cinquantaine de secondes !), et qui, comme à chaque fois, est un grand, grand moment de beauté. Dans son ensemble, donc, difficile de trouver à redire concernant ce bootleg de septembre 1972, c'est un vrai classique du genre, un essentiel, un des plus recommandés parmi les meilleurs bootlegs floydiens. Amateurs du groupe, et notamment de The Dark Side Of The Moon, vous savez ce qu'il vous reste à faire ! A noter, pour finir, que The Travel Sequence (le second titre du CD 1) n'est autre qu'On The Run, tel que le morceau était nommé et jouéà l'époque (différent du On The Run final) ! Quant àHome Again, c'est, évidemment, la reprise de Breathe que l'on retrouvera en final de Time sur l'album studio. Enfin, The Great Gig In The Sky, à l'époque, devait encore s'appeler The Mortality Sequence, il me semble, mais a été renommé ainsi après coup, ce qui n'est pas gênant.

CD 1

Breathe

The Travel Sequence

Time

Home Again

The Great Gig In The Sky

Money

Us And Them

Any Colour You Like

Brain Damage

Eclipse

One Of These Days

CD 2

Careful With That Axe, Eugene

Echoes

A Saucerful Of Secrets

Set The Controls For The Heart Of The Sun


"Supine In The Sunshine" - Pink Floyd

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Après une semaine d'absence (vacances !), mevoici de retour, et encore une fois, pour parler de bootlegs. Il y en aura, effectivement, plein d'autres abordés ici, de Led Zeppelin, Genesis, sans doute Dire Straits...et, évidemment, comme c'est le cas ici, de Pink Floyd. Le titre de ce bootleg capté au cours d'un concert donné le 19 mai 1973 (en pleine tournée de The Dark Side Of The Moon, donc) dans la salle londonienne d'Earl's Court est assez étrange : Supine In The Sunshine. Il s'agit d'une allusion aux paroles de la première version de Time, qui incluait ces mots (la version définitive, en revanche, les a remplacés). La pochette est bien dans le ton The Dark Side Of The Moon, avec cette photo d'une dune de sable de forme bien pyramidale, avec reflet lumineux multicolore, et, au-dessus, les quatre Floyds, étendus dans le ciel, comme en train de voler (on les voit aussi, au loin, marcher sur la dune). La photo sembe avoir été prise au cours de la même session que la fameuse photo du groupe, assis dans le sable (avec un beau reflet lumineux coloré), photo présente dans le livret de la réédition CD de Meddle (celle de 1994, et sans doute aussi celle de 2011, car je n'ai pas acheté, du moins pour le moment, la réédition la plus récente  et ignore doncle contenu de son livret). Meddle est d'ailleurs bien représenté ici par le biais de deux de ses morceaux, dont le plus long, Echoes, ici long de 25,20 minutes.

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Au sujet de la durée de ce concert, il faut ici dire qu'il est généreux (comme souvent avec les bootlegs, qui ne s'embarrassent pas de problèmes liés au format CD, du style ne pas trop remplir le disque, ne pas mettre les morceaux les moins bien joués, etc), car le premier disque dure 66 minutes, et le second, 60, soit 2h06 de musique. La qualité sonore de Supine In The Sunshine est dans l'ensemble très très correcte, ce n'est sans doute pas le meilleur bootleg du Floyd en terme de qualité sonore (Cruel But Fair, Animal Instincts, par exemple, sonnent bien mieux), mais dans l'ensemble, les bootlegs de 1973, concernant Pink Floyd, ne sonnent pas très bien (When You're In ...Tampa, que j'ai abordé ici récemment, ou Yeeshkul ! que je n'ai pas abordé pour le moment), et parmi tous les bootlegs de cette année, on tient ici, probablement, le meilleur. Il existe par ailleurs plusieurs bootlegs pour ce concert du 19 mai 1973 à Earl's Court. Je me souviens d'un bootlegs du nom de Echoes From The Heart Of The Sun, qui était constitué du premier CD de Supine In The Sunshine (et rien d'autre). Un autre bootleg (dont je ne me souviens plus du nom, sauf qu'il y avait bluebird dedans) aussi n'était constitué que du CD 1. Ceci est donc le bootleg proposant l'intégrale du show londonien 1973. Niveau interprétation, il faut dire que le groupe tient la forme, certains morceaux ici sont dans des versions juste grandioses (Set The Controls For The Heart Of The Sun, longue de quasiment un quart d'heure, assure à fond, Us And Them, The Great Gig In The Sky et One Of These Days - longue de 10,25 minutes, cette dernière - aussi). Echoes et Time sont bien interprétées, on peut juste dire, au sujet de la première (qui achève le premier disque, la première partie du show, juste avant que le groupe ne joue, dans l'ordre, tout The Dark Side Of The Moon) qu'il existe des tas de versions nettement meilleures, voir celle du Live At Pompeii, celle de The Great Gig In Böblingen, celle, embryonnaire (elle s'appelait encore The Return Of The Son Of Nothing) de Vierundwanzig Teile Von Nichts... Mais cette version-là est tout de même remarquable. On notera aussi un Careful With That Axe, Eugene bien foutu, et, en intro, Obscured By Clouds (5,40 minutes) et When You're In (9,15 minutes, soit 7 de plus que la version studio !), issus d'Obscured By Clouds (1972), album de bande-son que j'adore et qui fut très très très très rarement représenté en live (en gros, le groupe interprétera ces deux titres, plus, des fois, mais rarement, Childhood's End, en 1973, et puis basta ; Gilmour chantera Wot's...Uh The Deal durant sa tournée 2006, sinon), deux titres instrumentaux ici remarquables et qui en rajoutent au bonheur d'écouter ce bootleg.

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En plus, on a tout The Dark Side Of The Moon ici (mais ce n'est évidemment pas le seul bootleg floydien avec cette particularité : le groupe jouait en effet tout l'album en live durant 1972/74, plus pendant la tournée promotionnelle de Wish You Were Here en 1975, puis ils n'en interpréteront plus que des morceaux épars), et dans une version non seulement complète (ce n'est pas le cas de celle de When You're In...Tampa, autre bootleg de 1973, abordé ici récemment), mais magistrale, avec un Any Colour You Like de 7 minutes, un The Great Gig In The Sky de 6 minutes (en gros, une cinquantaine de minutes du second disque sont utilisées pour l'intégralité de l'album), et cette version live de l'album est finalisée, ou peu s'en faut. Les fans de l'album seront aux anges. Personnellement, comme je l'ai déjà dit ici plein de fois (essentiellement dans ma chronique de l'album en question), j'adore The Dark Side Of The Moon, mais je ne pense pas qu'il s'agisse du sommet absolu du groupe, et je pense, surtout, qu'il cache un peu trop le reste de leur discographie (même chose pour The Wall, dont je pense beaucoup moins de bien). Je ne suis pas un fanatique absolu de l'album au prisme et aux pyramides, mais j'avoue, c'est une tuerie dans le genre, et cette version live lui rend bien justice. En plus, on a Speak To Me, morceau instrumental et inaugural qui, dans les bootlegs, n'était pas systématiquement capté, étant parfois, à tort, pris pour un passage de balance, de réglage de son, avant le début du show. Bref, pour conclure, Supine In The Sunshine est un excellent bootleg de Pink Floyd. Un de plus !

CD 1

Obscured By Clouds

When You're In

Set The Controls For The Heart Of The Sun

Careful With That Axe, Eugene

Echoes

CD 2

Speak To Me

Breathe

On The Run

Time

 Breathe (Reprise)

The Great Gig In The Sky

Money

Us And Them

Any Colur You Like

Brain Damage

Eclipse

One Of These Days

"Chicago Stadium 1973 (Soundcheck)" - Led Zeppelin

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Ce bootleg de Led Zeppelin est des plus mythiques et controversés. Déjà, il ne s'agit pas d'un concert, mais d'un soundcheck, d'une captation de balance, de répétitions scéniques en vue d'un concert, le jour-même du show, quelques heures plus tôt. Donc, pas de public, pas d'applaudissements. En cela, c'est assez peu fréquent. Ensuite, il y à des doutes sur les lieux du concert, la date. Sur le visuel ci-dessus, il y à la date du 6 juillet 1973, concert de Chicago, au Stadium (effectivement, ce soir-là, Led Zep se produisait à Chicago ; j'ai le bootleg du show, j'en parlerai ici bientôt, il s'appelle Windy City Adventure), mais quand j'ai chopé le bootleg, il était dit qu'il s'agissait d'un soundcheck datant du 4 mai 1973, au Braves Stadium d'Atlanta. Or, en regardant sur le net, j'ai pu obtenir ce visuel plus haut (le verso indique la liste des 11 morceaux du soundcheck que j'aborde), qui prouverait le contraire. Soit c'est ce visuel qui se trompe (et dans ce cas, en titrant mon article de la sorte, je me trompe aussi), soit c'est bel et bien une session de répétitions au cours du concert de Chicago, et dans ce cas, OK. Dans les deux cas, ce bootleg est de toutes façons bien particulier, car on n'y trouve quasiment que des reprises de rock'n'rolls et de rockabillys, ainsi que deux-trois jams inspirées par des chansons que le groupe, gag, n'avait pas encore ommercialisées à l'époque (elles le seront sur Physical Graffiti en 1975, mais ces chansons font parties de celles de Physical Graffiti qui dataient de quelques années avant l'album, des sessions d'autres albums, et qui avaient été mises de côtéà l'époque).

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C'est aussi un bien court bootleg, 37 minutes en tout et pour tout, ce qui, pour un bootleg de Led Zeppelin, est rarissime (bien fréquents sont les triples bootlegs, chez ce groupe ! Vu leur propension à se répandre sur quasiment trois heures en live, durant la période 1973/1977...). Après recherche sur le Net, j'ai cependant pu constater qu'il existait sans doute une version plus longue (dans les 55 minutes, avec une quinzaine de morceaux) de ces sessions, et ce, sans doute avecle visuel ci-dessus. Et que ces sessions provenaient bel et bien, apparemment, du 6 juillet 1973 à Chicago ! Quoi qu'il en soit, c'est un très bon bootleg, à la qualité sonore des plus correctes (ne vous fiez pas au premier morceau, dont la qualité sonore est moins bonne que pour le reste). Au sujet des morceaux, on a donc des reprises, de rock'n'rolls (des chansons de Chuck Berry comme Nadine, Reelin' And Rockin'), de rockabillys (Move Me On Down The Line)... Des trucs que le groupe ne jouera pas durant son concert du soir-même (comme je l'ai dit plus haut, je l'ai, en triple-CD, je l'aborderai ici dans quelques jours), et qu'il n'interprétait jamais, ou alors dans des medleys inclus dans des interprétations de Whole Lotta Love ou How Many More Times (et encore). Quant aux jams, on a Wanton Jam, un instrumental proposant en avant-première (The Wanton Song, de l'album Physical Graffiti, ayant étéécrite et enregistrée en 1974) la partie centrale de The Wanton Song, ou plutôt, son bridge. On a aussi Custard Pie, et ça peut sembler étrange d'avoir intitulé ainsi ce morceau qui non seulement n'est pas une version de Custard Pie (lequel morceau se trouve aussi sur Physical Graffiti, et a aussi été enregistré et écrit en 1974), mais n'est en fait qu'une jam basique (mais efficace) ne ressemblant pour ainsi dire pas au futur morceau cité. En revanche, The Rover, qui se trouvera sur Physical Graffiti mais date de 1972 et des sessions de Houses Of The Holy, et qui ne sera (tout comme les autres morceaux de Physical Graffiti que je cite, sauf, apparemment, The Wanton Song), jamais joué live, est bien reconnaissable (et chanté), et suivi de Rover Jam/Night Flight, morceau le plus long du bootleg avec 8,30 minutes. La première partie est une jam instrumentale sur The Rover, et on passe ensuite àNight Flight, morceau datant des sessions du quatrième album (1971) mais qui sera mise sur album en 1975 (Physical Graffiti).

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Dans l'ensemble, un fan absolu de Led Zeppelin adorera sans aucun doute écouter ces pépites mythiques, rarissimes, issues d'une balance scénique, une mise en bouche avant un concert. On aurait préféré un vrai concert (mais comme le concert du soir-même existe en bootleg, ça va), mais en tant que tel, ce soundcheck datant apparemment du 6 juillet 1973 au Chicago Stadium est vraiment un petit morceau de choix pour les amateurs. Un bootleg étonnant, rare, précieux, à la qualité sonore des plus satisfaisantes. Vraiment pas mal, bien qu'un peu frustrant (37 minutes...) !

