![99_logo]()
Place maintenant à la discographie officielle (studio et live) de Black Sabbath, un des meilleurs groupes de hard-rock qui soient !
Black Sabbath (1969) : Sous une pochette qui fera parler d'elle (selon la légende, il n'y avait personne quand la photo fut prise, la Mona Lisa gothique serait donc une apparition...ah ah ah En tout cas, personne n'a jamais su la retrouver, cette mystérieuse femme qui glace le sang...), le premier opus, éponyme, de Black Sabbath n'est pas leur meilleur. Mais il est franchement très bon, et offre déjà des tueries : NIB (qui ne signifie pas Nativity In Black, au fait, contrairement à la légende), The Wizard, Evil Woman (une reprise), la chanson-titre, Behind The Wall Of Sleep. On notera que Wicked World, présent sur le CD, ne l'était pas sur le vinyle, qui ne comprenait que 7 titres. Un album qui fera date, le son doom est lancé.
Paranoid (1970) : Pochette assez angoissante (un homme armé, chelou, surgit de derrière un arbre dans les bois, de nuit...on imagine aisément la scène si cela nous arrivait réellement), et en même temps, nullissime. Heureusement, ce n'est pas le cas de l'album. Paranoid n'a jamais été mon préféré de Black Sabbath, mais il faudrait être fou pour passer à côté, parce que Paranoid, War Pigs, Iron Man, Electric Funeral, Hand Of Doom (sur la came, une chanson terriblement glauque sur le sujet, anti-came, ce qui n'empêchera pas le groupe d'en prendre !), Planet Caravan (une ballade) sont des monstres du genre. En fait, c'est bien simple, tout, des 8 titres, même l'instrumental Rat Salad, est essentiel. Un grand disque du groupe, donc.
Master Of Reality (1971) : Un des albums les plus courts du groupe, et même le plus court : 34 minutes. Et c'est dommage, dans un sens, car c'est un des meilleurs. Très heavy, cet album à la pochette paresseuse offre en effet Sweet Leaf (sur le cannabis), Solitude, Into The Void, Children Of The Grave, After Forever avec sa ligne de texte sur le Pape au bout d'une corde... Encore un grand cru du Sabb'.
Vol. 4 (1972) : Comme son nom l'indique, c'est le quatrième opus. Remerciant la Great Coke Company of Los Angeles dans les crédits, le groupe livre ici un disque étonnant (Changes est une ballade au piano, Laguna Sunrise, un instrumental relaxant, FX un autre instrumental totalement expérimental...), très heavy par moments : Cornucopia, Snowblind, Supernaut... Un de mes albums préférés du groupe. Pas le plus évident, ceci dit.
Sabbath Bloody Sabbath (1973) : Le meilleur album, à moins que cela soit le suivant, ou bien celui de 1980, ou bien les trois en même temps, plus simplement. Disque assez progressif par moments (Rick Wakeman, claviériste de Yes, apparait sur Sabbra Cadabra, et le groupe s'essaie aux claviers synthétiques sur toute la face B : Who Are You, Looking For Today), et offrant un grand nombre de chefs d'oeuvre : Spiral Architect, A National Acrobat, Sabbra Cadabra, la chanson-titre... Pochette magnifique sur la dualité de l'Homme et le Bien et le Mal.
Sabotage (1975) : Le groupe a subi moult tracas (drogue, ennuis juridiques, etc), et ça se ressent sur ce disque incroyablement violent, virulent, saignant, dont le titre est, selon Tony Iommi (guitare), un reflet de la situation du groupe, comme s'ils avaient été sabotés par leurs proches et management. Sabotage ne brille pas par sa pochette ridicule. En revanche, musicalement, rien à dire ou presque (Am I Going Insane (Radio) est assez moyen). Ozzy est en forme, il braille ses paroles (Hole In The Sky), The Writ et Megalomania semblent résumer la situation du groupe à l'époque, Symptom Of The Universe annonce le futur thrash-metal de Metallica et Slayer...et Supertzar est assez étrange et étonnant. Encore un chef d'oeuvre.
