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"Lost Generation" - Elliott Murphy

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En abordant Aquashow récemment, j'ai dit que ce premier album d'Elliott Murphy (chanteur/auteur-compositeur de rock à tendance un peu folk, digne rival - et ami - de Bruce Springsteen pour la même époque, mais ayant eu moins de succès que lui dans son propre pays), sorti en 1973, et absolument grandiose, ne serait pas le seul de lui que j'aborderai. Promesse tenue, car voici le deuxième album d'Elliott Murphy (et je compte aussi aborder ses trois albums suivants ici prochainement), un album sorti en 1975 sous une pochette que je n'hésite pas à qualifier d'un petit peu ridicule (on a l'impression que Murphy posee en Jésus glabre, sur la pochette, sa pose est, de plus, quelque peu précieuse). Heureusement, la pochette est bien la seule chose à retirer de ce disque. Disque qui s'appelle Lost Generation, dure dans les 37 minutes (n'ayant que le vinyle, et comme il n'existe pas de page Wikipédia, même en anglais, sur ce disque, c'est pas évident de dire avec exactitude la durée de l'album ; en additionnant rapidement les timings des morceaux ça fait environ 37 minutes, soit autant qu'Aquashow), et contient 10 titres qui, franchement, se battent en duel pour savoir qui est le meilleur d'entre eux. Traduction : difficile de dire quel morceau, sur l'album, est meilleur que les autres. Tout ceci, pour vous dire le niveau de cet album. Déjà qu'Aquashow (super bien accueilli par la presse à l'époque, mais dont le succès commercial sera moyen) était fantastique... En plus, tout le monde la connaît, la réputation du deuxième album, que l'on dit toujours difficile à faire : il faut, en effet, faire mieux que le premier, ce qui peut être compliqué quand le premier album a marché et est une réussite artistique. Certains groupes ou artistes ont réussi l'exploit de faire aussi bien, voire mieux encore, avec leurs deuxièmes albums (au choix, Oasis, Radiohead, Bruce Springsteen, Bob Dylan, Led Zeppelin ou bien Emerson, Lake & Palmer) ; d'autres n'ont pas marqué le coup (U2 bien que leur October soit très bien, mais ça ne suffit pas ; ou bien encore David Bowie).

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Pour Elliott Murphy, Lost Generationétait vraiment une gageure ; il fallait vraiment réussir à sinon dépasser, du moins égaler Aquashow. Je vais le dire direct, il n'a pas réusi à faire mieux que la housse à cathédrale qu'est Aquashow. Mais il a fait au moins aussi bien, et rien que ça, c'est immense. Aidé par Paul A. Rothchild (légendaire producteur des albums des Doors jusqu'àMorrison Hotel, et producteur du génial et posthume album de Janis Joplin, Pearl ; pour ne citer que ça), et accompagné de musiciens de grand talent (et certains très connus : le batteur Jim Gordon - dont la suite de la vie sera des plus tragiques, il tuera sa mère à coups de marteau, ayant entendu des voix dans sa tête l'encourageant à le faire, et il croupit toujours en asile, aux USA, perdu à jamais - , ou bien encore le guitariste Sonny Landreth, le bassiste Gordon Edwards, et un certain Bobby Kimball, futur chanteur de Toto, aux voix de choeurs), Elliott, qui chante, joue de la guitare, de l'harmonica et du piano (et signe paroles et musique de toutes les chansons), offre un régal de rock teinté de folk, magnifiquement produit, sensiblement interprété (sa voix, qui évoluera bien des années après, est à l'époque assez fluette et des plus agréables ; agréable, elle l'est toujours, mais son timbre a évolué, plus grave et mûr), et très proche des albums que Springsteen usinait à la même époque (très proche de ses deux premiers albums, le côtédylanien/beaucoup de paroles inclus). On parlait même de Murphy comme du rival de Springsteen, mais entre les deux, c'est le Boss qui emportera la bataille. Murphy s'installera en France courant des années 70, il y vit toujours, et son succès, chez nous, sera supérieur à celui qu'il connût chez lui. Sur Lost Generation, Murphy nous régale de chansons tout simplement sublimes, notamment la chanson-titre, qui ouvre la face B, et qui en est très probablement le sommet. Ou bien Hollywood, qui ouvre le disque. Sur ces deux morceaux, l'alchimie entre la voix de Murphy et l'accompagnement musical est totale, absolue.

