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"'Live' Bullet" - Bob Seger & The Silver Bullet Band

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LIVE BULLET

Je suis actuellement en pleine phase double albums live. De tous styles : folk-rock, rock, hard-rock, rock progressif, blues-rock... Des albums que je redécouvre, ou que je découvre pour la première fois. Cet album fait partie de la seconde catégorie, c'est la première fois que je l'aborde ici, et je l'ai découvert il y à quelques jours. J'en avais entendu parler avant, mais j'ai mis du temps avant de me décider à l'acheter ; et pas en CD, mais en vinyle, s'il vous plaît ! Sorti en 1976, ce double album live, qui tient désormais sur un seul CD car il ne fait que 70 minutes, est le premier live de Bob Seger, un artiste rock (à tendance plus ou moins hard-blues) que l'on comparera souvent en Bruce Springsteen du pauvre. Il s'appelle 'Live' Bullet, et est officiellement crédité au groupe de Seger à l'époque, Bob Seger & The Silver Bullet Band. D'où le nom du live, lequel live a été enregistré les 4 et 5 septembre 1975 au Cobo Hall de Detroit, la ville de Seger. Mais aussi celle du MC5, des Stooges, et de la Motown. Et des bagnoles, OK, Detroit étant la fameuse Motor City. Bob Seger, le Springsteen du pauvre donc (un surnom bien évidemment non-officiel, et que, personnellement, je réfute, mais bon), a livré des albums imparables tout du long de sa carrière, au moment de sortir ce double album live : Smokin' O.P.'s, Mongrel, Back In '72, Seven, autant d'albums remarquables qui, hélas, sont aujourd'hui aussi difficiles à trouver, surtout en CD, qu'un bon film de Michael Youn. Enfin, Mongrel et Smokin' O.P.'s sont quand même trouvables en CD, mais n'espérez pas les trouver dans les bacs de votre magasin préféré, c'est uniquement sur le Net (j'ai essayé récemment de me procurer Smokin' O.P.'s et Back In '72 en vinyles : le premier, introuvable, et le second, trouvable, mais au prix de 200 € ! Il y en avait un qui vendait son exemplaire à 14 €, mais, le précisait-il dans son annonce, il n'avait plus la pochette principale, juste la sous-pochette, ceci explique celà).

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Au moment de publier son live que j'aborde aujourd'hui (le second album de Seger sur le blog après Mongrel, album de 1970 abordé il y à déjà un petit moment), Bob Seger a déjà publié pas moins de huit albums studio (son premier, Ramblin' Gamblin' Man, date de 1968, il fut fait, comme les deux suivants Noah - 1969 - et Mongrel, avec un groupe baptisé The Bob Seger System). Brand New Morning (1971), Smokin' O.P.'s (1972), Back In '72 (1973), Seven (1974) et Beautiful Loser (1975) sortirent sous son seul nom. Vient ensuite le temps du Silver Bullet Band, constitué de Drew Abbott (guitare), Alto Reed (saxophones, percussions), Robyn Robins (claviers), Chris Campbell (basse) et Charlie Allen Martin (batterie), pour ce 'Live' Bullet d'anthologie. Sur les 14 titres de 'Live' Bullet, quatre sont des reprises, et non des moindres : Nutbush City Limits de Tina Turner, Let It Rock de Chuck Berry, Bo Diddley de...Bo Diddley, et I've Been Working de Van Morrison. Alors une gloire régionale (à Detroit, il est vraiment connu, estimé, mais ailleurs, c'est pas ça ; Lester Bangs avait fait un excellent papier sur Seger au moment de la sortie de son album Stranger In Town en 1978, où il insistait sur le dommage que représente cette popularité localisée, et pas nationale, Seger méritant, à l'époque, vraiment mieux que ça, même si le double live de 1976 que j'aborde maintenant a quand même bien aidéà le populariser un peu partout), Seger livre ici une incroyable prestation, offrant des versions à tomber de quelques unes de ses meilleures chansons, comme le sublime Jody Girl, le terrible Turn The Page (que Metallica a repris sur Garage Inc. en 1998), Katmandu, Travelin' Man... Regrets éternels : l'absence de Rosalie, de Midnight Rider (cette dernière, une reprise du Allman Brothers Band, est issue de Back In '72, comme, d'ailleurs, Jody Girl, Travelin' Man, Turn The Page...et Rosalie, que Thin Lizzy a démonté en live, sur leur Live And Dangerous de 1978), de morceaux du remarquable et très hard-garage Mongrel, aussi (Lucifer, la reprise du River Deep - Mountain High).

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Le son est d'enfer, les chansons se suivent et s'enchaînent sans répit (un Nutbush City Limits ahurissant en ouverture, un Let It Rock démentiel en final, et entre les deux, Katmandu, U.M.C., Get Out Of Denver, pour ne citer qu'elles en plus des autres, délivrent bien la marchandise), Bob Seger (qui joue aussi un peu de piano et de guitare) assure à fond, sa voix est incroyable ; ses musiciens sont excellents, l'agencement des titres est imparable (on notera pour finir, en anecdote, que la version 8-tracks, la version cartouche quoi, de l'album est une rareté en soi : alors que pas mal des versions cartouches (un ancien format proche des cassettes, en plus chiant) des albums étaient réagencées avec un ordre des morceaux différent de l'album initial - rapport au format contraignant -, celle de'Live' Bullet propose les 14 morceaux dans le même ordre que le vinyle (et futur CD) initial, et sans coupure dans les morceaux (chose également courante dans les versions cartouches, de couper un morceau en deux parties, ce qui est une hérésie) ! Voilà pour l'anecdote. Sinon, entre une setlist remarquable, un groupe en forme, un chanteur qui assure comme s'il devait cesser de chanter le lendemain, une prise de son remarquable (on sent que ça date de 1976, OK, mais c'est vraiment bien enregistré, comme les autres grands lives de l'époque) et un public qui en redemande et le fait bien entendre (Detroit, lieu du concert, était la ville de Seger, je le rappelle), 'Live' Bullet est un grand représentant de la vaste dynastie des double-albums live 70's qui en jettent. Essentiel pour tout fan de rock, et un des meilleurs lives qui soient.

FACE A

Nutbush City Limits

Travelin' Man

Beautiful Loser

Jody Girl

FACE B

I've Been Working

Turn The Page

U.M.C.

Bo Diddley

FACE C

Ramblin' Gamblin' Man

Heavy Music

Katmandu

FACE D

Lookin' Back

Get Out Of Denver

Let It Rock


"Fear Of Music" - Talking Heads

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Talking Heads - Fear of Music

Comme Lester Bangs, fameux rock-critic américain mort en 1982, l'a dit à son sujet, ce disque est, limite, un grand moment comique (il n'était pas ironique ou méchant vis-à-vis de l'album en disant cela, il voulait juste dire que le côtépeur de tout/parano à tous les étages de l'album témoignait, quelque part, d'un sens de l'humour assez redoutable et ravagé de la part du groupe), dans le style hystérique. Ce disque ? Fear Of Music. Le troisième album des Talking Heads, un des plus fameux groupes de la nouvelle scène rock/new-wave américaine, un des groupes cultes de la scène C.B.G.B.'s (fameux club musical new-yorkais, fer de lance de la vague punk/new-wave ricaine, des groupes comme Blondie, Dead Boys, Suicide y sont passé), le groupe de David Byrne (chant, guitare, compositions) et Jerry Harrison (un ex des Modern Lovers ; guitare, claviers, choeurs). Les deux autres membres sont Chris Frantz (batterie) et Tina Weymouth (basse), les Talking Heads est un des rares groupes de rock de l'époque à avoir une femme en son sein sans qu'elle ne soit la chanteuse (donc, Blondie est, de ce point de vue, hors-concours). Le premier opus du groupe, Talking Heads : 77, est sorti, comme on pouvait s'y attendre au vu de son titre, en 1977. Pochette rouge sang, production minimaliste, et déjà des chansons imparables : Psycho Killer, No Compassion, Uh-Oh, Love Comes To Town, Happy Day, New Feeling... Oh, tout n'y était pas parfait (quelques chansons un peu anodines, comme le très court Who Is It ? ou First Week, Last Week...Carefree), mais pour un coup d'essai, c'était vraiment bien foutu. Dès le deuxième album (More Songs About Buildings And Food, 1978), un invité de luxe s'incruste, en tant que producteur, et il restera pour produire les deux suivants (dont, par conséquent, ce Fear And Music) et collaborera en duo avec Byrne pour un album (My Life In The Bush Of Ghosts) en duo : Brian Eno. Le deuxième album est vraiment pas mal, mais des quatre premiers opus (les meilleurs), et de la trilogie produite par Eno, ça reste, selon moi, le moins bon. Tout est relatif, il est vraiment bien quand même !

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La pochette et la sous-pochette vinyle (pas une photo perso, mais j'ai le vinyle quand même !)

Encore un an plus tard, 1979 donc, les Têtes Parlantes sortent leur troisième opus, celui que, personnellement, je n'hésite absolument pas à qualifier de chef d'oeuvre de leur carrière (oui, meilleur que le pourtant remarquable album suivant, Remain In Light de 1980) : Fear Of Music. 41 minutes (et 11 titres) sorties sous une pochette noire reproduisant (pour le vinyle, surtout : c'est tactile) une plaque de métal du genre de celles, antidérapantes, que l'on trouve au sol de certains transports en commun. A l'intérieur, la sous-pochette grisâtre montre, d'un côté les paroles, et de l'autre, une photo thermique de, probablement, David Byrne, rien n'est moins sûr (le bonhomme, flippant car quasiment inhumain d'apparence, est tout simplement non reconnaissable en tant que tel, mais comme Byrne est le leader du groupe, je suppose que c'est lui sur la photo). Rien n'apparaît au dos de pochette, qui reproduit là aussi la plaque, mais aucune inscription mis à part le logo de la maison de disques (Sire Records). Aucune photo du groupe. Bon, maintenant qu'on a parlé du contenant, parlons du contenu. Et là, il y à des choses à dire, croyez-moi. Si Lester Bangs, dans sa chronique sur l'album (intitulée David Byrne dit "Bouh !"et que l'on trouve traduite en français dans le recueil posthume de ses écrits Psychotic Reactions & Autres Carburateurs Flingués, qui est immense), insistait un peu sur le fait que le côté très paranoïaque et angoissé de l'album était limite drôle (David Byrne semble sérieux, comme ça, stressé, et stressant avec sa voix quasiment hystérique, mais je suis prêt à parier qu'il possède un redoutable sens de l'humour, voir les paroles de Animals et Electric Guitar, deux des titres de l'album), il n'en demeure pas moins que, dans l'ensemble, Fear Or Music est assez sombre, et même angoissant parfois. Constitué en majeure partie de morceaux aux titres composés d'un seul mot (c'est peut-être un détail inutile, mais quand même, ça sent le concept, tout ça, non ?), l'album propose, en gros, plusieurs choses, sujets, thèmes dont il est, selon David Byrne (auteur exclusif des morceaux), légitime de s'inquiéter, d'avoir peur. Byrne (du moins, le personnage qu'il 'interprète' dans les chansons) n'aime pas les animaux (Animals) qui chient partout, ne sont jamais là quand on a besoin d'eux, mais en revanche le contraire est vrai, et qui, en plus, sont poilus ; il a peur des grandes villes inhumaines (Cities), il trouve qu'au Paradis, il ne se passe jamais rien (Heaven), il se méfie de son instrument qui semble agir de lui-même (Electric Guitar), ne parlons pas des drogues (Drugs, avec son chant totalement dérangé, Electricity...that's what I called it ! et sa mélodie belle à pleurer) et, le comble, il a peur de l'air, il craint l'atmosphère, la trouve nocive pour l'Homme, nocive pour lui, en tout cas (Air) : Some people say not to worry 'bout the air/Some people don't know shit about the air. Life During Wartime le montre cinglant, expansif et virulent, This Ain't no party, this ain't no disco, this ain't no foolin' around ! (et sur un rythme discoïde !), et dans Memories Can't Wait, la musique est tellement oppressante qu'on en a de la douleur physique pour lui, je n'ose vraiment dire de quoi parle la chanson, j'ai peur de le savoir, mais ça ne parle pas de choses très chaleureuses, une chose est certaine... Enfin, on a I Zimbra, sur lequel Robert Fripp (qui trouvera sans aucun doute dans ce morceau une des motivations nécessaires pour reformer King Crimson, ce qui sera chose faite en 1981 avec un album sous forte influence talkingheadienne, Discipline) participe à la guitare. Un morceau africanisant, aux paroles sans queue ni tête, chantées en mantra et en choeurs, inspirées par un poème dadaïste de Hugo Ball, l'effet transe est total, et dire que c'est le premier morceau de l'album !

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Frantz, Byrne, Harrison, Weymouth

Musicalement, l'album est parfois très rock (des parties de guitare incroyablement saignantes en final du remarquable Mind, dans Electric Guitar, Animals et Air, aussi), bien que la production soit signée Eno (enfin, Eno et le groupe ; Eno ne joue pas sur le disque, il pose des choeurs dans I Zimbra, c'est tout) ce n'est pas atmosphérique ou ambient. Mis à part Drugs, le morceau final, 5 minutes de totale beauté, c'est musicalement féérique (des claviers aériens, une basse entêtante, une guitare parfaite, pas trop présente) et très dans le style Eno. Mais le reste est du Talking Heads pur jus de fruits artisanal, malgré Eno, qui sera plus 'maître d'oeuvre' sur Remain In Light (il composera, sauf erreur de ma part, sur Remain In Light). De grands moments sur cet album : I Zimbra qui fout la patate et interloque en même temps, en ouverture ; Mind, qui s'enchaîne magnifiquement (I need something to change your mind...miiiiinnnnndddddd), alors que, pourtant, les deux morceaux n'ont pas grand chose en commun ; Cities qui s'ouvre dans le fade, lentement, un rythme discoïde, quasiment dansant, mais avec un petit quelque chose de chelou dedans ; Memories Can't Wait qui s'ouvre en apocalypse et est clairement le morceau le plus dérangé de l'album (There's a party in my mind...) ; Air qui, en ouverture de la face B, démarre direct par des choeurs à la fois aériens et troublants, et le morceau oscille entre rock (la fin) et douceur (les pré-refrains, sublimes et suaves, une guitare qui coule toute seule) ; Drugs, sensationnelle comme je l'ai dit plus haut ; Life During Wartime, qui semble totalement cintré, entre mélodie dansante et paroles cérébrales ; et Heaven, paradisiaque malgré les paroles qui disent le contraire... Bref, l'album est géant, génial, immense, un des plus grands que je connaisse. Amen, quoi.

FACE A

I Zimbra

Mind

Paper

Cities

Life During Wartime

Memories Can't Wait

FACE B

Air

Heaven

Animals

Electric Guitar

Drugs

"Live" - Steppenwolf

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Dans la série double album live (comme je l'ai dit récemment en abordant le Live Bullet de Bob Seger, je me réécoute pas mal de double lives, actuellement), voici Steppenwolf. Vous connaissez ce groupe, n'est-ce pas ? Férocement sous-représenté sur le blog (deux albums dont celui-ci, dont c'est la deuxième chronique, la première datait de 2010 et commençait fortement à puer le ranci), ce groupe américain fondé en 1967 est tout simplement un des principaux artisans du son heavy rock. On parle souvent de ce groupe comme étant un des premiers groupes de hard-rock de l'histoire du rock, aux côtés de Blue Cheer, Iron Butterfly (pour la simple et unique raison de leur morceau-fleuve In-A-Gadda-Da-Vida) et de Cream. Cream fut le premier de ces  groupes à sortir un album (1966), mais Steppenwolf et Blue Cheer, dont le premier album, pour les deux groupes, date de 1968, sont plus bourrins (Blue Cheer est même tellement bourrin que c'est difficilement écoutable à jeun à l'heure actuelle, entre la production très brutale et le côté violemment homme des cavernes apprenant à jouer des musiciens). Steppenwolf est clairement un grand groupe de hard-rock, si tristement méconnu à l'heure actuelle (hormis pour leur hit Born To Be Wild, issu du premier opus, et utilisé comme on le sait pour Easy Rider l'année suivante) que je ne peux que vous conseiller fortement de rattraper le retard. Leur premier album, Steppenwolf, outre Born To Be Wild, offre aussi The Pusher (hymne anti défonce lourde), Sookie Sookie, Hoochie Coochie Man, The Ostrich, Your Wall's Too High...

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Dos de pochette : brrrrr...

Trois de ces chansons, les trois premières citées, sont ici, sur les 67 minutes de ce double live sorti en 1970 sous une pochette en raccord avec le nom du groupe (qui tire son nom du roman de Hermann Hesse Le Loup Des Steppes, roman culte sur un homme faisant ressortir le côté sauvage de sa personnalité) : un loup, hargneux, tous crocs dehors, l'air pas très gentil-gentil sur les bords et au centre non plus. Au dos, sur fond un peu de velours, un crâne humain (ce motif du crâne revient souvent chez Steppenwolf : on en voit au dos de la pochette de Monster, on en voit aussi sur celle de Steppenwolf 7 et de Skullduggery (avec un titre pareil, il aurait été dommage de louper le motif du crâne...). L'intérieur de pochette montre plusieurs photos des membres du groupe (notamment le chanteur John Kay, un Allemand ayant apparemment, selon la légende, fui la RDA, franchi le mur par en-dessous, la chanson Your Wall's Too High en serait le témoignage), ainsi que plusieur photos de loups, sans couleurs, avec des teintes de gris. Double live, donc, cet album (dont tout tient sur un seul CD, il n'est en effet pas très long, comme double live !) porte un titre totalement original, tellement original qu'il en foutrait le vertige à un highliner : Steppenwolf Live. Putain, se sont pas cassés le derche, les cons. Heureusement, musicalement parlant, ce live assure mieux que son titre à la confiture de pruneaux et son artwork des plus basiques. Les 13 titres (12 plages audio, mais Hey Lawdy Mama et Magic Carpet Ride sont réunies sur une seule plage audio) sont absolument fantastiques, des versions à tomber du long (10 minutes) Monster, du très engagéDraft Resister (le titre signifie 'résistant à l'enrôlement militaire', bref, 'objecteur de conscience' ou 'déserteur'), Sookie Sookie qui ouvre les hostilités, Magic Carpet Ride, Born To Be Wild ou The Pusher. John Kay en grande forme, un shouter hallucinant qui livre ici une remarquable prestation. Le guitariste (Larry Byrom) assure à donf, de même que le bassiste Nick St. Nicholas, le claviériste Goldy McJohn et le batteur Jerry Edmonton (frangin de Dennis, alias Mars Bonfire, alias l'auteur de Born To Be Wild), seule la production (un live de 1970...) est par moments un peu juste, mais on trouvera bien pire dans le genre, quand même.

Steppenwolf_(1971)

On notera une chose importante, non précisée sur la pochette (qui, il faut le dire, offre bien peu de précisions de crédits : les noms des membres du groupe sont sous leurs photos, mais sans leurs attributions, on a juste la liste des morceaux au dos de pochette - avec Sookie Sookie mal haurtaugraffié- et rien d'autre), à savoir que trois titres, ici, Hey Lawdy MamaTwisted et Corrina, Corrina, ne sont pas live, mais enregistrés en studio (les deux premières sortiront en single), on rajoutera des effets live aux morceaux pour parfaire le truc, et faire croire qu'ils sont issus d'un concert. Oui, je sais, c'est con, mais Steppenwolf ne fut pas le seul groupe à faire ça (parmi les exemples, un des morceaux présents sur le Live And Dangerous de Thin Lizzy n'est pas live, c'est Southbound), et on ne s'en rend pas trop compte à l'écoute de ce Steppenwolf Live qui, sinon, envoie le bois, sévère. Un excellent album live pas terriblement généreux (67 minutes...), mais rien n'y est à jeter, c'est génial du début à la fin !

FACE A

Sookie Sookie

Don't Step On The Grass

Tighten Up Your Wig

FACE B

Monster

Draft Resister

Power Play

FACE C

Corina, Corina

Twisted

From Here To There Eventually

FACE D

Hew Lawdy Mama/Magic Carpet Ride

The Pusher

Born To Be Wild

"DSU" Alex G

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À l'évidence, voici un album qui ne risque pas de rafler un prix aux grammy awards ou aux victoires de la musique. Et pourtant qu'est- ce qu'il le mériterai... C'est simple, pour moi, on tient là peut être un des cinq meilleurs disques de 2014, catégorie rock, et même pourquoi pas toutes catégories confondues. Cet album, c'est DSU, et son auteur répond au nom d'Alex G. Il s'agit de son troisième album, et sauf erreur de ma part, son premier à sortir dans les formats cd et vinyle, ses deux premiers albums (que je ne connais pas encore), n'étant disponibles qu'en version digital. Et en plus de ça, il avait déjà sorti, en version digital également, plusieurs chansons hors albums. Quand à Alex G, je tiens à dire deux choses sur cet artiste: Déjà, c'est une vraie galère pour trouver des articles ou des photos le concernant, vu qu'il semble avoir le même pseudonyme qu'une autre jeune chanteuse (et du coup c'est sur elle qu'on tombe si on tape alex g sur google), et bien sûr même si en cherchant bien on peut trouver des articles/sites à droite à gauche concernant l'album et/ou l'artiste (conseil: tapez sandy alex g), n'espérez pas en trouver un seul dans la langue de Molière (même si désormais ça n'est plus le cas ah ah!). Ensuite, le mec n'a que vingt-et- un an! Ça peut paraître anodin mais pour moi ça ne l'est pas: c'est, il me semble, la première fois que j'écoute un artiste plus jeune que moi (vingt- deux ans), et croyez- le ou non ça me fait vraiment bizarre! Enfin, après tout il fallait bien que ça m'arrive un jour ou l'autre... Maintenant que nous avons un peu parlé d'Alex G (et de moi accessoirement), penchons nous un peu sur cet album, à la pochette colorée: c'est un dessin représentant un joueur de football américain, qui court droit vers la personne regardant la pochette de cet album. Une manière de dire qu'on va être renversé par l'album, ou que ce dernier va marquer un bon gros Touchdown dans notre mémoire?

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L'album dure un peu moins de 38 minutes pour une quinzaines de morceaux. Vous l'aurez deviné, la plupart sont court: le plus long fait à peine plus de quatre minutes, et le plus court même pas 45 secondes. D'ailleurs, chose amusante, ces deux morceaux se suivent sur l'album. le reste des chansons dure en moyenne entre une minute et demie et trois minutes. Avec tout ça, vous ne serez certainement pas surpris si je vous dis que l'album est plutôt du style lo- fi. Mais attention, ne vous attendez pas non plus à un simple album de chansons pop/rock. Si dans sa globalité l'album possède une atmosphère assez mélancolique, dût en grande partie à la voix souvent calme et parfois un brin étherée d'Alex G, qui n'est pas sans rappeler celle d'Elliott Smith, l'album, donc, est assez inclassable. Attention ça n'est pas un album expérimental du type The Marble Index, ou Big Science, ni un gros What The Fuck à la Trout Mask Replica ou The Modern Dance. Non, ça reste un disque très facile d'accès. Mais si l'album peut être classé par défaut dans le rock alternatif ou le rock indépendant, on y trouve toute sortes de choses: un instrumental au piano (Tripper), des morceaux rock (After ur Gone, Axesteel), des ballades acoustiques (Serpent Is Lord, Hollow) ou électrique (Skipper), des morceaux plus pop (Rejoyce, Boy), et même un morceau à la limite du funk (Promise). Aucune chanson n'est à jeter, chacune dans son style est une petite perle. À la rigueur le riff de Icehead me fait un peu trop penser à celui de Venus In Furs du Velvet Underground, mais ça n'est pas bien grave, ça reste une exellente chanson, pas le sommet de l'album ni ma préférée mais il serai dommage de la virer pour si peu. Ça plus le fait que certaines chansons sont tout de même trop courtes, voilà tout ce que je peux reprocher àDSU, qui est donc mis à part ça, un album sublime.

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Rien que After Ur Gone nous met direct dans le bain : une introduction bizzare, bruitiste, puis un riff de guitare qui vous rentre en tête dès la première écoute. Une magnifique chanson, bien rock malgré la voix très douce encore une fois d'Alex G. Quand aux paroles des chansons ellles sont pour la plupart assez nostalgique, sans non plus tomber dans la grosse déprime. Disons qu'il s'en dégage un léger parfum de spleen, de mélancolie adolescente pourrait on dire. C'est le cas notamment dans Boy, le final de l'album ou dans Black Hair. Cette dernière est d'ailleurs, avec Sorry, et Hollow, peut être la chanson la plus sombre au niveau des paroles. Après, certaines chansons comme Harvey semblent avoir des paroles plus optimistes, et Promise quand à elle possède seulement sept lignes de texte, mais cela suffit amplement pour donner à la chanson un lourd sous-entendu sexuel. Comme vous pouvez le constater, nous nous trouvons en face d'un album pas follement joyeux mais de làà le qualifier de "dépressif" il y a un pas que je ne franchirai pas. Par contre il y a un autre pas que j'ai franchis: celui d'acheter l'album -aïe! pas sur la tête!- je veux dire que c'est ma copine qui a franchis ce pas et qui m'a par la même occasion fait découvrir l'album et Alex G. Je ne vais pas encore qualifier l'album de chef d'oeuvre, vu qu'il me reste tout le reste de la discographie du bonhomme à découvrir, et j'attends de le voir en live pour savoir ce qu'il vaut réellement (rendez- vous fin février !), mais l'envie de le faire est bien là croyez moi ! Bref je ne peux que vous conseiller très fortement cet album, pas facile à trouver en magasin, mais sur le net aucun problème et il est vendu le plus souvent à prix raisonnable. Alors qu'est ce que vous attendez ??

Chronique complémentaire de ClashDoherty:

Avant d'en écouter un ou deux clips ici, postés par Buckley92 (qui a aussi écrit la remarquable chronique principale ci-dessus), je ne connaissais absolument pas, même pas de nom, Alex G. Buck' ayant eu la gentillesse de me le faire parvenir par MP3, j'ai pu moi aussi écouter l'album, qui s'appelle DSU et est donc, comme Buckley92 l'a dit, son troisième opus en tout, et son premier àêtre relativement facile à dénicher. Le titre de l'album est assez étonnant, et si on s'amuse à aller sur Wikipédia en anglais et à le taper, on tombe sur des acronymes pour plusieurs universités américaines (Dakota State University, Delaware State University, Denver State University, il y en à d'autres), ou bien sur des acronymes utilisés dans l'informatique anglophone (Dynamic Software Updating, ce genre). Quant à Alex G, si vous tapez ça sur Wikipédia, vous aurez en première réponse Alex G. Spanos Center, lequel lieu est un...stade de football (américain) situéà San Luis Obispo en Californie, mais il y en à aussi un du même nom à Stockton dans le même Etat californien ! Compte tenu de la pochette de l'album (un joueur de football américain en pleine action dans un stade archiplein avec les lettres DSU sur des panneaux dans les gradins), c'est une petite coïncidence, du moins je pense. Et Buck' a totalement raison, chercher des infos sur Alex G, notre Alex G de DSU, sur le Net est compliqué, ça relève d'une gageure plus difficile à accomplir que de rechercher des infos sur Kendji Girac ou n'importe quel autre branlomane de The Voice...