Technical Ecstasy (1976) : Il fallait bien que ça arrive : Black Sabbath s'effondre. Si le groupe fera encore pire par la suite, Technical Ecstasy marquand cependant la première chute de niveau. On peut garder Dirty Women, Gypsy et All Moving Parts (Stand Still) comme chansons correctes, mais le reste ne vaut pas grand chose. Je ne parlerai pas de la pochette, qui semble représenter un coït de robots dans un escalator. Qui a eu cette idée de merde (pochette signée Hipgnosis, au fait) ? Le groupe, ou le studio de design ?
Never Say Die ! (1978) : Le dernier album studio de la période Ozzy (jusqu'à13 en 2013), et le pire de cette période. Et un des pires du groupe. On a l'impression d'une vraie dégringolade dans le niveau, c'est absolument affligeant. Je ne parlerai pas de l'idiotie de la pochette, ces aviateurs masqués, à quoi ça rime ? Musicalement, ces 45 minutes passent trop, trop, trop lentement, rien à conserver, pas même le morceau-titre. On notera que Bill Ward (batteur) chante sur Swinging The Chain. Oh, mon Dieu.
Heaven And Hell (1980) : Ozzy est parti se lancer (pas trop loin) en solo, il arrivera à faire des disques vraiment bons nomme The Blizzard Of Ozz ou No More Tears. Black Sabbath engage Ronnie James Dio, parti de Rainbow. Un mec pas très grand, au physique d'elfe, à la voix ahurissante d'efficacité, mort hélas en 2010 de cancer. Le chanteur de Love Is All, de Rainbow, s'approprie totalement le Sabbath, et avec lui, la meilleure période du groupe (mais pas la plus longue) commence. Heaven And Hell est un disque tout simplement parfait. La chanson-titre, Lonely Is The Word, Children Of The Sea, Neon Knights, autant de tueries qui font de ces 40 minutes une date dans l'histoire du groupe. Essentiel.
Live At Last (1980) : Des extraits de concert de 1972 (avec une version embryonnique de Killing Yourself To Live, un an ou presque avant que le groupe ne la propose sur Sabbath Bloody Sabbath), sorti en 1980, alors que le groupe, avec Dio au chant, sortait Heaven And Hell et n'avait vraiment pas besoin d'un live issu de l'ancienne époque du groupe. D'ailleurs, Live At Last, sous sa pochette hideuse et avec sa qualité sonore absolument déplorable (pire qu'un bootleg), n'est pas reconnu par le groupe, et est une sorte de semi-bootleg, désormais totalement officiel. Mais toujours pas reconnu par le groupe. C'est leur premier live, dans un sens, mais il ne compte pas trop. Sa qualité horrible empêche qu'on l'apprécie pleinement. Dommage, car Tomorrow's Dream, Cornucopia, Wicked World (long de 19 minutes) ou War Pigs sont pas mal. Malgré le son. Je déconseille quand même ce live à cause du son.
Mob Rules (1981) : Pochette grandiose et très angoissante, glauque aussi (le visuel n'a pas été fait pour le groupe, c'est la reprise d'un dessin de Greg Hildebrand sur lequel le groupe rajoutera le nom du disque et le leur, en tag), sur laquelle on aperçevrait, en bas, dans les dégoulinures du sol, la mention Kill Ozzy. Ce qui est sujet à caution (on appelle ça la paréïdolie, quand on croit voir quelque chose dans une forme indistincte, comme dans les nuages), et Tony Iommi lui-même n'a jamais pu voir exactement cette mention non voulue, donc, par le groupe. Mob Rules est un grand disque de plus, avec des chansons aussi tuantes que The Sign Of The Southern Cross, Voodoo, The Mob Rules, Turn Up The Night et l'instrumental angoissant E5150. Parfait, tout simplement. Un peu sous-estimé, aussi, j'ai l'impression.
Live Evil (1982) : Le voilà, le premier live officiel du groupe ! Double, c'est une tuerie dans le genre, Dio (qui partira après le mixage de l'album, qui se passera plutôt mal : tensions internes) est en forme et livre des versions à tomber de Heaven And Hell (en deux parties séparées par une face, avec The Sign Of The Southern Cross entre les deux), NIB, Black Sabbath, The Mob Rules, Children Of The Sea, Paranoid ou Neon Knights. Tout simplement quintessentiel, pour moi le meilleur live du groupe, et un des meilleurs lives du genre, si si !