EM

Eva Braun, Lookin' Back, History, Touch Of Mercy et les plus remuants Bittersweet et Manhattan Rock sont d'autres grands moments de beauté et de maestria d'un disque qui ne possède qu'un seul défaut, sa pochette, donc. Il faut aussi savoir au sujet de Lost Generation (dont l'édition CD, couplée parfois avec l'album suivant, est des plus difficiles à dénicher) que bien que grandiose, cet album (un des plus sous-estimés du rock des années 70, catégorie songwriters, selon moi) est sandwiché, dans la discographie d'Elliott Murphy, par non seulement Aquashow avant lui, mais, après lui (en 1976), par Night Lights, l'album suivant donc, lequel est probablement le deuxième meilleur de Murphy derrière Aquashow. Lost Generation est donc coincé entre deux monstres sacrés, mais ça ne l'empêche pas de bien les talonner, de quasiment les égaler. Production parfaite, interprétation éblouissante, morceaux sublimes, ambiance sublime également, cet album est vraiment à découvrir, ou redécouvrir de toute urgence. On le trouve difficilement, mais le clip plus bas, tant qu'il durera, en propose l'intégralité, dans l'ordre, donc, bonne écoute !

FACE A

Hollywood

Touch Of Mercy

History

When You Ride

Bittersweet

FACE B

Lost Generation

Eva Braun

Manhattan Rock

Visions Of The Night

Lookin' Back


Ma collection de vinyles

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20150508_180700

Voici, tout simplement, ma collection d'albums en vinyles. Une liste faite par ordre alphabétique des groupes/artistes et par ordre chronologique de parution des albums dans les discographies de ces divers groupes ! A chaque fois que cela sera nécéssaire, j'ajouterai des précisions sur tel ou tel album, et je tiendrai la liste à jour, la republiant à l'occasion ! La photo ci-dessus est une photo perso représentant une infime partie de ma collection, mais certains de mes albums de chevet, par ailleurs !

P.S. : concernant les 45-tours, le visuel sur l'article est celui de l'édition que je possède, les 45-tours ayant toujours eu droit à je ne sais combien de visuels différents, selon les pays de parution où les différentes rééditions...

Phil-Manzanera--801-801-Live-285619801 : 801 Live (1976) : un album assez rare, un live du très éphémère groupe fondé par Brian Eno et Phil Manzanera ! Bien meilleur que sa pochette !

1977 LET THERE BE ROCKAC/DC : Let There Be Rock (1977) : avec Crabsody In Blue, morceau n'ayant jamais été mis en CD.

1978 IF YOU WANT BLOODAC/DC : If You Want Blood...You've Got It (1978).

1980 BACK IN BLACKAC/DC : Back In Black (1980).

1980 THE TURNThe Alan Parsons Project : The Turn Of A Friendly Card (1980).

1982 EYE IN THE SKYThe Alan Parsons Project : Eye In The Sky (1982).

a-killer1Alice Cooper : Killer (1971) : réédition, état neuf (le calendrier 1972 avec Alice Cooper pendu ne fut pas reproduit, hélas, dedans).

220px-72_schools_outAlice Cooper : School's Out (1972) : pochette ouvrante en pop-up en forme de pupitre d'écolier.

2800319The Allman Brothers Band : At Fillmore East (1971).

76170500_pAmon Düül II : Yeti (1970). Double album, état neuf (réédition avec notes de réédition dans la pochette intérieure).

42238593_pAphrodite's Child : 666 (1972).