Custard Pie

Wanton Jam

The Rover

Rover Jam/Night Flight

No Particular Place To Go

Nadine

Reelin' And Rockin'

Move Me On Down The Line

Rock Me Like A Hurricane

Keep On Moving

Dynamite/Shakin' All Over

"Windy City Adventure" - Led Zeppelin

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Front

L'autre jour, j'ai abordé un petit bootleg de Led Zeppelin proposant des extraits d'une session de répétition scénique (ou balance) faite, hors public, sur la scène du Stadium de Chicago, le 6 juillet 1973, quelques heures avant un concert qu'ils allaient y faire. Voici maintenant le temps d'aborder ce fameux concert, car il existe en bootleg, comme je l'ai d'ailleurs dit en abordant le bootleg du soundcheck (lequel soundcheck, comme je l'avais aussi dit, fut pendant longtemps considéré comme provenant d'une autre session de répétitions que celle de Chicago : on a cru qu'elle venait d'Atlanta - 1973 aussi -, ou même d'un concert de 1975). En fait, il existe même une belle quantité de bootlegs pour ce concert (et d'autres pour le concert suivant, du 7 juillet, aussi à Chicago), certains ne proposant que des bribes du show, et d'autres, comme celui-ci, l'intégralité. Et cette intégralité, c'est 15 titres, pour 150 minutes de musique, soit 2h30 minutes si vous ne savez pas calculer en minutes. Et, comme beaucoup de bootlegs de Led Zeppelin, c'est un triple album. Dans le cas hautement, très hautement improbable où ce bootleg serait un jour commercialisé officiellement, il resterait triple (How The West Was Won, triple live sorti en 2003, proposant des extraits de concerts de 1972 dans deux lieux différents de Los Angeles, extraits de concerts autrefois disponibles en bootlegs, dure aussi 150 minutes environ). Bref, on a de quoi boire et manger ici, comme souvent, si pas tout le temps, avec ce groupe.

Led Zeppelin Windy City Adventure Chicago73 Back

Ce bootleg, sorti en 2007 sur le label Wendy (un label apparemment mythique, reconnu, estimé dans le milieu des bootlegs), s'appelle Windy City Adventure, et il est proposé sous un artwork des plus magnifiques, chose très rare pour un bootleg (il n'est en effet pas rare d'avoir juste une photo du groupe sur scène, avec un design des plus minimalistes, ou alors des dessins hideux et fait-maison en guise d'illustration). On y voit un beau bateau coloré, aux voiles de patchwork, sur une mer déchaînée (un dessin), dans un cadre, et, à côté de ce dessin, sur fond mauve foncé, on a quelques personnages de type arabe, style Sindbad, avec un tas d'or, un cimeterre et un dromadaire ou chameau (on ne voit pas la ou les bosses). Sur les disques eux-mêmes (je n'ai qu'une version MP3 du bootleg, mais des PDF des visuels sont fournis), comme plus bas dans l'article, on a aussi des illustrations de cet acabit. Au dos du boîtier, une photo de Jimmy Page arborant sa fameuse guitare Gibson à double manche. Vraiment, on trouve difficilement des bootlegs, de Led Zep ou d'autres, avec des artworks aussi réussis que Windy City Adventure (on notera que le logo du label Wendy reprend celui d'Atlantic Records, avec un W au lieu du A) ! Musicalement aussi, ce triple live proposant le concert du 6 juillet 1973 au Chicago Stadium est une merveille. Le son est des plus convaincants, et ce, malgré quelques anicroches de ci de là, sur Dazed And Confused, notamment (excusables pour un bootleg, et, surtout, on trouve pire que ça : je connais un bootleg de 1971, de Led Zep, à Osaka au Japon, qui est excellent pour l'interprétation, mais d'une qualité sonore des plus médiocres...). Et le groupe assure à fond, dans une ambiance assez délicate, apparemment (Plant aurait reçu des menaces de mort peu avant le concert, il semblait y avoir des fouteurs de merde dans le public, on entend Plant les rappeler gentiment à l'ordre vers le début de concert ; Plant, aussi, semble avoir deux-trois petits soucis vocaux, surtout au début, ça s'améliore nettement ensuite ; on est, après tout, vers la fin de la tournée, qui fut longue et usante).

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Bien sûr, 1973 oblige, on retrouve ici tout ce que Led Zep jouait sur scène à l'époque : beaucoup d'extraits de l'album Houses Of The Holy, qui venait alors de sortir (The Song Remains The Same, The Rain Song, No Quarter durant 12 minutes, Over The Hills And Far Away, mais pas de Dancing Days ou de The Ocean, en revanche), mais aussi les incontournables Stairway To Heaven, Dazed And Confused (ici long de 30 minutes), MobyDick (ici long de 24,30 minutes !), Whole Lotta Love (quasiment 17 minutes), Black Dog, Rock And Roll en ouverture, Misty Mountain Hop, Heartbreaker...mais aussi Since I've Been Loving You, bien entendu, et, et là c'est moins fréquent, Celebration Day et Communication Breakdown. La setlist ne diffère pas beaucoup de celles du Madison Square Garden de la même année (le double live officiel The Song Remains The Same, surtout dans sa version remastérisée et remplumée de 6 titres sortie en 2007), ou de celle du concert de Southampton de 1973 aussi (le bootleg Any Port In A Storm), ou de celle du concert de la même année à Mobile en Alabama (aussi existant en bootlegs), du Buffalo Auditorium de New York (concert donné une semaine après ceux de Chicago, existant aussi en bootlegs), ou du fameux concert du L.A. Forum, en 1973, donné le jour de l'anniversaire de John 'Bonzo' Bonham (batteur du groupe), existant aussi en bootlegs... Bref, la setlist ne diffère pas de celle donnée, globalement, durant les concerts de cette grande année zeppelinienne que fut 1973. Ecouter à la suite deux concerts du groupe issus de la même année peut donc sembler redondant (même remarque avec les shows de 1975 ou 1977, qui reprenaient souvent les mêmes setlists), même s'il ne s'agit pas des mêmes concerts et, donc, des mêmes versions des chansons. Windy City Adventure est, en tout cas, sans aucun doute un des meilleurs bootlegs de 1973 (pour Led Zeppelin) avec Bonzo's Birthday Party (le concert du L.A. Forum) et Any Port In A Storm (Southampton). Génial, passionnant, furieux. Led Zeppelin, quoi.

CD 1

Rock And Roll

Celebration Day

Black Dog

Over The Hills And Far Away

Misty Mountain Hop

Since I've Been Loving You

No Quarter

The Song Remains The Same

The Rain Song

CD 2

Dazed And Confused

Stairway To Heaven

CD 3

Moby Dick

Heartbreaker

Whole Lotta Love

Communication Breakdown

"Broadway Everglades" - Genesis

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Front

On le sait, Peter Gabriel a quitté Genesis en 1975, juste à la fin de la tournée mondiale de promotion de leur mythique double album conceptuel The Lamb Lies Down On Broadway (sorti en 1974). Gabriel se sentait à l'étroit, avait envie d'autre chose, de nouveaux horizons (de ce fait, dès son premier album solo, en 1977, il ne se gênera pas pour expérimenter quelques trucs, puis passera rapidement à la world music dès 1980 et son troisième opus solo). Son départ sera pris avec philosophie par le groupe, aucune rancoeur, pas de colère, juste de la tristesse. C'est Phil Collins, batteur dans le groupe depuis 1971, qui prendra le relais du chant (déjà, à deux reprises, il avait chanté sur les albums : For Absent Friends en 1971, More Fool Me en 1974, plus des choeurs), ce qu'il ne voulait pas au départ, mais acceptera finalement une fois que des essais de chanteurs se soient avérés décevants (précisons que Peter Gabriel souhaitait lui-même que Collins le remplace, les deux hommes resteront toujours amis, le sont toujours ; le groupe de la Grande Epoque 1971/1974 se reformera d'ailleurs en 1982 pour un concert unique au Milton Keynes Bowl, en Angleterre, existant en bootleg). Le premier opus de Genesis avec Phil Collins en tant que chanteur sortira en 1976, A Trick Of The Tail (un des sommets du groupe et du rock progressif). Le groupe, dès 1978, passera progressivement à de la pop formatée FM, Phil Collins en profite pour se lancer en solo en 1981, le succès, on le sait, aussi bien pour lui que pour Genesis, sera de plus en plus important (au grand dam des fans de la première heure, qui n'apprécieront pas le virage pop FM et les tubes du style Turn It On Again et Invisible Touch).

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Mais en 1975, durant la tournée The Lamb Lies Down On Broadway, le chanteur, le gérant, c'est Pete' Gab'. Il existe une foule de bootlegs (personnellement, j'en ai onze !) sur la tournée, mais, hélas, rien n'a été proposé officiellement (ou alors, dans un coffret d'archives, mais je n'en suis pas sûr), ni audio, ni vidéo. C'est d'autant plus dommage que durant les concerts (où le double album était joué en entier, dans l'ordre, avec des rappels, parfois, proposant de plus anciennes chansons, généralement, comme ici, The Musical Box), le groupe proposait un show du tonnerre de Zeus, avec décors et costumes (et effets de lumière) sublimes. Ce bootleg propose un des concerts américains de la tournée, et date du 11 janvier 1975. Le concert a été donné, ce soir-là, à Lakeland (dans la salle du Civic Center Concert Hall), en Floride, et de ce fait, il s'appelle Broadway Everglades (les Everglades sont une chaîne montagneuse floridienne). 27 titres en tout (respectivement 12 et 15, selon les disques), 2 CDs, pour un total avoisinant les 115 minutes. Si j'ai choisi ce bootleg plutôt qu'un autre (au choix, il y à Cambrai 1975, Colmar de la même année, Toronto 1974, Francfort 1975, Phoenix 1975...), c'est non seulement parce que l'on y trouve tout The Lamb Lies Down On Broadway plus le rappel (certains bootleg, peu fréquents mais il y en à, n'ont pas le rappel, ou alors un ou deux titres, et parfois plus, manquent), qui plus est, dans une très bonne interprétation, mais en plus, le son est très bon, ce qui, hélas, mais c'est la dure loi des enregistrements pirates, n'est pas toujours le cas (Colmar 1975 - durant la fameuse Foire aux Vins - est un bon show, mais le son n'est...pas terrible !). Ici, à Lakeland, on a tout le mythique double album-concept, plus The Musical Box en rappel (la tournée 1974/75 sera la dernière fois que le groupe jouera tout le morceau en live, ensuite, ça ne sera plus que le segment final ; sauf pour le concert de reformation de 1982), plus les deux parties de l'histoire narrée dans l'album (Rael's Story, ces deux segments de narration par Gabriel se trouvent toujours situés aux mêmes moments dans le concert : avant Back In N.Y.C. et avant Lilywhite Lilith), plus un Interlude avant The Lamia.

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Genesis en 1975, pendant la tournée, une des dernières photos du groupe avec Peter Gabriel, qui avait sans doute déjà décidé de partir

On ne va pas revenir sur le niveau global de The Lamb Lies Down On Broadway. Ce double album, qui fut mon premier Genesis, et que j'ai commencé par détester avant de, progressivement, l'aimer puis, maintenant, l'adorer (mais il ne sera jamais mon chouchou du groupe, ni pour la période Gabriel, ni en général : pour la première période, c'est Foxtrot, et en général, c'est Wind And Wuthering), est un cas à part. Racontant une histoire très tarabiscotée (la lecture du long texte situé dans l'intérieur de pochette vinyle ou dans le livret CD, bien qu'il faille bien comprendre l'anglais pour ça, est des plus conseillée), cet album est certes riche en grands moments (The Lamia en est selon moi le plus beau, mais it, In The Cage, la chanson-titre, The Carpet Crawlers, The Chamber Of 32 Doors, The Waiting Room, Anyway, Fly On A Windshield ou In The Rapids ne sont pas à négliger), mais on y dénombre aussi des passages à vide, des bouche-trous (peu nombreux, et ça ne gâche pas l'album, même si on peut dire que la dernière face est, en globalité, plus faible que les autres). Enregistré avec l'aide de Brian Eno ce qui se ressent sur The Waiting Room, Silent Sorrow In Empty Boats, Hairless Heart, Ravine, bref, les instrumentaux), l'album possède un son très violent (progressif, aussi, d'accord), et est vraiment particulier, entre l'histoire tordue et la musique qui part dans tous les sens, il faut s'accrocher pour l'apprécier. Sur scène, ça devait vraiment être quelque chose à voir, entre le look protopunk de Gabriel (qui interprète Rael, jeune délinquant new-yorkais d'origine portoricaine) et ses différents costumes (le plus fameux : Rael en Slipperman) et les décors (pendant The Lamia, ça devait être sublime), c'est vraiment dommage que seules des bribes de vidéos de qualité médiocre et des photos éparses soient les témoins de cette tournée gigantesque. Il reste les bootlegs, et parmi eux, Broadway Everglades est un bon, très bon exemple. Je ne sais pas si c'est le meilleur des bootlegs de la tournée, ou juste un bon cru et sans plus, mais je l'aime beaucoup (j'aime aussi beaucoup celui de Toronto 1974), et si vous voulez entendre un autre The Lamb Lies Down On Broadway, c'est un bon choix. En plus, on a The Musical Box en rappel, alors...