Born Again (1983) : Ronnie James Dio est parti, le groupe engage Ian Gillan (chanteur de Deep Purple entre 1969 et 1973). Bill Ward accepte de revenir pour l'album, mais ne participera pas à la tournée. Born Again sort en 1983 sous une pochette hideuse que même l'auteur (Steve Joule) a renié, estimant avoir été bourré au moment de la faire, etc. Selon la légende, Ian Gillan aurait gerbé en voyant la pochette, il en aurait jeté un carton d'exemplaires par une fenêtre, de rage. Il aurait aussi gerbé en écoutant le disque, qui, tout en étant vraiment bon (on y trouve des chansons mémorables, Born Again, Zero The Hero, Thrashed, Keep It Warm, Disturbing The Priest), possède une qualité sonore très discutable, assez pourrie même. On reprochera cela au disque, on reprochera aussi son côté très caricatural/bourrin, la tournée, avec ses décors et ses nains, sera jugée caricaturale, une sorte de Spinal Tap en moins rigolo. Dommage pour cette formation, qui aura au moins livré un album vraiment sensationnel, sur lequel Gillan semble s'éclater comme une bête sauvage (Disturbing The Priest). Sur scène, il livrait un Black Sabbath tellement flippant que le groupe se demandera s'il fallait continuer à la jouer, le public réagissant assez violemment. On notera que la qualité médiocre du son transforme totalement la chanson-titre, qui en trouve un pathos des plus efficaces (le son de la guitare...frissons !). Bref, à l'arrivée, un disque que j'adore, vraiment sous-estimé, qui n'a pas eu de bol...un peu caricatural, c'est vrai, et pas parfait, mais dans l'ensemble, efficace à fond !
Seventh Star (1986) : A la base, ce disque devait être un album solo de Tony Iommi, le guitariste du groupe. Ce qui explique probablement le fait que la pochette de ce Seventh Star soit créditée àBlack Sabbath featuring Tony Iommi (chose, sinon, totalement débile, Black Sabbath ayant été fondé par Iommi, qui est quasiment le seul membre du groupe présent sur tous les albums) et que la photo de pochette ne montre que Iommi. Aucun des membres du groupe n'est présent ici, sauf Iommi. Le chanteur est Glenn Hughes (Deep Purple), qui se démerde bien. Un album qui n'est pas toujours considéré comme un disque du groupe, un peu à part, plus un album solo de Iommi qu'autre chose. Ce n'est pas un grand disque, mais ce n'est quand même pas honteux. In For The Kill et la chanson-titre sont vraiment bien. Disque très court, 35 minutes...
The Eternal Idol (1987) : Le premier 'vrai' opus du Sabb' depuis Born Again. Premier album du groupe avec Tony Martin (de Rainbow durant la période 1979/80, pas la meilleure ni la plus connue) au chant, et pas mal des musiciens ayant oeuvré sur Seventh Star (Geoff Nicholls aux claviers, Eric Singer à la batterie) sont là. Un an à peine après Seventh Star, ce The Eternal Idolà la pochette assez moche (et qui, à la base, n'était pas prévue pour être celle-là ; à la base, ça devait être une photo d'une sculpture de Rodin portant le même nom que le disque, mais pour des problèmes de droits, ce fut impossible, et on a engagé deux modèles pour imiter la sculpture) offre deux-trois bons passages, comme Scarlet Pimpernel, Eternal Idol et The Shining. Mais dans l'ensemble, pas du niveau de ce que l'on attend de Black Sabbath. J'imagine qu'à l'époque, ceux qui avaient chié sur Born Again devaient se dire, déjà, qu'au final, l'album de 1983, avec Ian Gillan, n'était vraiment pas si mal, tout compte fait...