91089097_oArcade Fire : Reflektor (2013) : à noter que l'ordre de certains morceaux, sur le premier disque, est différent de celui du premier CD, We Exist ouvrant la seconde face.

Badfinger-Magic-Christian-M-449295Badfinger : Magic Christian Music (1970).

51vLCh69l-LBadfinger : Ass (1973).

1983 LOIN DES YEUX DE L'OCCIDENTDaniel Balavoine : Loin Des Yeux De L'Occident (1983).

61364023_pThe Band : The Last Waltz (1978) : triple vinyle, avec un livret.

1981 TURN OF THE TIDEBarclay James Harvest : Turn Of The Tide (1981).

76050155_pSyd Barrett : The Madcap Laughs (1969). Etat neuf, réédition.

Syd-Barrett-Barrett-501x500Syd Barrett : Barrett (1970) : état neuf, réédition.

1976 KING KONG OSTJohn Barry : 'King Kong' Soundtrack (1976) : sans le poster.

49364901_pAlain Bashung : Roulette Russe (1979) : second pressage, de 1980, avec Gaby Oh Gaby et Elle S'Fait Rougir Toute Seuleà la place de deux autres titres (Milliards De Nuits Dans Le Frigo et Les Petits Enfants).

1982 PLAY BLESSURESAlain Bashung : Play Blessures (1982) : état neuf.

46698021_pAlain Bashung : Figure Imposée (1983) : état neuf, avec le tracklisting d'origine (pour le CD, deux titres furent virés et remplacés par d'autres)

1985 LT85Alain Bashung : Live Tour 85 (1985) : état neuf.

Passe_le_Rio_GrandeAlain Bashung : Passé Le Rio Grande... (1986).

0004228392462_600Alain Bashung : Novice (1989) : état neuf, teintes nettement plus pâles pour le contraste visage/noir.

PleasePleaseMeThe Beatles : Please Please Me (1963) : réédition, état neuf.

44519906_pThe Beatles : With The Beatles (1963) : réédition, état neuf.

20150317131243!HardDayUKThe Beatles : A Hard Day's Night (1964) : réédition de 1977.

MI0003685074The Beatles : Something New  (1964) : album américain (édition européenne Odéon).

220px-BeatlesLongTallSallyEPThe Beatles : Long Tall Sally (1964) : EP 4-titres.

44564713_pThe Beatles : Beatles For Sale (1964) : réédition état neuf (stéréo contrairement au visuel qui dit 'mono').

81Kuck-UdoL__SL1400_The Beatles : Beatles' 65 (1964) : album américain (édition européenne Odéon).

imagesCAS8LD13The Beatles : I Feel Fine/Any Time At All/She's A Woman/I'll Be Back (1964) : EP 4 titres.

original_447The Beatles : Help ! (1965).

120818110141367510220775The Beatles : Ticket To Ride/I Don't Want To Spoil The Party/Baby's In Black/Yes It Is (1965) : EP 4 titres.

1965The Beatles : Help!/Mr. Moonlight/I'm Down/I'll Follow The Sun (1965) : EP 4 titres.

original_450The Beatles : Rubber Soul (1965).

The-Beatles-Michelle---Red-La-59530The Beatles : Michelle/Run For Your Life/Drive My Car/Girl (1966) : EP 4 titres.

801The Beatles : Revolver (1966) : réédition, état neuf.

114689713The Beatles : Yellow Submarine/For No One/Eleanor Rigby/Good Day Sunshine (1966) : EP 4-titres.

115267593The Beatles : Paperback Writer/Rain/The Word/Nowhere Man (1966) : EP 4 titres.

1233650The Beatles : A Collection Of Beatles Oldies...But Goldies ! (1966) : une des premières compilations officielles du groupe.

1967The Beatles : Strawberry Fields Forever/And Your Bird Can Sing/Penny Lane/I'm Only Sleeping (1967) : EP 4 titres.