CD 1

The Lamb Lies Down On Broadway

Fly On A Windshield

Broadway Melody Of 1974

Cuckoo Cocoon

In The Cage

The Grand Parade Of Lifeless Packaging

Rael's Story, Part 1

Back In N.Y.C.

Hairless Heart

Counting Out Time

The Carpet Crawlers

The Chamber Of 32 Doors

CD 2

Rael's Story, Part 2

Lilywhite Lilith

The Waiting Room

Anyway

Here Comes The Supernatural Anaesthetist

Interlude

The Lamia

Silent Sorrow In Empty Boats

The Colony Of Slippermen (Arrival/A Visit To The Doktor/Raven)

Ravine

The Light Dies Down On Broadway

Riding The Scree

In The Rapids

it

The Musical Box

"Who Was Trained Not To Spit On The Fan" - Pink Floyd

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C'est le troisième bootleg de Pink Floyd proposant un show de la tournée "In The Flesh" (la tournée Animals, autrement dit) de 1977 que je propose ici, après Animals Aux Abattoirs (Paris) et Animal Instincts (Oakland). Evidemment, il s'agit ici encore d'un concert différent (l'intérêt d'aborder plusieurs bootlegs proposant le même show est nul), et non des moindres, car voici le tout dernier show de la tournée, celui donné le 6 juillet (1977) au Stade Olympique de Montréal, au Canada. Il existe plusieurs bootlegs pour ce concert, l'un d'entre eux s'appelle Fireworks In The Canadian Walls, allusion à l'incident qui se produira durant le concert (j'y reviendrai, et j'en ai déja parlé ici sur le blog) et qui sera crucial pour la suite de la carrière du Floyd. Un autre bootleg, bien plus réussi (niveau son, je veux dire, car, sinon, ce sont les mêmes morceaux, dans les mêmes versions, étant donné que c'est le même concert !), par ailleurs celui que j'aborde, s'appelle Who Was Trained Not To Spit On The Fan, autre allusion à l'incident (et aussi une allusion aux paroles de la chanson Dogs, issue d'Animals). Soyons clairs : ceci est la version définitive du concert de Montréal, lequel concert fut des plus...mouvementés. Le public était déchaîné, cris, hurlements, etc, le groupe était survolté (c'était le dernier concert, ils ont tout donné ; seul David Gilmour n'estimera pas la performance réussie et mémorable, et de ce fait, il refusera de participer au tout dernier morceau de rappel, un Blues dantesque)... Tout comme pour les autres shows de la tournée 1977, le Floyd interprète tout Animals dans la première partie, puis tout Wish You Were Here, plus des rappels (ici, chose peu fréquente, il y en à trois : Money, Us And Them et le Blues) dans la seconde. En tout et pour tout, ce live dure près de 2h30 minutes, c'est, sinon le plus long, du moins un des plus longs de la tournée. Et niveau son, c'est époustouflant.

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Le concert démarre efficacement avec Sheep, dans une version sublime se terminant magnifiquement, et pour lequel la basse n'est pas tenue par Roger Waters, mais par le musicien ayant accompagné le groupe durant la tournée, soit à la basse, soit à la guitare rythmique (quand il était à la basse, Waters était à la guitare rythmique), 'Snowy' White. L'incident surviendra une première fois durant le second morceau, Pigs On The Wing 1 : quelques pétards sont audibles. Mais le morceau se passe bien, et Dogs suit. Et si la première partie du morceau se passe bien (le morceau est très nerveux, Gilmour est en forme olympique durant tout le live, de toute façon), dès le bridge instrumental, ça devient hénaurme : cris importants de la foule, pétards, on sent une tension qui monte. Pigs On The Wings 2 met d'ailleurs un peu de temps à venir, le groupe semblant attendre un peu de calme dans la foule avant de jouer ce court morceau acoustique. Un pétard explose, Waters aussi : Oh, for fuck sake stop lighting off fireworks and shouting & screaming I’m trying to sing a song! I mean I don’t care. If you don’t want to hear it. You know fuck you. I’m sure there are a lot of people here who do want to hear it. So why don’t you just be quiet. If you want to light your fireworks off go outside and light them off out there and if you want to shout and scream well then go and do it out there… I am trying to sing a song that some people want to listen to. I want to listen to it. Grosso merdo, Waters gueule à celui ou ceux qui lance(nt) des pétards de se calmer, que lui essaie de chanter, et que c'Est un manque de respect envers le groupe et le public. Le résultat est quela tension va exploser. Les Québécois disent souvent maudits Français, mais reconnaissons que, parfois, quand ils sont cons, ils le sont vraiment. Enfin, si les fouteurs de daube dans le Stade de Montréal étaient des natifs du coin, évidemment. Dans tous les cas, c'étaient des cons. Pigs (Three Different Ones) arrive. Une version dantesque, Waters pousse des cris à la Careful With That Axe, Eugene, Gilmour est déchaîné, c'est juste LAversion live de la chanson (la dernière, aussi, jouée par le groupe : aucun extrait d'Animals ne sera joué live après la tournée de 1977, sauf par Waters en solo). La tension est à son comble, des pétards explosent, et vers la fin du morceau, Waters interpelle le fouteur de merde dans le public, qui se trouve près de la scène. Il l'appelle "Pig", lui dit de monter sur scène, qu'il lui pardonne son comportement. Apparemment, le mec monte...pour se faire gueuler dessus et cracher à la gueule par un Waters hors de lui. Cet incident, que Waters regrettera illico ou peu s'en faut, sera la source, enfin une des sources, du futur The Wall. Et il occupe une place de choix dans la cosmogonie pinkfloydienne, et le titre de ce bootleg s'en inspire évidemment ("qui a été dresséà ne pas cracher sur le fan", mais ça se traduit aussi par "qui a été dresséà ne pas cracher dans le ventilateur", selon les paroles de Dogs, ce qui, en bon français, serait plutôt "qui a été dresséà ne pas cracher dans la soupe"). Des paroles prémonitoires (rappelons que Dogsétait déjà joué en 1974 sous le titre You Gotta Be Crazy) ?

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La suite du concert se passera presque sans heurts, et ça sera l'intégralité, dans l'ordre, de Wish You Were Here, soit Shine On, You Crazy Diamond 1, Welcome To The Machine (le CD 1 s'arrête ici), Have A Cigar, Wish You Were Here et Shine On, You Crazy Diamond 2. On notera que pour la seconde partie de Shine On, You Crazy Diamond, le groupe se permet quelques petites variations de paroles, un mot en remplaçant un autre, et une interprétation bien musclée. Un peu de silence (relatif : le public est en forme !!), et on a les rappels : Money, qui déclenche l'hystérie (aucun autre mot ne convient mieux) du public, puis Waters, en annonçant Us And Them comme un morceau calme (et en effet, ce n'est pas un monstre de furie, ce morceau !), exhorte la foule à se calmer, à faire en sorte que le concert se finisse dans la paix et le calme. Okay, we’re gonna do another tune ‘cause…
Just ‘cause there’s a few assholes down the front here, there’s no need for everybody to get upset ("on va faire une autre chanson ; il y à quelques connards au premier rang, pas besoin pour autant de se mettre dans des états pareils"). Après le morceau, Waters remercie la foule, et dit qu'il n'y à pas de quoi s'en faire (rapport à la tension et aux incidents), que lui-même a oublié, ou plutôt, s'efforce de le faire... Gilmour quitte la scène, et ne reviendra pas pendant le Blues final (qui dure 13 minutes). Voilà de quoi qualifier ce concert haï par le groupe entier (Waters en parlera évidemment comme d'une expérience désagréable, Gilmour, vu son refus de remonter sur scène pour le dernier rappel, a tout dit par ce geste...), donné dans un stade construit un an plus tôt, un endroit gigantesque, peu propice à une communion entre un groupe et son public. En témoin, ce bootleg (et d'autres, mais celui-ci est le meilleur pour ce concert) mythique comme le show qu'il propose. Le concert fut difficile, tendu, éprouvant, une mauvaise expérience pour le Floyd. Mais le groupe y joue superbement bien malgré tout (c'était la fin de la tournée, ils ont sans doute voulu tout donner). Who Was Trained Not To Spit On The Fan est, pour toutes ces raisons (interprétation bluffante, son excellent, ambiance tendue, et le fameux spit incident), un des bootlegs les plus majeurs et importants de Pink Floyd. ESSENTIEL.

CD 1

Sheep

Pigs On The Wing 1

Dogs

Pigs On The Wing 2

Pigs (Three Different Ones)

Shine On, You Crazy Diamond 1

Welcome To The Machine

CD 2

Have A Cigar

Wish You Were Here

Shine On, You Crazy Diamond 2

Money

Us And Them

Blues

"Live At The Spectrum, Philadelphia, 1983" - Genesis

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Après avoir récemment abordé un bootleg de la tournée The Lamb Lies Down On Broadway (un live capté en Floride, à Lakeland, en 1975), et avant d'aborder d'autres bootlegs de Genesis (notamment un live de 1977 à Southampton, et sans doute un ou deux autres bootlegs), place à une période diversement appréciée des fans : les années 80. Le milieu des années 80. Plus précisément, 1983, année de sortie de Genesis, l'album aux petits cubes (la pochette), l'album contenant Illegal Alien, Mama, That's All et le diptyque Home By The Sea/Second Home By The Sea. Après deux albums très fortements teintés de pop (Duke en 1980, Abacab en 1981), c'est définitivement avec cet opus sans vrai titre que Genesis devient officiellement une machine à tubes pop FM, on oubllie quasiment les débuts progressifs. L'album suivant sera Invisible Touch, en 1986, très proche des albums solo de Phil Collins, puis We Can't Dance en 1991, totalement pop/rock (et ça sera le dernier avec Collins). Le groupe a su gagner le coeur de tas d'autres fans, et certains anciens fans, à l'esprit ouvert, ne les ont pas abandonnés, mais on sait aussi que pas mal des anciens fans n'ont pas apprécié ce revirement pop. Il en faut pour tous les goûts, et moi, je le dis, j'adore toutes les périodes de Genesis (enfin, la période 1997/1998, avec Ray Wilson de Stilstkin au chant, période au cours de laquelle ne fut fait qu'un album, en 1997 - ...Calling All Stations... - et une tournée, n'est vraiment pas ma préférée, mais l'album est vraiment pas mal, tout compte fait), ayant même été voir le groupe en 2007 au Parc des Princes pendant sa tournée de reformation (sans Peter Gabriel, ceci dit).

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Bon. Voici donc un bootleg de 1983. Précisément, un live donné le 26 novembre au Spectrum, à Philadelphie (le lendemain aussi, ils passèrent dans cette salle ; le visuel en haut d'article est celui du bootleg du 27, je n'ai pas trouvé celui du 26 sur le Net, sorry...son visuel est en petit sur l'image ci-dessus, qui est le dos de pochette). Tragiquement, donc, son titre est Live At The Spectrum, Philadelphia. Un live assez court, car, bien que double, il ne dure que 94 minutes (pour 14 titres). Il est très très probable que le concert ait en fait duré plus longtemps, que deux-trois titres en plus (comme It's Gonna Get Better, un morceau un peu mièvre issu de Genesis) y aient été interprétés, mais on a ici, en gros, 90% du live, et ce, avec une qualité audio des plus exceptionnelles. Compte tenu que ce live fut apparemment diffusé sur une station de radio américaine (RKO), ça en fait, quelque part, un semi-bootleg, et ça explique la remarquable qualité sonore : il fut capté par des professionnels. Comme on s'en doute, ce live fait la part belle au Genesis récent, celui de l'album éponyme de 1983, qui venait alors de sortir (sur les 9 titres qui le composent, 5 sont là, les 5 que j'ai cités en début d'article), celui de Duke et Abacab, aussi (Duke est représenté par deux titres : Misunderstanding et Turn It On Again, à l'intérieur duquel un medley est fait, et Abacab, par trois titres : Keep It Dark, la chanson-titre et Dodo/Lurker). La première période du groupe est quasiment aux abonnés absents, mis à part un Los Endos (du premier opus avec Collins au chant, A Trick Of The Tail, 1976) obligatoire en final (ou presque) de show, précédé du tout aussi obligatoire Drum Duet, et mis à part Afterglow (de Wind And Wuthering, 1977) et surtout, des 14 minutes d'In The Cage, pièce magistrale issue de The Lamb Lies Down On Broadway, et ici rallongée de 6 minutes, car incluant, en un medley, The Cinema Show, ...In That Quiet Earth et The Colony Of Slippermen. Les fans savent bien qu'In The Cageétait quasiment tout le temps interprétée en ce medley d'oldies-but-goldies, au cours des années 80, voir le live Three Sides Live de 1982.