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L'album est court, même pas 34 minutes, et ce, pour un total de 13 titres. Du moins, dans la version existant en vinyle, car le CD offre deux bonus-tracks situés en fin de parcours, et faisant passer le tout à 38 minutes : Soaker et Waiting For You. Les morceaux sont dans l'ensemble très courts, Soaker ou Axesteel font moins de 2 minutes chacun, Tripper fait 44 secondes, Hollow en fait 4, mais c'est le morceau-fleuve du lot, l'Everest de DSU, sa durée en est limite éreintante comparée à celle des autres titres ! Décrire par le menu, de l'apéro au digestif, ce disque sera difficile, il est en effet assez inclassable, pas expérimental, mais c'est une sorte de crossover (et un crossover franchement réjouissant, réussi au combien) entre rock, pop, musique dépressive à la Sparklehorse/Nick Drake/Elliott Smith/Eels (et même un peu Radiohead, mais le Radiohead des débuts) et expérimentations orientées vers la musique noire (soul, r'n'b ; pas le r'n'b modern à la - hum ! - R. Kelly, mais le Rhythm'n'Blues d'antan ; ou funk). Le mec est jeune, il à une toute petite vingtaine, et des faux airs de membre des Strokes (Julian Casablancas, le chanteur, précisément). Une voix parfaite pour ce qu'il chante, ce qui n'est pas précisément une chanson sur la lune en juin ou sur le thème éculémon amour et moi on vit une grande et belle aventure, mais plutôt sur des sujets parfois tristounets. Ce n'est pas aussi dépressif que Sparklehorse (et si vous ne connaissez pas encore Sparklehorse, groupe qui fut dirigé par Mark Linkous - qui s'est donné la mort vers 2010 ou 2011 - qui en était, en gros, le seul vrai membre multi-instrumentiste et chanteur, je ne peux que vous conseiller les albums It's A Wonderful Life et Good Morning, Spider, mais gaffe, c'est tellement dépressif que The Cure période Pornography, à côté, pourrait servir de générique àPlus Belle La Vie), mais on ne peut pas dire, malgré certains  morceaux bien énergiques et rock comme After Ur Gone, Promise, Rejoice, Axesteel, que DSU soit un album d'une folle gaieté. En revanche, c'est un album totalement maîtrisé, pas très long (pas trop long j'ai surtout envie de dire), même si certains morceaux auraient vraimnt pu être rallongés (Soaker, Black Hair, Harvey). Je vais très probablement (allez ! c'est même sûr et certain) me payer le CD incessamment sous peu, je file sur Amazon une fois que j'aurai cliqué sur 'publier' pour envoyer ma chronique complémentaire en attente de publication (et comme vous êtes en train de lire ceci, vous savez donc qu'elle est publiée, et que j'ai, donc, commandé et même probablement déjà reçu DSUà l'heure actuelle) !

FACE A

After Ur Gone

Serpent Is Lord

Harvey

Rejoyce

Black Hair 

Skipper

Axesteel

FACE B

Sorry

Promise 

Icehead

Hollow

Tripper

Boy

Bonus-tracks CD :

Soaker

Waiting For You

                                         

"Before The Flood" - Bob Dylan & The Band

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En 1973, Bob Dylan s'en va de Columbia Records (qui était quand même sa maison de disques attitrée depuis son premier album en 1962) pour passer sur un autre label, nettement moins connu que Columbia : Asylum Records. Fondé au début des années 70 par David Geffen (futur patron de Geffen Records, qui signera, dans les années 80/90, Nirvana, Neil Young, Sonic Youth, Guns'n'Roses...), le label s'est plus ou moins spécialisé dans la country-rock (les Eagles sont sur le label) et la pop adulte MOR - Middle Of the Road - type Jackson Browne. Geffen a, en 1974, fait un coup de maître, qui se soldera par un bide commercial, celui de signer Gene Clark, ancien membre des Byrds, pour un unique album, No Other, pour lequel il lui donnera un budget de nation triple-A. L'album ne se vendra pas bien du tout, et ne sera disponible en CD qu'à partir de 2003, il sera entre temps réhabilité, mais trop tard, Clark est mort en 1991, sans connaître le succès de son meilleur album. Mais reparlons de Dylan. En 1973, donc, Dylan va sur Asylum, c'est même probablement le meilleur 'coup' de ce petit label, que d'avoir signé le Zim'. Pourquoi Dylan est-il parti ? Envie de changer d'air. Il enregistre, fin 1973, avec le Band, un album studio qui sortira début 1974 sur Asylum, Planet Waves, un remarquable opus (disponible en CD sur...Columbia, qui a récupéré ses billes après coup !). Peu de temps avant, fin 1973, Columbia, en représailles certaines, a publiéDylan, un épouvantable album constitué de reprises, et toutes sont des chutes de studio des sessions 1970 de Self Portrait et New Morning. Entre Columbia et Dylan, en 1974, l'ambiance est à peu près aussi bonne qu'entre un chat furieux et un autre chat un peu trop joueur et inconscient des risques qu'il encourt.

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Dos de pochette vinyle (un peu usée ! Pas la mienne)

Immédiatement après Planet Waves, Dylan entreprend une tournée américaine en collaboration avec The Band. Le groupe et Dylan jouent ensemble, chaque partie interprète ses chansons, et très vite, l'idée d'un live est proposée, et acceptée. Avec d'autant plus de bonheur que Dylan n'avait jusque là jamais sorti d'album live (la seule chose d'un tant soit peu live qu'il avait sortie était les morceaux live captés à l'île de Wight et présents sur Self Portrait, au nombre de 3 ou 4 parmi les 24 titres du double album). Le double album sort en juin 1974. Quelques mois plus tard, Dylan quitte Asylum et regagne Columbia. On peut dans un sens considérer son aventure Asylum comme une représaille envers Columbia, une petite bouderie sans conséquence (vu que Columbia a récupéré les albums par la suite, en rééditions vinyle et pour le futur CD) ; ou alors Dylan est vraiment girouette ! Ce double live, crédité comme il se doit à Bob Dylan & The Band (Planet Waves fut créditéà Dylan seul, même si The Band jouait sur tout le disque, sans rien composer, sans rien chanter, juste en groupe d'accompagnement ; mis à part la compilation The Basement Tapes, c'est même le seul album studio fait par Dylan et le Band au complet), s'appelle Before The Flood, et il est toujours double en CD (deux disques d'environ 45 minutes chacun, et, au total, 21 titres). La pochette recto montre la foule avec des briquets ou bougies allumées, bras tendus, dans la pénombre, dans un cadre marron fondé avec juste le nom des artistes. Au dos, le marron foncé, avec le nom de l'album, un bonhomme dessiné, avec un parapluie, bras tendu pour voir s'il pleut, et la liste des morceaux, plus les crédits. A l'intérieur de la pochette ouvrante, des photos prises live, de Dylan (chant, harmonica, guitare, piano) et de chaque membre du Band : Richard Manuel (claviers, chant, décédé depuis, et même le premier à partir), Levon Helm (batterie, mandoline, chant, unique Américain d'un groupe de Canadiens, décédé depuis), Garth Hudson (claviers, accordéon), Rick Danko (basse, chant, décédé depuis) et Jaime Robbie Robertson (guitare, chant). Le titre de l'album peut être une allusion au fait que jusque là, peu de bootlegs live de Dylan circulaient, et que l'inondation ('flood') de bootlegs sera peut-être évitée, ou quelque peu maîtrisée, par la sortie de ce live officiel ; c'est probablement aussi une allusion à un roman de  Sholem Asch, un roman du nom de Farn Mabul ; Dylan connaissait personnellement l'auteur du roman, de confession juive comme lui, un Yiddish.

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Intérieur de pochette avec les disques (là aussi, pas mon édition vinyle, qui est une originale Asylum ; ici, d'ailleurs, c'est une réédition Columbia/CBS des années 80, à voir le label)

Les morceaux ont été captés au cours de plusieurs concerts donnés en janvier et février 1974, au Madison Square Garden de New York, à Seattle, Los Angeles, Oakland et Inglewood. Bien que l'album Planet Waves venait alors de sortir (janvier 1974), aucune chanson de l'album n'est présente ici, il y en à pourtant des belles (Forever Young, Dirge, Going, Going, Gone, Something There Is About You) et Dylan en chantera quelques unes durant la tournée. On a, en revanche, une belle brochette de ses classiques : Knockin' On Heaven's Door, Lay, Lady, Lay, Like A Rolling Stone, Just Like A Woman, All Along The Watchtower, Highway 61 Revisited, It's Alright, Ma (I'm Only Bleeding) ou bien encore Ballad Of A Thin Man. Le Band, lui, nous offre aussi ses classiques, comme The Weight, When You Awake, Stage Fright, Up On Cripple Creek, The Night They Drove Old Dixie Down (leur meilleure chanson pour moi, enfin, une des plus grandes), le fameux I Shall Be Releasedécrit par Dylan... Si, dans l'ensemble, on a plus de Dylan que du Band ici (les faces A et D entières sont de Dylan, ainsi que la moitié de la face C ; le Band a l'autre moitié de la face C, et toute la face B, je parle des chansons et des voix, car le Band joue surtout le double live, sinon), le groupe est cependant bien représenté, et le live est, grosso merdo, assez équilibré. Enfin, c'est un album de Dylan accompagné du Band, après tout, et pas l'inverse. Entre Dylan et le Band, même si le Band fut un groupe très connu et appréciéà l'époque, y'à pas photo, Dylan explose tout en terme de popularité, de notoriété. Les 92 minutes de ce double live, remarquablement enregistrées, sont absolument quintessentielles, on tient même le meilleur live de Dylan (j'adore son suivant, Hard Rain, un live simple sorti en 1976 et assez chaotique, et j'aime aussi le double At Budokan de 1979, assez étonnant dans ses arrangements - deux albums mal-aimés en général -, mais Before The Flood reste le sommet). A noter, pour finir, que la durée des morceaux, créditée sur les galettes vinyle, est différente de la durée indiquée sur le livret CD ! Il y à facile 10 minutes de 'jeu' (en moins) sur la durée créditée en vinyle par rapport à la réédition. Je pense, personnellement, que c'est la durée des morceaux purs, sans les intros ou pauses entre les morceaux, qui sont créditées !

FACE A

Most Likely You Go Your Way And I'll Go Mine

Lay, Lady, Lay

Rainy Day Women #12 & 35

Knockin' On Heaven's Door

It Ain't Me, Babe

Ballad Of A Thin Man

FACE B

Up On Cripple Creek

I Shall Be Released

Endless Highway

The Night They Drove Old Dixie Down

Stage Fright

FACE C

Don't Think Twice, It's All Right

Just Like A Woman

It's Alright, Ma (I'm Only Bleeding)

The Shape I'm In

When You Awake

The Weight

FACE D

All Along The Watchtower

Highway 61 Revisited

Like A Rolling Stone

Blowin' In The Wind

"4 Way Street" - Crosby, Stills, Nash & Young

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Les Nouveaux Beatles Américains (toutes proportions gardées), c'est ainsi que Crosby, Stills & Nash fut qualifié, en son temps, au moment de la sortie de leur premier album, éponyme, en 1969 (année de la 'mort' des Beatles et de la sortie de ce qui restera leur dernier enregistrement, Abbey Road - rappelons que si Let It Be est sorti l'année d'après, il a été enregistré avant Abbey Road). C'est, avant toutes choses, un supergroupe. Un super groupe aussi, mais c'est mon avis, que je partage cependant avec plein de gens. Supergroupe, comme Blind Faith, Emerson, Lake & Palmer ou Them Crooked Vultures (ou les Travelling Wilburys), c'est à dire un groupe constitué de pointures, que des musiciens talentueux et déjà connus, parfois issus d'horizons musicaux divers et variés, et qui se réunissent le temps d'un album ou de plusieurs. Ici, David Crosby vient des Byrds (groupe de folk-rock) qu'il venait de quitter (ou alors, on l'a viré du groupe, les deux versions existent) pour divergence d'opinion ; Stephen Stills vient de Buffalo Springfield, groupe de rock à tendance folk psychédélique ayant également accueilli Neil Young, qui rejoindra Crosby, Stills & Nash à Woodstock, ainsi que pour leur deuxième album et cet album-ci, live ; enfin, Graham Nash, le seul Anglais du lot, vient des moins connus Hollies, groupe de pop sous influence Beatles. Les trois se réunissent, forment le groupe, chacun compose de son côté tout en collaborant avec l'un ou l'autre. Le résultat donne, en 1969, un monumental premier album riche en chefs d'oeuvre : Wooden Ships, Guinnevere, You Don't Have To Cry, Long Time Gone, Pre-Road Downs, 49 Bye-Byes et le sublime Suite : Judy Blue Eyes de 7 minutes. On a aussi Marrakesh Express, de Nash, un tube, mais je trouve que c'est la chanson la moins bonne du lot, personnellement. 7 grandes chansons (ou 8, si on rajoute Marrakesh Express) sur 10 chansons ! Et le reste, les deux chansons restantes, valent le coup quand même. Bref, l'album au canapé (la pochette) est essentiel. Le groupe, fort de son succès, passe à Woodstock, et Neil Young, le Canadien, les rejoint sur scène, transformant un trio alchimique en un quatuor alchimique, Crosby, Stills, Nash & Young (on connaît limite mieux le groupe sous cette appellation que sous son appellation initiale !). Performance remarquable, on commence à se dire que si Neil joue sur l'album suivant, ça sera immense.

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Partie droite de l'intérieur de pochette ouvrante

Et en effet : Déjà-Vu, sous sa pochette rustique, sort en 1970. 36 minutes (et 10 titres) de bonheur, un album par-fait, rien à jeter, le genre d'album qui, comme le Otis Blue d'Otis Redding ou le Band On The Run des Wings, sonne plus comme un best-of que comme un album ! La tournée sera immortalisée, un an plus tard, 1971 donc, par un double live disponible, en CD, dans une version d'environ 100 minutes (il est toujours double, donc) avec rajouts de titres, tandis que le vinyle faisait moins de 80 minutes. Bien que le vinyle se suffise à lui-même (c'est déjà grandiose sous ce format), le CD est encore plus conseillé, car les rajouts (Laughing issu du grandiosissime If I Could Only Remember My Name de Crosby, 1971, Black Queen, King Midas In Reverse et un Medley de Neil Young) sont franchement ahurissants, tous placés en final du CD 1 (le CD 2 propose tout le second vinyle initial, les tracklistings distincts sont en bas d'article). Ce double live, à la fois démocratique et égotique (j'y reviendrai dans un instant), s'appelle 4 Way Street, et après lui, Crosby, Stills, Nash & Young se sépareront, et ne se reformeront, sous l'intitulé Crosby, Stills & Nash, qu'en 1977 pour un CSN franchement excellent. 16 titres dans la version d'époque, celle que j'aborderai principalement, et rien à jeter. Rien de négatif à dire ou presque : on notera des oublis dommageables, à savoir l'absence, ici, de Wooden Ships, Guinnevere, 4 + 20, Woodstock, Déjà-Vu et Country Girl. Ainsi que de Suite : Judy Blue Eyes, qui, pourtant, est sur l'album (non crédité sur le vinyle), mais dans une version de, tenez-vous bien (mieux que ça) : 25 secondes ! Tout ce qu'on a, c'est le final en harmonies vocales, en guise d'intro d'album. Preuve que le morceau fut joué le ou les soirs choisis pour l'album. Mais il aurait fallu un troisième vinyle pour faire tenir tout ce qui était joué, ou proposer tous ces rajouts... L'album est à la fois démocratique (chaque membre du groupe a son heure de gloire, par le biais de plusieurs chansons, parfois qui se suivent) et égotique : c'est à qui jouera le plus fort sur tel ou tel morceau, on sent bien que les égos des quatre membres étaient assez surdéveloppés, ce qui entraînera d'ailleurs la rupture, le split peu après ce live. Il faudra attendre des années pour que le quatuor se reforme, et ça sera pour le moins désastreux, en tout cas en studio (qualité musicale médiocre).

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Verso de pochette

Tel qu'il est, 4 Way Street est immense. Si le live n'était constitué que de son second disque, il serait déjà intouchable : les versions de 13 minutes du Southern Man de Neil Young (carrière solo) et de Carry On (de l'album Déjà Vu) de Stills sont à tomber le cul nu en premier dans un buisson de sumac vénéneux et à en redemander en pleurant d'excitation. Surtout Carry On, quasi-final de l'album avant un Find The Cost Of Freedom acoustique magnifique comme toujours. Le final de Carry On est un déluge guitaristique à faire bander un anti-guitare primaire, un truc saignant, sensationnel qui à lui seul justifie l'achat de l'album, quel que soit le prix (faites gaffe quand même à ne pas l'acheter trop cher : ce n'est pas une rareté que ce live). Ohio (morceau grandiose), Long Time Gone, aussi sur ce second disque, sont des briques de plus dans le mur de puissance de 4 Way Street. Et le premier disque offre lui aussi des choses belles comme un cul de mannequin : Triad, de Crosby, chanson que les Byrds lui refuseront sur l'album The Notorious Byrd Brothers de 1968 (qui sera son dernier avec eux, il partira pendant les sessions), chanson sur un ménage à trois, est sublime ; On The Way Home, de Neil Young, The Lee Shore, de Crosby, 49 Bye-Byes de Stills, Chicago et Teach Your Children de Nash, aussi ; Cowgirl In The Sand, de Neil, écourtée (seulement 3,30 minutes, la chanson durait 10 minutes sur son album Everybody Knows This Is Nowhere et durait souvent plus que ça en live !), est belle quand même bien comme il faut, et son Don't Let It Bring You Down est un de ces morceaux peu connus au final, mais parfaits. Comme je l'ai dit, les rajouts CD (en plus de certains morceaux légèrement rallongés) sont géniaux, et ne gâchent en rien l'écoute, bien au contraire. Je suis fan des deux versions de l'album, vinyle et CD ; comme je l'ai dit plus haut, rien que la version vinyle suffit au bonheur, mais il faudrait être fou pour ignorer sa version amplifiée. Dans tous les cas (et je précise en final que la qualité sonore est juste excellente, rien à dire), 4 Way Street est un live absolument grandiose. En plus, il y à les paroles dans l'intérieur de la pochette !

FACE A

Suite : Judy Blue Eyes (coda)

On The Way Home

Teach Your Children

Triad

The Lee Shore

Chicago

FACE B

Right Between The Eyes

Cowgirl In The Sand

Don't Let It Bring You Down

49 Bye-Byes/For What It's Worth/America's Children

Love The One You're With

FACE C

Pre-Road Downs

Long Time Gone

Southern Man

FACE D

Ohio

Carry On

Find The Cost Of Freedom

Version CD

CD 1

Suite : Judy Blue Eyes (coda)

On The Way Home

Teach Your Children

Triad

The Lee Shore

Chicago

Right Between The Eyes

Cowgirl In The Sand

Don't Let It Bring You Down

49 Bye-Byes/For What It's Worth/America's Children

Love The One You're With

King Midas In Reverse

Laughing

Black Queen

Medley : The Loner/Cinnamon Girl/Down By The River

CD 2

Pre-Road Downs

Long Time Gone

Southern Man

Ohio

Carry On

Find The Cost Of Freedom

"Irish Tour '74" - Rory Gallagher

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Attention à l'arnaque : ce double live existe en CD (sous une autre pochette, montrant Rory Gallagher en plein solo, sur scène, et avec un titre un chouia différent, sans le'74), édité par Capo Records, mais on n'y trouve pas le dernier morceau, Just A Little Bit, qui a été remplacé par un instrumental ultra court (moins d'une minute) du nom de Maritime (qui, bien que non crédité sur le vinyle, s'y trouve bel et bien aussi, en final, juste après Just A Little Bit et une ou deux secondes de silence). Si Just A Little Bit a été viré du CD de cet Irish Tour '74, c'est très vraisemblablement pour tout tout puisse tenir sur un seul CD (et en effet, Irish Tour, version CD, dure dans les 69 ou 70 minutes), car je ne suis pas certain que la version originale vinyle (que j'ai, avec la pochette initiale, celle ci-dessus) dure moins de 80 minutes (si tel est le cas, alors tout pourrait tenir sur un CD et l'éviction du dernier titre serait, donc, incompréhensible, car ce morceau est musicalement aussi réussi que le reste). Sinon, voici donc Irish Tour '74, double live de Rory Gallagher sorti en 1974. Rory Gallagher est (était, en fait : il est mort, de complications de problèmes hépatiques, en 1995, il avait 47 ans) un guitariste et chanteur irlandais, spécialisé dans le blues-rock (qui, par la suite, partira dans du hard-blues-rock via des albums comme Calling Card). A la base, il a fait partie d'un groupe du nom de Taste, avant de se lancer en solo en 1970. Le début de carrière solo est compétent, mais il faudra attendre deux albums pour que ça décolle : Live In Europe en 1972 (un live simple, mais puissant) et Tattoo en 1973 (dont la réédition CD propose, hop-la, Just A Little Bit en version live, la version évincée de la réédition CD d'Irish Tour '74 !), lequel est indéniablement le meilleur album studio de Gallagher (guitariste surpuissant ayant, selon ses propres termes, ramené Eric Clapton au blues), avec plusieurs morceaux prodigieux présents sur Irish Tour '74, d'ailleurs : Tattoo'd Lady, Who's That Coming ?, A Millions Miles Away et ce Cradle Rock introductif qui fout la patate d'entrée de jeu.

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Réédition CD, avec un titre manquant

Gallagher est à l'origine d'une belle anecdote : un journaliste demandera à Hendrix, un jour (sans doute vers la fin de sa vie, soit vers 1970) qu'est-ce que ça fait d'être le meilleur guitariste au monde, et Hendrix lui répondra Je n'en sais rien, je ne suis pas Rory Gallagher, vous n'avez qu'à le lui demander. Le fait d'avoir pu jouer en live à ses côtés est, pour Slash (guitariste des Guns'n'Roses), un des meilleurs souvenirs qu'il possède de sa vie loin d'être finie ; Plusieurs lieux en Irlande portent son nom : une bibliothèque et une place à Cork, un cinéma dans sa ville natale de Ballyshannon, une ruelle de Dublin ; on a même une rue Rory Gallagher à... Ris-Orangis, dans l'Essonne (et, donc, cheu nou, les Frouzes), ce qui s'explique par le fait que son dernier concert a été donné dans cette ville, dans une salle de concert située dans cette rue. Bref, tout ça pour dire que Gallagher, pardon, mais c'est pas rien. Rien que ce double live suffit à le prouver, c'est juste surpuissant, de Cradle Rockà (putain de version CD, grrrr...) Just A Little Bit. Que ce soit des morceaux écrits par ses soins ou des reprises (I Wonder Who de Muddy Waters ; As The Crow Flies de Tony Joe White...), tout percute ici, sous cette pochette sobre et argentée (à l'intérieur, des photos de Rory et de son groupe, en action). Citons ici les musiciens : Rod De'Ath à la batterie, Lou Martin aux claviers, Gerry McAvoy à la basse, Rory tenant évidemment la guitare, le chant et l'harmonica. Ces musiciens jouent sur le tétanisant Tattoo de 1973 qui est, avec ce double live, l'album à avoir, vraiment, de Gallagher, n'en déplaise aux - nombreux...très nombreux - fans de Live In Europe (album que j'adore aussi).

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Les 80 minutes (plus ou moins) de ce double live enregistré en divers lieux irlandais (Belfast, Cork...) durant une tournée des clubs assez percutante sont absolument magiques. Que dire ? Il faudrait tout citer : les deux derniers titres de l'album (toute la face D, donc) qui ont été enregistrés au cours d'une petite jam d'après-concert : Back On My Stompin' Ground (After Hours) et Just A Little Bit) ; le monumental Tattoo'd Lady qui s'achève sur un solo de guitare à faire frissonner d'admiration ; As The Crow Flies, sublime reprise de Tony Joe White (un artiste folk/country/Americana auteur de Polk Salad Annie, et si vous voulez savoir sur lequel de ses albums se trouve la version originale de As The Crow Flies, c'est sur The Train I'm On, 1972, qui est remarquable, mais je préfère la version Gallagher) ; A Million Miles Away, décollage insensé qui achève avec force la face B ; Walk On Hot Coals, autre décollage insensé qui, lui, ouvre la face suivante ; Cradle Rock, qui envoie sévère en intro (ce riff...) ; tout est bon, ici, tout, des 10 titres, dont la moitié ne sont pas issus des albums (comme je l'ai dit, quatre titres de Tattoo, ici, et un de Deuce (1971), à savoir Walk On Hot Coals). Bref, je ne peux que conseiller ce live, bien que le CD ne le propose pas en totalité (un titre de moins, et non des moindres). Enfin, si vous ne pouvez pas écouter de vinyles faute de matos nécessaire, ou que vous ne voulez pas vous payer une édition vinyle d'époque, la version légèrement tronquée devrait vous satisfaire ! Ce fut le cas pour moi, avant que je ne me paie le 33-tours, et depuis, y'à pas photo, comme on dit !

FACE A

Cradle Rock

I Wonder Who

Tatto'd Lady

FACE B

Too Much Alcohol

As The Crow Flies

A Million Miles Away

FACE C

Walk On Hot Coals

Who's That Coming ?

FACE D

Back On My Stompin' Ground (After Hours)

Just A Little Bit

Maritime (non crédité)

Version CD (album renommé Irish Tour, autre pochette) :

Cradle Rock

I Wonder Who

Tatto'd Lady

Too Much Alcohol

As The Crow Flies

A Million Miles Away

Walk On Hot Coals

Who's That Coming ?

Stompin' Ground (After Hours)

Maritime

"Gumbo" - Dr. John

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Malcolm Mac Rebennack, alias, de son nom de scène, Dr. John... Un mec pas commun, originaire de Louisiane (La Nouvelle-Orléans, précisément), ancien musicien de studio dans les années 50/60, ayant oeuvré dans l'ombre, avant de se lancer en solo en 1968 par le biais d'un album atypique, vrai hit underground, Gris-Gris. Un disque de dingues, sorte de rock'n'roll /gospel vaudou teinté de psychédélisme, de blues/soul, sous une pochette montrant Mac dans une sorte de brouillard rougeâtre de fumée, le regard envapé... Dr. John, The Night Tripper, tel était l'intitulé exact du bonhomme sur ce disque qui renfermait quelques grands moments (I Walk On Guilded Splinters, Mama Roux, Gris-Gris Gumbo Ya Ya). L'album ne devait pas fonctionner (Atlantic Records, dubitatif, sortira le disque sous le sous-label Atco, réservé aux albums ne rentrant pas totalement dans leur moule, ainsi qu'à la soul type Otis ou Aretha), il cartonnera cependant. Dr. John (son nom de scène est inspiré d'un ancien sorcier vaudou, apparemment, dont il serait une réincarnation ; Mac Rebennack a le sens du théâtre, mais pour lui, la musique est plus importante, et nul doute que le choix de ce personnage n'est pas à 100% une de ses idées) voit sa carrière lancée. En 1971, il participe rapidement aux sessions de l'album Exile On Main St. des Rolling Stones, et la même année, il enregistre cet album, qui sortira en 1972 (comme le Stones !) : Dr. John's Gumbo, ou,plus sobrement, Gumbo. Rien que le titre est très louisianais, le gumbo étant, si je ne m'abuse, une spécialité culinaire locale... La photo de pochette a été prise en Californie, c'est un mural situé sur un mur d'enceinte d'une usine. Pour l'anecdote, ce même mural est visible dans le film Carrie Au Bal Du Diable de De Palma ! Au dos, on voit Dr. John allongé sur des sièges devant un stand de bouffe typique de la Nouvelle-Orléans (les titres des chansons sont tagués sur la surface inférieure du stand), et à l'intérieur de la pochette ouvrante, une photo en format paysage de Dr. John, debout, avec les crédits.