1967 SGTThe Beatles : Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band (1967) : réédition Apple de 1974, sans les cut-outs et la fin cachée de A Day In The Life.

1967 MMT EPThe Beatles : Magical Mystery Tour (1967) : le double-EP britannique original de 6 titres, édition originale de 1967. Sans doute le joyau de ma collection, personnellement !

TheBeatlesMagicalMysteryTouralbumcoverThe Beatles : Magical Mystery Tour (1967) : la version LP américaine, bref, l'album, quoi ! En réédition, état neuf, avec, évidemment, le livret, glissé dans la pochette au lieu d'être agrafé au centre de la gatefold.

sans-titreThe Beatles : All You Need Is Love/Baby You're A Rich Man (1967) : 45-tours.

114297625The Beatles : Hello Goodbye/I Am The Walrus (1967) : 45-tours.

1715785The Beatles : Beatles' Greatest (1967) : édition Odéon (Pays-Bas).

115175119The Beatles : Lady Madonna/The Inner Light (1968) : 45-tours.

the-beatles-hey-jude-revolution-45-tours-853828213_MLThe Beatles : Hey Jude/Revolution (1968) : 45-tours.

1968 THE BEATLES DOUBLE BLANCThe Beatles : The Beatles (1968) : réédition de 1978, je n'ai pas les quatre photos individuelles dans la pochette, mais bien le poster.

Ob_la_di_Ob_la_da_single_coverThe Beatles : Ob-La-Di, Ob-La-Da/While My Guitar Gently Weeps (1968) : 45-tours.

TheBeatles-YellowSubmarinealbumcoverThe Beatles : Yellow Submarine (1969) : réédition, état neuf.

beatles-dont-let-me-downThe Beatles : Get Back/Don't Let Me Down (1969) : 45-tours.

114974101The Beatles : The Ballad Of John & Yoko/Old Brown Shoe (1969) : 45-tours.

1969 ABBEY ROADThe Beatles : Abbey Road (1969) : pas de titre sur la tranche.

114804364The Beatles : Something/Come Together (1969) : 45-tours.

100110722The Beatles : The Beatles Again (1970) : renomméHey Jude désormais.

beatles_letitbe-660x660The Beatles : Let It Be (1970).

sans-titreThe Beatles : Let It Be/You Know My Name (Look Up The Number) (1970) : 45-tours.

The-Beatles-The-Long-And-Wind-146696The Beatles : The Long And Winding Road/For You Blue (1970) : 45-tours.

1972The Beatles : All Together Now/Hey Bulldog (1972) : 45-tours.

1973 ROUGEThe Beatles : 1962/1966 (1973).

1973 ROUGE BLEUThe Beatles : 1967/1970 (1973).

BeatlesRockNRollMusicalbumcoverThe Beatles : Rock'n'Roll Music (1976) : double compilation officielle d'époque jamais éditée en CD, proposant les morceaux les plus rock (reprises et originaux) des Beatles.

TheBeatlesLoveSongsalbumcoverThe Beatles : Love Songs (1977) : double compilation (de seulement 59 minutes !) jamais éditée en CD.

beck-ola_expanded_import-beck_jeff-16794895-frntThe Jeff Beck Group : Beck-Ola (1969) : réédition 1973, effet de fade-upà la fin de Rice Pudding.

74933849_pBig Brother & The Holding Company : Cheap Thrills (1968). Etat neuf.

the-black-angelsThe Black Angels : Clear Lake Forest (2014) : EP d'environ 27 minutes, format 33-tours et écoutable à la vitesse 45-tours. Le vinyle est blanc opaque, quasiment transparent, c'est le seul que j'ai de la sorte !

16cd7cc3a310c4501c8c783bd505630528262d8dThe Black Keys : El Camino (2011) : le vinyle contient aussi la version CD de l'album !

96116555The Black Keys : Turn Blue (2014) : le vinyle contient aussi la version CD de l'album !