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Phil Collins et ses fameuses bretelles (durant la tournée 1983)

En un sens, la setlist de ce concert de Philadelphie n'est pas originale pour un cent d'euro. Certes. Les tubes récents (Misunderstanding, Keep It Dark, Turn It On Again), les nouvelles chansons, qui seront aussi, ou étaient déjà, des tubes (Mama, That's All, l'hilarant Illegal Alien), quelques anciennes chansons (mais pas trop, et pas trop anciennes, aussi ! Ceux qui espéraient Watcher Of The Skies ou The Carpet Crawlers en seront sans doute pour leurs frais), un petit double solo de batterie entre Phil Collins et Chester Thompson (sur scène avec le groupe depuis 1977)... Setlist rôdée, qui ne changera quasiment plus (on interprétera plus de morceaux récents pour la tournée 86/87, au détriment des anciennes chansons, et ainsi de suite pour la tournée 91/92), et qui contentera les nouveaux fans et démoralisera les anciens ayant été suffisamment gentils pour acheter les nouveaux albums. Avec son extraordinaire qualité sonore (ça sonne mille fois mieux que Three Sides Live, le seul live officiel des années 80 pour le groupe ; et Three Sides Live sonnait plutôt bien) et son interprétation rôdée et épatante, ce bootleg est une réussite, malgré sa courte durée (moins de 95 minutes... les deux disques font la durée des deux disques du Double Blanc des Beatles, soit respectivement 46 et 47 minutes, pour l'anecdote inutile)...et son artwork hideux, copié sur celui de l'album de 1983, ce qui est très logique, vu que ce live est issue de sa tournée de promotion.

CD 1

Dodo/Lurker

That's All

Abacab

Mama

Keep It Dark

Home By The Sea

Second Home By The Sea

CD 2

In The Cage (The Cinema Show/...In That Quiet Earth/Slippermen)

Afterglow

Drum Duet

Los Endos

Turn It On Again (Medley)

Misunderstanding

Illegal Alien

Ma collection de vinyles

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Voici, tout simplement, ma collection d'albums en vinyles. Une liste faite par ordre alphabétique des groupes/artistes et par ordre chronologique de parution des albums dans les discographies de ces divers groupes ! A chaque fois que cela sera nécéssaire, j'ajouterai des précisions sur tel ou tel album, et je tiendrai la liste à jour !

1977 LET THERE BE ROCKAC/DC : Let There Be Rock (1977) : avec Crabsody In Blue, morceau n'ayant jamais été mis en CD.

1978 IF YOU WANT BLOODAC/DC : If You Want Blood...You've Got It (1978).

1980 BACK IN BLACKAC/DC : Back In Black (1980).

1980 THE TURNThe Alan Parsons Project : The Turn Of A Friendly Card (1980).

1982 EYE IN THE SKYThe Alan Parsons Project : Eye In The Sky (1982).

76170500_pAmon Düül II : Yeti (1970). Double album, état neuf (réédition avec notes de réédition dans la pochette intérieure).

42238593_pAphrodite's Child : 666 (1972).

1983 LOIN DES YEUX DE L'OCCIDENTDaniel Balavoine : Loin Des Yeux De L'Occident (1983).

61364023_pThe Band : The Last Waltz (1978) : triple vinyle, avec un livret.

1981 TURN OF THE TIDEBarclay James Harvest : Turn Of The Tide (1981).

76050155_pSyd Barrett : The Madcap Laughs (1969). Etat neuf.

1976 KING KONG OSTJohn Barry : 'King Kong' Soundtrack (1976) : sans le poster.

1982 PLAY BLESSURESAlain Bashung : Play Blessures (1982) : état neuf.

1985 LT85Alain Bashung : Live Tour 85 (1985) : état neuf.

1967 SGTThe Beatles : Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band (1967) : réédition Apple de 1974, sans les cut-outs et la fin cachée de A Day In The Life.

1967 MMT EPThe Beatles : Magical Mystery Tour (1967) : le double-EP britannique original de 6 titres, édition originale de 1967. Sans doute le joyau de ma collection, personnellement !

1968 THE BEATLES DOUBLE BLANCThe Beatles : The Beatles (1968) : réédition de 1978, je n'ai pas les quatre photos individuelles dans la pochette, mais bien le poster.

1969 ABBEY ROADThe Beatles : Abbey Road (1969) : pas de titre sur la tranche.

1973 ROUGEThe Beatles : 1962/1966 (1973).

1973 ROUGE BLEUThe Beatles : 1967/1970 (1973).

74933849_pBig Brother & The Holding Company : Cheap Thrills (1968). Etat neuf.

1970 PARANOIDBlack Sabbath : Paranoid (1970).

42294866_pBlue Öyster Cult : Tyranny And Mutation (1973).

1971 HUNKY DORYDavid Bowie : Hunky Dory (1971) : édition française avec bordures noires, absence du titre de l'album sur la tranche, et les titres Oh ! You Pretty Things et Eight Line Poem réunis en un seul bloc, ainsi que Fill Your Heart et Andy Warhol, sur les faces.

1972 THE RISE AND FALL OF ZIGGY STARDUST AND THE SPIDERS FROM MARSDavid Bowie : The Rise And Fall Of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars (1972) : réédition de 1983 : présence d'un code-barres, du titre sur la tranche supérieure...

1973 PIN UPSDavid Bowie : Pin Ups (1973) : édition française, les crédits sont écrits en noir au lieu d'être en rose/rouge sur le verso de pochette.

1974 DAVID LIVEDavid Bowie : David Live (1974) : édition française avec un macaron 'bis/spécial 2 disques' imprimé en haut à droite, assez moche...

david-bowie-young-americans-2917593David Bowie : Young Americans (1975).

1978 STAGEDavid Bowie : Stage (1978).

1979 LODGERDavid Bowie : Lodger (1979).

1980 SCARY MONSTERSDavid Bowie : Scary Monsters (& Super Creeps) (1980).

1983 LET'S DANCEDavid Bowie : Let's Dance (1983).

Brassens-Georges-N-9-Suplique-Pour-Etre-Enterre-Sur-La-Plage-De-Sete-33-Tours-303300242_MLGeorges Brassens : Supplique Pour Être Enterré A La Plage De Sète (1966) : 33-tours original à pochette blanche et mention "TNP".

69721880Georges Brassens : Supplique Pour Être Enterré A La Plage De Sète (1966) : réédition Brassens N°9.

ZIK2700701_1336697975_320x320Georges Brassens : Misogynie A Part (1969) : 33-tours original.

Brel en Public Olympia 1964_10_16 front coverJacques Brel : Olympia 64 (1964). 33-tours au format 20-cm, 8 titres.

1966 CES GENS-LAJacques Brel : Ces Gens-Là (1966) : réédition de 1978, numérotée 7 (pochette identique sauf le lettrage, avec les paroles dans l'intérieur).

1967 BREL 67Jacques Brel : Brel 67 (1967) : pochette ouvrante avec rabat.

1968 J'ARRIVEJacques Brel : J'Arrive (1968) : pochette ouvrante avec rabat.

1972 NE ME QUITTE PASJacques Brel : Ne Me Quitte Pas (1972) : double compilation d'anciennes chansons de Brel.

1977 LES MARQUISESJacques Brel : Les Marquises (1977).

1970 SEX MACHINEJames Brown : Sex Machine (1970) : état neuf. Pas de séparation de titres sur les sillons des faces.

1969 BLUE AFTERNOONTim Buckley : Blue Afternoon (1969) : état neuf, réédition du label 4 Men With Beards. Album jamais sorti en CD.

1970 STARSAILORTim Buckley : Starsailor (1970) : état neuf, réédition du label 4 Men With Beards. Album pour ainsi dire jamais sorti en CD.

5099902930152_600Kate Bush : Hounds Of Love (1985).

1977 LES MURSFrancis Cabrel : Les Murs De Poussière (1977) : pochette ouvrante, les 'cases' de la fenêtre de la pochette sont découpées (à la Physical Graffiti !). Une photo d'île paradisiaque à l'intérieur.

1979 LES CHEMINSFrancis Cabrel : Les Chemins De Traverse (1979).

1985 PHOTOSFrancis Cabrel : Photos De Voyages (1985).

1989 SARBACANEFrancis Cabrel : Sarbacane (1989).

68679668_pCanned Heat : Boogie With Canned Heat (1968).

ChicagoIIIChicago : Chicago III (1971) : double album.

77318794_pChicago : Chicago IV - At Carnegie Hall (1971) : coffret rigide de 4 disques avec dépliant (mais, hélas, que le poster du Carnegie Hall, et pas les deux du groupe, ni le livret photos), un des gros, gros fleurons de ma collection avec l'EP Magical Mystery Tour des Beatles et Lotus de Santana ! Je ne le vendrai que le lendemain de ma mort, et uniquement si je suis toujours vivant à ce moment-là, bien entendu. Bref, never.

1976 CHICAGO XChicago : Chicago X (1976).

75428814_pGene Clark : No Other (1974) : état neuf, réédition 2012. Avec l'insert des paroles et un joli et petit poster représentant Gene debout devant une arche de pierre portant son nom (lequel a étéévidemment rajouté sur la photo), on distingue un détail de ce poster au dos de pochette, d'ailleurs.

1979 LONDON CALLINGThe Clash : London Calling (1979) : double album, état neuf.

1980 SANDINISTA !The Clash : Sandinista ! (1980) : triple album. Je n'ai hélas pas le livret des paroles...

72806235_pJulien Clerc : N°7 (1975).

1977 ENREGISTREMENT PUBLICJulien Clerc : Enregistrement Public (1977) : triple album, pochette en triptyque.

1971 SONGS OF LOVE AND HATELeonard Cohen : Songs Of Love And Hate (1971).

1982 HELLO I MUST BE GOINGPhil Collins : Hello, I Must Be Going ! (1982).

1985 NO JACKET REQUIREDPhil Collins : No Jacket Required (1985).

1965 A LOVE SUPREMEJohn Coltrane : A Love Supreme (1965) : état neuf.

FrontCream : Wheels Of Fire (1968) : double album, état neuf.

51495420_pCreedence Clearwater Revival : Cosmo's Factory (1970) : édition française.

1977 CSNCrosby, Stills & Nash : CSN (1977).

1979 CHRISTOPHER CROSSChristopher Cross : Christopher Cross (1979).

1982 PORNOGRAPHYThe Cure : Pornography (1982).

1988 POUR NOS VIES MARTIENNESEtienne Daho : Pour Nos Vies Martiennes (1988).

1959 KIND OF BLUEMiles Davis : Kind Of Blue (1959) : état neuf.

1970 BITCHES BREWMiles Davis : Bitches Brew (1970) : état neuf, partie intégrante du coffret 40th Anniversary.

GET-UP-WITH-IT-300x300Miles Davis : Get Up With It (1974). Double album.

1969 CONCERTODeep Purple : Concerto For Group And Orchestra (1969).

1970 IN ROCKDeep Purple : In Rock (1970).

1972 MACHINE HEADDeep Purple : Machine Head (1972) : sans l'insert des paroles.

43959013_pDeep Purple : Made In Japan (1972).

1974 BURNDeep Purple : Burn (1974).

1974 STORMBRINGERDeep Purple : Stormbringer (1974).

1978 DIRE STRAITSDire Straits : Dire Straits (1978).

1979 COMMUNIQUEDire Straits : Communiqué (1979).

1980 MAKING MOVIESDire Straits : Making Movies (1980).

1982 LOVE OVER GOLDDire Straits : Love Over Gold (1982).

1984 ALCHEMYDire Straits : Alchemy (1984)

1985 BROTHERS IN ARMSDire Straits : Brothers In Arms (1985) : versions raccourcies pour certaines chansons.

1989 MONEY FOR NOTHINGDire Straits : Money For Nothing (1989) : compilation. Sans Telegraph Road (version live) qui est présente sur la version CD.

1991 ON EVERY STREETDire Straits : On Every Street (1991).

1969 PAINT YOUR WAGON OSTDivers : 'Paint Your Wagon' Soundtrack (1969).

1970 ZABRISKIE POINT OSTDivers :'Zabriskie Point' Soundtrack (1970).

folderkb1Divers : 'The Omen' Soundtrack (1976).

1971 ORANGE MECANIQUE OSTDivers : 'A Clockwork Orange' Soundtrack (1971).

1973 AMERICAN GRAFFITIDivers : 41 Songs From The Original Soundtrack Of 'American Graffiti' (1973) : double album. Edition française avec un vilain macaron '41 chansons originales' directement imprimé sur la pochette !

1977 SNF OSTDivers :'Saturday Night Fever' Soundtrack (1977).

68680291_pDivers : Woodstock : Music From The Original Soundtrack And More (1970) : triple vinyle. Les morceaux ayant été utilisés dans le long film de Michael Wadleigh, sorti en même temps que l'album. Les grands moments du fameux festival !

68762064_pDivers : Woodstock Two (1971) : double vinyle. Compilation de morceaux issus du même festival, mais n'ayant pas été utilisés pour la première compilation et le film de 1970.

1973 THE CAPTAIN AND METhe Doobie Brothers : The Captain And Me (1973).

1974 WHAT WERE ONCE VICES ARE NOW HABITSThe Doobie Brothers : What Were Once Vices Are Now Habits (1974) : sans le poster.