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Intérieur de pochette

Considéré comme le meilleur album du bonhomme, et son sixième opus si je ne m'abuse, Dr. John's Gumbo est un disque moyennement long, presque 40 minutes (pour 12 titres), et si vous ne connaissez, de Dr. John, que son Gris-Gris, vous allez trouver la musique très changée. Plus accessible tout en étant toujours très fortement sous influence Louisiane/vaudou, Gumbo renferme quelques morceaux de choix du Mac : Junko Partner (une des très nombreuses reprises de l'album) que les Clash reprendront en 1980 sur leur triple album Sandinista !, Iko Iko que Dr. John ne se lassera jamais de chanter sur scène, Tipitina ou un remarquable (mais court : 3,15 minutes, pour les trois morceaux qui s'y trouvent emmêlés !) medley de chansons de Huey Smith. Sans oublier Big Chief, dont l'intro sifflée me fait penser (et je vous jure que je ne plaisante pas !) à une des 'mélodies' d'ambiance des épisodes de la série TV de TF1 Camping Paradis (oui, j'avoue, de temps en temps, je regarde cette merde), et sans oublier, aussi, le mémorable standard de blues Let The Good Times Roll, qui fut notamment popularisé, en 1968, par Hendrix sur son Electric LadylandLittle Liza Jane, en final, assure bien aussi. Blow Wind Blow, qui s'enchaîne quasiment sans pause àIko Iko, et Somebody Changed The Lock, sont moins abouties, mais c'est quand même pas mal du tout, je ne vois aucune mauvaise chanson ici, d'ailleurs. La seule chose à dire, c'est le timbre de voix de Dr. John, auquel il faut s'habituer : un peu comme celui de Leon Russell, il est éraillé, aigu, un peu une voix de canard de cartoon. Au début, ça fait bizarre, on a l'impression, de plus, à sa manière un peu chaloupée de chanter, qu'il est bourré ou défoncé (de ce fait, Dr. John aura pendant des années, et notamment à l'époque il me semble, des soucis de came). Ca fait rigolo parfois, pénible parfois aussi. Une fois qu'on est habitué, impossible d'imaginer Iko Iko ou une autre chanson de l'album interprétée par un autre que lui !

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Verso de pochette

Et puis, il y à ces arrangements, ces cuivres roublards, ce piano (joué par Dr. John) finaud, ces choeurs créoles, cette ambiance louisianaise, cajun, vaudou et piquante, qui, elle aussi, mérite amplement le coup d'oreilles. Gumbo est un remarquable album, vraiment, un disque qui n'est sans doute pas aussi historiquement important que Gris-Gris pour Dr. John, et qui n'est pas aussi historiquement important que, disons, Exile On Main St. des Stones ou Abbey Road des Beatles, mais c'est un des meilleurs albums de 1972, et un album que tout amateur de blues-rock se doit d'écouter. Production remarquable (même si le CD ne sonne pas splendidement bien  ; ça a été remastérisé, certes, mais pas extraordinairement non plus : en gros, ça sonne bien, mais pas mieux que le vinyle, qui sonnait bien, mais sans que ça soit une production super chiadée), musiciens excellents, interprétation étonnante, mais convaincante, et morceaux de choix, ce disque de blues-rock vaudou est vraiment génial ! Ne serait-ce que pour Iko Iko, un des morceaux cultes du bonhomme, mais tout, ici, est d'un excellent niveau.

FACE A

Iko Iko

Blow Wind Blow

Big Chief

Somebody Changed The Lock

Mess Around

Let The Good Times Roll

FACE B

Junko Partner

Stack-A-Lee

Tipitina

Those Lonely Lonely Nights

Huey Smith Medley :

a) High Blood Pressure

b) Don't You Just Know It

c) Well I'll Be John Brown

Little Liza Jane


"American Pie" Don McLean

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Sorti en 1971, ce disque sera un succès considérable qui permettra à Don McLean de devenir célèbre dans le monde entier. Mais le revers de la médaille, c'est que désormais Do McLean n'est plus associé qu'à ce disque. À moins d'être un grand fan, impossible de citer un autre album que celui-ci, voir impossible de citer une autre chanson que la fameuse chanson-titre. Une chanson tellement culte, que généralement, et c'est aussi valable pour moi, on achète l'album juste pour elle. Du coup, aujourd'hui, pour quasiment tout le monde, Don McLean c'est American Pie. En plus, l'album est sorti à une année peu avare en chef d'oeuvres: IV de Led Zep, L.A. Woman des Doors, Killer de Alice Cooper, Hunky Dory de Bowie, Sticky fingers des Stones,... Une année fertile pour le rock. Mais on est pas là pour énumérer les albums sortis en cette année, non, on est là pour parler d'American Pie, l'album, sortie sous une pochette assez peu réussie, sans pour autant être moche, représentant Don McLean dirigeant vers nous son poing avec le pouce dressé, et le drapaeu américain dessiné dessus. Un contenant correct, mais heureusement le contenu est largement meilleur.

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Avant toutes choses, parlons de la chanson American Pie. Autant le dire dès maintenant, pour les rares personnes qui ne connaîtraient pas encore cette dernière: cette chanson est un monstre, un léviathan, un mastodonte. L'équivalent pour Don Mclean de Stairway To Heaven. 8 minutes au départ très calmes, comme une ballade, puis qui se transforme rapidement en un hymne rock'n'roll festif au refrain imparable chanté en choeur par Don Mclean et ses musiciens. Une chanson rempli d'allusion au rock'n'roll, la plus connu étant le crash d'avion qui coûera la vie à buddy holly ainsi qu'au Big Boppers et à Ritchie Valens en 1959, The day the music died... on peu aussi noter des références plus ou moins discrète aux beatles (helter skelter) et aux stones (jack flash). Cette chanson sera un tube, malgré sa durée imposante, et fait maintenant partie à juste titre du panthéon des chansons du rock. Dire que Claude François l'a adapté en français sous le nom de feu de paille... Le sommet du disque incontestablement, ce qui pose un problème vu que c'est aussi la première chanson, ce qui fait que la suite sera forcément moins bonne. Et c'est vrai c'est moins bon. Mais ça n'est pas mauvais pour autant, bien au contraire même! Des chansons comme crossroads, till tomorrow ou encore winterwood sont autant de pépites folk/ rock. L'album, mise à part sur Everybody Loves Me, Baby, est assez porté sur les ballades acoustiques sans pour autant être vraiment intimiste (Till Tomorrow, Crossroads, Winterwood,...). Un sentiment de mélancolie plane sur l'album qui sent bon la fin de journée quand le soleil est en train de disparaître. Une mélancolie qui atteint son point culminant avec la chanson Vincent, en hommage au peintre Vincent Van Gogh, probablement la chanson la plus connue ici exceptée évidemment vous- savez- quoi. Une ballade belle à en chialer, et ma chanson préférée de l'album.

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En conclusion, nous pouvons dire sans mentir qu'Amercan Pie est un incontestable sommet, un peu plus de trente- six minutes intérprétées à la perfection par Don Mclean et ses musiciens. Deuxième album de l'artiste, il fera de lui une star, et reste à ce jour son plus grand succès commercial et critique. Pas la peine de vous dire ce que vous devez faire si vous ne possédez pas encore ce disque... Vous devez vous le procurer sans plus tarder pardi! Je ne sais pas s'il se trouve facilement en magasin, mais sur le net aucun problème, il est vendu à prix très raisonnable (je l'ai eu pour 5 euros). Un dsque incontournable, vital même.

Chronique complémentaire de ClashDoherty :

Il y à des chansons qui marquent, qui font date. Stairway To Heaven. Yesterday. (I Can't Get No) Satisfaction. A Hard Rain's A-Gonna Fall. Life On Mars ?. Entre autres. Incontestablement, American Pie, de Don McLean, 8,30 minutes au compteur, fait partie de ces chansons indépassables, cultes, majeures, essentielles. La chanson date de 1971, est issue de l'album qui lui doit son nom (ou l'inverse...) et qui, donc, s'appelle American Pie, et qui est le deuxième album de Don McLean, un artiste folk ayant notamment collaboré avec Pete Seeger. Le premier opus de McLean, en 1970, s'appelle Tapestry, aucun lien avec l'album du même nom que Carole King fera un an plus tard, la même année que cet American Pie, donc ! Sous sa pochette noire avec le pouce de McLean peinturluré aux couleurs du drapeau ricain, American Pie dure 36 minutes, pour 10 titres, et est un album globalement super bien considéré, on le place parfois dans la liste des meilleus albums de son époque, il fait partie des fameux "1001 albums àécouter dans sa vie"... Produit par Ed Freeman, enregistré aux studios du Record Plant de New York avec, comme musiciens, Ray Colcord, Paul Griffin, Tom Flye, Warren Bernhardt et Roy Markowitz (ces noms ne vous disent rien ? Moi non plus, sauf celui de Colcord, qui a joué sur les lives Rock'n'Roll Animal et Lou Reed Live de Lou Reed !), l'album est connu essentiellement parce qu'il contient deux hits de McLean : la chanson-titre, et Vincent, une ode au peintre Van Gogh.

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Après, l'album est-il un sommet, du début à la fin ? Difficile à dire. En ce qui me concerne, non : l'album offre certes la monumentale (quoiqu'à force de l'entendre, je m'en suis un peu lassé, et puis la reprise par Madonna, faite il y à une quinzaine d'années, m'a tellement énervé qu'elle m'en a plombé un peu le plaisir d'entendre la version originale de McLean) American Pie, et on y trouve aussi les monumentales Crossroads et Vincent, mais dans l'ensemble, American Pie est un peu inégal. Everybody Loves Me, Baby est même absolument nulle (la seule chanson un tant soit peu 'rock' de l'ensemble, le reste étant très folk tristounet à la James Taylor, et cette seule chanson rythmée est affligeante), Babylon (une reprise, la seule de l'album) est pas mal, mais trop courte (moins de 2 minutes), Till Tomorrow, Sister Fatima et Empty Chairs ne m'ont jamais vraiment plues (la face B de l'album est nettement en-dessous de la première, d'ailleurs)... Tout ceci fait de l'album un disque assez surestimé, qui ne 'vit' en réalité que pour sa chanson-titre. Oui, mais là, pardon, on est en présence de quelque chose. Bien peu nombreux (mais ils existent quand même) sont les albums s'ouvrant sur un tel truc. C'est d'ailleurs un des soucis de l'album : il s'ouvre sur son sommet absolu (et celui de Don McLean), la suite ne peut qu'être inférieure, bien que réussie assez souvent. La chanson est mythique, et parle du jour où la musique est morte. Lequel jour est, selon les spécialistes, le 3 février (une date bientôt anniversaire) 1959, date de la mort, dans un crash aérien, de Buddy Holly, Ritchie Valens et le Big Bopper (Chantilly Lace, remember ?). Après, les paroles, imposantes (pensez-donc : plus de 8 minutes de folk !), sont sujettes à plein d'interprétations diverses et variées, je ne vais pas me risquer à les énumérer. Musicalement sublime, superbement interprétée par un McLean en Monaco (c'est à dire en état de Grace...non, non, ne riez pas, ça n'en vaut pas le coup), cette chanson est, je sais que je me répête mais après tout, vous n'aviez qu'à ne pas rire à ma vanne pourrie, un sommet.

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Mais l'album, non. Alors, après, n'allez pas croire, si vous ne connaissez pas encore American Pie, que c'est mauvais, non. Clairement pas. On trouve vraiment de superbes chansons ici, et l'interprétation (belle et fragile voix chevrotante de McLean) est convaincante, partout (sauf sur un titre). Ce n'est pas un mauvais album du tout. Mais ce n'est pas non plus un sommet comme le sont pas mal des albums de Dylan, ou de Tim Buckley, ou Nick Drake, ou Van Morrison, bref, les artistes folk/rock de l'époque (James Taylor aussi). Si vous trouvez le disque en magasin, regardez le prix. Généralement, il n'est pas vendu très cher, ce qui fait que vous pouvez vous permettre de le prendre, si ça vous intéresse. Personnellement, j'ai été un peu déçu, quand j'avais acheté le disque autrefois, et je n'ai jamais réussi à totalement l'apprécier, mais c'est quand même un écrin à joyaux (American Pie, Crossroads, Vincent), et rien que pour ces trois chansons, il mérite, au moins, une paire d'écoutes.

American Pie

Till Tomorrow

Vincent

Crossroads

Winterwood

Empty Chairs

Everybody Loves me baby

Sister Fatima

The Grave

Babylon

 

"Man It Feels Like Space Again" - Pond

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La pochette ne vous dit rien ? Allons, cherchez bien... Petit indice : 1968. Oui, bravo, vous avez trouvé : Cheap Thrills, de Big Brother & The Holding Company, ce chef d'oeuvre de l'acid-rock, deuxième album du premier groupe d'une certaine Janis Joplin. Un album que je vous encourage FORTEMENT à découvrir et écouter si ce n'est déjà le cas. Mais je ne suis pas là pour parler de Cheap Thrills, mais d'un album sorti le 26 janvier dernier, lundi dernier donc, et qui est signé d'un groupe australien de rock psychédélique du nom de Pond. Ces mecs (qui viennent de Tame Impala, groupe de rock psyché mené par le whiz kid Kevin Parker, sorte de nouveau Todd Rundgren) ne peuvent absolument pas nier le fait que la pochette de leur album (qui s'appelle, donc, Man It Feels Like Space Again) s'inspire totalement, jusqu'aux formes des cases et à leur agencement, de celle de l'album de Big Brother & The Holding Company (dont la pochette était signée Robert Crumb). C'est une référence tellement évidente que dans leur chronique au sujet de l'album, Rock'n'Folk, dans leur numéro le plus récent à l'heure où j'écris ce numéro (le numéro de février 2015, sorti mi-janvier), n'y font absolument pas allusion. En revanche, ils ont intronisé l'album Disque du Mois. C'est ça plus la pochette qui m'ont donné envie de me procurer l'album, ce que j'ai donc fait, et je dois dire que je ne le regrette absolument pas.

sans-titre

Si vous connaissez l'album Lonerism (2012) de Tame Impala (en réalité, de Kevin Parker solo, album enregistréà Paris, avec sa pochette photographique montrant la grille du parc du jardin du Luxembourg), et que vous l'aimez, alors vous devriez aimer, voire adorer les 45 minutes de cet album qui, je n'en doute pas, fera partie des meilleurs de l'année 2015, bien qu'il soit, sans doute, encore trop tôt (beaucoup trop tôt !) pour l'affirmer. Musicalement très varié, entre morceaux bien speedés (Outside Is The Right Side, Heroic Shart) et chansons limite ballades (Medicine Hat, Holding Out For You), culminant en fanfare avec les 8 minutes du monumental morceau-titre, Man It Feels Like Space Again est un joyau, une production psychédélique absolument épatante. Bien que ne faisant pas partie de Pond, Kevin Parker a posé sa marque ici, il est le co-producteur, avec le groupe et Lukas Glickman, des neuf parfaits titres de l'opus. Difficile de dire lequel est le meilleur : le morceau-titre arrache tout, et vous embarque très loin dans les Sargasses intergalactiques, mais Zond, Elvis' Flaming Star, l'ouverture Waiting Around For Grace ou Sitting Up On Our Crane, tous illustrés par des vignettes sur la géniale (mais pas originale, car reprise à Big Brother & The Holding Company) pochette bien dans le ton, sont immenses. Pour le moment, j'en suis à deux écoutes de l'album (nous sommes, au moment de la rédaction et de la publication de l'article, au 30 janvier, et le disque est sorti le 26, en début de cette même semaine : vous dire, donc, si j'accroche !), et la deuxième fut encore plus emballante que la première (qui fut, déjà, quelque chose).

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Nul doute, donc, qu'avec le temps, ce disque va me devenir aussi indispensable que Brothers, El Camino et Turn Blue des Black Keys, The Suburbs et Reflektor d'Arcade Fire, Cabinet Of Curiosities de Jacco Gardner (auquel je pense souvent en écoutant l'album de Pond), The Next Day de Bowie, Truelove's Gutter de Richard Hawley, Colour Of The Trap de Miles Kane, Push The Sky Away de Nick Cave, ou Lonerism de Tame Impala, pour les albums récents (depuis 2010) que j'aime le plus, ceux que j'aime autant que les albums de la période 70's (ma décennie préférée), ceux que j'estime être soit des futurs classiques, soit des albums suffisamment bons pour tenir le choc d'une très nombreuse série d'écoutes. Je n'attends rien du prochain album de Bob Dylan, qui sort lundi prochain (2 février), même si je pense que je vais quand même l'acheter, because j'adore le Barde (mais je suis sûr à 1000000000% que son album ne tiendra pas plus de trois écoutes, puis sera remisé dans un coin, avec les autres Dylan évidemment, mais ne sera que rarement, très rarement réécouté par la suite). Mais ce disque de Pond (qui, musicalement, est aussi proche de Dylan que le poivre l'est du sucre), dont je n'attendais rien là aussi, que j'ai découvert en lisant Rock'n'Folk de ce mois (avec une autre pochette, ou sans la distinction 'Disque du Mois', je n'aurais sans doute pas acheté le disque, ça aurait été dommage), est une vraie révélation. Un chef d'oeuvre, oui, n'ayons pas peur des mots. Un chef d'oeuvre !

Waiting Around For Grace

Elvis' Flaming Star

Holding Out For You

Zond

Heroic Shart

Sitting Up On Our Crane

Outside Is The Right Side

Medicine Hat

Man It Feels Like Space Again

"Sweet Baby James" - James Taylor

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 James Taylor Doit Mourir. Tel était le titre d'un assez long article de Lester Bangs, publié dans le magazine Who Put The Bomp (un petit magazine américain underground) en 1971, et qui parlait, en fait de James Taylor, plutôt d'un groupe de garage-rock américain du nom de Troggs (Wild Thing), mais le cher Lester en profitait pour dire ce qu'il pensait de James Taylor, évidemment. Nul besoin de dire ce que Bangs pensait de James Taylor, ancien artiste de l'écurie Apple Records ayant, par la suite, signé sur Warner une fois le label des Beatles en ralentissement économique. Ce disque, sorti en 1970, produit par Peter Asher, est son deuxième album (le premier, James Taylor en 1968, était sur Apple), et il s'appelle Sweet Baby James. 31 minutes (et 11 titres, dont 10 sont signés Taylor, la seule reprise étant celle de Oh Susannah,qui fut notamment, avant lui, chantée par les Byrds) de folk qui furent classées, en 2003, 103ème meilleur album (sur une liste de 500) par le magazine Rolling Stone, et, la même année, 77ème meilleur album par la chaîne de TV américaine VH1. Et qui est, en 2015, classé 1287349974ème meilleur album de folk music (sur une liste de 100) par ClashDoherty. Non, je ne vais pas être follement gentillet avec ce disque au titre charmant et, surtout, encore plus niais qu'un discours de remerciements aux Césars en 1995 ("Doux Bébé James"). Je ne vais pas le défoncer non plus, et z'avez remarqué, je ne le classe pas dans la catégorie des "ratages" non plus.

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Verso de pochette

Mais le fait est là : autant j'aime beaucoup le quatrième album de Taylor (One Man Dog, 1972, je l'aborderai ici bientôt), autant ce Sweet Baby James me laisse un peu froid. Pourtant, le disque avait pas mal de choses pour me plaire : de bons musiciens (Carole King, Russ Kunkel, Danny Kotchmar, Randy Meisner des Eagles, Chris Darrow, Taylor lui-même), une production très sympathique et chaleureuse, sobre et élégante, et la volonté, pour Taylor, d'imposer ses chansons plutôt que de faire des reprises de Dylan, Donovan ou d'autres artistes, comme tant de chanteurs folk faisaient alors. La présence, aussi, de deux chansons qui font partie des plus connues du bonhomme (ledit bonhomme, tout en étant connu, n'est cependant pas l'Artiste majeur du XXème siècle, pas même des années 70, concernant le milieu musical, ces chansons sont donc moins réputées, mythiques que, disons, Like A Rolling Stone ou Yesterday) : Fire And Rain et Country Road. Deux hits de l'époque, fièrement affichés sur la pochette photographique de l'album. Oui, ces deux chansons sont belles, et le morceau final, Suite For 20 G (appelé ainsi parce que cette suite de bribes de morceaux fut écrite à la va-vite par Taylor, à qui on avait promis 20 000 dollars (20 G en abréviation) pour l'album, et qu'il lui fallait encore un morceau pour l'achever), est vraiment bien. La reprise de Oh Susannah n'est pas mauvaise, Lo And Behold (rien à voir avec un morceau du même nom qui fut enregistré par Bob Dylan & The Band durant les fameuses sessions des Basement Tapes) est pas mal...

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Mais c'est à peu près tout. Sweet Baby James est un bon disque de folk, mais pas un chef d'oeuvre. Un peu comme le American Pie de Don McLean (que j'ai abordé récemment en seconde chronique après celle que Buckley92 en avait faite ici auparavant), c'est un disque surestimé, qui vaut surtout pour ses hits, et pour la voix vraiment chaleureuse, belle, de James Taylor (qui chante toujours ; récemment, il était même de passage à paris, accompagnant John Kerry, qui était venu en soutien suite aux tragiques et sinistres attentats du début de janvier). Ce n'est sans doute pas le meilleur album de Taylor, mais je m'en fous, personnellement, je n'ai que deux de ses albums, l'autre est One Man Dog, que je trouve nettement plus abouti (et très original : 18 courts morceaux, pour une quarantaine de minutes !), et qui est, objectivement, plus réussi que Sweet Baby James. Mais concernant ce dernier album, il est vrai que c'est ce que l'on appelle un classique, un album très connu, rien que sa pochette revient souvent sur le Net et dans les livres spécialisés, type meilleurs albums des 70's. A écouter une fois ou deux, ne serait-ce que par curiosité musicale ; et si ça se trouve, vous adorerez, et c'est moi qui me trompe ; mais, personnellement, je ne raffole pas de cet album, malgré mon amour pour la folk-rock.

FACE A

Swet Baby James

Lo And Behold

Sunny Skies

Steamroller Blues

Country Road

Oh Susannah

FACE B

Fire And Rain

Blossom

Anywhere Like Heaven

Oh Baby, Don't You Loose Your Tip On Me

Suite For 20 G

"Running On Empty" - Jackson Browne

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J'ai découvert Jackson Browne, il y à une vingtaine d'années, en...lisant un roman de Stephen King. Véridique ! C'est en lisant Christine (pas son meilleur roman, d'ailleurs, le film est mieux, mais je m'égare) que j'ai entendu parler de ce chanteur : on apprend qu'un des personnages secondaires, Moochie Welch (un des salopards s'en prenant au personnage principal, Arnie), s'est rendu, récemment, à un concert de Jackson Browne avec des amis, et qu'il a aimé. J'avais environ 13/14 ans, je n'avais pas Internet (en même temps, personne ne l'avait ou presque, c'était en 1995), je me suis demandé qui était ce chanteur. Un tour à la FNAC, et je trouve un CD de Jackson Browne : Running On Empty. Cet album, donc, sorti en 1977, et que je me suis par la suite, bieeeeeeeeeen des années après (pour tout dire : il y à 6 mois ! Vous dire si c'est bieeeeeeeeeen des années après !) procuré en vinyle. Je suis d'ailleurs content de l'avoir en vinyle, car on y trouve les paroles des chansons et un chouette petit livret de photos diverses et variées de Browne et de ses musiciens sur scène, alors que le livret CD est moche comme un cul de diarrhéïque mal essuyé, sans rien comme information hormis les titres et durées des chansons. Jackson Browne, c'est un des archétypes du son pop/rock à la californienne, un peu avant Toto, à peu près à la même époque que Steely Dan et Fleetwood Mac. Le mec arbore une coupe au bol, porte des tenues en jeans, était apparemment souvent en claquettes sur scène à en croire certaines photos du livret, et savait (sait toujours : il est toujours en activité) s'entourer de putain de bons musiciens, la crème de la crème du son rock californien d'alors : Russ Kunkel (batterie), Lee Sklar (basse), Danny Kortchmar (guitare, percussions), David Lindley (guitare, flûte, violon, steel-guitar, choeurs), Craig Doerge (claviers), Jon Douglas Haywood (basse). Lui-même, en plus du chant, tient guitare et divers claviers.

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Dos de pochette

Gros succès pour Jackson Browne, Running On Empty , qu'il a produit lui-même, date donc de 1977, est son cinquième album, et est un disque un peu à part : il est live, bien que tout ne soit pas enregistré en concert (on a des titres enregistrés dans des chambres d'hôtel, en coulisses ou dans le bus de la tournée). 41 minutes en tout, pour 10 titres, et il est précisé, sur la pochette (c'est d'ailleurs, avec les titres et durées, la seule chose du livret vinyle ayant survécu dans le livret CD), où et comment les morceaux furent faits. La moitié précisément des morceaux provient de concerts, le reste est, donc, enregistré live dans des conditions et environnements différents des habituels studios. A l'écoute de l'album, on s'en rend compte (des applaudissements ci et là, pas sur certains titres mais sur d'autres), mais ça ne choque pas, et au contraire : malgré ce côté un peu chabraque, Running On Empty, sans doute l'album le plus connu de Browne avec Late For The Sky (1975), est très cohérent, et sonne vraiment bien. Les chansons sont toutes dans le registre pop/rock un peu sucré, un peu countrysant aussi (style les Eagles, qui, comme Browne, se trouvaient sur le label Asylum Records, d'ailleurs), et parmi celles de l'album, certaines sont vraiment marquantes : Stay (qui est suit sans pause aucune le précédent morceau, The Load-Out, les deux sont live), Running On Empty (live aussi), Rosie (enregistré hors-scène), Cocaine (rien à voir avec la chanson de J.J. Cale)... Rosie est très connue, et sera adaptée en français, en 1989, par Francis Cabrel, sur son album Sarbacane. Non seulement Cabrel parviendra à conserver la douceur acoustique de la mélodie originale, mais, plus fort encore, il ne la dénaturera pas en ce qui concerne les paroles, il en conservera le sens, le sujet (une jeune femme sympathise avec un ingénieur du son pendant un concert, il tombe amoureux d'elle, mais elle, elle est venue pour les musiciens, pas pour lui), ce qui n'est pas toujours le cas quand on transcrit en français une chanson anglophone : des fois, on ne se casse pas le cul à garder le sujet de la chanson, on en fait autre chose, même si c'était surtout le cas pour les adaptations françaises des chansons dans les années 60 (époque yé-yé, toussa).