1970 PARANOIDBlack Sabbath : Paranoid (1970).

498Black Sabbath : Sabotage (1975) : édition espagnole de 1981, quasiment à l'état neuf.

black-sabbath-1982-live-evilBlack Sabbath : Live Evil (1982).

23785462-origpic-2cb6cb_jpg_0_0_100_100_300_294_85Mike Bloomfield & Al Kooper : The Live Adventures Of Mike Bloomfield & Al Kooper (1969).

cover_5342161332010Blue Öyster Cult : Blue Öyster Cult (1972).

42294866_pBlue Öyster Cult : Tyranny And Mutation (1973).

42329929_pBlue Öyster Cult : Secret Treaties (1974).

Blue_Oyster_Cult-On_Your_Feet_Or_On_Your_Knees-FrontalBlue Öyster Cult : On Your Feet Or On Your Knees (1975).

51J-AJzp8HLBlue Öyster Cult : Agents Of Fortune (1976) : réédition, état neuf.

cover_1555161332010Blue Öyster Cult : Spectres (1977).

BOC_Some_enchanted_eveningsBlue Öyster Cult : Some Enchanted Evening (1978).

mirrorsBlue Öyster Cult : Mirrors (1979).

BOC_CultErecBlue Öyster Cult : Cultösaurus Erectus (1980).

blue-oyster-cult-fire-of-unknown-origin-20111024030832Blue Öyster Cult : Fire Of Unknown Origin (1981).

frontBlue Öyster Cult : Extraterrestrial Live (1982).

3685152Blue Öyster Cult : The Revölution By Night (1983).

501392977402Blue Öyster Cult : Club Ninja (1987).

1971 HUNKY DORYDavid Bowie : Hunky Dory (1971) : édition française avec bordures noires, absence du titre de l'album sur la tranche, et les titres Oh ! You Pretty Things et Eight Line Poem réunis en un seul bloc, ainsi que Fill Your Heart et Andy Warhol, sur les faces.

1972 THE RISE AND FALL OF ZIGGY STARDUST AND THE SPIDERS FROM MARSDavid Bowie : The Rise And Fall Of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars (1972) : réédition de 1983 : présence d'un code-barres, du titre sur la tranche supérieure...

1973 PIN UPSDavid Bowie : Pin Ups (1973) : édition française, les crédits sont écrits en noir au lieu d'être en rose/rouge sur le verso de pochette.

42921288_pDavid Bowie : Diamond Dogs (1974).

1358170David Bowie : Rebel Rebel/Queen Bitch (1974) : 45-tours.

1974 DAVID LIVEDavid Bowie : David Live (1974) : édition française avec un macaron 'bis/spécial 2 disques' imprimé en haut à droite, assez moche...

david-bowie-young-americans-2917593David Bowie : Young Americans (1975).

sans-titreDavid Bowie : Station To Station (1976).

1978 STAGEDavid Bowie : Stage (1978).

1979 LODGERDavid Bowie : Lodger (1979).

1980 SCARY MONSTERSDavid Bowie : Scary Monsters (& Super Creeps) (1980).

baal_front_cover_300kDavid Bowie : In Bertolt Brecht's Baal (1982) : EP.

96144276David Bowie : Ziggy Stardust & The Spiders From Mars (1983) : concert de 1973.

1983 LET'S DANCEDavid Bowie : Let's Dance (1983).

511FtQoLsVLDavid Bowie : Heathen (2002) : état neuf.

gb9Georges Brassens : N°9 (Les Trompettes De La Renommée) (1962) : 33-tours au format 20-cm.

Brassens-Georges-N-9-Suplique-Pour-Etre-Enterre-Sur-La-Plage-De-Sete-33-Tours-303300242_MLGeorges Brassens : Supplique Pour Être Enterré A La Plage De Sète (1966) : 33-tours original à pochette blanche et mention "TNP".