1980 GUERRE ET PETSJacques Dutronc : Guerre Et Pets (1980) : avec l'insert des paroles. Jamais sorti en CD.

42761947_pBob Dylan : Blonde On Blonde (1966) : état neuf.

1973 PAT GARRETT OSTBob Dylan :'Pat Garrett & Billy The Kid' Soundtrack (1973).

1975 DESIREBob Dylan : Desire (1975) : avec l'insert des paroles.

1978 AT BUDOKANBob Dylan : At Budokan (1978) : avec un livret contenant des photos et les paroles (y compris en japonais).

1975 BASEMENT TAPESBob Dylan & The Band : The Basement Tapes (1975).

1976 HOTEL CALIFORNIAEagles : Hotel California (1976) : sans le poster.

1956 AT NEWPORTDuke Ellington : At Newport Jazz Festival (1956) : état neuf.

51AOtRoQuyLEmerson, Lake & Palmer : Pictures At An Exhibition (1971) : état neuf.

WELCOM~1Emerson, Lake & Palmer : Welcome Back My Friends To The Show That Never Ends...Ladies And Gentlemen, Emerson, Lake & Palmer (1974). Triple album live, avec les rabats en forme de lettres E, L et P.

1960 MACK THE KNIFEElla Fitzgerald : Ella In Berlin - Mack The Knife (1960) : état neuf.

1977 RUMOURSFleetwood Mac : Rumours (1977).

1979 TUSKFleetwood Mac : Tusk (1979).

1980 FM LIVEFleetwood Mac : Live (1980).

1981 4Foreigner : 4 (1981).

1969 OUTRAGEOUSKim Fowley : Outrageous (1969) : réédition 2010, album rarissime mis à part ça !

42988083_pPeter Frampton : Frampton Comes Alive ! (1976).

1977 PG 1Peter Gabriel : Peter Gabriel I/Car (1977).

1978 PG2Peter Gabriel : Peter Gabriel II/Scratch (1978).

1982 PG4Peter Gabriel : Peter Gabriel IV/Security (1982).

1983 PLAYS LIVEPeter Gabriel : Plays Live (1983).

1986 SOPeter Gabriel : So (1986) : version vinyle, donc sans This Is The Picture (Excellent Birds).

1979 AUX ARMES ETCSerge Gainsbourg : Aux Armes Et Cetera (1979).

75587080_pMarvin Gaye : What's Going On (1971).

1970 TRESPASSGenesis : Trespass (1970).

1971 NURSERY CRYMEGenesis : Nursery Cryme (1971) : réédition datant des années 80 (code-barres sur la pochette).

1972 FOXTROTGenesis : Foxtrot (1972).

1973 SELLINGGenesis : Selling England By The Pound (1973).

42988493_pGenesis : The Lamb Lies Down On Broadway (1974) : pressage anglais d'époque. Macarons de face avec détail des morceaux du disque sur chaque face A et une photo de l'artwork sur chaque face B (je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire).

1976 A TRICK OF THE TAILGenesis : A Trick Of The Tail (1976) : avec un insert proposant les paroles en français et un grain de papier de pochette très 'vinyle'.

1977 WIND & WUTHERINGGenesis : Wind & Wuthering (1977) : avec un insert proposant les paroles en français.

1978 AND THEN THERE WERE THREEGenesis : ...And Then There Were Three... (1978).

1981 ABACABGenesis : Abacab (1981) : avec des teintes de couleurs différentes sur la pochette (plus fluo).

1983 GENESISGenesis : Genesis (1983).

1986 INVISIBLE TOUCHGenesis : Invisible Touch (1986).

1984_album_positif_300Jean-Jacques Goldman : Positif (1984).

114762371Jean-Jacques Goldman : Non Homologué (1985).

1987 ENTRE GRIS CLAIR ET GRIS FONCEJean-Jacques Goldman : Entre Gris Clair Et Gris Foncé (1987).

2008 CHINESE DEMOCRACYGuns'n'Roses : Chinese Democracy : état neuf.

1975 VOYAGE OF THE ACOLYTESteve Hackett : Voyage Of The Acolyte (1975) : réédition datant des années 80 : il y à un code-barres sur la pochette...

1968 REVE ET AMOURJohnny Hallyday : Rêve Et Amour (1968) : état neuf.

1969 RIVIERE OUVRE TON LITJohnny Hallyday : Rivière...Ouvre Ton Lit (1969) : état neuf. Pochette ouvrante avec rabat.

1970 VIEJohnny Hallyday : Vie (1970) : pochette ouvrante avec rabat.

1975 LA TERRE PROMISEJohnny Hallyday : La Terre Promise (1975).

1976 HAMLETJohnny Hallyday : Hamlet (1976) : avec le livret des paroles.

the-concert-for-bangladesh-522f443c983feGeorge Harrison (& Friends) : The Concert For Bangla Desh (1971). Triple album dans coffret, avec livret épais de photos.

74938796_pThe Jimi Hendrix Experience : Electric Ladyland (1968) : état neuf, avec un livret similaire à celui de la réédition CD la plus courante.

62556367_pJacques Higelin : Irradié (1975).

1976 ALERTEZ LES BEBES !Jacques Higelin : Alertez Les Bébés ! (1976).

62647994_pJacques Higelin : No Man's Land (1978).

1979 CHAMPAGNE POUR TOUT LE MONDEJacques Higelin : Champagne Pour Tout Le Monde... (1979) : l'insert contient les paroles de l'album, mais aussi de ...Caviar Pour Les Autres.

61326668_pJacques Higelin : ...Caviar Pour Les Autres (1979).

Jacques%20HIGELIN%20mogadorJacques Higelin : Hold Tight - A Mogador (1981) : triple live.

73190843Jacques Higelin : Au Casino De Paris (1983) : introuvable en CD.

73190808Jacques Higelin : A Bercy (1986) : triple album. N'existe plus en CD, je crois...

1969 THE HOWLIN' WOLF ALBUMHowlin' Wolf : The Howlin' Wolf Album (1969) : état neuf, avec poster reproduisant la pochette.

1979 OFF THE WALLMichael Jackson : Off The Wall (1979).

1982 THRILLERMichael Jackson : Thriller (1982).

1976 OXYGENEJean-Michel Jarre : Oxygène (1976) : réédition.

1978 EQUINOXEJean-Michel Jarre : Equinoxe (1978).

album-les-concerts-en-chineJean-Michel Jarre : Les Concerts En Chine (1982).

1986 RVJean-Michel Jarre : Rendez-Vous (1986).

1969 ELTON JOHNElton John : Elton John (1969).

76053898_pElton John : Honky Château (1972).

MUDD165Elton John : Don't Shoot Me, I'm Only The Piano Player (1973). Sans le livret des paroles/photos.

1973 GOODBYE YBRElton John : Goodbye Yellow Brick Road (1973) : pochette en triptyque.

1975 CAPTAIN FANTASTIC & BDCElton John : Captain Fantastic & The Brown-Dirt Cowboy (1975) : avec les deux livrets, un pour les paroles, et un de scrapbook.

1976 BLUE MOVESElton John : Blue Moves (1976).

53906435_pMichel Jonasz : La Nouvelle Vie (1981).

74839528_pMichel Jonasz : Unis Vers L'Uni (1985).

cover_493961992009King Crimson : In The Court Of The Crimson King (1969). Etat neuf.

69787868_pKing Crimson : Lizard (1970) : pochette ouvrante, ouverture pour le disque dans l'intérieur de la pochette et non pas à l'extrémité comme c'est d'ordinaire le cas. Le côté recto de la pochette ouvrante est très fin (paroles à l'intérieur de la pochette). Edition allemande d'époque (EMI Stateside).

69841151_pKing Crimson : Starless And Bible Black (1974).

King-Crimson-RedKing Crimson : Red (1974). Etat neuf.

1976 A YOUNG PERSON'S GUIDE TO KING CRIMSONKing Crimson : A Young Person's Guide To King Crimson (1976) : sans le livret de photos. Double compilation jamais éditée en CD, et donc rare.

1979 DYNASTYKiss : Dynasty (1979) : sans l'insert des paroles (s'il y en avait un, mais il me semble que oui).

1975 RADIOACTIVITYKraftwerk : Radio-Activity (1975).

74844371_pBernard Lavilliers : Le Stéphanois (1975).

115124917Bernard Lavilliers : Les Barbares (1976).

75528915_pBernard Lavilliers : T'Es Vivant...? (1978) : double live.

1979 POUVOIRSBernard Lavilliers : Pouvoirs (1979) : avec l'insert des paroles de la suite La Peurde la face A.

73060025Bernard Lavilliers : O Gringo (1980). Double album (un 33-tours de 8 titres, et un maxi-45-tours avec les deux titres restants).

73502767_pBernard Lavilliers : Live Tour 80 (1980) : triple live.

1983 ETAT D'URGENCEBernard Lavilliers : Etat D'Urgence (1983).

74713931_pBernard Lavilliers : Tout Est Permis, Rien N'Est Possible (1984).

74672363_pBernard Lavilliers : Voleur De Feu (1986) : double vinyle (un 33-tours de 10 titres, et un maxi-45-tours de 2 titres).

1969 LPIT69John Lennon (& The Plastic Ono Band) : Live Peace In Toronto 1969 (1969).

1970 JLPOBJohn Lennon : John Lennon/Plastic Ono Band (1970) : réédition de 1974.

86281040_pJohn Lennon : Shaved Fish (1975).

1980 DOUBLE FANTASYJohn Lennon & Yoko Ono : Double Fantasy (1980).

1969 LED ZEPPELIN IILed Zeppelin : Led Zeppelin II (1969) : édition française estampillée 'supergroup' et 'volume 2' au lieu du vrai titre sur les macarons de face. Pochette verdâtre au mieu de marron, et un Thank You créditéà une minute de moins que sa durée...

1971 ALBUM SANS NOM - LED ZEPPELIN IVLed Zeppelin : Led Zeppelin 'IV'/sans nom (1971).

houses-of-the-holy-front-coverLed Zeppelin : Houses Of The Holy (1973).

42803210_pLed Zeppelin : Physical Graffiti (1975) : avec le rabat intérieur, évidemment !

42300542_pLed Zeppelin : The Song Remains The Same (1976) : avec le livret photo interne.

51295499_pMagma : Mekanïk Destruktïw Kommandöh (1973) : état neuf (réédition 2009).

115426113Gérard Manset : Y'A Une Route/Manset 75 (1975). Mon second Manset en vinyle, difficile à trouver en CD, et pas dans son intégralité. Mon premier Manset est plus bas dans la liste.

75286189_pGérard Manset : Le Train Du Soir (1981) : mon premier Manset en vinyle ! N'existe pas en CD...

1977 EXODUSBob Marley & The Wailers : Exodus (1977) : avec un insert offrant la traduction en français de la chanson-titre.

1978 KAYABob Marley & The Wailers : Kaya (1978).

1980 UPRISINGBob Marley & The Wailers : Uprising (1980).

1981 RUE DE SIAMMarquis De Sade : Rue De Siam (1981) : état neuf. Macaron de face A avec le détail de l'ensemble des morceaux (les deux faces) et macaron de face B vierge de toute inscription, hormis la lettre B, évidemment.

75863156_pPaul McCartney : Ram (1971).

83896801_pPaul McCartney : Tug Of War (1982).

86557396_pPaul McCartney : Pipes Of Peace (1983).

89429583_pPaul McCartney : Press To Play (1986).

86930562_pPaul McCartney : Flowers In The Dirt (1989).

Wings_Wild_LifePaul McCartney & Wings : Wild Life (1971).

70127702_pPaul McCartney & Wings : Red Rose Speedway (1973) : avec le livret intérieur, plus la mention 'we love you baby', en braille, au dos de pochette, destinée à Stevie Wonder !

1973 BAND ON THE RUNPaul McCartney & Wings : Band On The Run (1973).

70156610_pPaul McCartney & Wings : Venus And Mars (1975) : apparemment, il y avait un poster dedans, en plus de la sous-pochette. Si c'est le cas, je n'ai pas le poster...

75967041_pPaul McCartney & Wings : Wings At The Speed Of Sound (1976).

70027537_pPaul McCartney & Wings : Wings Over America (1976) : triple album, pochette ouvrante simple, mais avec double encart pour sous-pochettes dans chaque 'ouverture'. Je crois qu'il y avait un poster ou un livret. Si c'est le cas, je ne l'ai pas...

83896046_pPaul McCartney & Wings : London Town (1978).

Wings_GreatestPaul McCartney & Wings : Wings Greatest (1978) : avec le poster.

83896146_pPaul McCartney & Wings : Back To The Egg (1979).