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Le vinyle : pochette, sous-pochette et livret (pas une photo perso)

Tout l'album n'est pas immense, on a deux chansons moins fortes que le reste, toutes deux situées en milieu de la seconde face : Love Needs A Heart et Nothing But Time. Mais ce n'est pas grave, le reste de l'album (Stay, You Love The Thunder, The Road, The Load-Out...) étant vraiment excellent. Sans pouvoir être qualifié de chef d'oeuvre (aucun album de Jackson Browne n'en est un, malgré que certains d'entre eux, notamment tous jusqu'àHold On en 1980, sont au moins du niveau de ce Running On Empty), ce disque live qui n'en est pas totalement un (compliqué, hein ?) est ultra conseillé aux fans de pop/rock des années 70, notamment américaine (Fleetwood Mac de la même époque, Eagles, Steely Dan, etc). C'est vraiment un excellent album, que l'on trouve, de plus, souvent à bas prix (j'ai pu constater que sur Amazon, il était vendu aux alentours de 5/6 euro, ce qui, vous en conviendrez, est peu ; après, c'est peut-être rapport à la période des soldes, mais en général, je ne pense pas qu'on le trouve à un prix plus cher que 10/11 euros sr le Net), ce qui fait que vous pouvez vous y risquer sans problème.

FACE A

Running On Empty

The Road

Rosie

You Love The Thunder

Cocaine

FACE B

Shaky Town

Love Needs A Heart

Nothing But Time

The Load-Out

Stay

Ma collection de vinyles

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Voici, tout simplement, ma collection d'albums en vinyles. Une liste faite par ordre alphabétique des groupes/artistes et par ordre chronologique de parution des albums dans les discographies de ces divers groupes ! A chaque fois que cela sera nécéssaire, j'ajouterai des précisions sur tel ou tel album, et je tiendrai la liste à jour, la republiant à l'occasion ! La photo ci-dessus est une photo perso représentant une infime partie de ma collection, mais certains de mes albums de chevet, par ailleurs !

1977 LET THERE BE ROCKAC/DC : Let There Be Rock (1977) : avec Crabsody In Blue, morceau n'ayant jamais été mis en CD.

1978 IF YOU WANT BLOODAC/DC : If You Want Blood...You've Got It (1978).

1980 BACK IN BLACKAC/DC : Back In Black (1980).

1980 THE TURNThe Alan Parsons Project : The Turn Of A Friendly Card (1980).

1982 EYE IN THE SKYThe Alan Parsons Project : Eye In The Sky (1982).

76170500_pAmon Düül II : Yeti (1970). Double album, état neuf (réédition avec notes de réédition dans la pochette intérieure).

42238593_pAphrodite's Child : 666 (1972).

91089097_oArcade Fire : Reflektor (2013) : à noter que l'ordre de certains morceaux, sur le premier disque, est différent de celui du premier CD, We Exist ouvrant la seconde face.

1983 LOIN DES YEUX DE L'OCCIDENTDaniel Balavoine : Loin Des Yeux De L'Occident (1983).

61364023_pThe Band : The Last Waltz (1978) : triple vinyle, avec un livret.

1981 TURN OF THE TIDEBarclay James Harvest : Turn Of The Tide (1981).

76050155_pSyd Barrett : The Madcap Laughs (1969). Etat neuf, réédition.

Syd-Barrett-Barrett-501x500Syd Barrett : Barrett (1970) : état neuf, réédition.

1976 KING KONG OSTJohn Barry : 'King Kong' Soundtrack (1976) : sans le poster.

49364901_pAlain Bashung : Roulette Russe (1979) : second pressage, de 1980, avec Gaby Oh Gaby et Elle S'Fait Rougir Toute Seuleà la place de deux autres titres (Milliards De Nuits Dans Le Frigo et Les Petits Enfants).

1982 PLAY BLESSURESAlain Bashung : Play Blessures (1982) : état neuf.

46698021_pAlain Bashung : Figure Imposée (1983) : état neuf, avec le tracklisting d'origine (pour le CD, deux titres furent virés et remplacés par d'autres)

1985 LT85Alain Bashung : Live Tour 85 (1985) : état neuf.

0004228392462_600Alain Bashung : Novice (1989) : état neuf, teintes nettement plus pâles pour le contraste visage/noir.

1967 SGTThe Beatles : Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band (1967) : réédition Apple de 1974, sans les cut-outs et la fin cachée de A Day In The Life.

1967 MMT EPThe Beatles : Magical Mystery Tour (1967) : le double-EP britannique original de 6 titres, édition originale de 1967. Sans doute le joyau de ma collection, personnellement !

1968 THE BEATLES DOUBLE BLANCThe Beatles : The Beatles (1968) : réédition de 1978, je n'ai pas les quatre photos individuelles dans la pochette, mais bien le poster.

1969 ABBEY ROADThe Beatles : Abbey Road (1969) : pas de titre sur la tranche.

1973 ROUGEThe Beatles : 1962/1966 (1973).

1973 ROUGE BLEUThe Beatles : 1967/1970 (1973).

beck-ola_expanded_import-beck_jeff-16794895-frntThe Jeff Beck Group : Beck-Ola (1969) : réédition 1973, effet de fade-upà la fin de Rice Pudding.

74933849_pBig Brother & The Holding Company : Cheap Thrills (1968). Etat neuf.

96116555The Black Keys : Turn Blue (2014) : le vinyle contient aussi la version CD de l'album !

1970 PARANOIDBlack Sabbath : Paranoid (1970).

23785462-origpic-2cb6cb_jpg_0_0_100_100_300_294_85Mike Bloomfield & Al Kooper : The Live Adventures Of Mike Bloomfield & Al Kooper (1969).

42294866_pBlue Öyster Cult : Tyranny And Mutation (1973).

42329929_pBlue Öyster Cult : Secret Treaties (1974).

1971 HUNKY DORYDavid Bowie : Hunky Dory (1971) : édition française avec bordures noires, absence du titre de l'album sur la tranche, et les titres Oh ! You Pretty Things et Eight Line Poem réunis en un seul bloc, ainsi que Fill Your Heart et Andy Warhol, sur les faces.

1972 THE RISE AND FALL OF ZIGGY STARDUST AND THE SPIDERS FROM MARSDavid Bowie : The Rise And Fall Of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars (1972) : réédition de 1983 : présence d'un code-barres, du titre sur la tranche supérieure...

1973 PIN UPSDavid Bowie : Pin Ups (1973) : édition française, les crédits sont écrits en noir au lieu d'être en rose/rouge sur le verso de pochette.

42921288_pDavid Bowie : Diamond Dogs (1974).

1974 DAVID LIVEDavid Bowie : David Live (1974) : édition française avec un macaron 'bis/spécial 2 disques' imprimé en haut à droite, assez moche...

david-bowie-young-americans-2917593David Bowie : Young Americans (1975).

sans-titreDavid Bowie : Station To Station (1976).

1978 STAGEDavid Bowie : Stage (1978).

1979 LODGERDavid Bowie : Lodger (1979).

1980 SCARY MONSTERSDavid Bowie : Scary Monsters (& Super Creeps) (1980).

1983 LET'S DANCEDavid Bowie : Let's Dance (1983).

Brassens-Georges-N-9-Suplique-Pour-Etre-Enterre-Sur-La-Plage-De-Sete-33-Tours-303300242_MLGeorges Brassens : Supplique Pour Être Enterré A La Plage De Sète (1966) : 33-tours original à pochette blanche et mention "TNP".

69721880Georges Brassens : Supplique Pour Être Enterré A La Plage De Sète (1966) : réédition Brassens N°9.

Brel en Public Olympia 1964_10_16 front coverJacques Brel : Olympia 64 (1964). 33-tours au format 20-cm, 8 titres.

1966 CES GENS-LAJacques Brel : Ces Gens-Là (1966) : réédition de 1978, numérotée 7 (pochette identique sauf le lettrage, avec les paroles dans l'intérieur).

1967 BREL 67Jacques Brel : Brel 67 (1967) : pochette ouvrante avec rabat.

1968 J'ARRIVEJacques Brel : J'Arrive (1968) : pochette ouvrante avec rabat.

1972 NE ME QUITTE PASJacques Brel : Ne Me Quitte Pas (1972) : double compilation d'anciennes chansons de Brel.

1977 LES MARQUISESJacques Brel : Les Marquises (1977).

1970 SEX MACHINEJames Brown : Sex Machine (1970) : état neuf. Pas de séparation de titres sur les sillons des faces.

running-on-empty-jackson-browneJackson Browne : Running On Empty (1977).

1969 BLUE AFTERNOONTim Buckley : Blue Afternoon (1969) : état neuf, réédition du label 4 Men With Beards. Album jamais sorti en CD.

1970 STARSAILORTim Buckley : Starsailor (1970) : état neuf, réédition du label 4 Men With Beards. Album pour ainsi dire jamais sorti en CD.

5099902930152_600Kate Bush : Hounds Of Love (1985).

1977 LES MURSFrancis Cabrel : Les Murs De Poussière (1977) : pochette ouvrante, les 'cases' de la fenêtre de la pochette sont découpées (à la Physical Graffiti !). Une photo d'île paradisiaque à l'intérieur.

1979 LES CHEMINSFrancis Cabrel : Les Chemins De Traverse (1979).

1985 PHOTOSFrancis Cabrel : Photos De Voyages (1985).

1989 SARBACANEFrancis Cabrel : Sarbacane (1989).

68679668_pCanned Heat : Boogie With Canned Heat (1968).

ChicagoIIIChicago : Chicago III (1971) : double album.

77318794_pChicago : Chicago IV - At Carnegie Hall (1971) : coffret rigide de 4 disques avec dépliant (mais, hélas, que le poster du Carnegie Hall, et pas les deux du groupe, ni le livret photos), un des gros, gros fleurons de ma collection avec l'EP Magical Mystery Tour des Beatles et Lotus de Santana ! Je ne le vendrai que le lendemain de ma mort, et uniquement si je suis toujours vivant à ce moment-là, bien entendu. Bref, never.

1976 CHICAGO XChicago : Chicago X (1976).

75428814_pGene Clark : No Other (1974) : état neuf, réédition 2012. Avec l'insert des paroles et un joli et petit poster représentant Gene debout devant une arche de pierre portant son nom (lequel a étéévidemment rajouté sur la photo), on distingue un détail de ce poster au dos de pochette, d'ailleurs.

1979 LONDON CALLINGThe Clash : London Calling (1979) : double album, état neuf.

1980 SANDINISTA !The Clash : Sandinista ! (1980) : triple album. Je n'ai hélas pas le livret des paroles...

72806235_pJulien Clerc : N°7 (1975).

1977 ENREGISTREMENT PUBLICJulien Clerc : Enregistrement Public (1977) : triple album, pochette en triptyque.

1971 SONGS OF LOVE AND HATELeonard Cohen : Songs Of Love And Hate (1971).

43352181_pPhil Collins : Face Value (1981).

1982 HELLO I MUST BE GOINGPhil Collins : Hello, I Must Be Going ! (1982).

1985 NO JACKET REQUIREDPhil Collins : No Jacket Required (1985).

1965 A LOVE SUPREMEJohn Coltrane : A Love Supreme (1965) : état neuf.

FrontCream : Wheels Of Fire (1968) : double album, état neuf.

51495420_pCreedence Clearwater Revival : Cosmo's Factory (1970) : édition française.

1977 CSNCrosby, Stills & Nash : CSN (1977).

il_570xN_207132859Crosby, Stills, Nash & Young : 4 Way Street (1971).

1979 CHRISTOPHER CROSSChristopher Cross : Christopher Cross (1979).

1982 PORNOGRAPHYThe Cure : Pornography (1982).

1988 POUR NOS VIES MARTIENNESEtienne Daho : Pour Nos Vies Martiennes (1988).

1959 KIND OF BLUEMiles Davis : Kind Of Blue (1959) : état neuf.

1970 BITCHES BREWMiles Davis : Bitches Brew (1970) : état neuf, partie intégrante du coffret 40th Anniversary.

GET-UP-WITH-IT-300x300Miles Davis : Get Up With It (1974). Double album.

1969 CONCERTODeep Purple : Concerto For Group And Orchestra (1969).

1970 IN ROCKDeep Purple : In Rock (1970).

1972 MACHINE HEADDeep Purple : Machine Head (1972) : sans l'insert des paroles.

43959013_pDeep Purple : Made In Japan (1972).

1974 BURNDeep Purple : Burn (1974).

1974 STORMBRINGERDeep Purple : Stormbringer (1974).

Layla%20&%20Other%20Assorted%20Love%20Songs-thumb-250x250-67226Derek & The Dominoes : Layla And Other Assorted Love Songs (1970).

1978 DIRE STRAITSDire Straits : Dire Straits (1978).

1979 COMMUNIQUEDire Straits : Communiqué (1979).

1980 MAKING MOVIESDire Straits : Making Movies (1980).

1982 LOVE OVER GOLDDire Straits : Love Over Gold (1982).

1984 ALCHEMYDire Straits : Alchemy (1984)

1985 BROTHERS IN ARMSDire Straits : Brothers In Arms (1985) : versions raccourcies pour certaines chansons.

1989 MONEY FOR NOTHINGDire Straits : Money For Nothing (1989) : compilation. Sans Telegraph Road (version live) qui est présente sur la version CD.

1991 ON EVERY STREETDire Straits : On Every Street (1991).

barry_lyndonDivers :'Barry Lyndon' Soundtrack (1975).

1969 PAINT YOUR WAGON OSTDivers : 'Paint Your Wagon' Soundtrack (1969).

1970 ZABRISKIE POINT OSTDivers :'Zabriskie Point' Soundtrack (1970).

folderkb1Divers : 'The Omen' Soundtrack (1976).

1971 ORANGE MECANIQUE OSTDivers : 'A Clockwork Orange' Soundtrack (1971).

1973 AMERICAN GRAFFITIDivers : 41 Songs From The Original Soundtrack Of 'American Graffiti' (1973) : double album. Edition française avec un vilain macaron '41 chansons originales' directement imprimé sur la pochette !

1977 SNF OSTDivers :'Saturday Night Fever' Soundtrack (1977).

68680291_pDivers : Woodstock : Music From The Original Soundtrack And More (1970) : triple vinyle. Les morceaux ayant été utilisés dans le long film de Michael Wadleigh, sorti en même temps que l'album. Les grands moments du fameux festival !

68762064_pDivers : Woodstock Two (1971) : double vinyle. Compilation de morceaux issus du même festival, mais n'ayant pas été utilisés pour la première compilation et le film de 1970.

1973 THE CAPTAIN AND METhe Doobie Brothers : The Captain And Me (1973).

1974 WHAT WERE ONCE VICES ARE NOW HABITSThe Doobie Brothers : What Were Once Vices Are Now Habits (1974) : sans le poster.

nick-drake-pink-moonNick Drake : Pink Moon (1972) : réédition, état neuf.

1980 GUERRE ET PETSJacques Dutronc : Guerre Et Pets (1980) : avec l'insert des paroles. Jamais sorti en CD.

42761947_pBob Dylan : Blonde On Blonde (1966) : état neuf.

51Q6HJ+NE0L__SS280Bob Dylan : Self Portrait (1970).

1973 PAT GARRETT OSTBob Dylan :'Pat Garrett & Billy The Kid' Soundtrack (1973).

101448594Bob Dylan : Dylan (1973).

1975 DESIREBob Dylan : Desire (1975) : avec l'insert des paroles.

1978 AT BUDOKANBob Dylan : At Budokan (1978) : avec un livret contenant des photos et les paroles (y compris en japonais).

101424429Bob Dylan & The Band : Planet Waves (1974).

Bob Dylan & The Band - Before The Flood - FrontBob Dylan & The Band : Before The Flood (1974).

1975 BASEMENT TAPESBob Dylan & The Band : The Basement Tapes (1975).

1976 HOTEL CALIFORNIAEagles : Hotel California (1976) : sans le poster.

1956 AT NEWPORTDuke Ellington : At Newport Jazz Festival (1956) : état neuf.

115291451Emerson, Lake & Palmer : Tarkus (1971) : état neuf, réédition 2012 avec un second disque contenant une version remixée de l'album.

51AOtRoQuyLEmerson, Lake & Palmer : Pictures At An Exhibition (1971) : état neuf, réédition.

62515652_pEmerson, Lake & Palmer : Trilogy (1972) : état neuf, réédition.

Brain Salad SurgeryEmerson, Lake & Palmer : Brain Salad Surgery (1973) : avec la pochette ouvrante en vertical (cachant la photo intérieure sous le crâne), plus le poster.

WELCOM~1Emerson, Lake & Palmer : Welcome Back My Friends To The Show That Never Ends...Ladies And Gentlemen, Emerson, Lake & Palmer (1974). Triple album live, avec les rabats en forme de lettres E, L et P.

CS442842-01A-MEDMarianne Faithfull : Dangerous Acquaintances (1981).

92548407Nino Ferrer : Nino And Radiah (1974).

1960 MACK THE KNIFEElla Fitzgerald : Ella In Berlin - Mack The Knife (1960) : état neuf.

1977 RUMOURSFleetwood Mac : Rumours (1977).

1979 TUSKFleetwood Mac : Tusk (1979).

1980 FM LIVEFleetwood Mac : Live (1980).

1981 4Foreigner : 4 (1981).

1969 OUTRAGEOUSKim Fowley : Outrageous (1969) : réédition 2010, album rarissime mis à part ça !

42988083_pPeter Frampton : Frampton Comes Alive ! (1976).

49838471_pRobert Fripp & Brian Eno : (No Pussyfooting) (1973) : état neuf, réédition.

1977 PG 1Peter Gabriel : Peter Gabriel I/Car (1977).

1978 PG2Peter Gabriel : Peter Gabriel II/Scratch (1978).

1982 PG4Peter Gabriel : Peter Gabriel IV/Security (1982).

1983 PLAYS LIVEPeter Gabriel : Plays Live (1983).

1986 SOPeter Gabriel : So (1986) : version vinyle, donc sans This Is The Picture (Excellent Birds).

1979 AUX ARMES ETCSerge Gainsbourg : Aux Armes Et Cetera (1979).

38754Rory Gallagher : Irish Tour '74 (1974) : l'édition d'époque, avec Just A Little Bit (morceau final qui fut viré des éditions CD, pour je ne sais quelle raison).

75587080_pMarvin Gaye : What's Going On (1971).

1970 TRESPASSGenesis : Trespass (1970).

1971 NURSERY CRYMEGenesis : Nursery Cryme (1971) : réédition datant des années 80 (code-barres sur la pochette).

1972 FOXTROTGenesis : Foxtrot (1972).

1973 SELLINGGenesis : Selling England By The Pound (1973).

42988493_pGenesis : The Lamb Lies Down On Broadway (1974) : pressage anglais d'époque. Macarons de face avec détail des morceaux du disque sur chaque face A et une photo de l'artwork sur chaque face B (je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire).

1976 A TRICK OF THE TAILGenesis : A Trick Of The Tail (1976) : avec un insert proposant les paroles en français et un grain de papier de pochette très 'vinyle'.

1977 WIND & WUTHERINGGenesis : Wind & Wuthering (1977) : avec un insert proposant les paroles en français.

1978 AND THEN THERE WERE THREEGenesis : ...And Then There Were Three... (1978).

1981 ABACABGenesis : Abacab (1981) : avec des teintes de couleurs différentes sur la pochette (plus fluo).

1983 GENESISGenesis : Genesis (1983).

1986 INVISIBLE TOUCHGenesis : Invisible Touch (1986).

1984_album_positif_300Jean-Jacques Goldman : Positif (1984).

114762371Jean-Jacques Goldman : Non Homologué (1985).

1987 ENTRE GRIS CLAIR ET GRIS FONCEJean-Jacques Goldman : Entre Gris Clair Et Gris Foncé (1987).

thumbnailJean-Jacques Goldman : Traces (1989) : double live avec une pochette épaisse s'ouvrant par le centre, en quatre volets (comme sur le visuel ci-contre).

2008 CHINESE DEMOCRACYGuns'n'Roses : Chinese Democracy : état neuf.

1975 VOYAGE OF THE ACOLYTESteve Hackett : Voyage Of The Acolyte (1975) : réédition datant des années 80 : il y à un code-barres sur la pochette...

1968 REVE ET AMOURJohnny Hallyday : Rêve Et Amour (1968) : état neuf.

1969 RIVIERE OUVRE TON LITJohnny Hallyday : Rivière...Ouvre Ton Lit (1969) : état neuf. Pochette ouvrante avec rabat.

1970 VIEJohnny Hallyday : Vie (1970) : pochette ouvrante avec rabat.

1975 LA TERRE PROMISEJohnny Hallyday : La Terre Promise (1975).

1976 HAMLETJohnny Hallyday : Hamlet (1976) : avec le livret des paroles.

97527629Peter Hammill : The Silent Corner And The Empty Stage (1974) : pressage anglais original (mon édition n'a pas le feuillet des paroles reproduit dans le livret CD).

the-concert-for-bangladesh-522f443c983feGeorge Harrison (& Friends) : The Concert For Bangla Desh (1971). Triple album dans coffret, avec livret épais de photos.

george-harrison-dark-horse-1974George Harrison : Dark Horse (1974) : édition originale anglaise (l'album ayant étéédité aussi avec un autre visuel, celui du verso).

George-Harrison-Extra-Texture---S-67791George Harrison : Extra-Texture (Read All About It) (1975) : pochette en découpage (les lettres).

74938796_pThe Jimi Hendrix Experience : Electric Ladyland (1968) : état neuf, avec un livret similaire à celui de la réédition CD la plus courante.

62556367_pJacques Higelin : Irradié (1975).

1976 ALERTEZ LES BEBES !Jacques Higelin : Alertez Les Bébés ! (1976).

62647994_pJacques Higelin : No Man's Land (1978).

1979 CHAMPAGNE POUR TOUT LE MONDEJacques Higelin : Champagne Pour Tout Le Monde... (1979) : l'insert contient les paroles de l'album, mais aussi de ...Caviar Pour Les Autres.

61326668_pJacques Higelin : ...Caviar Pour Les Autres (1979).

Jacques%20HIGELIN%20mogadorJacques Higelin : Hold Tight - A Mogador (1981) : triple live.

73190843Jacques Higelin : Au Casino De Paris (1983) : introuvable en CD.

73190808Jacques Higelin : A Bercy (1986) : triple album. N'existe plus en CD, je crois...

1969 THE HOWLIN' WOLF ALBUMHowlin' Wolf : The Howlin' Wolf Album (1969) : état neuf, avec poster reproduisant la pochette.

iron-maiden-1985-live-after-deathIron Maiden : Live After Death (1985) : réédition 2014, état neuf, avec livret interne.

1979 OFF THE WALLMichael Jackson : Off The Wall (1979).

1982 THRILLERMichael Jackson : Thriller (1982).

1976 OXYGENEJean-Michel Jarre : Oxygène (1976) : réédition.

1978 EQUINOXEJean-Michel Jarre : Equinoxe (1978).

album-les-concerts-en-chineJean-Michel Jarre : Les Concerts En Chine (1982).

1986 RVJean-Michel Jarre : Rendez-Vous (1986).

1969 ELTON JOHNElton John : Elton John (1969).

76053898_pElton John : Honky Château (1972).

MUDD165Elton John : Don't Shoot Me, I'm Only The Piano Player (1973). Sans le livret des paroles/photos.

1973 GOODBYE YBRElton John : Goodbye Yellow Brick Road (1973) : pochette en triptyque.

1975 CAPTAIN FANTASTIC & BDCElton John : Captain Fantastic & The Brown-Dirt Cowboy (1975) : avec les deux livrets, un pour les paroles, et un de scrapbook.

1976 BLUE MOVESElton John : Blue Moves (1976).

elton_john-a_single_man(the_rocket_record_company)2Elton John : A Single Man (1978).

53906435_pMichel Jonasz : La Nouvelle Vie (1981).

74839528_pMichel Jonasz : Unis Vers L'Uni (1985).

cover_493961992009King Crimson : In The Court Of The Crimson King (1969). Etat neuf.

69787868_pKing Crimson : Lizard (1970) : pochette ouvrante, ouverture pour le disque dans l'intérieur de la pochette et non pas à l'extrémité comme c'est d'ordinaire le cas. Le côté recto de la pochette ouvrante est très fin (paroles à l'intérieur de la pochette). Edition allemande d'époque (EMI Stateside).

69810431_pKing Crimson : Islands (1971) : état neuf, réédition.

69813048_pKing Crimson : Larks' Tongues In Aspic (1973).

69841151_pKing Crimson : Starless And Bible Black (1974).

King-Crimson-RedKing Crimson : Red (1974). Etat neuf.

1976 A YOUNG PERSON'S GUIDE TO KING CRIMSONKing Crimson : A Young Person's Guide To King Crimson (1976) : sans le livret de photos. Double compilation jamais éditée en CD, et donc rare.

1979 DYNASTYKiss : Dynasty (1979) : sans l'insert des paroles (s'il y en avait un, mais il me semble que oui).

1975 RADIOACTIVITYKraftwerk : Radio-Activity (1975).

74844371_pBernard Lavilliers : Le Stéphanois (1975).

115124917Bernard Lavilliers : Les Barbares (1976).

75528915_pBernard Lavilliers : T'Es Vivant...? (1978) : double live.

1979 POUVOIRSBernard Lavilliers : Pouvoirs (1979) : avec l'insert des paroles de la suite La Peurde la face A.

73060025Bernard Lavilliers : O Gringo (1980). Double album (un 33-tours de 8 titres, et un maxi-45-tours avec les deux titres restants).

73502767_pBernard Lavilliers : Live Tour 80 (1980) : triple live.

74735358_pBernard Lavilliers : Nuit D'Amour (1981) : double album avec Night Bird et Les Barbares (81) sur un disque, et le reste sur l'autre.

1983 ETAT D'URGENCEBernard Lavilliers : Etat D'Urgence (1983).

74713931_pBernard Lavilliers : Tout Est Permis, Rien N'Est Possible (1984).

74672363_pBernard Lavilliers : Voleur De Feu (1986) : double vinyle (un 33-tours de 10 titres, et un maxi-45-tours de 2 titres).

1969 LPIT69John Lennon (& The Plastic Ono Band) : Live Peace In Toronto 1969 (1969).

1970 JLPOBJohn Lennon : John Lennon/Plastic Ono Band (1970) : réédition de 1974.

86281040_pJohn Lennon : Shaved Fish (1975).

1980 DOUBLE FANTASYJohn Lennon & Yoko Ono : Double Fantasy (1980).

1969 LED ZEPPELIN IILed Zeppelin : Led Zeppelin II (1969) : édition française estampillée 'supergroup' et 'volume 2' au lieu du vrai titre sur les macarons de face. Pochette verdâtre au mieu de marron, et un Thank You créditéà une minute de moins que sa durée...

1971 ALBUM SANS NOM - LED ZEPPELIN IVLed Zeppelin : Led Zeppelin 'IV'/sans nom (1971).

houses-of-the-holy-front-coverLed Zeppelin : Houses Of The Holy (1973).