Headless Cross (1989) : On ne l'espérait plus trop, mais voilà : Headless Cross est bon. Pas immense, hein, mais c'est clairement leur meilleur, à l'époque, depuis Mob Rules. Tony Martin au chant, Cozy Powell (un ancien de Rainbow, groupe qui, décidément, entre Dio, Martin, Powell et, par la suite, Rondinelli, aura vu pas mal de ses membres aller vers Sabbath !) à la batterie. On notera la participation amicale de Brian May (oui, celui de Queen !) à la guitare sur When Death Calls, il livre un très sympathique petit solo sur ce titre. Entre Nightwing, Black Moon, When Death Calls, Headless Cross et Kill In The Spirit World, ce disque sans prétention est vraiment très efficace. Le meilleur disque du groupe avec Tony Martin au chant, ce qui est vraiment tout dire, car la période Martin (de The Eternal IdolàForbidden, en exceptant Dehumanizer) est dans l'ensemble vraiment médiocre. Sauf là.
Tyr (1990) : Sorte d'album-concept sur la mythologie nordique, si on s'en réfère aux titres de pas mal des morceaux (Odin's Court, Valhalla), Tyr est un des moins bons opus de Black Sabbath. Après un Headless Cross efficace, le groupe, toujours avec Tony Martin au chant (mais il va s'effacer pour l'album suivant, une petite parenthèse avant son retour), s'effondre à nouveau. Sans être le pire du groupe, Tyr est un album assez lourdaud, heureusement court (un peu moins de 40 minutes), mais je ne vois rien à sauver du marasme. Pour grands inconditionnels seulement. Et encore...
Dehumanizer (1992) : Le retour de Dio au chant pour un album qui, direct, est un des meilleurs du groupe et le meilleur de la décennie 90 (pour le groupe, hein). Dehumanizer est une tuerie dans le genre, avec des morceaux remarquables comme Time Machine (qui apparaîtra dans le film Wayne's World dans une autre version présente en bonus-track sur le CD), TV Crimes, Letters From Earth, I ou Sins Of The Father. Asbolument génial.
Cross Purposes (1994) : Retour de Tony Martin au chant, Bobby Rondinelli (autre membre de Rainbow avec Martin) à la batterie, pour cet album, le seul (hormis un live) pour cette formation de Black Sabbath. Du power-metal sans grande âme, avec quelques bonnes chansons (I Witness, Back To Eden, Psychophobia), mais dans l'ensemble, les 47 minutes de ce Cross Purposes passent plutôt correctement, mais sans donner l'envie d'y revenir. Pour inconditionnels absolus sachant tout apprécier et pardonner, car il y à pire dans Black Sabbath. Il y à surtout bien mieux. Anodin.
Cross Purposes Live (1995) : Un live assez frustrant (70 minutes seulement) qui, comme son nom l'indique, a été capté pendant la tournée de l'album Cross Purposes, avec Tony Martin au chant. Des versions potables, mais pas grandioses, de Time Machine, Children Of The Grave, Symptom Of The Universe, Headless Cross et Into The Void. Pas de quoi se relever la nuit non plus. Le live était aussi sorti en VHS à l'époque. Il existerait un DVD non officiel qui reprend une partie de la VHS.
Forbidden (1995) : Vous cherchez le pire album du groupe et pensez que c'est Never Say Die ! ou Tyr ? Non, les gars, cet insigne, en fait infâme, honneur revient àForbidden, un album qui aurait mieux fait de s'appeller Forgotten, tellement il est à oublier. Produit par Ernie C (un membre de Body Count, groupe de rap metal) et proposant une participation vocale de...Ice-T (membre de Body Count), Forbidden est une purge innommable, un album absolument lamentable, une merde totale que je me refuse à chroniquer ici dans le détail. Il paraît qu'on le trouve difficilement en magasin ; ça tombe bien, vous ne voulez pas acheter ce truc. Manquerait plus que ça, d'ailleurs.