1970 ROCK'N'ROLLEddy Mitchell : Rock'n'Roll (1970) : sur la pochette, il est dit 'avec un poster'. Que je n'ai pas...

1977 LA DERNIERE SEANCEEddy Mitchell : La Dernière Séance (1977).

1965 OSTEnnio Morricone :'Pour Une Poignée De Dollars'/'...Et Pour Quelques Dollars De Plus' Soundtracks (1964/1965) : pas l'album avec le visuel ci-contre, mais un album avec les musiques des deux films.

1968 IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUESTEnnio Morricone :'Il Etait Une Fois Dans L'Ouest' (1968).

1971 IL ETAIT UNE FOIS LA REVOLUTION OSTEnnio Morricone :'Il Etait Une Fois...La Révolution' (1971).

1973 MON NOM EST PERSONNE OSTEnnio Morricone :'Mon Nom Est Personne' (1973).

1972Ennio Morricone : Les plus belles musiques.

1979 OVERKILLMotörhead : Overkill (1979).

1977 PLUME D'ANGEClaude Nougaro : Plume D'Ange (1977).

1973 TUBULAR BELLSMike Oldfield : Tubular Bells (1973).

1975 OMMADAWNMike Oldfield : Ommadawn (1975).

1984 DISCOVERYMike Oldfield : Discovery (1984).

1950 BIRD AND DIZCharlie Parker (& Dizzie Gillespie) : Bird And Diz (1951) : état neuf.

1969 MORE OSTPink Floyd :'More' Soundtrack (1969).

1969 UMMAGUMMAPink Floyd : Ummagumma (1969).

42862076_pPink Floyd : Atom Heart Mother (1970). Avec une vilaine inscription en allemand et au stylo-bille sur la pochette (précédents possesseurs du disque), mais bon...

Pink Floyd - Meddle - Loucos Largados BlogspotPink Floyd : Meddle (1971).

1971 RELICSPink Floyd : Relics (1971) : édition française, avec la pochette ci-contre.

1972 OBSCURED BY CLOUDS OSTPink Floyd : Obscured By Clouds (1972) : pochette aux coins arrondis.

1973 A NICE PAIRPink Floyd : A Nice Pair (1973) : double compilation regroupant The Piper At The Gates Of Dawn sur le premier disque et A Saucerful Of Secrets sur le second.

1973 THE DARK SIDE OF THE MOONPink Floyd : The Dark Side Of The Moon (1973) : avec les deux posters, mais sans les deux stickers.

1975 WISH YOU WERE HEREPink Floyd : Wish You Were Here (1975) : sans la surpochette de plastique noir et sans la carte postale.

Pink Floyd_Animals_1977Pink Floyd : Animals (1977).

1979 THE WALLPink Floyd : The Wall (1979).

1978 OUTLANDOSThe Police : Outlandos D'Amour (1978).

1979 REGGATTAThe Police : Reggatta De Blanc (1979).

1980 ZENYATTA MONDATTAThe Police : Zenyatta Mondatta (1980).

1981 GITMThe Police : Ghost In The Machine (1981).

1982 SYNCHRONICITYThe Police : Synchronicity (1983).

1971 POLNAREFF'SMichel Polnareff : Polnareff's (1971) : état neuf.

49675353_pMichel Polnareff : Bulles (1981).

1985 STEVE McQUEENPrefab Srout : Steve McQueen (1985).

1987 SIGN 'O' THE TIMESPrince : Sign 'O' The Times (1987).

1989 BATMAN OSTPrince : 'Batman' Soundtrack (1989).

1977 NEWS OF THE WORLDQueen : News Of The World (1977).

1991 INNUENDOQueen : Innuendo (1991) : état neuf, certaines chansons sont légèrement raccourcies.

1978 LONG LIVE ROCK'N'ROLLRainbow : Long Live Rock'n'Roll (1978).

1968 THE IMMORTAL OROtis Redding : The Immortal Otis Redding (1968) : mais avec la pochette de Live At The Whiskey-A-Go-Go, du à une inversion de pochette ! Je ne possède pas la pochette de The Immortal... ni le disque du live...

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Lou Reed : Transformer (1972) : état neuf, réédition 2009.

1973 BERLINLou Reed : Berlin (1973) : état neuf, réédition 2008. Les paroles des chansons sont sur une sous-pochette simple (je crois qu'il y avait un feuillet à la base), photos en noir & blanc au lieu de la couleur vert-de-gris et rouge.

1979 MA GONZESSERenaud : Ma Gonzesse (1979).

1980 MARCHERenaud : Marche A L'Ombre (1980).

Renaud++Bobino+renaudRenaud : A Bobino (1980).

1983 MORGANE DE TOIRenaud : Morgane De Toi... (1983).

1985 MISTRAL GAGNANTRenaud : Mistral Gagnant (1985).

their-satanic-majesties-request-600x537The Rolling Stones : Their Satanic Majesties' Request (1967). Etat neuf (pochette sans l'effet relief, donc).

71131879_pThe Rolling Stones : Exile On Main St. (1972) : double album, état neuf.

1973 GOATS HEAD SOUPThe Rolling Stones : Goats Head Soup (1973) : avec deux inserts, un pour les crédits et photos des accompagnateurs du groupe, et un avec une photo d'un chaudron rempli d'un bouillon rougeâtre, avec une tête de bouc dedans (le titre de l'album).

1974 IT'S ONLY ROCK'N'ROLLThe Rolling Stones : It's Only Rock'n'Roll (1974).

1978 SOME GIRLSThe Rolling Stones : Some Girls (1978) : avec les découpures de pochette.

1977 MAGICDemis Roussos : The Demis Roussos Magic (1977) : hé si. Si si. On passe ?

42182539_pRoxy Music : Roxy Music (1972) : réédition, état neuf. Edition avec Virginia Plain (qui était absente de l'édition originale) et un poster reproduisant la photo de pochette.

1982 AVALONRoxy Music : Avalon (1982).

1972 SATodd Rundgren : Something/Anything ? (1972) : sans le livret.

1974 LE MAUDITVéronique Sanson : Le Maudit (1974).

1970 ABRAXASSantana : Abraxas (1970).

1972 CARAVANSERAISantana : Caravanserai (1972).

76107263_pSantana : Lotus (1974) : pochette dépliante (un peu usée sur la tranche, ce qui est normal), triple album, très difficile à trouver !

1974 BORBOLETTASantana : Borboletta (1974).

1976 AMIGOSSantana : Amigos (1976).

1976 FESTIVALSantana : Festivàl (1976).

1977 MOONFLOWERSantana : Moonflower (1977).

1972 DANTONMichel Sardou : Danton (1972) : pochette simple mais avec rabat (chiant à ranger).

1976 LE MONDE SYMPHONIQUE DE MS ET JRMichel Sardou : Le Monde Symphonique de Michel Sardou Et Jacques Revaux (1976).

1980 LES LACS DU CONNEMARAMichel Sardou : Les Lacs Du Connemara (1981).

1983 VIVANT 83Michel Sardou : Vivant 83 (1983).

1983 VIMichel Sardou : Vladimir Illitch (1983).

1989 LMEQCMichel Sardou : Le Successeur/Sardou 89 (1989).

1989 BERCY 89Michel Sardou : Bercy 89 (1989). Intégralité du concert, soit plus d'une heure de musique par disque, et il y en à deux.

1980 WHEELS OF STEELSaxon : Wheels Of Steel (1980).

1975 IN TRANCEScorpions : In Trance (1975).

1976 VIRGIN KILLERScorpions : Virgin Killer (1976) : l'édition avec la pochette originale censurée, sauf en France !

1982 BLACKOUTScorpions : Blackout (1982).

1984 LOVE AT FIRST STINGScorpions : Love At First Sting (1984).

1985 WWLScorpions : World Wide Live (1985).

1986 GRACELANDPaul Simon : Graceland (1986).

1970 BRIDGESimon & Garfunkel : Bridge Over Troubled Water (1970).

Simon--Garfunkel-The-Concert-In-Ce-408188Simon & Garfunkel : The Concert In Central Park (1981) : sans le livret des paroles, hélas (mais il y est dans le CD, ouf)...

42327427_pSimple Minds : New Gold Dream ('81/'82/'83/'84) 1982 : avec les paroles (non reproduites dans le livret CD).

1984 SPARKLESimple Minds : Sparkle In The Rain (1984).

Street-Fighting-YearsSimple Minds : Street Fighting Years (1989). Sans le onzième titre (When Spirits Rise), qui ne se trouve que sur le CD. Quasiment en état neuf.

1975 HORSESPatti Smith : Horses (1975) : pochette simple.

1978 DARKNESSBruce Springsteen : Darkness On The Edge Of Town (1978).

1980 THE RIVERBruce Springsteen : The River (1980).

1984 BORN IN THE USABruce Springsteen : Born In The U.S.A. (1984).

86025069_pRingo Starr : Ringo (1973) : Avec le livret de paroles et dessins de Klaus Voormann.

86264948_pRingo Starr : Goodnight Vienna (1974).

86380617_pRingo Starr : Blast From Your Past (1975).

1974 QUOStatus Quo : Quo (1974).

1976 BLUE FOR YOUStatus Quo : Blue For You (1976).

1985 TDOFBTSting : The Dream Of The Blue Turtles (1985).

1987 NOTHING LIKE THE SUNSting : ...Nothing Like The Sun (1987) : édition double disque, avec poster, paroles, ainsi que paroles traduites en français et en allemand.

1981 STRAY CATSStray Cats : Stray Cats (1981).

1974 CRIME OF THE CENTURYSupertramp : Crime Of The Century (1974).

1975 CWCSupertramp : Crisis ? What Crisis ? (1975).

1977 EITQMSupertramp : Even In The Quietest Moments... (1977).

1979 BREAKFAST IN AMERICASupertramp : Breakfast In America (1979).

1980 PARISSupertramp : Paris (1980).

1970 JUST A POKESweet Smoke : Just A Poke (1970).

1986 THE COLOUR OF SPRINGTalk Talk : The Colour Of Spring (1986).

1979 CRACHE TON VENINTéléphone : Crache Ton Venin (1979).

1980 AU COEUR DE LA NUITTéléphone : Au Coeur De La Nuit (1980) : avec un curieux trou au centre de la pochette et de la sous-pochette...

2008 SEXUALITYSébastien Tellier : Sexuality (2008) : état neuf, disque vinyle blanc.

1983 EN CONCERTHubert-Félix Thiéfaine : En Concert (1983) : rabat horizontal, pochette en forme de clap de cinéma.

1978 LIVE AND DANGEROUSThin Lizzy : Live And Dangerous (1978) : double live. Pochette usée, mais les disques, non (heureusement !).

1978 TOTOToto : Toto (1978).

1980 REPRESSIONTrust : Répression (1980) : sans l'insert.

trust-marche-ou-creveTrust : Marche Ou Crêve (1981).

1984 PRIVATE DANCERTina Turner : Private Dancer (1984).

1987 THE JOSHUA TREEU2 : The Joshua Tree (1987).

1973 APOCALYPSEVangelis : L'Apocalypse Des Animaux (1973).

1976 ALBEDO 0 39Vangelis : Albedo 0.39 (1976).

1979 OPERA SAUVAGEVangelis : Opéra Sauvage (1979).

1979 CHINAVangelis : China (1979).

1981 CHARIOTS OF FIREVangelis : 'Chariots Of Fire' Soundtrack (1981).

1978 VAN HALENVan Halen : Van Halen (1978).

1984 1984Van Halen : 1984 (1984) : j'ai honte de le posséder, mais c'est ainsi.

1986 5150Van Halen : 5150 (1986) : j'ai honte de le posséder aussi.

1967 THE VELVET UNDERGROUND & NICOThe Velvet Underground : The Velvet Underground & Nico (1967) : état neuf, réédition du label 4 Men With Beards.

1973 THE 6 WIVES OF HENRY 8Rick Wakeman : The Six Wives Of Henry VIII (1973).

1969 TOMMYThe Who : Tommy (1969) : pochette en triptyque. C'est l'édition avec les visages des Who dans les 'cases' de la grille. Je n'ai pas le livret des paroles, hélas...

1970 LIVE AT LEEDSThe Who : Live At Leeds (1970) : pochette en carton de qualité moyenne, ouvrante. J'ai le sachet de feuillets divers (notes de frais, lettres, paroles de My Generation...) dedans.

1973 QUADROPHENIAThe Who : Quadrophenia (1973) : état neuf, réédition 2012, avec évidemment le livret photo.

1975 TOMMY OSTThe Who : 'Tommy' : Original Soundtrack (1975).

1974 PHANTOM OF THE PARADISE OSTPaul Williams : 'Phantom Of The Paradise' Soundtrack (1974).

1980 ARC OF A DIVERSteve Winwood : Arc Of A Diver (1980).

1972 TALKING BOOKStevie Wonder : Talking Book (1972).

1973 INNERVISIONSStevie Wonder : Innervisions (1973) : état neuf.

1976 SONGS IN THE KEY OF LIFEStevie Wonder : Songs In The Key Of Life (1976) : avec le livret des paroles et le mini-33-tours (format 45-tours) de chansons bonus.