42803210_pLed Zeppelin : Physical Graffiti (1975) : avec le rabat intérieur, évidemment !

42300542_pLed Zeppelin : The Song Remains The Same (1976) : avec le livret photo interne.

Jerry Lee Lewis - Enregistrement Public Au Star-Club de HambourgJerry Lee Lewis : Live At The Star-Club, Hamburg (1964) : album mythique, mon édition est française et probablement d'époque ou approchant.

51295499_pMagma : Mekanïk Destruktïw Kommandöh (1973) : état neuf (réédition 2009).

115426113Gérard Manset : Y'A Une Route/Manset 75 (1975). Mon second Manset en vinyle, difficile à trouver en CD, et pas dans son intégralité. Mon premier Manset est plus bas dans la liste.

75286189_pGérard Manset : Le Train Du Soir (1981) : mon premier Manset en vinyle ! N'existe pas en CD...

1977 EXODUSBob Marley & The Wailers : Exodus (1977) : avec un insert offrant la traduction en français de la chanson-titre.

1978 KAYABob Marley & The Wailers : Kaya (1978).

1980 UPRISINGBob Marley & The Wailers : Uprising (1980).

1981 RUE DE SIAMMarquis De Sade : Rue De Siam (1981) : état neuf. Macaron de face A avec le détail de l'ensemble des morceaux (les deux faces) et macaron de face B vierge de toute inscription, hormis la lettre B, évidemment.

75863156_pPaul McCartney : Ram (1971).

83896801_pPaul McCartney : Tug Of War (1982).

86557396_pPaul McCartney : Pipes Of Peace (1983).

89429583_pPaul McCartney : Press To Play (1986).

86930562_pPaul McCartney : Flowers In The Dirt (1989).

Wings_Wild_LifePaul McCartney & Wings : Wild Life (1971).

70127702_pPaul McCartney & Wings : Red Rose Speedway (1973) : avec le livret intérieur, plus la mention 'we love you baby', en braille, au dos de pochette, destinée à Stevie Wonder !

1973 BAND ON THE RUNPaul McCartney & Wings : Band On The Run (1973).

70156610_pPaul McCartney & Wings : Venus And Mars (1975) : apparemment, il y avait un poster dedans, en plus de la sous-pochette. Si c'est le cas, je n'ai pas le poster...

75967041_pPaul McCartney & Wings : Wings At The Speed Of Sound (1976).

70027537_pPaul McCartney & Wings : Wings Over America (1976) : triple album, pochette ouvrante simple, mais avec double encart pour sous-pochettes dans chaque 'ouverture'. Je crois qu'il y avait un poster ou un livret. Si c'est le cas, je ne l'ai pas...

83896046_pPaul McCartney & Wings : London Town (1978).

Wings_GreatestPaul McCartney & Wings : Wings Greatest (1978) : avec le poster.

83896146_pPaul McCartney & Wings : Back To The Egg (1979).

1970 ROCK'N'ROLLEddy Mitchell : Rock'n'Roll (1970) : sur la pochette, il est dit 'avec un poster'. Que je n'ai pas...

1977 LA DERNIERE SEANCEEddy Mitchell : La Dernière Séance (1977).

1965 OSTEnnio Morricone :'Pour Une Poignée De Dollars'/'...Et Pour Quelques Dollars De Plus' Soundtracks (1964/1965) : pas l'album avec le visuel ci-contre, mais un album avec les musiques des deux films.

1968 IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUESTEnnio Morricone :'Il Etait Une Fois Dans L'Ouest' (1968).

1971 IL ETAIT UNE FOIS LA REVOLUTION OSTEnnio Morricone :'Il Etait Une Fois...La Révolution' (1971).

1973 MON NOM EST PERSONNE OSTEnnio Morricone :'Mon Nom Est Personne' (1973).

1972Ennio Morricone : Les plus belles musiques.

1979 OVERKILLMotörhead : Overkill (1979).

1977 PLUME D'ANGEClaude Nougaro : Plume D'Ange (1977).

1973 TUBULAR BELLSMike Oldfield : Tubular Bells (1973).

1975 OMMADAWNMike Oldfield : Ommadawn (1975).

1984 DISCOVERYMike Oldfield : Discovery (1984).

1950 BIRD AND DIZCharlie Parker (& Dizzie Gillespie) : Bird And Diz (1951) : état neuf.

1969 MORE OSTPink Floyd :'More' Soundtrack (1969).

1969 UMMAGUMMAPink Floyd : Ummagumma (1969).

42862076_pPink Floyd : Atom Heart Mother (1970). Avec une vilaine inscription en allemand et au stylo-bille sur la pochette (précédents possesseurs du disque), mais bon...

Pink Floyd - Meddle - Loucos Largados BlogspotPink Floyd : Meddle (1971).

1971 RELICSPink Floyd : Relics (1971) : édition française, avec la pochette ci-contre.

1972 OBSCURED BY CLOUDS OSTPink Floyd : Obscured By Clouds (1972) : pochette aux coins arrondis.

1973 A NICE PAIRPink Floyd : A Nice Pair (1973) : double compilation regroupant The Piper At The Gates Of Dawn sur le premier disque et A Saucerful Of Secrets sur le second.

1973 THE DARK SIDE OF THE MOONPink Floyd : The Dark Side Of The Moon (1973) : avec les deux posters, mais sans les deux stickers.

1975 WISH YOU WERE HEREPink Floyd : Wish You Were Here (1975) : sans la surpochette de plastique noir et sans la carte postale.

Pink Floyd_Animals_1977Pink Floyd : Animals (1977).

1979 THE WALLPink Floyd : The Wall (1979).

1978 OUTLANDOSThe Police : Outlandos D'Amour (1978).

1979 REGGATTAThe Police : Reggatta De Blanc (1979).

1980 ZENYATTA MONDATTAThe Police : Zenyatta Mondatta (1980).

1981 GITMThe Police : Ghost In The Machine (1981).

1982 SYNCHRONICITYThe Police : Synchronicity (1983).

1971 POLNAREFF'SMichel Polnareff : Polnareff's (1971) : état neuf.

49675353_pMichel Polnareff : Bulles (1981).

1985 STEVE McQUEENPrefab Srout : Steve McQueen (1985).

1987 SIGN 'O' THE TIMESPrince : Sign 'O' The Times (1987).

1989 BATMAN OSTPrince : 'Batman' Soundtrack (1989).

1977 NEWS OF THE WORLDQueen : News Of The World (1977).

1991 INNUENDOQueen : Innuendo (1991) : état neuf, certaines chansons sont légèrement raccourcies.

thRainbow : On Stage (1977).

1978 LONG LIVE ROCK'N'ROLLRainbow : Long Live Rock'n'Roll (1978).

1968 THE IMMORTAL OROtis Redding : The Immortal Otis Redding (1968) : mais avec la pochette de Live At The Whiskey-A-Go-Go, du à une inversion de pochette ! Je ne possède pas la pochette de The Immortal... ni le disque du live...

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Lou Reed : Transformer (1972) : état neuf, réédition 2009.

1973 BERLINLou Reed : Berlin (1973) : état neuf, réédition 2008. Les paroles des chansons sont sur une sous-pochette simple (je crois qu'il y avait un feuillet à la base), photos en noir & blanc au lieu de la couleur vert-de-gris et rouge.

1979 MA GONZESSERenaud : Ma Gonzesse (1979).

1980 MARCHERenaud : Marche A L'Ombre (1980).

Renaud++Bobino+renaudRenaud : A Bobino (1980).

1983 MORGANE DE TOIRenaud : Morgane De Toi... (1983).

1985 MISTRAL GAGNANTRenaud : Mistral Gagnant (1985).

Rock'n'roll%20StarDick Rivers : Rock'n'Roll Star (1974) : album très rare, jamas ou presque édité en CD.

their-satanic-majesties-request-600x537The Rolling Stones : Their Satanic Majesties' Request (1967). Etat neuf (pochette sans l'effet relief, donc).

71131879_pThe Rolling Stones : Exile On Main St. (1972) : double album, état neuf.

1973 GOATS HEAD SOUPThe Rolling Stones : Goats Head Soup (1973) : avec deux inserts, un pour les crédits et photos des accompagnateurs du groupe, et un avec une photo d'un chaudron rempli d'un bouillon rougeâtre, avec une tête de bouc dedans (le titre de l'album).

1974 IT'S ONLY ROCK'N'ROLLThe Rolling Stones : It's Only Rock'n'Roll (1974).

1978 SOME GIRLSThe Rolling Stones : Some Girls (1978) : avec les découpures de pochette.

1977 MAGICDemis Roussos : The Demis Roussos Magic (1977) : hé si. Si si. On passe ?

42182539_pRoxy Music : Roxy Music (1972) : réédition, état neuf. Edition avec Virginia Plain (qui était absente de l'édition originale) et un poster reproduisant la photo de pochette.

1982 AVALONRoxy Music : Avalon (1982).

1972 SATodd Rundgren : Something/Anything ? (1972) : sans le livret.

1974 LE MAUDITVéronique Sanson : Le Maudit (1974).

1970 ABRAXASSantana : Abraxas (1970).

1972 CARAVANSERAISantana : Caravanserai (1972).

76107263_pSantana : Lotus (1974) : pochette dépliante (un peu usée sur la tranche, ce qui est normal), triple album, très difficile à trouver !

1974 BORBOLETTASantana : Borboletta (1974).

1976 AMIGOSSantana : Amigos (1976).

1976 FESTIVALSantana : Festivàl (1976).

1977 MOONFLOWERSantana : Moonflower (1977).

1972 DANTONMichel Sardou : Danton (1972) : pochette simple mais avec rabat (chiant à ranger).

1976 LE MONDE SYMPHONIQUE DE MS ET JRMichel Sardou : Le Monde Symphonique de Michel Sardou Et Jacques Revaux (1976).

1980 LES LACS DU CONNEMARAMichel Sardou : Les Lacs Du Connemara (1981).

1983 VIVANT 83Michel Sardou : Vivant 83 (1983).

1983 VIMichel Sardou : Vladimir Illitch (1983).

1989 LMEQCMichel Sardou : Le Successeur/Sardou 89 (1989).

1989 BERCY 89Michel Sardou : Bercy 89 (1989). Intégralité du concert, soit plus d'une heure de musique par disque, et il y en à deux.

1980 WHEELS OF STEELSaxon : Wheels Of Steel (1980).

1975 IN TRANCEScorpions : In Trance (1975).

1976 VIRGIN KILLERScorpions : Virgin Killer (1976) : l'édition avec la pochette originale censurée, sauf en France !

1982 BLACKOUTScorpions : Blackout (1982).

1984 LOVE AT FIRST STINGScorpions : Love At First Sting (1984).

1985 WWLScorpions : World Wide Live (1985).

thBob Seger & The Silver Bullet Band : Live Bullet (1976).

1986 GRACELANDPaul Simon : Graceland (1986).

1970 BRIDGESimon & Garfunkel : Bridge Over Troubled Water (1970).

Simon--Garfunkel-The-Concert-In-Ce-408188Simon & Garfunkel : The Concert In Central Park (1981) : sans le livret des paroles, hélas (mais il y est dans le CD, ouf)...

42327427_pSimple Minds : New Gold Dream ('81/'82/'83/'84) 1982 : avec les paroles (non reproduites dans le livret CD).

1984 SPARKLESimple Minds : Sparkle In The Rain (1984).

Street-Fighting-YearsSimple Minds : Street Fighting Years (1989). Sans le onzième titre (When Spirits Rise), qui ne se trouve que sur le CD. Quasiment en état neuf.

1975 HORSESPatti Smith : Horses (1975) : pochette simple.

0090771527714Spirit : Twelve Dreams Of Dr. Sardonicus (1970).

1978 DARKNESSBruce Springsteen : Darkness On The Edge Of Town (1978).

1980 THE RIVERBruce Springsteen : The River (1980).

1984 BORN IN THE USABruce Springsteen : Born In The U.S.A. (1984).

86025069_pRingo Starr : Ringo (1973) : Avec le livret de paroles et dessins de Klaus Voormann.

86264948_pRingo Starr : Goodnight Vienna (1974).

86380617_pRingo Starr : Blast From Your Past (1975).

1974 QUOStatus Quo : Quo (1974).

1976 BLUE FOR YOUStatus Quo : Blue For You (1976).

Steppenwolf6Steppenwolf : Steppenwolf Live (1970).

1985 TDOFBTSting : The Dream Of The Blue Turtles (1985).

1987 NOTHING LIKE THE SUNSting : ...Nothing Like The Sun (1987) : édition double disque, avec poster, paroles, ainsi que paroles traduites en français et en allemand.

StoogesThe Stooges : Fun House (1970) : réédition, état neuf (édition avec un disque vinyle bonus, datant de 2005).

1981 STRAY CATSStray Cats : Stray Cats (1981).

1974 CRIME OF THE CENTURYSupertramp : Crime Of The Century (1974).

1975 CWCSupertramp : Crisis ? What Crisis ? (1975).

1977 EITQMSupertramp : Even In The Quietest Moments... (1977).

1979 BREAKFAST IN AMERICASupertramp : Breakfast In America (1979).

1980 PARISSupertramp : Paris (1980).

1970 JUST A POKESweet Smoke : Just A Poke (1970).

Talking Heads - Fear of MusicTalking Heads : Fear Of Music (1979) : réédition, état neuf.

1986 THE COLOUR OF SPRINGTalk Talk : The Colour Of Spring (1986).

1979 CRACHE TON VENINTéléphone : Crache Ton Venin (1979).

1980 AU COEUR DE LA NUITTéléphone : Au Coeur De La Nuit (1980) : avec un curieux trou au centre de la pochette et de la sous-pochette...

2008 SEXUALITYSébastien Tellier : Sexuality (2008) : état neuf, disque vinyle blanc.

1983 EN CONCERTHubert-Félix Thiéfaine : En Concert (1983) : rabat horizontal, pochette en forme de clap de cinéma.

1978 LIVE AND DANGEROUSThin Lizzy : Live And Dangerous (1978) : double live. Pochette usée, mais les disques, non (heureusement !).

1978 TOTOToto : Toto (1978).

1980 REPRESSIONTrust : Répression (1980) : sans l'insert.

trust-marche-ou-creveTrust : Marche Ou Crêve (1981).

1984 PRIVATE DANCERTina Turner : Private Dancer (1984).

1987 THE JOSHUA TREEU2 : The Joshua Tree (1987).

52261141_pUFO : Lights Out (1977).

49760390_pUFO : Strangers In The Night - Live (1979).

43995689_pVan Der Graaf Generator : The Least We Can Do Is Wave To Each Other (1969) : état neuf, réédition.

1973 APOCALYPSEVangelis : L'Apocalypse Des Animaux (1973).

1976 ALBEDO 0 39Vangelis : Albedo 0.39 (1976).

1979 OPERA SAUVAGEVangelis : Opéra Sauvage (1979).

1979 CHINAVangelis : China (1979).

1981 CHARIOTS OF FIREVangelis : 'Chariots Of Fire' Soundtrack (1981).

1978 VAN HALENVan Halen : Van Halen (1978).

1984 1984Van Halen : 1984 (1984) : j'ai honte de le posséder, mais c'est ainsi.

1986 5150Van Halen : 5150 (1986) : j'ai honte de le posséder aussi.

1967 THE VELVET UNDERGROUND & NICOThe Velvet Underground : The Velvet Underground & Nico (1967) : état neuf, réédition du label 4 Men With Beards.

1973 THE 6 WIVES OF HENRY 8Rick Wakeman : The Six Wives Of Henry VIII (1973).

ericweissbergandstevemandel-duelingbanjosEric Weissberg & Steve Mandel : Duelling Banjos : 'Deliverance' Soundtrack (1972).

1969 TOMMYThe Who : Tommy (1969) : pochette en triptyque. C'est l'édition avec les visages des Who dans les 'cases' de la grille. Je n'ai pas le livret des paroles, hélas...

1970 LIVE AT LEEDSThe Who : Live At Leeds (1970) : pochette en carton de qualité moyenne, ouvrante. J'ai le sachet de feuillets divers (notes de frais, lettres, paroles de My Generation...) dedans.

1973 QUADROPHENIAThe Who : Quadrophenia (1973) : état neuf, réédition 2012, avec évidemment le livret photo.

1975 TOMMY OSTThe Who : 'Tommy' : Original Soundtrack (1975).

1974 PHANTOM OF THE PARADISE OSTPaul Williams : 'Phantom Of The Paradise' Soundtrack (1974).

ROADWORK AEdgar Winter's White Trash : Roadwork (1972).

1980 ARC OF A DIVERSteve Winwood : Arc Of A Diver (1980).

1972 TALKING BOOKStevie Wonder : Talking Book (1972).

1973 INNERVISIONSStevie Wonder : Innervisions (1973) : état neuf.

1976 SONGS IN THE KEY OF LIFEStevie Wonder : Songs In The Key Of Life (1976) : avec le livret des paroles et le mini-33-tours (format 45-tours) de chansons bonus.

1971 FRAGILEYes : Fragile (1971) : je n'ai pas le livret de photos et illustrations...

42697649_pYes : Close To The Edge (1972) : état neuf, réédition.

1973 TALES FROM TOPOGRAPHIC OCEANSYes : Tales From Topographic Oceans (1973).

YES-RELAYERYes : Relayer (1974) : état neuf, réédition.

1977 GOING FOR THE ONEYes : Going For The One (1977) : pochette ouvrante en triptyque, alors que le disque n'est que simple.

neil_young-journey_through_the_past(1)Neil Young : Journey Through The Past (1972) : double album à l'heure actuelle inexistant en CD officiel (je l'ai sur un label indépendant argentin...), rarissime, musique d'un film que Neil Young a réalisé, et contenant notamment des titres live.

1972 HARVESTNeil Young : Harvest (1972).

91R-YPpINyL__SX355_Neil Young : Time Fades Away (1973) : intérieur de pochette noir ; apparemment, il y avait un feuillet dans la pochette, avec les paroles, mais je ne l'ai pas (pas grave : le disque est le plus important, non ?) !

Neil_Young-ZumaNeil Young : Zuma (1975) : état neuf, réédition (grain de pochette assez pelucheux et fin).

1979 RUSTNeil Young : Rust Never Sleeps (1979).

1974 FANDANGO !ZZ Top : Fandango ! (1974).

"Strangers In The Night" - UFO

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49760390_p

 C'est reparti pour du bon vieux double live ! Celui-ci est redoutable (sa pochette, multicolore et criarde, aussi, mais pas dans le même sens du mot 'redoutable'), et il est désormais, depuis l'arrivée du CD, transformé en un simple disque (il ne dure, en effet, que 69 minutes, ce qui était suffisant pour deux vinyles, mais tient facilement sur une seule galette moderne, faisant 10 minutes de moins que la taille maximale). C'est le deuxième album du groupe de hard-rock anglais UFO, et c'est probablement leur plus grosse vente. C'est aussi un des meilleurs lives de l'histoire du rock, selon divers avis tels que fans, spécialistes, revues musicales, sites web, etc... Il s'appelle Strangers In The Night, et date de 1979. Il renferme 13 titres (le CD en totalise 14, parce que, pour une raison étonnante et que je ne m'explique pas, le plus long morceau, de 11 minutes, Rock Bottom, est scindé en deux plages audio, d'environ 9 et 2 minutes ! ; il existe aussi une réédition CD de 15 titres, sur laquelle Rock Bottom a été remis sur une seule plage audio, mais avec deux bonus-tracks situés en entrée d'album, et un ordre différent pour les morceaux, probablement l'ordre d'interprétation des morceaux durant les concerts du groupe). UFO est un des meilleurs, parmi les meilleurs, groupes de hard de l'époque, ils sont toujours en activité, et leur nouvel album devrait sortir cette année. Son chanteur, le charismatique (et quelle voix !) Phil Mogg, est là depuis le début, des débuts très différents du hard-rock classique. Ils ont démarré en 1970, et sorti, entre 1970 et 1972, trois albums (dont un live) que l'on qualifiera de space-rock heavyà la Hawkwind/Pink Fairies. Morceaux de 18 ou 26 minutes (le deuxième album, Flying, long d'une heure, mais tenant sur un seul vinyle), ambiances psychédéliques... En 1974, le groupe sort son quatrième album (et troisième studio), Phenomenon, et avec ce disque, on note l'arrivée d'un guitariste allemand du nom de Michael Schenker, petit frère de Rudolf (guitariste des Scorpions, groupe dont Michael Schenker fera partie en 1979 le temps de l'album Lovedrive, avant de fonder son propre groupe, le Michael Schenker Group, ou MSG), qui restera jusqu'à 1979, il partira après ce Strangers In The Night, justement.

UFO_1979_Strangers in the night_3

Intérieur de pochette

Phenomenon (avec le hit Doctor Doctor, et Rock Bottom) sera un gros succès, et est un immense album dans son genre. Il sera suivi, en 1975, par un Force It aussi remarquable (Mother Mary, Shoot Shoot, This Kid's/Between The Walls) sous sa scandaleuse pochette signée Hipgnosis (un couple quasiment nu, de sexe indéterminé au moins pour l'un d'entre eux, en train de s'étreindre férocement, débouts, dans une baignoire), et par un No Heavy Petting grandiose (mon album studio préféré d'eux) en 1976. Là aussi, une pochette à scandale signée Hipgnosis (une femme et un singe rhésus, reliés par des tuyaux insérés dans leurs peaux), un disque peu connu et un peu sous-estimé, renfermant des pépites hélas absentes du double live : Belladonna, Can You Roll Her, On With The Action, Martian Landscape...Seul Natural Thing et I'm A Loser se trouvent sur Strangers In The Night. La suite sera bonne aussi, quoique...un tantinet moins grandiose. Lights Out, avec le morceau-titre, Too Hot To Handle et Love To Love, plus une excellente reprise du Alone Again Or de Love et un Try Me génial, est un excellent album, sorti en 1977. Obsession, de 1978, malgré Only You Can Rock Me, est moins marquant sur la durée. Après, arrive ce double live, qui comme le Alive ! de Kiss et le Live And Dangerous de Thin Lizzy, offre les meilleurs moments de chaque album (No Heavy Petting excepté, auquel il manque pas mal des meilleurs morceaux...pire, dans un sens : dans la version CD, dans le livret, il n'est pas fait allusion à cet album, on n'y trouve même pas la reproduction de son visuel dans la partie 'également du même groupe' situé en fin de livret !). Ce double live offre vraiment du lourd : 11 minutes de Rock Bottom, un This Kid's anthologique (malgré l'absence du solo final de la seconde partie du morceau, Between The Walls), un Natural Thing dévastateur en intro, le sublime Love To Love, le hit Doctor Doctor, Let It Roll, Mother Mary, I'm A Loser... Phil Mogg est en forme, Michael Schenker aussi, le reste du groupe (le batteur Andy Parker, le bassiste Pete Way, le second guitariste Paul Raymond, aussi aux claviers, et on a aussi la participation de Paul Chapman à la guitare, en invité) n'est pas en reste. Je ne sais plus où fut capté le concert (les concerts, si c'est un mélange de plusieurs shows), une chose est sûre : ce fut aux USA. Et au cours de plusieurs shows donnés en partenariat avec un autre grand groupe de hard-rock, Blue Öyster Cult (absents ici, évidemment).

ufo

Pochette vinyle dépliée

On regrettera une pochette hideuse (heureusement, ce n'est pas la pochette qui fait la réussite d'un album, parce que sinon...) et surtout, l'absence de certains morceaux géniaux comme Martian Landscape, Belladonna, Can You Roll Her, Try Me, Crystal Light, Queen Of The Deep ou Love Lost Love, mais bon, dans l'ensemble, les quasi-70 minutes de Strangers In The Night sont géniales, une série de performances grandioses qui en font vraiment un des sommets du live de hard-rock avec Made In Japan, On Stage (Rainbow), Live And Dangerous, Alive ! et Live After Death. Ah oui, et Unleashed In The East. Et même du rock tout court. Et dernière chose, je viens de vérifier : les concerts ont été enregistrés dans les lieux suivants, tous aux USA en effet : Chicago (Amphitheatre) et Louisville (Gardens). Voilà !

FACE A

Natural Thing

Out In The Street

Only You Can Rock Me

Doctor Doctor

FACE B

Mother Mary

This Kid's

Love To Love

FACE B

Lights Out

Rock Bottom

FACE D

Too Hot To Handle

I'm A Loser

Let It Roll

Shoot Shoot

"Shadows In The Night" - Bob Dylan

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bob-dylan-shadows-in-the-night

J'ai l'impression que Bob Dylan se fout de plus en plus de nous. Tant du point de vue du contenant que du contenu, ce disque, qui vient de sortir (today, 2 février ; chapeau l'actualité, sur le blog, non ?), est un bon gros foutage de gueule. Durée insignifiante (35 minutes ; après coup, cette durée est probablement la meilleure chose ici, en fait...), pochette de daube (teintes noir et mauve hideuses, artwork type années 60), absence totale de livret dans le boîtier (un feuillet rigide de carton, et puis c'est tout, point barre), et, niveau contenu, 10 titres, et autant de reprises. C'est le deuxième album de reprises de Bob Dylan (un artiste qui, tout en ayant fait des reprises, n'en a pas pour autant fait son fonds de commerce en général, contrairement à feu Joe Cocker, pour ne citer que lui), et son premier datait de 1973 et n'était pas sorti avec le consentement de Dylan (sa maison de disques, Columbia, le sortira en représailles, car Dylan venait de signer sur Asylum Records). L'album en qustion, que j'ai abordé ici il y à quelques semaines, s'appelait Dylan, et tout en n'étant constitué que de reprises, il était aussi et surtout, constitué de morceaux issus des sessions des albums Self Portrait et New Morning (1970), des morceaux (des reprises) que le Barde n'avait pas estimé bons, et qu'il avait foutu dans des tiroirs. Jamais sorti officiellement en CD (Dylan s'y refuse), cet album est redoutable, il faut l'entendre brailler des lalalalalalalala joyeux sur Sarah Jane, chantonner des vocalises hispanisantes (accompagné de choristes féminins en faisant trop) sur Spanish Is The Loving Tongue, reprendre - mal, mal, si mal - la scie Can't Help Falling In Love popularisée par Elvis, ou s'égosiller dans le registre pleurez dans vos chaumières mal chauffées sur The Ballad Of Ira Hayes. Un tel naufrage artistique ne pouvait qu'avoir été fait sans son accord, ce qui est, heureusement, le cas.

dylan

Ce n'est pas le cas de Shadows In The Night, sorti donc hier, ce disque de reprises de chansons des années 50 et d'avant, des standards pop jazzy tels que I'm A Fool To Want You (popularisé, dans une version dantesque présente sur Lady In Satin, par Billie Holliday), Some Enchanted Evening, The Night We Called It A Day ou le cultissime Autumn Leaves (La Chanson De Prévertà la base). Pendant 35 minutes, Dylan, accompagné de ses requins de studio habituels (Tony Garnier, George C. Receli, Stu Kimball, Donny Herron, Charlie Sexton), et produisant lu-même sous le pseudo de Jack Frost, pendant 35 minutes, donc, Dylan démantibule, avec sa voix de canard enrouré qui ne ressemble plus trop à ce qu'elle était avant (il vieillit, normal), des chansons qui n'en demandaient pas tant et ne lui avaient rien fait. En même temps, pourquoi ne suis-je pas surpris du naufrage de ce nouvel opus dylanien, ce successeur au remarquable Tempest de 2012 ? Je ne sais pas pourquoi, mais je le sentais pas, ce disque. Se la jouant Ringo Starr période Sentimental Journey (1970, son premier album solo, entièrement constitué de reprises de vieux standards qui n'en ressortiront, là aussi, pas grandis : Night And Day, etc...), le Zimm' ne semble pas à l'aise, ici. Pourtant, ce n'est pas un disque de commande, il l'a voulu, ce Shadows In The Night, il l'a fait parce qu'il voulait le faire (idem, en son temps, pour Ringo). Mais on a l'impression qu'il se préfère en tant que chanteur de The Times They Are A-Changin' ou de Like A Rolling Stone (ou autres) plutôt qu'en tant qu'enième interprète, et pas le meilleur, de standards popularisés, pour certains d'entre eux, en leur temps, par, excusez du peu, Frank Sinatra.