69721880Georges Brassens : Supplique Pour Être Enterré A La Plage De Sète (1966) : réédition Brassens N°9. En état épouvantable, mais pas grave, l'autre exemplaire que j'ai (juste au-dessus) est, lui, en excellent état !

mnu5L4VDb8nl171g47NwAgAGeorges Brassens : Fernande (1972).

Brel en Public Olympia 1964_10_16 front coverJacques Brel : Olympia 64 (1964). 33-tours au format 20-cm, 8 titres.

1966 CES GENS-LAJacques Brel : Ces Gens-Là (1966) : réédition de 1978, numérotée 7 (pochette identique sauf le lettrage, avec les paroles dans l'intérieur).

1967 BREL 67Jacques Brel : Brel 67 (1967) : pochette ouvrante avec rabat.

1968 J'ARRIVEJacques Brel : J'Arrive (1968) : pochette ouvrante avec rabat.

1977 LES MARQUISESJacques Brel : Les Marquises (1977).

1970 SEX MACHINEJames Brown : Sex Machine (1970) : état neuf. Pas de séparation de titres sur les sillons des faces.

running-on-empty-jackson-browneJackson Browne : Running On Empty (1977).

1969 BLUE AFTERNOONTim Buckley : Blue Afternoon (1969) : état neuf, réédition du label 4 Men With Beards. Album jamais sorti en CD.

1970 STARSAILORTim Buckley : Starsailor (1970) : état neuf, réédition du label 4 Men With Beards. Album pour ainsi dire jamais sorti en CD.

5099902930152_600Kate Bush : Hounds Of Love (1985).

1977 LES MURSFrancis Cabrel : Les Murs De Poussière (1977) : pochette ouvrante, les 'cases' de la fenêtre de la pochette sont découpées (à la Physical Graffiti !). Une photo d'île paradisiaque à l'intérieur.

1979 LES CHEMINSFrancis Cabrel : Les Chemins De Traverse (1979).

1985 PHOTOSFrancis Cabrel : Photos De Voyages (1985).

1989 SARBACANEFrancis Cabrel : Sarbacane (1989).

68679668_pCanned Heat : Boogie With Canned Heat (1968).

67052088Chicago : Chicago Transit Authority/Chicago I (1969).

49434960Chicago : Chicago II (1970) : double album.

ChicagoIIIChicago : Chicago III (1971) : double album.

77318794_pChicago : Chicago IV - At Carnegie Hall (1971) : coffret rigide de 4 disques avec dépliant (mais, hélas, que le poster du Carnegie Hall, et pas les deux du groupe, ni le livret photos), un des gros, gros fleurons de ma collection avec l'EP Magical Mystery Tour des Beatles et Lotus de Santana ! Je ne le vendrai que le lendemain de ma mort, et uniquement si je suis toujours vivant à ce moment-là, bien entendu. Bref, never.

1976 CHICAGO XChicago : Chicago X (1976).

62648314Christophe : Samouraï (1976).

0731453182721Eric Clapton : Just One Night (1980).

75428814_pGene Clark : No Other (1974) : état neuf, réédition 2012. Avec l'insert des paroles et un joli et petit poster représentant Gene debout devant une arche de pierre portant son nom (lequel a étéévidemment rajouté sur la photo), on distingue un détail de ce poster au dos de pochette, d'ailleurs.

1979 LONDON CALLINGThe Clash : London Calling (1979) : double album, état neuf.

1980 SANDINISTA !The Clash : Sandinista ! (1980) : triple album. Je n'ai hélas pas le livret des paroles...

72806235_pJulien Clerc : N°7 (1975).

1977 ENREGISTREMENT PUBLICJulien Clerc : Enregistrement Public (1977) : triple album, pochette en triptyque.

1971 SONGS OF LOVE AND HATELeonard Cohen : Songs Of Love And Hate (1971).

43352181_pPhil Collins : Face Value (1981).