1971 FRAGILEYes : Fragile (1971) : je n'ai pas le livret de photos et illustrations...

1973 TALES FROM TOPOGRAPHIC OCEANSYes : Tales From Topographic Oceans (1973).

1977 GOING FOR THE ONEYes : Going For The One (1977) : pochette ouvrante en triptyque, alors que le disque n'est que simple.

neil_young-journey_through_the_past(1)Neil Young : Journey Through The Past (1972) : double album à l'heure actuelle inexistant en CD officiel (je l'ai sur un label indépendant argentin...), rarissime, musique d'un film que Neil Young a réalisé, et contenant notamment des titres live.

1972 HARVESTNeil Young : Harvest (1972).

1979 RUSTNeil Young : Rust Never Sleeps (1979).

1974 FANDANGO !ZZ Top : Fandango ! (1974).


"Royal Albert Hall 1970" - Led Zeppelin

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Performance bien connue des fans, et au sujet de laquelle on peut s'étonner, au même titre que Knebworth 1979 et Earl's Court 1975, qu'elle ne soit pas officiellement disponible en CD (contrairement à ce qui est dit sur le second visuel de l'article, qui reprend celui du DVD de 2003, j'ai des doutes sur son officialité, mais je peux me tromper). Car, au même titre que ces deux autres performances mythiques (celle de Knebworth est sans doute surestimée, mais bien appréciable, ceci dit), on la trouve sur le double DVD Led Zeppelin DVD sorti en 2003. Pour Earl's Court et Knebworth, ce ne sont qu'une cinquantaine de minutes (ce qui, pour Earl's Court, équivaut à une goutte d'eau retirée d'un verre 33cl), mais pour ce concert-ci, c'est l'intégralité que l'on trouve (en un glorieux noir & blanc d'époque !), sur le premier des deux disques du double DVD. Enfin, l'intégralité...non. Car il y manque deux morceaux, présents ici : Heartbreaker et une reprise du Long Tall Sally de Little Richard. Ce concert, c'est bien évidemment celui donné le 9 janvier 1970 au mythique Royal Albert Hall de Londres, par Led Zeppelin. Concert donné le jour de l'anniversaire de Jimmy Page (guitare), il a été la source de nombreux bootlegs, et ce, dès l'époque ou presque (il en existe en vinyles). Les diverses éditions bootlegs sont non seulement de qualité audio variable, mais ne proposent pas forcément tout le concert. Ici, on a 14 titres, en deux disques, pour environ 2 heures (un chouïa moins) de concert.

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First official release ? Mmmm...

Niveau qualité sonore, force est de constater que ça oscille entre le correct-mais-peut-mieux-faire-s'il-s'applique-et-révise-chaque-soir-après-le-repas et le vraiment-un-élève-bien-sérieux-et-plus-qu'appliqué, autrement dit, entre le juste bon et le franchement excellent. 1970 oblige, et acoustique de l'Albert Hall (une assez grande salle, pas spécialement faite pour le rock, mais pour l'opéra, le classique), le concert a été enregistré comme on a pu le faire, et ça s'entend souvent. On trouvera une fuckitude de bootlegs zeppeliniens (d'autres concerts que celui-ci) avec une meilleure qualité sonore, le summum étant probablement Earl's Court 1975 (dernier concert, celui du 25 mai, quadruple bootleg du nom de When We Were Kings), qui sonne comme si Plant vous chantait directement dans l'oreille, on a l'impression d'être debout à ses côtés, parfois. Pour ce Live At The Royal Albert Hall, c'est donc un bootleg avec tout ce que ça implique, le son est parfois moyen. Mais l'interprétation, pardon ! Venant de sortir Led Zeppelin II (depuis trois mois environ), le groupe livre ici une prestation de haute voltige, très bluesy et roots (excellentes reprises du Long Tall Sally de Little Richard, des Somethin' Else et C'Mon Everybody d'Eddie Cochran, de We're Gonna Groove...), avec un Dazed And Confused pas encore éternellement long (il ne dure que 16 minutes ici), un White Summer/Black Mountain Side sublime, un Moby Dick dont on peut dire la même chose que pour Dazed And Confused (presque 20 minutes, mais pas encore trop long, donc), un How Many More Times de 21 minutes totalement bluffant, des versions à se scier le cul de Whole Lotta Love, I Can't Quit You Baby et Heartbreaker (lequel est coupéà 4,05 minutes)...

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Bref, la bande à Plant et Page est en forme ici, et livre une prestation parfaite, sans doute leur meilleure de 1970, et une de leurs plus mythiques. Dommage que le son ne soit pas aussi parfait. A certains endroits, ça a bien été refait, remastérisé (ce mot convient-il pour un bootleg, qui n'a généralement pas droit à un mixage dans un studio digne de ce nom ?), et le son est convaincant, correct, des plus audibles. Pas Byzance, certes, mais c'est plus que supportable, plus qu'écoutable. Pour avoir un son excellent, privilégiez le DVD, mais si vous voulez tout le show, voici ce bootleg. Les visuels ne représentent pas forcément le bootleg complet, mais ce sont ceux que j'ai choisis pour illustrer l'article. Comme je l'ai dit, au moins une dizaine de bootlegs existent pour ce concert essentiel à tout fan du groupe, et à tout fan de rock.

CD 1

We're Gonna Groove

I Can't Quit You Baby

Dazed And Confused

Heartbreaker

White Summer/Black Mountain Side

What Is And What Should Never Be

Moby Dick

CD 2

How Many More Times

Bring It On Home

Whole Lotta Love

Communication Breakdown

C'Mon Everybody

Somethin' Else

Long Tall Sally

"Antiques And Curios" - Pink Floyd

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Après avoir abordé (et j'en ferai encore !) plusieurs bootlegs live de Pink Floyd, place à un autre bootleg, mais d'un genre assez particulier, celui-là. En effet, ce bootleg est une compilation. Mais c'est aussi un live, car il ne regroupe que des morceaux joués en concert, des prises live. D'une durée de 73 minutes (c'est donc un bootleg à disque unique), sorti en je ne sais quelle année, il propose des morceaux issus de concerts allant de 1969 pour les plus anciens à 1980 pour les plus récents, mais une bonne partie, quasiment tout en fait, vient de la glorieuse décennie 70. Sorti sous une pochette rappelant fortement celle de la double compilation A Nice Pair de 1973 (compilation officielle qui réunissait en un pack les deux premiers albums studio du groupe), cette compilation porte un titre qui rappelle une autre compilation officielle, de 1971 celle-là : Relics. Ce bootleg étrange s'appelle en effet Antiques And Curios (et Relics avait cette mention en tant que sous-titre : A Bizarre Collection Of Antiques And Curios). 14 titres sont présents ici, dont deux versions d'un même titre (les deux versions viennent de deux concerts successifs), et un morceau bonus et mystérieux en final. Autant sabrer le mystère tout de suite, ce morceau bonus n'est autre que la version radio (donc, plus courte, mais pas de beaucoup, et surtout, censurée, avec le mot 'stuff' au lieu de 'fuck') de Not Now John, morceau issu de l'album The Final Cut de 1983. Un choix des plus étranges, d'avoir mis cette chanson, certes dans cette rare version radio, sur une compilation floydienne, même bootleg. The Final Cut est certes un disque officiel du Floyd, il a plus des allures d'album solo virtuel de Roger Waters, et rares sont les fans du groupe à l'aimer (les membres du groupe eux-mêmes, Waters exceptés...). Enfin bref.

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Autant le dire, je ne conseille ce bootleg à personne, sauf peut-être aux fondus, aux grands malades, je veux parler ici des fans acharnés, hardcore du Floyd, ceux qui possèdent tout, tout, TOUT sur leurs idoles, des pass-backstages aux affiches de concerts en passant par les livres de partitions, dessous-de verres publicitaires, bouteilles de Gini (private joke pour les connaisseurs en Pink Floyd, ah ah ah), différentes versions (en différents formats, aussi) des albums, et, évidemment, bootlegs. Mais eux doivent connaître Antiques And Curios, en même temps, alors autant, dans un sens, conseiller cette compilation officieuse aux néophytes, celles et ceux n'ayant jamais rien entendu en bootleg floydien. Eux seront content(e)s d'entendre ces morceaux en live. Mais si vous vous y connaissez un peu en bootlegs, vous savez que la version de Pigs On The Wing 2, présente ici, vient du concert de Montréal (6 juillet 1977), lequel existe en plusieurs bootlegs, dont un abordé ici récemment (Who Was Trained Not To Spit On The Fan) ; que Main Theme From More, rarement joué en live, est ici issu du concert du 11 février 1970 à Birmingham, concert existant en bootleg (Project Birmingham, abordé ici aussi, et il existe un autre bootleg, au moins, sur ce concert) ; que les deux versions de The Last Few Bricks 2 sont issus de deux concerts simultanés (7 et 8 février 1980) au L.A. Sports Arena, durant la tournée The Wall... Une de ces deux versions, la première, dure 8,15 minutes, et est dotée d'une excellente qualité sonore (et est géniale), tandis que l'autre est plus courte de 5 minutes (!!) et souffre d'une qualité sonore assez médiocre. D'ailleurs, niveau son, Antiques And Curios alterne entre le génial et le déplorable, le pire du pire étant ici atteint par Have A Cigar, issu d'un concert donné le 5 juillet 1975 à Knebworth. Main Theme From Moreaussi est moyen (mais tout le bootleg Project Birmingham dont ce morceau est issu est d'une qualité moyenne, sans pour autant être hideuse ; elle est acceptable, mais faiblarde, quoi).

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Fameuse et sublime photo qu'on voit dans l'artwork du bootleg (mais pas créée pour lui)

Le bootleg offre cependant de bonnes choses (l'extrait de Project Birmingham, par exemple), comme ce Green Is The Colour avec un solo bluesy électrique, suivi d'une version remarquable (et remarquablement courte...) de Careful With That Axe, Eugene (curieusement renomméCareful With That Pipe Wrench, Larry, ce qui ne trompera que les cons). Moonhead, issu de la bande-son de Zabriskie Point (il fait partie des morceaux absents de la B.O. officielle, avec Fingal's Cave, notamment), est efficace, et on a plusieurs extraits du futur The Dark Side Of The Moon : Home Again (alias Breathe (Reprise), qui sera en final de Time sur l'album studio), Mortality (alias The Great Gig In The Sky), Brain Damage/Lunar Eclipse... Celestial Voices, quant à lui, n'est autre que le final de A Saucerful Of Secrets. Et The Pict Rant, un délire vocal de Waters, inspiré par son délire vocal de la fin de Several Species Of Small Furry Animals Gathered Together In A Cave And Grooving With A Pict. Voilà, on a fait le tour de cette compilation bizarre et pas recommandée, malgré qu'elle ne soit pas à chier. Mais son intérêt est assez limité, au final, même pour un amateur de bootlegs. Rien ne concerne Syd Barrett ici, on pourra le noter, en guise de conclusion...

Green Is The Colour

Careful With That Pipe Wrench, Larry

Main Theme From More

Moonhead

The Pict Rant

Home Again

Mortality

Have A Cigar

Pigs On The Wing 2

The Last Few Bricks 2

The Last Few Bricks 2 (autre version)

Celestial Voices

Brain Damage/Lunar Eclipse (Remix 2000)

A Bonus Mystery Track (Not Now John - Radio Edit)

"Bonzo's Birthday Party" - Led Zeppelin

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LA FORUM 73

Il y à des bootlegs de Led Zeppelin qui sont plus connus, appréciés, et même cultes que d'autres. Sincèrement, celui-ci fait partie des plus cultes, au même titre que les concerts de mai 1975 à Earl's Court, du concert de 1970 au Royal Albert Hall donné le jour de l'anniversaire de Jimmy Page, du L.A. Forum 1970 (le fameux Live On Blueberry Hill), de ceux du Madison Square Garden de 1973 (le double live officiel The Song Remains The Same) et 1975, de ceux de Los Angeles 1977, de Knebworth 1979 et de l'Olympia en 1969 (désormais officiel en tant que disque bonus de la réédition 2014 du premier album du groupe). Ce concert, que j'aborde maintenant, date de 1973, a été donné au L.A. Forum, à Los Angeles (un an plus tôt, le groupe y passait déjà, et la performance donnera une partie du triple live officiel How The West Was Won). La date exacte est le 31 mai 1973, et cette date est aussi et surtout celle de l'anniversaire du batteur du groupe, John Bonzo Bonham, qui, ce soir-là, fêtait ses 25 ans (il ne pouvait évidemment pas se douter que 7 ans et quatre mois plus tard, il serait mort d'overdose). Bien entendu, c'est donc un bootleg, à la qualité sonore alternant entre le très très bon et le plutôt moyen, mais pas de quoi hurler à l'abomination auditive. Bien généreux (trois disques de respectivement 48, 56 et 54 minutes, soit, en gros, 160 minutes de live), ce bootleg s'appelle Bonzo's Birthday Party (une précédente, et incomplète, version bootleg du concert s'appelait Bonzo's Birthday Present), et rien que sa pochette est un poème, on y voit une femme nue à la tête de truie, rouge, sortir d'un gros gâteau d'anniversaire bien crémeux, et des instruments de musique avec mains qui l'applaudissent, autour de la table (un chouette dessin).