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Pas la peine de le dire, Dylan n'est pas Sinatra, il n'est même pas Sinatra avec la grippe et un sac de jute sur la tête pour masquer la voix. Réinventant, après Tony Bennett et, par chez nous, Vincent Niclo (rien qu'àécrire ce nom, j'ai un sale goût dans la bouche), le disque pour vieux (ce n'est pas un hasard si Dylan a annoncé que 50 000 personnes de plus de 50 ans, aux USA, recevraient gratuitement ce disque ; heureux gagnants pris parmi les lecteurs abonnés d'un magazine américain), Dylan n'est que l'ombre de lui-même (un peu comme le titre de l'album, une ombre dans la nuit, quoi) sur ce disque que, personnellement, je n'hésite pas à qualifier de minable. Un de ses pires albums, oui. Je l'ai acheté, car fan de Dylan, mais je sens que ce disque va prendre rapidement la poussière, coincé après Tempest dans mon étagère CD, rayonnage dylanien...

I'm A Fool To Want You

The Night We Called It A Day

Stay With Me

Autumn Leaves

Why Try To Change Me Now

Some Enchanted Evening

Full Moon And Empty Arms

Where Are You ?

What I'll Do

That Lucky Old Sun


Ma collection de vinyles

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20141219_171853

Voici, tout simplement, ma collection d'albums en vinyles. Une liste faite par ordre alphabétique des groupes/artistes et par ordre chronologique de parution des albums dans les discographies de ces divers groupes ! A chaque fois que cela sera nécéssaire, j'ajouterai des précisions sur tel ou tel album, et je tiendrai la liste à jour, la republiant à l'occasion ! La photo ci-dessus est une photo perso représentant une infime partie de ma collection, mais certains de mes albums de chevet, par ailleurs !

1977 LET THERE BE ROCKAC/DC : Let There Be Rock (1977) : avec Crabsody In Blue, morceau n'ayant jamais été mis en CD.

1978 IF YOU WANT BLOODAC/DC : If You Want Blood...You've Got It (1978).

1980 BACK IN BLACKAC/DC : Back In Black (1980).

1980 THE TURNThe Alan Parsons Project : The Turn Of A Friendly Card (1980).

1982 EYE IN THE SKYThe Alan Parsons Project : Eye In The Sky (1982).

76170500_pAmon Düül II : Yeti (1970). Double album, état neuf (réédition avec notes de réédition dans la pochette intérieure).

42238593_pAphrodite's Child : 666 (1972).

91089097_oArcade Fire : Reflektor (2013) : à noter que l'ordre de certains morceaux, sur le premier disque, est différent de celui du premier CD, We Exist ouvrant la seconde face.

1983 LOIN DES YEUX DE L'OCCIDENTDaniel Balavoine : Loin Des Yeux De L'Occident (1983).

61364023_pThe Band : The Last Waltz (1978) : triple vinyle, avec un livret.

1981 TURN OF THE TIDEBarclay James Harvest : Turn Of The Tide (1981).

76050155_pSyd Barrett : The Madcap Laughs (1969). Etat neuf, réédition.

Syd-Barrett-Barrett-501x500Syd Barrett : Barrett (1970) : état neuf, réédition.

1976 KING KONG OSTJohn Barry : 'King Kong' Soundtrack (1976) : sans le poster.

49364901_pAlain Bashung : Roulette Russe (1979) : second pressage, de 1980, avec Gaby Oh Gaby et Elle S'Fait Rougir Toute Seuleà la place de deux autres titres (Milliards De Nuits Dans Le Frigo et Les Petits Enfants).

1982 PLAY BLESSURESAlain Bashung : Play Blessures (1982) : état neuf.

46698021_pAlain Bashung : Figure Imposée (1983) : état neuf, avec le tracklisting d'origine (pour le CD, deux titres furent virés et remplacés par d'autres)

1985 LT85Alain Bashung : Live Tour 85 (1985) : état neuf.

0004228392462_600Alain Bashung : Novice (1989) : état neuf, teintes nettement plus pâles pour le contraste visage/noir.

1967 SGTThe Beatles : Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band (1967) : réédition Apple de 1974, sans les cut-outs et la fin cachée de A Day In The Life.

1967 MMT EPThe Beatles : Magical Mystery Tour (1967) : le double-EP britannique original de 6 titres, édition originale de 1967. Sans doute le joyau de ma collection, personnellement !

1968 THE BEATLES DOUBLE BLANCThe Beatles : The Beatles (1968) : réédition de 1978, je n'ai pas les quatre photos individuelles dans la pochette, mais bien le poster.

1969 ABBEY ROADThe Beatles : Abbey Road (1969) : pas de titre sur la tranche.

1973 ROUGEThe Beatles : 1962/1966 (1973).

1973 ROUGE BLEUThe Beatles : 1967/1970 (1973).

beck-ola_expanded_import-beck_jeff-16794895-frntThe Jeff Beck Group : Beck-Ola (1969) : réédition 1973, effet de fade-upà la fin de Rice Pudding.

74933849_pBig Brother & The Holding Company : Cheap Thrills (1968). Etat neuf.

96116555The Black Keys : Turn Blue (2014) : le vinyle contient aussi la version CD de l'album !

1970 PARANOIDBlack Sabbath : Paranoid (1970).

23785462-origpic-2cb6cb_jpg_0_0_100_100_300_294_85Mike Bloomfield & Al Kooper : The Live Adventures Of Mike Bloomfield & Al Kooper (1969).

42294866_pBlue Öyster Cult : Tyranny And Mutation (1973).

42329929_pBlue Öyster Cult : Secret Treaties (1974).

Blue_Oyster_Cult-On_Your_Feet_Or_On_Your_Knees-FrontalBlue Öyster Cult : On Your Feet Or On Your Knees (1975).

1971 HUNKY DORYDavid Bowie : Hunky Dory (1971) : édition française avec bordures noires, absence du titre de l'album sur la tranche, et les titres Oh ! You Pretty Things et Eight Line Poem réunis en un seul bloc, ainsi que Fill Your Heart et Andy Warhol, sur les faces.

1972 THE RISE AND FALL OF ZIGGY STARDUST AND THE SPIDERS FROM MARSDavid Bowie : The Rise And Fall Of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars (1972) : réédition de 1983 : présence d'un code-barres, du titre sur la tranche supérieure...

1973 PIN UPSDavid Bowie : Pin Ups (1973) : édition française, les crédits sont écrits en noir au lieu d'être en rose/rouge sur le verso de pochette.

42921288_pDavid Bowie : Diamond Dogs (1974).

1974 DAVID LIVEDavid Bowie : David Live (1974) : édition française avec un macaron 'bis/spécial 2 disques' imprimé en haut à droite, assez moche...

david-bowie-young-americans-2917593David Bowie : Young Americans (1975).

sans-titreDavid Bowie : Station To Station (1976).

1978 STAGEDavid Bowie : Stage (1978).

1979 LODGERDavid Bowie : Lodger (1979).

1980 SCARY MONSTERSDavid Bowie : Scary Monsters (& Super Creeps) (1980).

96144276David Bowie : Ziggy Stardust & The Spiders From Mars (1983) : concert de 1973.

1983 LET'S DANCEDavid Bowie : Let's Dance (1983).

Brassens-Georges-N-9-Suplique-Pour-Etre-Enterre-Sur-La-Plage-De-Sete-33-Tours-303300242_MLGeorges Brassens : Supplique Pour Être Enterré A La Plage De Sète (1966) : 33-tours original à pochette blanche et mention "TNP".

69721880Georges Brassens : Supplique Pour Être Enterré A La Plage De Sète (1966) : réédition Brassens N°9.

Brel en Public Olympia 1964_10_16 front coverJacques Brel : Olympia 64 (1964). 33-tours au format 20-cm, 8 titres.

1966 CES GENS-LAJacques Brel : Ces Gens-Là (1966) : réédition de 1978, numérotée 7 (pochette identique sauf le lettrage, avec les paroles dans l'intérieur).

1967 BREL 67Jacques Brel : Brel 67 (1967) : pochette ouvrante avec rabat.

1968 J'ARRIVEJacques Brel : J'Arrive (1968) : pochette ouvrante avec rabat.

1972 NE ME QUITTE PASJacques Brel : Ne Me Quitte Pas (1972) : double compilation d'anciennes chansons de Brel.

1977 LES MARQUISESJacques Brel : Les Marquises (1977).

1970 SEX MACHINEJames Brown : Sex Machine (1970) : état neuf. Pas de séparation de titres sur les sillons des faces.

running-on-empty-jackson-browneJackson Browne : Running On Empty (1977).

1969 BLUE AFTERNOONTim Buckley : Blue Afternoon (1969) : état neuf, réédition du label 4 Men With Beards. Album jamais sorti en CD.

1970 STARSAILORTim Buckley : Starsailor (1970) : état neuf, réédition du label 4 Men With Beards. Album pour ainsi dire jamais sorti en CD.

5099902930152_600Kate Bush : Hounds Of Love (1985).

1977 LES MURSFrancis Cabrel : Les Murs De Poussière (1977) : pochette ouvrante, les 'cases' de la fenêtre de la pochette sont découpées (à la Physical Graffiti !). Une photo d'île paradisiaque à l'intérieur.

1979 LES CHEMINSFrancis Cabrel : Les Chemins De Traverse (1979).

1985 PHOTOSFrancis Cabrel : Photos De Voyages (1985).

1989 SARBACANEFrancis Cabrel : Sarbacane (1989).

68679668_pCanned Heat : Boogie With Canned Heat (1968).

ChicagoIIIChicago : Chicago III (1971) : double album.

77318794_pChicago : Chicago IV - At Carnegie Hall (1971) : coffret rigide de 4 disques avec dépliant (mais, hélas, que le poster du Carnegie Hall, et pas les deux du groupe, ni le livret photos), un des gros, gros fleurons de ma collection avec l'EP Magical Mystery Tour des Beatles et Lotus de Santana ! Je ne le vendrai que le lendemain de ma mort, et uniquement si je suis toujours vivant à ce moment-là, bien entendu. Bref, never.

1976 CHICAGO XChicago : Chicago X (1976).

75428814_pGene Clark : No Other (1974) : état neuf, réédition 2012. Avec l'insert des paroles et un joli et petit poster représentant Gene debout devant une arche de pierre portant son nom (lequel a étéévidemment rajouté sur la photo), on distingue un détail de ce poster au dos de pochette, d'ailleurs.

1979 LONDON CALLINGThe Clash : London Calling (1979) : double album, état neuf.

1980 SANDINISTA !The Clash : Sandinista ! (1980) : triple album. Je n'ai hélas pas le livret des paroles...

72806235_pJulien Clerc : N°7 (1975).

1977 ENREGISTREMENT PUBLICJulien Clerc : Enregistrement Public (1977) : triple album, pochette en triptyque.

1971 SONGS OF LOVE AND HATELeonard Cohen : Songs Of Love And Hate (1971).

43352181_pPhil Collins : Face Value (1981).

1982 HELLO I MUST BE GOINGPhil Collins : Hello, I Must Be Going ! (1982).

1985 NO JACKET REQUIREDPhil Collins : No Jacket Required (1985).

1965 A LOVE SUPREMEJohn Coltrane : A Love Supreme (1965) : état neuf.

FrontCream : Wheels Of Fire (1968) : double album, état neuf.

51495420_pCreedence Clearwater Revival : Cosmo's Factory (1970) : édition française.

1977 CSNCrosby, Stills & Nash : CSN (1977).

il_570xN_207132859Crosby, Stills, Nash & Young : 4 Way Street (1971).

1979 CHRISTOPHER CROSSChristopher Cross : Christopher Cross (1979).

1982 PORNOGRAPHYThe Cure : Pornography (1982).

1988 POUR NOS VIES MARTIENNESEtienne Daho : Pour Nos Vies Martiennes (1988).

1959 KIND OF BLUEMiles Davis : Kind Of Blue (1959) : état neuf.

1970 BITCHES BREWMiles Davis : Bitches Brew (1970) : état neuf, partie intégrante du coffret 40th Anniversary.

GET-UP-WITH-IT-300x300Miles Davis : Get Up With It (1974). Double album.

1969 CONCERTODeep Purple : Concerto For Group And Orchestra (1969).

1970 IN ROCKDeep Purple : In Rock (1970).

1972 MACHINE HEADDeep Purple : Machine Head (1972) : sans l'insert des paroles.

43959013_pDeep Purple : Made In Japan (1972).

1974 BURNDeep Purple : Burn (1974).

1974 STORMBRINGERDeep Purple : Stormbringer (1974).

Layla%20&%20Other%20Assorted%20Love%20Songs-thumb-250x250-67226Derek & The Dominoes : Layla And Other Assorted Love Songs (1970).

1978 DIRE STRAITSDire Straits : Dire Straits (1978).

1979 COMMUNIQUEDire Straits : Communiqué (1979).

1980 MAKING MOVIESDire Straits : Making Movies (1980).

1982 LOVE OVER GOLDDire Straits : Love Over Gold (1982).

1984 ALCHEMYDire Straits : Alchemy (1984)

1985 BROTHERS IN ARMSDire Straits : Brothers In Arms (1985) : versions raccourcies pour certaines chansons.

1989 MONEY FOR NOTHINGDire Straits : Money For Nothing (1989) : compilation. Sans Telegraph Road (version live) qui est présente sur la version CD.

1991 ON EVERY STREETDire Straits : On Every Street (1991).

barry_lyndonDivers :'Barry Lyndon' Soundtrack (1975).

1969 PAINT YOUR WAGON OSTDivers : 'Paint Your Wagon' Soundtrack (1969).

1970 ZABRISKIE POINT OSTDivers :'Zabriskie Point' Soundtrack (1970).

folderkb1Divers : 'The Omen' Soundtrack (1976).

1971 ORANGE MECANIQUE OSTDivers : 'A Clockwork Orange' Soundtrack (1971).

1973 AMERICAN GRAFFITIDivers : 41 Songs From The Original Soundtrack Of 'American Graffiti' (1973) : double album. Edition française avec un vilain macaron '41 chansons originales' directement imprimé sur la pochette !

1977 SNF OSTDivers :'Saturday Night Fever' Soundtrack (1977).

68680291_pDivers : Woodstock : Music From The Original Soundtrack And More (1970) : triple vinyle. Les morceaux ayant été utilisés dans le long film de Michael Wadleigh, sorti en même temps que l'album. Les grands moments du fameux festival !

68762064_pDivers : Woodstock Two (1971) : double vinyle. Compilation de morceaux issus du même festival, mais n'ayant pas été utilisés pour la première compilation et le film de 1970.

1973 THE CAPTAIN AND METhe Doobie Brothers : The Captain And Me (1973).

1974 WHAT WERE ONCE VICES ARE NOW HABITSThe Doobie Brothers : What Were Once Vices Are Now Habits (1974) : sans le poster.

nick-drake-pink-moonNick Drake : Pink Moon (1972) : réédition, état neuf.

1980 GUERRE ET PETSJacques Dutronc : Guerre Et Pets (1980) : avec l'insert des paroles. Jamais sorti en CD.

42761947_pBob Dylan : Blonde On Blonde (1966) : réédition, état neuf.

51Q6HJ+NE0L__SS280Bob Dylan : Self Portrait (1970).

1973 PAT GARRETT OSTBob Dylan :'Pat Garrett & Billy The Kid' Soundtrack (1973).

101448594Bob Dylan : Dylan (1973).

1975 DESIREBob Dylan : Desire (1975) : avec l'insert des paroles.

1775536Bob Dylan : Hard Rain (1976) : réédition, état neuf.

1978 AT BUDOKANBob Dylan : At Budokan (1978) : avec un livret contenant des photos et les paroles (y compris en japonais).

101424429Bob Dylan & The Band : Planet Waves (1974).

Bob Dylan & The Band - Before The Flood - FrontBob Dylan & The Band : Before The Flood (1974).

1975 BASEMENT TAPESBob Dylan & The Band : The Basement Tapes (1975).

1976 HOTEL CALIFORNIAEagles : Hotel California (1976) : sans le poster.

1956 AT NEWPORTDuke Ellington : At Newport Jazz Festival (1956) : état neuf.

115291451Emerson, Lake & Palmer : Tarkus (1971) : état neuf, réédition 2012 avec un second disque contenant une version remixée de l'album.

51AOtRoQuyLEmerson, Lake & Palmer : Pictures At An Exhibition (1971) : état neuf, réédition.

62515652_pEmerson, Lake & Palmer : Trilogy (1972) : état neuf, réédition.

Brain Salad SurgeryEmerson, Lake & Palmer : Brain Salad Surgery (1973) : avec la pochette ouvrante en vertical (cachant la photo intérieure sous le crâne), plus le poster.

WELCOM~1Emerson, Lake & Palmer : Welcome Back My Friends To The Show That Never Ends...Ladies And Gentlemen, Emerson, Lake & Palmer (1974). Triple album live, avec les rabats en forme de lettres E, L et P.

CS442842-01A-MEDMarianne Faithfull : Dangerous Acquaintances (1981).

92548407Nino Ferrer : Nino And Radiah (1974).

1960 MACK THE KNIFEElla Fitzgerald : Ella In Berlin - Mack The Knife (1960) : état neuf.

1977 RUMOURSFleetwood Mac : Rumours (1977).

1979 TUSKFleetwood Mac : Tusk (1979).

1980 FM LIVEFleetwood Mac : Live (1980).

1981 4Foreigner : 4 (1981).

1969 OUTRAGEOUSKim Fowley : Outrageous (1969) : réédition 2010, album rarissime mis à part ça !

42988083_pPeter Frampton : Frampton Comes Alive ! (1976).

49838471_pRobert Fripp & Brian Eno : (No Pussyfooting) (1973) : état neuf, réédition.

1977 PG 1Peter Gabriel : Peter Gabriel I/Car (1977).

1978 PG2Peter Gabriel : Peter Gabriel II/Scratch (1978).

1982 PG4Peter Gabriel : Peter Gabriel IV/Security (1982).

1983 PLAYS LIVEPeter Gabriel : Plays Live (1983).

1986 SOPeter Gabriel : So (1986) : version vinyle, donc sans This Is The Picture (Excellent Birds).

1979 AUX ARMES ETCSerge Gainsbourg : Aux Armes Et Cetera (1979).

38754Rory Gallagher : Irish Tour '74 (1974) : l'édition d'époque, avec Just A Little Bit (morceau final qui fut viré des éditions CD, pour je ne sais quelle raison).

75587080_pMarvin Gaye : What's Going On (1971).

1970 TRESPASSGenesis : Trespass (1970).

1971 NURSERY CRYMEGenesis : Nursery Cryme (1971) : réédition datant des années 80 (code-barres sur la pochette).

1972 FOXTROTGenesis : Foxtrot (1972).

1973 SELLINGGenesis : Selling England By The Pound (1973).

42988493_pGenesis : The Lamb Lies Down On Broadway (1974) : pressage anglais d'époque. Macarons de face avec détail des morceaux du disque sur chaque face A et une photo de l'artwork sur chaque face B (je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire).

1976 A TRICK OF THE TAILGenesis : A Trick Of The Tail (1976) : avec un insert proposant les paroles en français et un grain de papier de pochette très 'vinyle'.

1977 WIND & WUTHERINGGenesis : Wind & Wuthering (1977) : avec un insert proposant les paroles en français.

1978 AND THEN THERE WERE THREEGenesis : ...And Then There Were Three... (1978).

1981 ABACABGenesis : Abacab (1981) : avec des teintes de couleurs différentes sur la pochette (plus fluo).

1983 GENESISGenesis : Genesis (1983).

1986 INVISIBLE TOUCHGenesis : Invisible Touch (1986).

1984_album_positif_300Jean-Jacques Goldman : Positif (1984).

114762371Jean-Jacques Goldman : Non Homologué (1985).

1987 ENTRE GRIS CLAIR ET GRIS FONCEJean-Jacques Goldman : Entre Gris Clair Et Gris Foncé (1987).

thumbnailJean-Jacques Goldman : Traces (1989) : double live avec une pochette épaisse s'ouvrant par le centre, en quatre volets (comme sur le visuel ci-contre).

2008 CHINESE DEMOCRACYGuns'n'Roses : Chinese Democracy : état neuf.

1975 VOYAGE OF THE ACOLYTESteve Hackett : Voyage Of The Acolyte (1975) : réédition datant des années 80 : il y à un code-barres sur la pochette...

1968 REVE ET AMOURJohnny Hallyday : Rêve Et Amour (1968) : état neuf.

1969 RIVIERE OUVRE TON LITJohnny Hallyday : Rivière...Ouvre Ton Lit (1969) : état neuf. Pochette ouvrante avec rabat.

1970 VIEJohnny Hallyday : Vie (1970) : pochette ouvrante avec rabat.

1975 LA TERRE PROMISEJohnny Hallyday : La Terre Promise (1975).

1976 HAMLETJohnny Hallyday : Hamlet (1976) : avec le livret des paroles.

97527629Peter Hammill : The Silent Corner And The Empty Stage (1974) : pressage anglais original (mon édition n'a pas le feuillet des paroles reproduit dans le livret CD).

the-concert-for-bangladesh-522f443c983feGeorge Harrison (& Friends) : The Concert For Bangla Desh (1971). Triple album dans coffret, avec livret épais de photos.

george-harrison-dark-horse-1974George Harrison : Dark Horse (1974) : édition originale anglaise (l'album ayant étéédité aussi avec un autre visuel, celui du verso).

George-Harrison-Extra-Texture---S-67791George Harrison : Extra-Texture (Read All About It) (1975) : pochette en découpage (les lettres).

74938796_pThe Jimi Hendrix Experience : Electric Ladyland (1968) : état neuf, avec un livret similaire à celui de la réédition CD la plus courante.

62556367_pJacques Higelin : Irradié (1975).

1976 ALERTEZ LES BEBES !Jacques Higelin : Alertez Les Bébés ! (1976).

62647994_pJacques Higelin : No Man's Land (1978).

1979 CHAMPAGNE POUR TOUT LE MONDEJacques Higelin : Champagne Pour Tout Le Monde... (1979) : l'insert contient les paroles de l'album, mais aussi de ...Caviar Pour Les Autres.

61326668_pJacques Higelin : ...Caviar Pour Les Autres (1979).

Jacques%20HIGELIN%20mogadorJacques Higelin : Hold Tight - A Mogador (1981) : triple live.

73190843Jacques Higelin : Au Casino De Paris (1983) : introuvable en CD.

73190808Jacques Higelin : A Bercy (1986) : triple album. N'existe plus en CD, je crois...

1969 THE HOWLIN' WOLF ALBUMHowlin' Wolf : The Howlin' Wolf Album (1969) : état neuf, avec poster reproduisant la pochette.

iron-maiden-1985-live-after-deathIron Maiden : Live After Death (1985) : réédition 2014, état neuf, avec livret interne.

1979 OFF THE WALLMichael Jackson : Off The Wall (1979).

1982 THRILLERMichael Jackson : Thriller (1982).

1976 OXYGENEJean-Michel Jarre : Oxygène (1976) : réédition.

1978 EQUINOXEJean-Michel Jarre : Equinoxe (1978).

album-les-concerts-en-chineJean-Michel Jarre : Les Concerts En Chine (1982).

1986 RVJean-Michel Jarre : Rendez-Vous (1986).

1969 ELTON JOHNElton John : Elton John (1969).

76053898_pElton John : Honky Château (1972).

MUDD165Elton John : Don't Shoot Me, I'm Only The Piano Player (1973). Sans le livret des paroles/photos.

1973 GOODBYE YBRElton John : Goodbye Yellow Brick Road (1973) : pochette en triptyque.

1975 CAPTAIN FANTASTIC & BDCElton John : Captain Fantastic & The Brown-Dirt Cowboy (1975) : avec les deux livrets, un pour les paroles, et un de scrapbook.

1976 BLUE MOVESElton John : Blue Moves (1976).

elton_john-a_single_man(the_rocket_record_company)2Elton John : A Single Man (1978).

53906435_pMichel Jonasz : La Nouvelle Vie (1981).

74839528_pMichel Jonasz : Unis Vers L'Uni (1985).

cover_493961992009King Crimson : In The Court Of The Crimson King (1969). Etat neuf.

69787868_pKing Crimson : Lizard (1970) : pochette ouvrante, ouverture pour le disque dans l'intérieur de la pochette et non pas à l'extrémité comme c'est d'ordinaire le cas. Le côté recto de la pochette ouvrante est très fin (paroles à l'intérieur de la pochette). Edition allemande d'époque (EMI Stateside).

69810431_pKing Crimson : Islands (1971) : état neuf, réédition.

69813048_pKing Crimson : Larks' Tongues In Aspic (1973).

69841151_pKing Crimson : Starless And Bible Black (1974).

King-Crimson-RedKing Crimson : Red (1974). Etat neuf.

1976 A YOUNG PERSON'S GUIDE TO KING CRIMSONKing Crimson : A Young Person's Guide To King Crimson (1976) : sans le livret de photos. Double compilation jamais éditée en CD, et donc rare.

kiss_alive1Kiss : Alive ! (1975).

1979 DYNASTYKiss : Dynasty (1979) : sans l'insert des paroles (s'il y en avait un, mais il me semble que oui).

1975 RADIOACTIVITYKraftwerk : Radio-Activity (1975).

74844371_pBernard Lavilliers : Le Stéphanois (1975).

115124917Bernard Lavilliers : Les Barbares (1976).

75528915_pBernard Lavilliers : T'Es Vivant...? (1978) : double live.

1979 POUVOIRSBernard Lavilliers : Pouvoirs (1979) : avec l'insert des paroles de la suite La Peurde la face A.

73060025Bernard Lavilliers : O Gringo (1980). Double album (un 33-tours de 8 titres, et un maxi-45-tours avec les deux titres restants).

73502767_pBernard Lavilliers : Live Tour 80 (1980) : triple live.

74735358_pBernard Lavilliers : Nuit D'Amour (1981) : double album avec Night Bird et Les Barbares (81) sur un disque, et le reste sur l'autre.