Reunion (1998) : Ca avait bien fait parler à l'époque : le retour de la formation 1969/1979, Ozzy/Tony/Geezer/Bill. A l'arrivée, des concerts, et un double live (avec, en final du second CD, deux morceaux studio inédits : Psycho Man et Selling My Soul, corrects) intituléReunion. Le son est excellent, la setlist aussi, même si elle ne se réfère qu'à la période 1969/1976 (aucun titre de Sabotage malheureusement ; un seul titre de Technical Ecstasy : Dirty Women ; aucun de Never Say Die ! et, évidemment, aucun des périodes suivantes du groupe). Parmi les morceaux, Spiral Architect, Paranoid, Electric Funeral, Snowblind, Sweet Leaf, Fairies Wear Boots, Behind The Wall Of Sleep, NIB ou Black Sabbath. Quasiment essentiel.
Past Lives (2002) : Quasiment deux heures de live de la grande époque : on a des extraits de concerts datant d'entre 1970 et 1975, notamment des morceaux captéà l'Olympia en 1970, au Rainbow (Londres) en 1973, à Asbury Park en 1975... Une double compilation live qui fait oublier le calamiteux (pour le son) Live At Last de 1980, qui n'était, je le rappelle, pas officiellement reconnu par le groupe. Essentiel pour tout fan.
Live At The Hammersmith Odeon (2007) : Un live capté en 1981 à Londres, au mythique Hammersmith Odeon Theatre, pendant la tournée de Mob Rules, et, donc, pendant la remarquable deuxième époque de Black Sabbath. Morceaux de choix (NIB, Children Of The Sea, War Pigs, Black Sabbath, Heaven And Hell, The Mob Rules), avec, aussi, des chansons moins connues mais sensationnelles : Country Girl, Slipping Away. 79 minutes de bonheur avec une excellente qualité audio, un bonheur pour fans ! Après, il y à pas mal de doublons avec Live Evil, évidemment. Il n'y à quasiment que ça (pas les mêmes versions des chansons, mais les mêmes chansons), sauf les deux derniers titres que j'ai cité.
The Devil You Know (2009) : Attention, ce disque n'est pas estampillé Black Sabbath, malgré que, dans un sens, ça soit un de leurs albums. C'est le retour de la formation 1980/82, la formation avec Dio au chant, mais pour des raisons juridiques, cette reformation du line-up de la deuxième époque n'a pas eu le droit d'utiliser le nom de Black Sabbath, c'est donc sous celui de Heaven And Hell (le nom du premier album de la seconde formation, remember ?) que l'album est sorti. Un très très bon album qui sera hélas le dernier de Dio, mort d'un cancer en mai 2010... Des chansons absolument géniales comme Bible Black, Fear, Eating The Cannibals ou Breaking Into Heaven.
13 (2013) : Le retour en force et en forme. La formation originale, sauf le batteur, Bill Ward, qui a refusé de participer, et est remplacé par Brad Wilk (Rage Against The Machine et Audioslave), qui se démerde bien. 8 chansons autoréférencées (une d'entre elle s'ouvre un peu comme Black Sabbath, une autre possède le même riff que NIB, ou presque, une autre est une ballade à la Planet Caravan/Solitude/Changes...) et franchement jubilatoires : God Is Dead ?, Zeitgeist, Loner, End Of The Beginning, on en redemande. Et ça tombe bien, à la sortie, l'album était vendu en édition collector 2 CD, le second étant constitué de 3 bonus-tracks pas dégueus : Pariah, Methademic... A l'arrivée, sous sa pochette enflammée, 13 est immense. On notera que peu avant la sortie de l'album, peu avant son enregistrement en fait, on apprendra la maladie (cancer) de Tony Iommi, lequel, dans les crédits de pochette, remercie les médecins et médicaments, sans lesquels il aurait eu du mal à tenir le coup. Comme il est toujours vivant, à l'heure actuelle on espère que ça va durer le plus longtemps possible !
Live...Gathered In Their Masses (2013) : Captéà Melbourne, ce live est sorti en CD et en DVD, et date de la tournée de l'album 13. On y trouve quelques unes des meilleures chansons de l'album (Loner, God Is Dead ?, End Of The Beginning, et Methademic, qui est un des morceaux du CD bonus de 13), on y trouve aussi Iron Man, War Pigs, Snowblind, Symptom Of The Universe... Trop court (le CD dure 69 minutes ; le DVD, lui, en dure 108). A noter que les deux dernières chansons citées, notamment, ne sont pas sur le CD.