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16 titres sont au programme de ce bootleg (respectivement, par CD, 7, 4 et 5), et la setlist ne déroge pas à la règle des concerts de 1973 (année de Houses Of The Holy, et de ce fait, sur les 8 titres de cet album studio, 5 sont représentés ici). Si Robert Plant n'avait pas dit, en début de concert, qu'il s'agissait de l'anniversaire de John Bonham, difficile de le savoir en écoutant le live. Certes, Bonham a droit, comme tous les soirs, à son solo de batterie de Moby Dick, et ici, il atteint une fort respectable durée de 24 minutes (en 1973, ce morceau instrumental dédiéà la batterie atteignait somme toute rarement 25 minutes, il plafonnait à 20 minutes environ ; mais attendez 1975 et 1977...), mais pas de Happy birthday to you Bonzo entre chaque morceau. Néanmoins, le groupe est en forme, ce concert est probablement un des plus efficaces de cette tournée, et Led Zeppelin y défenestre des version remarquables de Celebration Day (morceau logique pour ce soir de célébration de l'annif' de Bonzo, d'ailleurs, même si le morceau ne parle pas d'anniversaire), Misty Mountain Hop, No Quarter, Whole Lotta Love, The Song Remains The Same (et The Rain Song qui suit, évidemment) et Heartbreaker. Plus le Rock And Roll obligatoire en intro, et un Dazed And Confused long, ici, de 29 minutes (durée classique, si on peut dire ça, pour ce morceau en 1973), et n'oublions pas de citer Stairway To Heaven et Since I've Been Loving You. J'en oublie (comptez le nombre de morceaux que je viens de citer, il y en à douze, et ce bootleg en offre seize)...

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Bonzo's Birthday Party est donc un excellent enregistrement bootleg de Led Zeppelin, proposant un de leurs meilleurs shows d'une de leurs meilleures années (certains fans et spécialistes estiment que Led Zeppelin, hormis les quatre concerts donnés à Earl's Court en mai 1975 - leur meilleure performance live, selon moi -, ne sera jamais plus aussi monumental sur scène après leur tournée 1973 s'étant achevée au Madison Square Garden). Certes, le son aurait pu être meilleur, mais, encore une fois, ce n'est pas dramatique non plus, on s'y fait, il y à bien pire. Il y à mieux, aussi, évidemment. Performance exceptionnelle, ambiance de feu, morceaux de choix, une setlist certes peu originale (le groupe ne variait pas souvent, de tournée en tournée, ils choisissait une setlist au début de chaque tournée, changeait un morceau de temps en temps, mais en gros, ça ne bougeait pas ; pour 10 bootlegs de 1973, vous avez 10 Over The Hills And Far Away), mais qui a fait ses preuves. Bref, un fan de Led Zeppelin se doit d'écouter ça.

CD 1

Rock And Roll

Celebration Day

Black Dog

Over The Hills And Far Away

Misty Mountain Hop

Since I've Been Loving You

No Quarter

CD 2

The Song Remains The Same

The Rain Song

Dazed And Confused

Stairway To Heaven

CD 3

Moby Dick

Heartbreaker

Whole Lotta Love

The Ocean

Communication Breakdown

"Sleep With One Eye Open"- Chris Thile and Michael Dave

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J'ai déjà eu l'occasion de vous parler de Nickel Creek sur ce blog. J'en reparlerai tôt ou tard soyez en sûr, vu qu'il me reste encore deux albums d'eux à aborder: This Side et Why Should The Fire Die?. Mais pour le moment j'aimerai m'attarder sur un autre album, qui est une collaboration entre Michael Daves, guitariste de blues et bluegrass et Chris Thile, mandoliniste et chanteur de Nickel Creek. Et là je vais redire ce que j'avais déjà dit sur la chronique de A Dotted Lines: Ce mec est un vrai monstre! à peine trente trois ans et déjà une discographie riche et variée entre bluegrass, country, pop, jazz et musique classique (son album solo Bach: Sonatas and Partitas, Vol. 1  est remarquable). J'aimerai pouvoir dire la même chose de Michael Daves mais malheureusement je manque cruellement d'infos à son sujet. Mais quand j'écoute cet album je me dis qu'il n'a rien d'un débutant! Car ce Sleep With One Eye Open sorti en 2011 est clairement un petit bijou injustement méconnu (inconnu?) en france au même titre que chris thile et nickel creek en général d'ailleurs. 49 minutes durant lesquelles les deux musiciens vont nous régaler de bluegrass et de country digne des plus grand noms du genre.

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L'album s'ouvre sur un Rabbit In The Log endiablé, on sent que les deux musiciens s'éclatent, et le morceau n'en nest que plus beau et génial. Suit Cry Cry Darling, chanson avc un tempo plus lent mais tout aussi magnifique. Les voix des deux artistes s'accordent à merveilles sur cette chanson et il en sera de même pour beaucoup d'autres chansons de cet album comme l'excellente chanson titre. L'album est de ceux qui vous donne littéralement la pêche, vous redonne le sourire après une journée maussade. Même dans ses chansons un peu plus calmes voir un peu mélancolique comme You Runnin' Wild cet album arrive à me mettre de bonne humeur! Je ne me contenterai pas de vous parler de chaque chanson une à une cela n'aurai pas un grand intérêt d'autant plus que cet album fait parti de ceux qui s'apprécie réellement quand on les écoutes en intégralité. Pas de singles, de tubes, juste un album dantesque que nous on servi deux grands de la musique bluegrass (si si j'insiste!). Pour ce qui est des défaut je n'en voit pas: la pochette est tout ce qu'il y a de plus correct, la durée est idéale, et parmi les chansons à la rigueur il n'y a que Bury Me BeneathThe Willow et Ookpik Waltz qui ne me plaisent pas trop mais c'est vraiment pour chipoter car ces chansons sont tout de mêmes très bonnes.

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Sleep With One Eye Open ne révolutionne en rien la musique populaire américaine, et ne prétend certainement pas le faire. D'ailleurs, il n'y a aucune comosition originales ici que des reprises, notamment de Lester Flatt (My Little Girl In Tennessee) ou des chants traditionnels( Roll In My Sweet Baby's Arms). Mais c'est le genre d'album qui s'écoute juste pour le plaisir d'entendre de la bonne musique américaine, en sirotant un bon whisky, et ens elaissant porter par le rythme de la guitare de Michael Daves et de la mandoline de Chris Thile. Je ne vois pas quoi dire d'autre à part:écoutez- le. Si vous aimez ce syle, vous passerez à n'en pas douter un très agréable moment. Si cette musique n'est pas votre tasse de thé, alors pas sûr que cet album vous convertira au genre, mais vous devriez quand même y jeter une oreille. Enfin si vous voulez vous le procurer, allez sur le net parce qu'en magasin ce disque est introuvable, et croyez moi c'est pas faute d'avoir chercher. Et il en va de même pour le reste de la discographie de Chris Thile (et ausi de Michael Daves), dont seul l'album Bach: Sonatas and Partitas, Vol. 1 (qui est sublime), semble disponible chez nous en magasin. Un album chaudement recommandé et recommandable!

Rabbit In The Log

Cry, Cry Darling

Loneliness And Desperation

Tennessee Blues

20/20 Vision

You're Running Wild

Ookpik Waltz

My Little Girl In Tennessee

Sleep With One Eye Open

Rain And Snow

Mississipi Waltz

Bury Me Beneath The Willow

Roll In My Sweet Baby's Arms

Bily In The Lowground

It Takes One To Know One

If I Should Wander Back Tonight

  

"Rolf's Pepperland Bomb" - Pink Floyd

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La pochette de ce bootleg est étrange et un peu moyenne : on y voit un homme, un certain Rolf Ossenberg, allumant une bombe cerise de cartoon, sur fond jaune. L'homme en question est mort en 2012, ce bootleg lui est dédié. Qui était-il ? Apparemment, un passionné de bootlegs de Pink Floyd, ayant travaillé sur la conception de bootlegs basés sur les concerts du groupe, et ce bootleg, intitulé Rolf's Pepperland Bomb, et proposant, sur deux disques bien remplis (70 et 60 minutes), un concert de 1970 (le 16 octobre) à San Rafael (Californie), est le dernier bootleg de Pink Floyd sur lequel il a bossé avant sa mort. On aurait pu trouver un autre artwork que ça, quand même (et je ne vous parle même pas du livret), même si c'est un hommage. Bon, sinon, on va dire que le visuel, on s'en contrecogne le ticket de bus contre un lama en fourrure rose et bleue, et on aura raison. L'important réside ici en deux choses : la qualité du son, et la performance du Floyd (alors en pleine période Atom Heart Mother : l'album venait de sortir, et le groupe en jouait déjà des choses, la preuve ici à deux reprises). Pour ce qui est de la performance, le groupe est en bonne forme, et livre de très bonnes versions de leurs meilleurs titres de l'époque, même si le début est laborieux, entre plantages techniques et bourdes (Astronomy Domine est présent ici en quatre plages audio successives, en entrée de jeu, vous dire). Pour ce qui est du son, c'est juste divin, du cristallin, du merveilleux, du sublime, les mecs.

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Pink Floyd, en 1970, c'était quand même quelque chose. Le groupe, selon moi au sommet de son talent pour ce qui est de sa première époque (rock progressif teinté d'oppression, expérimental), livrait des versions à tomber de morceaux que, par le suite, il abandonnera totalement (Cymbaline, Embryo, Fat Old Sun, A Saucerful Of Secrets). J'entends déjà les détracteurs gueuler du haut de leurs balcons du 22ème (ou du 11ème, je ne suis pas sectaire) : si c'est pour, à chaque fois que tu abordes un bootleg du Floyd, aborder un bootleg proposant les mêmes chansons que les autres, à quoi ça sert ? On a toujours Set The Controls For The Heart Of The Sun et Embryo, par exemple, et à force, ça fait chier. Réponse : demandez au Floyd de remonter dans le temps et de rejouer leurs concerts en changeant les morceaux joués, les mecs. C'est pas de ma faute si, comme tant d'autres groupes (au choix : Led Zeppelin, Deep Purple...), ils ne changeaient pas beaucoup leurs setlists. Et puis, prenez Mooed Music, Rolf's Pepperland Bomb, Too Late For Mind Expanding, Rise And Shine ! et Vierundzwanzig Teile Von Nichts, tous ces bootlegs, qui sont tous de la période 1970 (sauf le dernier cité, 1971), proposent Embryo, Set The Controls For The Heart Of The Sun, Careful With That Axe,Eugene, Fat Old Sun, Cymbaline ou Atom Heart Mother (tous n'ont pas l'ensemble de ces morceaux, mais tous ont, au moins, les trois premiers cités). Et ce ne sont pas les mêmes versions, certaines sont plus pêchues, ou au contraire plus soft. Certaines versions d'Atom Heart Mother (qui, parfois, au début 1970, était appelé de son premier titre, The Amazing Pudding) ont l'accompagnement orchestral, et d'autres, non. A Saucerful Of Secrets, ici, atteint 20 minutes, et faisait parfois moins, mais rarement plus.

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Une des pages du livret

Rolf's Pepperland Bomb n'a qu'un défaut, son artwork vraiment craignos. Rendre hommage au mec ayant bossé sur le bootleg et tant d'autres concernant Pink Floyd est honorable, même s'il est inconnu du commun des mortels et qu'il y avait d'autres manières de lui rendre hommage (appeler le bootleg par son nom, OK, mais mettre son visage partout dans le livret et la pochette, non, surtout dans un environnement pictural aussi kitschouille). En même temps, rares sont les bootlegs à avoir un artwork remarquable, et ce n'est pas ça qu'on recherche en premier lieu quand on farfouille pour trouver un bootleg, de Pink Floyd ou d'autres artistes. Ici, le son est parfait ou peu s'en faut, l'interprétation est excellente, et même si la setlist est peu originale, des morceaux comme Careful With That Axe, Eugene (précédé, comme très souvent, par le bucolique Green Is The Colour), Embryo, Fat Old Sun ou A Saucerful Of Secrets sont toujours géniaux àécouter. Bref, encore une fois, un bootleg remarquable de Pink Floyd !

CD 1

Astronomy Domine (1st attempt)

Astronomy Domine (2nd attempt)

Astronomy Domine (3rd attempt)

Astronomy Domine (4th attempt)

Tune Up

Fat Old Sun

Tune Up

Cymbaline

Tune Up

Atom Heart Mother

CD 2

Tune Up

Embryo

Announcement/Tune Up

Green Is The Colour

Careful With That Axe, Eugene

Tune Up

Set The Controls For The Heart Of The Sun

Tune Up

 A Saucerful Of Secrets

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