1983 ETAT D'URGENCEBernard Lavilliers : Etat D'Urgence (1983).

74713931_pBernard Lavilliers : Tout Est Permis, Rien N'Est Possible (1984).

74672363_pBernard Lavilliers : Voleur De Feu (1986) : double vinyle (un 33-tours de 10 titres, et un maxi-45-tours de 2 titres).

1969 LPIT69John Lennon (& The Plastic Ono Band) : Live Peace In Toronto 1969 (1969).

1970 JLPOBJohn Lennon : John Lennon/Plastic Ono Band (1970) : réédition de 1974.

86281040_pJohn Lennon : Shaved Fish (1975).

1980 DOUBLE FANTASYJohn Lennon & Yoko Ono : Double Fantasy (1980).

1969 LED ZEPPELIN IILed Zeppelin : Led Zeppelin II (1969) : édition française estampillée 'supergroup' et 'volume 2' au lieu du vrai titre sur les macarons de face. Pochette verdâtre au mieu de marron, et un Thank You créditéà une minute de moins que sa durée...

1971 ALBUM SANS NOM - LED ZEPPELIN IVLed Zeppelin : Led Zeppelin 'IV'/sans nom (1971).

houses-of-the-holy-front-coverLed Zeppelin : Houses Of The Holy (1973).

42803210_pLed Zeppelin : Physical Graffiti (1975) : avec le rabat intérieur, évidemment !

42886767_pLed Zeppelin : Presence (1976).

42300542_pLed Zeppelin : The Song Remains The Same (1976) : avec le livret photo interne.

Jerry Lee Lewis - Enregistrement Public Au Star-Club de HambourgJerry Lee Lewis : Live At The Star-Club, Hamburg (1964) : album mythique, mon édition est française et probablement d'époque ou approchant.

51295499_pMagma : Mekanïk Destruktïw Kommandöh (1973) : état neuf (réédition 2009).

115426113Gérard Manset : Y'A Une Route/Manset 75 (1975). Mon second Manset en vinyle, difficile à trouver en CD, et pas dans son intégralité. Mon premier Manset est plus bas dans la liste.

75286189_pGérard Manset : Le Train Du Soir (1981) : mon premier Manset en vinyle ! N'existe pas en CD...

1977 EXODUSBob Marley & The Wailers : Exodus (1977) : avec un insert offrant la traduction en français de la chanson-titre.

1978 KAYABob Marley & The Wailers : Kaya (1978).

1980 UPRISINGBob Marley & The Wailers : Uprising (1980).

1981 RUE DE SIAMMarquis De Sade : Rue De Siam (1981) : état neuf. Macaron de face A avec le détail de l'ensemble des morceaux (les deux faces) et macaron de face B vierge de toute inscription, hormis la lettre B, évidemment.

75863156_pPaul McCartney : Ram (1971).

83896801_pPaul McCartney : Tug Of War (1982).

86557396_pPaul McCartney : Pipes Of Peace (1983).

89429583_pPaul McCartney : Press To Play (1986).

86930562_pPaul McCartney : Flowers In The Dirt (1989).

Wings_Wild_LifePaul McCartney & Wings : Wild Life (1971).

70127702_pPaul McCartney & Wings : Red Rose Speedway (1973) : avec le livret intérieur, plus la mention 'we love you baby', en braille, au dos de pochette, destinée à Stevie Wonder !

1973 BAND ON THE RUNPaul McCartney & Wings : Band On The Run (1973).

70156610_pPaul McCartney & Wings : Venus And Mars (1975) : apparemment, il y avait un poster dedans, en plus de la sous-pochette. Si c'est le cas, je n'ai pas le poster...

75967041_pPaul McCartney & Wings : Wings At The Speed Of Sound (1976).

70027537_pPaul McCartney & Wings : Wings Over America (1976) : triple album, pochette ouvrante simple, mais avec double encart pour sous-pochettes dans chaque 'ouverture'. Je crois qu'il y avait un poster ou un livret. Si c'est le cas, je ne l'ai pas...

83896046_pPaul McCartney & Wings : London Town (1978).

Wings_GreatestPaul McCartney & Wings : Wings Greatest (1978) : avec le poster.

83896146_pPaul McCartney & Wings : Back To The Egg (1979).

1970 ROCK'N'ROLLEddy Mitchell : Rock'n'Roll (1970) : sur la pochette, il est dit 'avec un poster'. Que je n'ai pas...

1977 LA DERNIERE SEANCEEddy Mitchell : La Dernière Séance (1977).

1965 OSTEnnio Morricone :'Pour Une Poignée De Dollars'/'...Et Pour Quelques Dollars De Plus' Soundtracks (1964/1965) : pas l'album avec le visuel ci-contre, mais un album avec les musiques des deux films.

1968 IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUESTEnnio Morricone :'Il Etait Une Fois Dans L'Ouest' (1968).

1971 IL ETAIT UNE FOIS LA REVOLUTION OSTEnnio Morricone :'Il Etait Une Fois...La Révolution' (1971).

1973 MON NOM EST PERSONNE OSTEnnio Morricone :'Mon Nom Est Personne' (1973).

1972Ennio Morricone : Les plus belles musiques.

1979 OVERKILLMotörhead : Overkill (1979).

1977 PLUME D'ANGEClaude Nougaro : Plume D'Ange (1977).

1973 TUBULAR BELLSMike Oldfield : Tubular Bells (1973).

1975 OMMADAWNMike Oldfield : Ommadawn (1975).

1984 DISCOVERYMike Oldfield : Discovery (1984).

1950 BIRD AND DIZCharlie Parker (& Dizzie Gillespie) : Bird And Diz (1951) : état neuf.

1969 MORE OSTPink Floyd :'More' Soundtrack (1969).

1969 UMMAGUMMAPink Floyd : Ummagumma (1969).

42862076_pPink Floyd : Atom Heart Mother (1970). Avec une vilaine inscription en allemand et au stylo-bille sur la pochette (précédents possesseurs du disque), mais bon...

Pink Floyd - Meddle - Loucos Largados BlogspotPink Floyd : Meddle (1971).

1971 RELICSPink Floyd : Relics (1971) : édition française, avec la pochette ci-contre.

1972 OBSCURED BY CLOUDS OSTPink Floyd : Obscured By Clouds (1972) : pochette aux coins arrondis.

1973 A NICE PAIRPink Floyd : A Nice Pair (1973) : double compilation regroupant The Piper At The Gates Of Dawn sur le premier disque et A Saucerful Of Secrets sur le second.

1973 THE DARK SIDE OF THE MOONPink Floyd : The Dark Side Of The Moon (1973) : avec les deux posters, mais sans les deux stickers.

1975 WISH YOU WERE HEREPink Floyd : Wish You Were Here (1975) : sans la surpochette de plastique noir et sans la carte postale.

Pink Floyd_Animals_1977Pink Floyd : Animals (1977).

1979 THE WALLPink Floyd : The Wall (1979).

1978 OUTLANDOSThe Police : Outlandos D'Amour (1978).

1979 REGGATTAThe Police : Reggatta De Blanc (1979).

1980 ZENYATTA MONDATTAThe Police : Zenyatta Mondatta (1980).

1981 GITMThe Police : Ghost In The Machine (1981).

1982 SYNCHRONICITYThe Police : Synchronicity (1983).

1971 POLNAREFF'SMichel Polnareff : Polnareff's (1971) : état neuf.

49675353_pMichel Polnareff : Bulles (1981).

1985 STEVE McQUEENPrefab Srout : Steve McQueen (1985).

1987 SIGN 'O' THE TIMESPrince : Sign 'O' The Times (1987).

1989 BATMAN OSTPrince : 'Batman' Soundtrack (1989).

1977 NEWS OF THE WORLDQueen : News Of The World (1977).

1991 INNUENDOQueen : Innuendo (1991) : état neuf, certaines chansons sont légèrement raccourcies.

thRainbow : On Stage (1977).

1978 LONG LIVE ROCK'N'ROLLRainbow : Long Live Rock'n'Roll (1978).

1968 THE IMMORTAL OROtis Redding : The Immortal Otis Redding (1968) : mais avec la pochette de Live At The Whiskey-A-Go-Go, du à une inversion de pochette ! Je ne possède pas la pochette de The Immortal... ni le disque du live...

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Lou Reed : Transformer (1972) : état neuf, réédition 2009.

1973 BERLINLou Reed : Berlin (1973) : état neuf, réédition 2008. Les paroles des chansons sont sur une sous-pochette simple (je crois qu'il y avait un feuillet à la base), photos en noir & blanc au lieu de la couleur vert-de-gris et rouge.

Renaissance - 1976 - Live At Carnegie Hall - frontRenaissance : Live At Carnegie Hall (1976).

1979 MA GONZESSERenaud : Ma Gonzesse (1979).

1980 MARCHERenaud : Marche A L'Ombre (1980).

Renaud++Bobino+renaudRenaud : A Bobino (1980).

1983 MORGANE DE TOIRenaud : Morgane De Toi... (1983).

1985 MISTRAL GAGNANTRenaud : Mistral Gagnant (1985).

Rock'n'roll%20StarDick Rivers : Rock'n'Roll Star (1974) : album très rare, jamas ou presque édité en CD.

their-satanic-majesties-request-600x537The Rolling Stones : Their Satanic Majesties' Request (1967). Etat neuf (pochette sans l'effet relief, donc).

71131879_pThe Rolling Stones : Exile On Main St. (1972) : double album, état neuf.

1973 GOATS HEAD SOUPThe Rolling Stones : Goats Head Soup (1973) : avec deux inserts, un pour les crédits et photos des accompagnateurs du groupe, et un avec une photo d'un chaudron rempli d'un bouillon rougeâtre, avec une tête de bouc dedans (le titre de l'album).

1974 IT'S ONLY ROCK'N'ROLLThe Rolling Stones : It's Only Rock'n'Roll (1974).

1978 SOME GIRLSThe Rolling Stones : Some Girls (1978) : avec les découpures de pochette.

1977 MAGICDemis Roussos : The Demis Roussos Magic (1977) : hé si. Si si. On passe ?

42182539_pRoxy Music : Roxy Music (1972) : réédition, état neuf. Edition avec Virginia Plain (qui était absente de l'édition originale) et un poster reproduisant la photo de pochette.

1982 AVALONRoxy Music : Avalon (1982).

1972 SATodd Rundgren : Something/Anything ? (1972) : sans le livret.

1974 LE MAUDITVéronique Sanson : Le Maudit (1974).

1970 ABRAXASSantana : Abraxas (1970).

1972 CARAVANSERAISantana : Caravanserai (1972).

76107263_pSantana : Lotus (1974) : pochette dépliante (un peu usée sur la tranche, ce qui est normal), triple album, très difficile à trouver !

1974 BORBOLETTASantana : Borboletta (1974).

1976 AMIGOSSantana : Amigos (1976).

1976 FESTIVALSantana : Festivàl (1976).

1977 MOONFLOWERSantana : Moonflower (1977).

1972 DANTONMichel Sardou : Danton (1972) : pochette simple mais avec rabat (chiant à ranger).

1976 LE MONDE SYMPHONIQUE DE MS ET JRMichel Sardou : Le Monde Symphonique de Michel Sardou Et Jacques Revaux (1976).

1980 LES LACS DU CONNEMARAMichel Sardou : Les Lacs Du Connemara (1981).

1983 VIVANT 83Michel Sardou : Vivant 83 (1983).

1983 VIMichel Sardou : Vladimir Illitch (1983).

1989 LMEQCMichel Sardou : Le Successeur/Sardou 89 (1989).

1989 BERCY 89Michel Sardou : Bercy 89 (1989). Intégralité du concert, soit plus d'une heure de musique par disque, et il y en à deux.

1980 WHEELS OF STEELSaxon : Wheels Of Steel (1980).

1975 IN TRANCEScorpions : In Trance (1975).

1976 VIRGIN KILLERScorpions : Virgin Killer (1976) : l'édition avec la pochette originale censurée, sauf en France !

52260462_pScorpions : Tokyo Tapes (1978).

1982 BLACKOUTScorpions : Blackout (1982).

1984 LOVE AT FIRST STINGScorpions : Love At First Sting (1984).

1985 WWLScorpions : World Wide Live (1985).

thBob Seger & The Silver Bullet Band : Live Bullet (1976).

1986 GRACELANDPaul Simon : Graceland (1986).

1970 BRIDGESimon & Garfunkel : Bridge Over Troubled Water (1970).

Simon--Garfunkel-The-Concert-In-Ce-408188Simon & Garfunkel : The Concert In Central Park (1981) : sans le livret des paroles, hélas (mais il y est dans le CD, ouf)...

42327427_pSimple Minds : New Gold Dream ('81/'82/'83/'84) 1982 : avec les paroles (non reproduites dans le livret CD).

1984 SPARKLESimple Minds : Sparkle In The Rain (1984).

Street-Fighting-YearsSimple Minds : Street Fighting Years (1989). Sans le onzième titre (When Spirits Rise), qui ne se trouve que sur le CD. Quasiment en état neuf.

1975 HORSESPatti Smith : Horses (1975) : pochette simple.

0090771527714Spirit : Twelve Dreams Of Dr. Sardonicus (1970).

1978 DARKNESSBruce Springsteen : Darkness On The Edge Of Town (1978).

1980 THE RIVERBruce Springsteen : The River (1980).

1984 BORN IN THE USABruce Springsteen : Born In The U.S.A. (1984).

86025069_pRingo Starr : Ringo (1973) : Avec le livret de paroles et dessins de Klaus Voormann.

86264948_pRingo Starr : Goodnight Vienna (1974).

86380617_pRingo Starr : Blast From Your Past (1975).

1974 QUOStatus Quo : Quo (1974).

1976 BLUE FOR YOUStatus Quo : Blue For You (1976).

Steppenwolf6Steppenwolf : Steppenwolf Live (1970).

1985 TDOFBTSting : The Dream Of The Blue Turtles (1985).

1987 NOTHING LIKE THE SUNSting : ...Nothing Like The Sun (1987) : édition double disque, avec poster, paroles, ainsi que paroles traduites en français et en allemand.

StoogesThe Stooges : Fun House (1970) : réédition, état neuf (édition avec un disque vinyle bonus, datant de 2005).

1981 STRAY CATSStray Cats : Stray Cats (1981).

1974 CRIME OF THE CENTURYSupertramp : Crime Of The Century (1974).

1975 CWCSupertramp : Crisis ? What Crisis ? (1975).

1977 EITQMSupertramp : Even In The Quietest Moments... (1977).

1979 BREAKFAST IN AMERICASupertramp : Breakfast In America (1979).

1980 PARISSupertramp : Paris (1980).

1970 JUST A POKESweet Smoke : Just A Poke (1970).

Talking Heads - Fear of MusicTalking Heads : Fear Of Music (1979) : réédition, état neuf.

1986 THE COLOUR OF SPRINGTalk Talk : The Colour Of Spring (1986).

1979 CRACHE TON VENINTéléphone : Crache Ton Venin (1979).

1980 AU COEUR DE LA NUITTéléphone : Au Coeur De La Nuit (1980) : avec un curieux trou au centre de la pochette et de la sous-pochette...

2008 SEXUALITYSébastien Tellier : Sexuality (2008) : état neuf, disque vinyle blanc.

1983 EN CONCERTHubert-Félix Thiéfaine : En Concert (1983) : rabat horizontal, pochette en forme de clap de cinéma.

1978 LIVE AND DANGEROUSThin Lizzy : Live And Dangerous (1978) : double live. Pochette usée, mais les disques, non (heureusement !).

1978 TOTOToto : Toto (1978).

1980 REPRESSIONTrust : Répression (1980) : sans l'insert.

trust-marche-ou-creveTrust : Marche Ou Crêve (1981).

1984 PRIVATE DANCERTina Turner : Private Dancer (1984).

1987 THE JOSHUA TREEU2 : The Joshua Tree (1987).

ufo-no-heavy-petting-152925UFO : No Heavy Petting (1976).

52261141_pUFO : Lights Out (1977).

49760390_pUFO : Strangers In The Night - Live (1979).

43995689_pVan Der Graaf Generator : The Least We Can Do Is Wave To Each Other (1969) : état neuf, réédition.

1973 APOCALYPSEVangelis : L'Apocalypse Des Animaux (1973).

1976 ALBEDO 0 39Vangelis : Albedo 0.39 (1976).

1979 OPERA SAUVAGEVangelis : Opéra Sauvage (1979).

1979 CHINAVangelis : China (1979).

1981 CHARIOTS OF FIREVangelis : 'Chariots Of Fire' Soundtrack (1981).

1978 VAN HALENVan Halen : Van Halen (1978).

1984 1984Van Halen : 1984 (1984) : j'ai honte de le posséder, mais c'est ainsi.

1986 5150Van Halen : 5150 (1986) : j'ai honte de le posséder aussi.

1967 THE VELVET UNDERGROUND & NICOThe Velvet Underground : The Velvet Underground & Nico (1967) : état neuf, réédition du label 4 Men With Beards.

1973 THE 6 WIVES OF HENRY 8Rick Wakeman : The Six Wives Of Henry VIII (1973).

ericweissbergandstevemandel-duelingbanjosEric Weissberg & Steve Mandel : Duelling Banjos : 'Deliverance' Soundtrack (1972).

1969 TOMMYThe Who : Tommy (1969) : pochette en triptyque. C'est l'édition avec les visages des Who dans les 'cases' de la grille. Je n'ai pas le livret des paroles, hélas...

1970 LIVE AT LEEDSThe Who : Live At Leeds (1970) : pochette en carton de qualité moyenne, ouvrante. J'ai le sachet de feuillets divers (notes de frais, lettres, paroles de My Generation...) dedans.

1973 QUADROPHENIAThe Who : Quadrophenia (1973) : état neuf, réédition 2012, avec évidemment le livret photo.

1975 TOMMY OSTThe Who : 'Tommy' : Original Soundtrack (1975).

1974 PHANTOM OF THE PARADISE OSTPaul Williams : 'Phantom Of The Paradise' Soundtrack (1974).

ROADWORK AEdgar Winter's White Trash : Roadwork (1972).

1980 ARC OF A DIVERSteve Winwood : Arc Of A Diver (1980).

1972 TALKING BOOKStevie Wonder : Talking Book (1972).

1973 INNERVISIONSStevie Wonder : Innervisions (1973) : état neuf.

1976 SONGS IN THE KEY OF LIFEStevie Wonder : Songs In The Key Of Life (1976) : avec le livret des paroles et le mini-33-tours (format 45-tours) de chansons bonus.

1971 FRAGILEYes : Fragile (1971) : je n'ai pas le livret de photos et illustrations...

42697649_pYes : Close To The Edge (1972) : état neuf, réédition.

1973 TALES FROM TOPOGRAPHIC OCEANSYes : Tales From Topographic Oceans (1973).

YES-RELAYERYes : Relayer (1974) : état neuf, réédition.

1977 GOING FOR THE ONEYes : Going For The One (1977) : pochette ouvrante en triptyque, alors que le disque n'est que simple.

neil_young-journey_through_the_past(1)Neil Young : Journey Through The Past (1972) : double album à l'heure actuelle inexistant en CD officiel (je l'ai sur un label indépendant argentin...), rarissime, musique d'un film que Neil Young a réalisé, et contenant notamment des titres live.

1972 HARVESTNeil Young : Harvest (1972).

91R-YPpINyL__SX355_Neil Young : Time Fades Away (1973) : intérieur de pochette noir ; apparemment, il y avait un feuillet dans la pochette, avec les paroles, mais je ne l'ai pas (pas grave : le disque est le plus important, non ?) !

Neil_Young-ZumaNeil Young : Zuma (1975) : état neuf, réédition (grain de pochette assez pelucheux et fin).

1979 RUSTNeil Young : Rust Never Sleeps (1979).

1974 FANDANGO !ZZ Top : Fandango ! (1974).

"One Man Dog" -James Taylor

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Ceci est le deuxième album de James Taylor sur le blog (mais pas son deuxième album en tant que tel, non : il s'agit, en fait, de son quatrième album en tout), et il y à de fortes chances pour que la petite aventure de James Taylor sur Rock Fever soit, aussi, brève et sans lendemain ; un coup d'un soir, quoi. Je dois dire que ce disque, qui s'appelle One Man Dog et montre, sur sa photo de pochette, James et un chien (le sien, probable !) debouts sur une barque sur l'eau d'une rivière, je dois dire, donc, que ce disque me plaît énormément plus que Sweet Baby James, l'autre album de Taylor que j'ai abordé récemment (et qui fut son premier opus, lui, pour de bon). Long de quelques 37 minutes, cet album sorti en 1972, enregistré en 1971, est assez particulier : il offre, en effet, pour ses 37 minutes, la bagatelle non négligeable et franchement étonnante de 18 titres ! Si je n'avais pas, jusque là, précisé la durée de l'album, vous vous seriez dit c'est un double album, pas possible autrement. Mais non, je le redis, 37 minutes seulement, telle est la durée de One Man Dog ! Inutile donc de dire que les morceaux sont courts, le plus long ne faisant pas 4 minutes (il les approche, ceci dit : Someone, avec la participation amicale et remarquable du guitariste anglais John McLaughlin, dure 3,35 minutes)... Je viens de citer McLaughlin, guitariste ayant notamment collaboré (c'est même lui qui l'a fait découvrir) avec Miles Davis sur In A Silent Way, Bitches Brew ou A Tribute To Jack Johnson, et ayant aussi collaboré avec Santana (Love Devotion Surrender), et fondé son propre groupe (The Mahavishnu Orchestra, de la fusion jazz/rock). Il ne joue que sur un titre. Il est temps, aussi, de citer les autres musiciens apparaissant sur One Man Dog, et croyez-moi, il y à du beau linge au balcon.

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Pensez donc : Michael Brecker (flûte, saxophone), son frangin Randy (trompette, bugle), Craig Doerge  (claviers), Carole King (piano, choeurs), Leland 'Lee' Sklar (basse), Bobbye Hall (percussions), Arthur Baron (trombone), John Hartford (banjo, violon), Russ Kunkel (batterie), Danny 'Kootch' Kortchmar (guitare, percussions), Linda Ronstadt (choeurs), Alex Taylor (idem, et le frère de James Taylor), Kate Taylor (idem, et la soeur de James et Alex), Carly Simon (choeurs), Red Rhodes (steel guitar)... Taylor, quant à lui, chante et joue de la guitare sur l'ensemble des 18 titres le plus souvent, donc, très courts (8 d'entre eux font moins de 2 minutes, et parmi ces 8, on en dénombre 2 qui font moins d'une minute), et parmi eux, certains sont instrumentaux. Oui, oui, en effet, Instrumental 1 et Instrumental 2 le sont, instrumentaux, ça va, c'était pas trop difficile. Quatre morceaux ne sont pas signés Taylor seuls (le reste, si) : Someone est signé McLaughlin (il est invité sur le disque, il est venu avec un morceau !), Woh, Don't You Know est cosigné par Taylor, Kortchmar et Sklar, Back On The Street Again est signé Kortchmar, et One Morning In May est une reprise d'un morceau traditionnel (de qui ? Je ne sais pas).

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Dans l'ensemble, même si certains passages parmi les plus courts (les 30 secondes de Mescalito, pour lequel, dans les crédits, il est dit que les paroles ne reflètent pas les opinions des interprètes ! La chanson semble parler de drogue, ou d'alcool fort...) sont anodins et un peu bouche-trous, One Man Dog est un très bon petit album, assez particulier de par sa structure en 18 titres (que l'on peut qualifier de deux suites de morceaux, une par face), et tout n'y est pas parfait, mais les meilleurs moments sont vraiment excellentissimes (Nobody But You, One Man Parade, Someone, Don't Let Me Be Lonely Tonight...), et dans l'ensemble bien plus nombreux que les passages à vide que sont New Tune, Mescalito, Dance, les deux Instrumental et Fanfare. Je ne le conseille pas à fond la caisse, mais sachez que c'est vraiment un très très bon petit album de folk-country-rock, bien interprété, bien produit... et assez original !

FACE A

One Man Parade

Nobody But You

Chili Dog

Fool For You

Instrumental 1

New Tune

Back On The Street Again

Don't Let Me Be Lonely Tonight

FACE B

Woh, Don't You Know

One Morning In May

Instrumental 2

Someone

Hymn

Fanfare

Little David

Mescalito

Dance

Jig

"Worship The Sun" - Allah-Las

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Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce disque, une des sensations de la fin de l'année dernière en ce qui concerne le rock, est à part. A commencer par sa pochette, ocrée et blanche, symétrique et sans aucune inscription (pour le recto), dont je me demande vraiment (mais je ne vais pas me le demander longtemps, ça ne sert à rien de se triturer le cerveau pour ça) ce qu'elle est censée représenter. Ensuite, le nom du groupe (dont ce disque est leur deuxième album), Allah-Las, un nom de groupe en jeu de mots qui peut sembler quelque peu douteux pour certaines personnes (personnellement, je trouve ça plutôt rigolo, comme nom de groupe, mais ce n'est pas le plus intelligent qui soit). Groupe américain de garage-rock (rien à voir avec le vrai garage-rock d'antan type Sonics, MC5, Stooges, Troggs ou Amboy Dukes), les Allah-Las ont démarré leur carrière en 2008, et leur carrière discographique en 2012 (leur premir album s'appelle Allah-Las). L'album sera remarquablement bien accueilli, et deux ans plus tard, le groupe publie le successeur, cet album, intituléWorship The Sun. Au fait, le groupe, originaire de Californie (Los Angeles), est constitué de Pedrum Siadatian (guitare), Miles Michaud (chant, guitare rythmique), Spencer Dunham (basse) et Matthew Correia (batterie, percussions). Le groupe s'est formé en partie parce que trois d'entre eux (Siadatian, Dunham et Correia) bossaient au même endroit et ont sympathisé, ils bossaient à Amoeba Music, une chaîne de disquaires indépendants possédant des magasins à Berkeley (San Francisco) et Hollywood (Los Angeles). Ca crée des liens !

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Long de quelques 40 minutes pour 14 titres (le vinyle n'en contient que 12, les deux derniers titres du CD sont des bonus-tracks, et le visuel ci-dessus est le verso de l'édition vinyle), Worship The Sun est un excellent petit album. Bien que je l'ai écouté deux-trois fois depuis que je l'ai acheté (je ne l'ai pas acheté au moment de sa sortie, qui a eu lieu en mi-septembre 2014, mais quatre mois plus tard, mi-janvier),  j'ai cependant un peu de mal à en parler, excusez-moi donc si cette chronique restera quelque peu vague quant au contenu des morceaux : on a l'impression que pas mal de morceaux se ressemblent un peu, tout Worship The Sun (qui contient plusieurs titres instrumentaux) sonne comme un ensemble cohérent, 14 titres (ou 12, selon la version de l'album, mais les deux rajouts CD sont du même acabit que le reste) vraiment réussis, comme le morceau d'ouverture De Vida Voz (suivi d'un excellent Had It All) ou le morceau-titre, Every Girl... Les morceaux ne sont pas longs, pensez donc, 40 et quelques minutes pour autant de morceaux...