1982 HELLO I MUST BE GOINGPhil Collins : Hello, I Must Be Going ! (1982).

1985 NO JACKET REQUIREDPhil Collins : No Jacket Required (1985).

1965 A LOVE SUPREMEJohn Coltrane : A Love Supreme (1965) : état neuf.

copperhead-copperhead(2)Copperhead : Copperhead (1973) : rarissime !

FrontCream : Wheels Of Fire (1968) : double album, état neuf.

51495420_pCreedence Clearwater Revival : Cosmo's Factory (1970) : édition française.

image_-if-i-could-only-remember-my-name_-david-crosbyDavid Crosby : If I Could Only Remember My Name (1971).

1977 CSNCrosby, Stills & Nash : CSN (1977).

51E2Temq40L__SY300_Crosby, Stills & Nash : Daylight Again (1982).

il_570xN_207132859Crosby, Stills, Nash & Young : 4 Way Street (1971).

1979 CHRISTOPHER CROSSChristopher Cross : Christopher Cross (1979).

1982 PORNOGRAPHYThe Cure : Pornography (1982).

1988 POUR NOS VIES MARTIENNESEtienne Daho : Pour Nos Vies Martiennes (1988).

41rX7-oPfFLRoger Daltrey : Ride A Rock Horse (1975).

1959 KIND OF BLUEMiles Davis : Kind Of Blue (1959) : réédition, état neuf.

514HOVgwgxLMiles Davis : Sketches Of Spain (1960) : réédition, état neuf.

1970 BITCHES BREWMiles Davis : Bitches Brew (1970) : état neuf, partie intégrante du coffret 40th Anniversary.

GET-UP-WITH-IT-300x300Miles Davis : Get Up With It (1974). Double album.

1969 CONCERTODeep Purple : Concerto For Group And Orchestra (1969).

1970 IN ROCKDeep Purple : In Rock (1970).

1972 MACHINE HEADDeep Purple : Machine Head (1972) : sans l'insert des paroles.

43959013_pDeep Purple : Made In Japan (1972).

41NH8GCCFTLDeep Purple : Who Do We Think We Are (1973).

1974 BURNDeep Purple : Burn (1974).

1974 STORMBRINGERDeep Purple : Stormbringer (1974).

220px-DeepPurpleComeTasteDeep Purple : Come Taste The Band (1975).

Layla%20&%20Other%20Assorted%20Love%20Songs-thumb-250x250-67226Derek & The Dominoes : Layla And Other Assorted Love Songs (1970).

DEVO - Are We Not Man -Devo : Q : Are We Not Men ? A : We Are Devo ! (1978).

1978 DIRE STRAITSDire Straits : Dire Straits (1978).

1979 COMMUNIQUEDire Straits : Communiqué (1979).

1980 MAKING MOVIESDire Straits : Making Movies (1980).

1982 LOVE OVER GOLDDire Straits : Love Over Gold (1982).

Dire-Straits-Twisting-By-The-P-47051Dire Straits : Extended DancE Play (983) : édition européenne 3-titres (j'aurais préféré l'américaine, qui en contient 4, mais bon), format et vitesse 45-tours, ouverture vers le haut

1984 ALCHEMYDire Straits : Alchemy (1984)

1985 BROTHERS IN ARMSDire Straits : Brothers In Arms (1985) : versions raccourcies pour certaines chansons.

1989 MONEY FOR NOTHINGDire Straits : Money For Nothing (1989) : compilation. Sans Telegraph Road (version live) qui est présente sur la version CD.

1991 ON EVERY STREETDire Straits : On Every Street (1991).

barry_lyndonDivers :'Barry Lyndon' Soundtrack (1975).

1969 PAINT YOUR WAGON OSTDivers : 'Paint Your Wagon' Soundtrack (1969).

1970 ZABRISKIE POINT OSTDivers :'Zabriskie Point' Soundtrack (1970).

folderkb1Divers : 'The Omen' Soundtrack (1976).