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L'album est vraiment bon, la production est efficace, ça sonne très rock, parfois assez acid/psychédélique, on pense à tous ces petits groupes des années 60 qui se retrouveront sur la mythique compilation Nuggets de 1972 (l'Âge d'Or du garage-rock psychédélique américain), ce qui n'est franchement pas la pire des références. Après, Worship The Sun a beau être vraiment bon, et les Allah-Las, franchement compétents (pour ne pas dire plus ; le chanteur possède une excellente voix, ça ne gâche rien), je n'irai pas jusqu'à qualifier le disque de chef d'oeuvre, ce n'est pas le meilleur album de 2014 (ceci dit, c'est un des meilleurs albums de cette année dernière, ça, c'est clair), ni mon préféré, mais il mérite totalement qu'on s'attarde dessus. Sous sa pochette mystérieuse se cache une série de morceaux vraiment réussis, certains peuvent à la rigueur sembler un peu en trop (disons qu'il faut plusieurs écoutes pour bien apprivoiser l'ensemble) au premier abord, mais dans l'ensemble, quel album !

De Vida Voz

Had It All

Artifact

Ferus Gallery

Recurring

Nothing To Hide

Buffalo Nickel

Follow You Down

501 - 415

Yemeni Jade

Worship The Sun

Better Than Mine

No Werewolf

Every Girl

"On Your Feet Or On Your Knees" - Blue Öyster Cult

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Blue Öyster Cult, alias BÖC pour faire plus court, est un des meilleurs groupes de hard-rock américains des années 70 et 80 (même si leurs meilleurs albums restent ceux des années 70), toujours plus ou moins en activité malgré le décès, en 2013, d'un de ses membres fondateurs, le claviériste et guitariste Allen Lanier. A la base, le groupe existait, dans les années 60, sous l'appellation Stalk Forrest Group, un obscur groupe garage ayant accueilli certains des futurs membres du BÖC. Une fois la formation du groupe accomplie (Eric Bloom au chant et à la guitare, Allen Lanier aux claviers et à la guitare, Joe Bouchard à la basse, Albert Bouchard - frangin de Joe - à la batterie, et Donald (Buck Dharma) Roeser à la guitare), le groupe s'appellera The Soft White Underbelly avant de se faire renommer Blue Öyster Cult par leurs producteurs (Sandy Pearlman, Richard Meltzer, deux anciens rock-critics et écrivains fans de SF/Fantasy) et une amie du groupe, elle aussi rock-critic (et poétesse), une certaine Patti Smith. Avec qui Lanier sortira éphémèrement. A la base, chacun des membres du groupe avait un nom de scène, mais seul Donald Roeser décidera de conserver le sien, ce qui explique la mention 'Buck Dharma' entre parenthèses dans les crédits des albums. Le groupe sort son premier opus en 1972, Blue Öyster Cult, un disque prodigieux sous pochette mystérieuse signée d'un certain Gawlik, et proposant déjà le fameux logo du groupe, ce symbole de Kronos, une croix avec, dans le bas, un point d'interrogation inversé. Les sujets parfois violents des chansons du BÖC, (Transmaniacon MC parle de l'incident d'Altamont, vu par les bikers ; Then Came The Last Days Of May, elle, parle d'un groupe de jeunes se faisant tuer par un maniaque sur la route, pour une sombre histoire de drogue ; d'autres chansons, comme I'm On The Lamb, But I Ain't No Sheep ou She's As Beautiful As A Foot, semblent parler, à mots couverts, de SM), plus leur nom (avec la mention de 'Cult' dedans), plus leur imagerie étrange (ce logo...) et leur côté très bad boysen cuir (le groupe est constitué en grande partie de bikers, ils traînent souvent du côté des Hells' Angels de leur coin, à savoir Long Island, sur la côte Est), tout ceci, aidera à apporter une image sulfureuse au groupe, qui sera même qualifié de néo-nazis, accusation qui tombera heureusement en poussière une fois que l'on apprendra (assez tôt) que pas mal des membres du groupe, plus leurs producteurs/mentors, sont de confession juive.

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Dos de pochette

1973 : Tyranny And Mutation. Ce deuxième album, sous pochette hypnotique signée Gawlik encore une fois, est assurément leur meilleur, une tuerie de heavy metal qui fera que l'on qualifiera le groupe de Black Sabbath américains (un peu réducteur, le BÖC étant plus 'mature' que le Sabb'). Des morceaux comme 7 Screaming Siz-Busters, O.D.'d On Life Itself,Wings Wetted Down ou The Red & The Black (ni plus ni moins qu'une nouvelle version de I'm On The Lamb, But I Ain't No Sheep, en plus bourrin, mais avec les mêmes paroles), assurent totalement, et ne sont pas les seules sur l'album. Encore un an plus tard, en 1974 donc, Secret Treaties, moins bourrin et plus structuré (sans la même folie, mais attention, l'album n'en demeure pas moins grandiose), avec sa pochette représentant le groupe posant devant un antique avion, offre lui aussi des tueries : Career Of Evil signé Patti Smith, ME-262 qui alimentera malgré elle la rumeur nazie de mes couilles, Harvester Of Eyes, ou ce sensationnel Astronomy final, le Stairway To Heaven du groupe (de fait, on compare souvent les deux chansons). Encore un an plus tard, le groupe décide de sortie un live, qui bien entendu, sera double (simple CD depuis, il dure en effet un peu moins de 80 minutes ; pour 12 titres). Sorti, donc, en 1975, ce live s'appelle On Your Feet Or On Your Knees, et c'est donc cet album, il m'aura fallu attendre le deuxième paragraphe pour en parler enfin. Encore une fois, l'imagerie sera jugée limite : outre le titre (entendu sur le dernier morceau, une reprise saignante du Born To Be Wild de Steppenwolf : ouvrant apparemment un concert - et malgré cela, placé en final du live ! -, ce morceau est précédé de l'introduction du groupe par l'annonceur, qui dit On your feet or on your knees ! The amazing Blue Öyster Cult ! ) qui signifie 'debout ou à genoux', l'album est sorti sous une pochette étonnante. Recto : une limousine avec un drapeau aux couleurs du groupe (leur logo), devant une église un peu sinistre et austère, par un temps des plus orageux. Au verso, deux mains gantées de cuir noir, tenant un gros livre type Bible, avec, sur les deux pages visibles, les crédits de l'album (morceaux, musiciens, etc), et les membres du groupe sont appelés The Cult. A l'intérieur de la pochette ouvrante, le groupe sur scène, chacun avec une guitare (allusion àME-262, sur lequel, pendant le passage instrumental central, chaque membre du groupe joue de la guitare en même temps), dans un décor des plus magnifiques, type opéra. Les spectateurs portent tous une cagoule blanche, comme des moines ou des membres du sinistrement célèbre KKK...

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Intérieur de pochette

Comme on le voit, le BÖC ne recule devant rien. La suite de sa carrière sera plus conventionnelle, l'album suivant, Agents Of Fortune en 1976, bien que remarquable (et contenant le hit (Don't Fear) The Reaper), sera plus rock que hard-rock, et s'il cartonnera (leur plus gros succès), ça sera aussi le début d'autre chose pour le groupe. Leurs trois premiers opus sont appelés la trilogie noir & blanc (allusion aux pochettes des deux premiers albums), et reste, avec ce double live qui la (la trilogie) résume parfaitement (sur les 12 titres, on a trois titres issus du premier opus, trois du second, trois du troisième, deux reprises et un long instrumental de guitare inédit en album), le meilleur absolu du groupe, son Âge d'Or. Ici, on a quasiment le meilleur du groupe (seul reproche : la qualité sonore, parfois un tantinet moyenne, comme sur une partie de la dernière face et ME-262), il manque encore des titres, évidemment, mais mis à part ça, on y trouve 7 Screaming Diz-Busters, Hot Rails To Hell, Cities On Flames With Rock'n'Roll, Then Came The Last Days Of May, ME-262, Harvester Of Eyes, le remarquable instrumental Buck's Boogie, bref, du lourd. On regrettera l'absence de Career Of Evil, Transmaniacon MC, O.D.'d On Life Itself et Astronomy, qui furent peut-être joués durant les divers concerts ayant donné ce live (car On Your Feet Or On Your Knees propose un patchwork de plusieurs prestations du groupe, elles sont précisées sur la pochette, sans pour autant dire où tel ou tel morceau a été joué), mais on ne peut pas tout avoir. Sinon, ce live est une tuerie, un des meilleurs du genre, et est foutralement conseillé aux amateurs !

FACE A

Subhuman

Harvester Of Eyes

Hot Rails To Hell

FACE B

The Red & The Black

7 Screaming Diz-Busters

Buck's Boogie

FACE C

Then Came The Last Days Of May

Cities On Flame With Rock'n'Roll

ME 262

FACE  D

Before The Kiss, A Redcap

Maserati GT (I Ain't Got You)

Born To Be Wild

Blue Öyster Cult : la discographie

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Place maintenant à la discographie officielle (albums studio et live, pas de compilations, et aucun bootleg) d'un des meilleurs groupes de hard-rock américains de tous les temps : Blue Öyster Cult !

Blue_Oyster_CultBlue Öyster Cult (1972) : Après des débuts un peu hésitant sous les noms de Stalk Forrest Group (avec une partie du futur line-up du groupe définitif) et The Soft White Underbelly, le groupe se finalise avec le chanteur Eic Bloom, le guitariste Donald (Buck Dharma) Roeser (le seul à avoir conservé son nom de scène, tous les membres, à la base, en avaient un), le guitariste et claviériste Allen Lanier, le bassiste Joe Bouchard et son frangin, à la batterie, Albert. Tous poussent la chansonnette de temps à autre. Produits et managés par deux anciens rock-critics érudits, intellos et férus de SF/Fantasy et d'occulte (Richard Meltzer et Sandy Pearlman), suivis de près par Patti Smith (alors poétesse et rock-critic) qui leur trouve leur nom : Blue Öyster Cult, le groupe sort son premier opus en 1972. Succès critique immédiat ou presque, et déjà une enfilade de classiques : Transmaniacon MC (la tragédie d'Altamont vue du côté des fautifs, les Hell's Angels ; le groupe est en grande partie constitué de motards, ils étaient adorés des Hell's Angels en globalité), Cities On Flames With Rock'n'Roll chanté par Albert, Then Came The Last Days Of May chanté par Donald, I'm On The Lamb, But I Ain't No Sheep... Rien à dire, c'est du sans-faute, avec, déjà, les thèmes du groupe : ésotérisme (la pochette, avec déjà leur logo Kronos), violence, fantasy (Redeemed), SF (Workshop Of The Telescopes qui rappelle le meilleur de Jack Vance), relations SM/cuir...

Blue_Oyster_Cult-Tyranny_and_MutationTyranny And Mutation (1973) : Après un premier album tout simplement grandiose, il fallait oser : réussir un deuxième album (le toujours difficile deuxième album), et faire en sorte qu'il soit encore meilleur. Ce qui est le cas. Unique album du groupe à sortir sous l'appellation The Blue Öyster Cult (notez le The), sous une pochette hypnotique et oppressante (et géniale, une de mes préférées au monde), Tyranny And Mutation offre du grand BÖC de la grande époque, comme le précédent, mais avec plus de puissance encore, ici, ce n'est plus du hard-rock, c'est carrément du heavy metal à la Black Sabbath (le groupe sera considéré comme le Sabbath américain). Patti Smith y offre sa première chanson, Baby Ice Dog. Joe Bouchard, en veine, chante deux chansons (sur le précédent, il n'en chantait qu'une, Screams), et attention, ce sont deux monstres : Wings Wetted Down, Hot Rails To Hell. Le groupe a divisé son album en deux faces nommées The Black et The Red. La première est féroce, avec The Red & The Black (tout simplement I'm On The Lamb, But I Ain't No Sheep, mais avec plus de couilles sorties encore), 7 Screaming Diz-Busters, Hot Rails To Hell, et le blues tétanisant O.D.'d On Life Itself. L'autre, plus pépère, n'est pas moins grandiose. Encore une fois, rien à dire de négatif ici, rien. Leur meilleur album.

BlueOysterCultSecretTreatiesSecret Treaties (1974) : Par moments, encore plus heavy. Comprenant en son sein une mauvaise chanson (contrairement aux précédents opus), à savoir Cagey Cretins, ce dernier maillon de la trilogie des débuts est malgré cela absolument quintessentiel encore une fois. J'ai mis un peu de temps à l'aimer, contrairement aux deux autres, mais maintenant, c'est fait, et bien fait ! Secret Treaties, en effet, offre une ribambelle de classiques, encore une fois, comme Harvester Of Eyes, Subhuman, Career Of Evil (signé Patti Smith), Dominance & Submission, ME-262 qui, avec la pochette de l'album, alimentera une très stupide rumeur comme quoi le groupe et leur management seraient des néo-nazis (bande de cons qui ont cru cela : le BÖC et leurs managers sont, en grande partie, juifs, et des juifs nazis, vous en connaissez ?), Flaming Telepaths, et surtout, en final, Astronomy. Cette chanson est, pour le groupe, aussi culte et réussie que Stairway To Heaven et Kashmir le sont pour Led Zeppelin. Encore un disque remarquable, quasiment parfait, sauf une chanson qui, vraiment, n'assure pas.

BOC_OYFOOYKOn Your Feet Or On Your Knees (1975) : Double live bien démocratique : chacun des trois albums studio est représenté par trois chansons, et on a aussi un instrumental de guitare remarquable (Buck's Boogie), et deux reprises : Maserati GT (I Ain't Got You) et Born To Be Wild. Quasiment 80 minutes de bonheur malgré une prise de son parfois un peu défaillante (la face D, la fin de ME-262 aussi, en face C), des versions à tomber de 7 Screaming Diz-Busters, Hot Rails To Hell, Then Came The Last Days Of May, Harvester Of Eyes, Before The Kiss, A Redcap... et une pochette qui alimentera encore une fois la controverse : une église sinistre sous l'orage avec une limousine aux armes du groupe devant ; le groupe jouant dans un riche décor pour une foule de moines encagoulés (intérieur de pochette) ; et au dos de pochette, deux mains gantées de cuir tenant un lourd livre ouvert type Bible, avec les crédits de l'album sur les pages. Un live absolument génial, un des meilleurs du genre et de son époque malgré le son, comme je l'ai dit, un peu moyen des fois (mais pas sur tout le disque). La première phase du BÖC s'achève là, la plus violente, la pure.

BlueOysterCultAgentsofFortuneAgents Of Fortune (1976) : Ce fut mon premier BÖC, donc je l'adore. Et puis, il est vraiment excellent, ce disque, malgré qu'il soit nettement moins heavy que les précédents, presque du rock pur que du hard-rock, en fait. Présence de plusieurs classiques : E.T.I. (Extra-Terrestrial Intelligence), This Ain't The Summer Of Love (une sorte d'hymne officieux des Bikers), The Revenge Of Vera Gemini chanté en duo par Albert Bouchard et Patti Smith, et le hit (Don't Fear) The Reaper chanté par Donald, une chanson sinistre (on y parle de la mort, de l'amour qui y survit, d'une femme se suicidant pour rejoindre son défunt amoureux qui l'appelle de l'au-delà) et en même temps magnifique, leur plus connue, une de leurs meilleures. Un son immense. D'autres chansons sont moins bonnes (Tattoo Vampire, non merci ; et le True Confessions chanté par Allen Lanier est pas mal, mais avec le recul, pas autant que le reste de l'album), mais dans l'ensemble, rien à dire de vraiment négatif, ce disque est super bon, et j'adore Morning Final (chanté par Joe Bouchard), Tenderloin (assez étrange) et Debbie Denise (écrite par Patti Smith, qui fut la petite amie de Lanier pendant un temps, et chantée par Albert Bouchard) !

BlueOysterCultSpectresSpectres (1977) : Deux gros classiques ici : R U Ready 2 Rock et son orthographe à la Prince/r'n'b, et Godzilla et son bon gros riff bien lourd comme un pas du gros lézard homonyme. Bon, on peut aussi citer Death Valley Nights, I Love The Night et Nosferatu, soit la moitié de l'album, mais Spectres n'est pas aussi bon qu'on pourrait le croire en lisant cela. Une sorte d'Agents Of Fortune bis, qui marchera assez bien, mais qui, sur la longueur, ne convainc pas  autant que les précédents opus. Si vous voulez, ce disque, c'est un peu comme Tanx pour T-Rex (oui, je sais, on parle de glam-rock ici, avec T-Rex, et plus de hard-rock) : on l'aime bien, on l'écoute parfois avec plaisir ou disons, avec entrain, mais on ne le classera que rarement parmi les meilleurs du groupe. Une sorte de fin de race, ici, de fin de siècle, de fin de parcours, ça sent le réchauffé... Mais ce n'est pas mauvais et honteux pour autant. Secondaire.

BOC_Some_enchanted_eveningsSome Enchanted Evening (1978) : Un live qui sera réédité, en 2007, avec 7 bonus-tracks inédits, qui fera passer le tout à 71 minutes. Mais le live d'époque, lui, ne dure que 36 petites minutes, ce qui, pour un live, surtout de cette époque (1978), est vraimnt trop court. Dommage, car cette courte durée est bel et bien la seule chose négative à dire ici, tant les morceaux sont bien joués : Astronomy, (Don't Fear) The Reaper, R U Ready 2 Rock, Godzilla, E.T.I. (Extra-Terrestrial Intelligence) et deux reprises : Kick Out The Jams du MC5 et We Gotta Get Out Of This Place des Animals. Aucun doublon avec le précédent live (enfin, si, pour la version de 2007, qui offre ME-262, Harvester Of Eyes, Born To Be Wild...), une pochette sympa, Some Enchanted Evening, malgré sa durée de merde, est un excellent live.

BOC_MirrorsMirrors (1979) : Aïe. Si Spectresétait un peu moyen, mais quand même pas mal sauvable, ce Mirrors est, lui, bel et bien le premier mauvais album du BÖC. Avec sa pochette nullissime (un rétro ? Pourquoi ? Mis à part pour l'allusion au titre de l'album et la possibilité, aussi, de le représenter inversé dans le miroir, je ne vois pas...), cet album est vraiment un disque à oublier, et ce sera leur premier à ne pas être produit par Sandy Pearlman (qui, quand même, avait produit ou coproduit l'intégralité des précédents opus). C'est aussi la première fois que l'auteur de SF/Fantasy anglais Michael Moorcock (le fameux cycle d'Elric) collabore avec le groupe, il leur offre la chanson The Great Sun Jester. Pas grand chose à sauver ici, vous ne m'en voudrez pas si je passe directement au suivant ? Qui est...

BOC_CultErecCultösaurus Erectus (1980) : Produit par le grand Martin Birch (Fleetwood Mac, Deep Purple, Iron Maiden), cet album marque une autre collaboration avec Michael Moorcock, qui signe Black Blade, chanson inspirée par le cycle d'Elric et sa fameuse épée noire avaleuse de force, Stormbringer (à noter que l'album de Deep Purple du même nom n'a au final rien à voir avec Moorcock). Beau succès malgré sa pochette hideuse et son titre débile, Cultösaurus Erectus est une réussite, le meilleur album du groupe depuis 1976, et on y trouve des morceaux de choix : Divine Wind, Monsters avec le génial saxophone de Mark Rivera, Black Blade, The Marshall Plan, Unknown Tongue, le Deadline de Joe Bouchard. Soit six chansons sur neuf. Le reste (Fallen Angels qui semble chanté par Roger Daltrey des Who, mais l'est par Bloom ; la voix est cependant bien ressemblante ici ! ; Hungry Boys, Lips In The Hills) n'est pas du même tonneau, mais rien de chiable ici, ça reste vraiment pas mal, dans le pire des cas, et remarquable, dans le meilleur.

Fire_Of_Unknown_originFire Of Unknown Origin (1981) : Encore une collaboration avec Moorcock : Veteran Of The Psychic Wars, qui est génial. Encore un titre co-signé Patti Smith : le morceau-titre, qu'elle a aussi chanté (sur la réédition CD de son album Wave de 1979, une version démo s'y trouve). Fire Of Unknown Origin est une réussite de plus pour Blue Öyster Cult, le groupe semble s'être repris après la nullité de Mirrors et, avant cela, la déception de Spectres. Tout du long de ses 39 minutes, cet album est un des meilleurs (si, si !) du groupe, meilleur que Cultösaurus Erectus, meilleur qu'Agents Of Fortune, bref, le meilleur depuis 1974. Savourez-bien, car ça sera par la suite très très très rare, une aussi belle réussite, pour le groupe !

BOC_ExtraLiveExtraterrestrial Live (1982) : Double live de la tournée Fire Of Unknown Origin, 78 minutes de bonheur. On y trouve des versions à tomber de Veteran Of The Psychic Wars (avec un solo de guitare terrible de Donald), Roadhouse Blues (des Doors), Dominance & Submission, Black Blade, (Don't Fear) The Reaper, Hot Rails To Hell et Godzilla. Deux titres datent de 1980 et d'une tournée faite avec Black Sabbath : Black Blade et Dominance & Submission, et on a la participation amicale de Robbie Krieger, guitariste des Doors, sur la reprise de leur morceau citée plus haut. Un excellent live.

BLUE_Y~1The Revölution By Night (1983) : Sincèrement, il vaudrait mieux oublier cet album quasi-intégralement foiré... Mais on y trouve au moins une grande chanson : Take Me Away, qui ouvre le bal. Mis à part ça, The Revölution By Night est affligeant, en plus, Albert Bouchard est parti, lui qui était là depuis le début (le reste du groupe n'a pas changé, et le nouveau batteur s'appelle Rick Downey). Une chanson est co-signée par Patti Smith (Shooting Shark), une autre par Ian Hunter de Mott The Hoople (Let Go). Bruce Fairbairn à la production. Vous voulez mon conseil ? Téléchargez (légalement) Take Me Away, oubliez le reste. Ou alors, si vous tenez vraiment à vous procurer l'album, essayer de ne pas le payer cher. Il n'en vaut pas la peine.

CNINJAClub Ninja (1985) : Rick Downey, le batteur sur le précédent opus, est remercié, remplacé ici par Jimmy Wilcox et Thommy Price. Allen Lanier, claviériste et guitariste rythmique présent depuis les débuts, est parti (au fait, il est mort en 2013), remplacé ici par Tommy Zvoncheck. Club Ninja, rien que son titre est ridicule (sa pochette aussi, d'ailleurs !), est encore une fois un bien mauvais album du BÖC, malgré qu'il ait été bien reçu par la presse à l'époque, et qu'il se soit vendu suffisamment pour être disque d'or. Mais Rien à sauver ici. On notera une chanson co-signée par le poète américain Jim Carroll (Perfect Water).Et le retour de Sandy Pearlman à la production.

BlueOysterCultImaginosImaginos (1988) : A la base, Imaginos, c'est une suite de textes écrits, dans les années 60, par Sandy Pearlman. Certaines parties furent confiées au groupe par la suite, comme Astronomy, et il me semble que le nom du groupe soit issu de ces textes aussi. Il faudra attendre 1988 pour que le groupe n'adapte, en ce concept-album, Imaginos. Un groupe ressoudé, Albert Bouchard et Lanier sont en effet revenus. Enfin, ça n'empêchera pas Albert et Joe Bouchard de partir une fois l'album en boîte... L'ambiance était apparemment un peu merdeuse pendant l'enregistrement de cet album qui contient une nouvelle version d'Astronomy, et un morceau du nom de Blue Öyster Cult. Imaginos est donc un album conceptuel, assez fumeux, l'album studio le plus long du groupe à l'époque car il dure 55 minutes. Ce n'est pas un bien, car sans être mauvais, ce n'est vraiment pas le meilleur opus du BÖC, le concept de Pearlman, sur la longueur, étant assez pompeux et épuisant, et tarabiscoté. A réserver aux fans.

BOC_live_1976Live 1976 (1991) : Comme son titre l'indique, bien que sorti en 1991, ce live propose des extraits de concerts de 1976. Un double live sorti aussi en VHS, avec de très bonnes versions de This Ain't The Summer Of Love, Buck's Boogie (19 minutes !), (Don't Fear) The Reaper, Cities On Flame With Rock'n'Roll, ME-262 ou Stairway To The Stars. Pas leur meilleur live, mais se laisse bien écouter de temps en temps.

BOC_Cult_ClassicCult Classic (1994) : Le titre peut faire croire à une compilation. Quelque part, ç'en est une : aucun nouveau titre ici, que des anciennes chansons (Godzilla, Flaming Telepaths, Astronomy, O.D.'d On Life Itself...en tout, 14 titres, pour 68 minutes), mais il ne s'agit ni des anciennes versions d'époque, ni de versions live. Le groupe les a réenregistré, et a donc inventé, ici, le concept d'auto-reprises. Enfin, inventé, non, j'exagère, ce ne sont pas les premiers à avoir fait ça. Je ne vois pas bien l'intérêt, entre nous. Le batteur, ici, est un certain Chuck Burgi, et le bassiste, Jon Rogers. Ces nouvelles versions (la troisième, studio, pour Astronomy, après Secret Treaties et Imaginos !) sont pas mal, l'album est dans l'ensemble correct. Enfin, est-ce un album, on peut se poser la question, ou une compilation déguisée ? Aucun intérêt, en tout cas.

Heaven_Forbid_coverHeaven Forbid (1998) : Une pochette hideuse et quelque peu angoissante qui sera changée par une autre, bien plus belle, du même auteur (Morgan Fairchild), image présente au verso de pochette et qui était, d'ailleurs, voulu à la base comme la pochette définitive. Heaven Forbid est un disque médiocre. In Thee est présent ici en version live, la version studio se trouvait sur Mirrors. Still Burnin' est une sorte de suite au morceau Burnin' For You issu de Fire Of Unknown Origin. Un ou deux bons morceaux, comme See You In Black et Damaged, et encore, et encore... Un bien mauvais opus. Leur pire depuis Club Ninja, voire même depuis Mirrors.

Curse_of_the_hidden_mirror_coverCurse Of The Hidden Mirror (2001) : Dernier album studio du groupe à ce jour, Curse Of The Hidden Mirror (le titre vient d'une chanson de quand le groupe était le Stalk Forrest Group, dont l'unique album, St. Cecilia, sortira en 2001 (morceaux datant de 1970). John Shirley, un auteur de SF de style cyberpunk, a signé les paroles de pas moins de 8 des 11 titres de l'album, lequel album est nettement plus réussi que tous les albums studio réunis du groupe depuis 1983. Sans être un chef d'oeuvre, cet ultime album du BÖC est donc une bonne petite surprise dans l'ensemble.

BOC_A_Long_Days_NightA Long Day's Night (2002) : Deux heures de live capté en 2002 à Chicago. 13 titres dont pas mal de classiques (Buck's Boogie, Astronomy, (Don't Fear) The Reaper, Godzilla, O.D.'d On Life Itself...), on a même Lips In The Hills, Mistress Of The Salmon Salt (Quicklime Girl) et Perfect Water. Sincèrement, ce n'est pas le meilleur live du groupe, c'est même loin d'être le cas, mais rien de nul ici. De quoi achever correctement leur discographie à l'heure actuelle.

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