1971 ORANGE MECANIQUE OSTDivers : 'A Clockwork Orange' Soundtrack (1971).

1973 AMERICAN GRAFFITIDivers : 41 Songs From The Original Soundtrack Of 'American Graffiti' (1973) : double album. Edition française avec un vilain macaron '41 chansons originales' directement imprimé sur la pochette !

1977 SNF OSTDivers :'Saturday Night Fever' Soundtrack (1977).

68680291_pDivers : Woodstock : Music From The Original Soundtrack And More (1970) : triple vinyle. Les morceaux ayant été utilisés dans le long film de Michael Wadleigh, sorti en même temps que l'album. Les grands moments du fameux festival !

68762064_pDivers : Woodstock Two (1971) : double vinyle. Compilation de morceaux issus du même festival, mais n'ayant pas été utilisés pour la première compilation et le film de 1970.

1973 THE CAPTAIN AND METhe Doobie Brothers : The Captain And Me (1973).

1974 WHAT WERE ONCE VICES ARE NOW HABITSThe Doobie Brothers : What Were Once Vices Are Now Habits (1974) : sans le poster.

nick-drake-pink-moonNick Drake : Pink Moon (1972) : réédition, état neuf.

1980 GUERRE ET PETSJacques Dutronc : Guerre Et Pets (1980) : avec l'insert des paroles. Jamais sorti en CD.

42761947_pBob Dylan : Blonde On Blonde (1966) : réédition, état neuf.

51Q6HJ+NE0L__SS280Bob Dylan : Self Portrait (1970).

1973 PAT GARRETT OSTBob Dylan :'Pat Garrett & Billy The Kid' Soundtrack (1973).

101448594Bob Dylan : Dylan (1973).

1975 DESIREBob Dylan : Desire (1975) : avec l'insert des paroles.

1775536Bob Dylan : Hard Rain (1976) : réédition, état neuf.

220px-Bob_Dylan_-_Street-LegalBob Dylan : Street-Legal (1978).

1978 AT BUDOKANBob Dylan : At Budokan (1978) : avec un livret contenant des photos et les paroles (y compris en japonais).

2227764Bob Dylan : Good As I Been To You (1993) : état neuf, réédition.

101424429Bob Dylan & The Band : Planet Waves (1974).

Bob Dylan & The Band - Before The Flood - FrontBob Dylan & The Band : Before The Flood (1974).

1975 BASEMENT TAPESBob Dylan & The Band : The Basement Tapes (1975).

1976 HOTEL CALIFORNIAEagles : Hotel California (1976) : sans le poster.

1956 AT NEWPORTDuke Ellington : At Newport Jazz Festival (1956) : état neuf.

115291451Emerson, Lake & Palmer : Tarkus (1971) : état neuf, réédition 2012 avec un second disque contenant une version remixée de l'album.

51AOtRoQuyLEmerson, Lake & Palmer : Pictures At An Exhibition (1971) : état neuf, réédition.

62515652_pEmerson, Lake & Palmer : Trilogy (1972) : état neuf, réédition.

Brain Salad SurgeryEmerson, Lake & Palmer : Brain Salad Surgery (1973) : avec la pochette ouvrante en vertical (cachant la photo intérieure sous le crâne), plus le poster.

WELCOM~1Emerson, Lake & Palmer : Welcome Back My Friends To The Show That Never Ends...Ladies And Gentlemen, Emerson, Lake & Palmer (1974). Triple album live, avec les rabats en forme de lettres E, L et P.

MI0001665112Emerson, Lake & Palmer : Works, Vol. 1 (1977).

CS442842-01A-MEDMarianne Faithfull : Dangerous Acquaintances (1981).

la_solitude_ferreLéo Ferré : La Solitude (1971).

92548407Nino Ferrer : Nino And Radiah (1974).

1960 MACK THE KNIFEElla Fitzgerald : Ella In Berlin - Mack The Knife (1960) : état neuf.

a26863b0fb1534aa3c6b7b5b22079b58a01bedb0Fleetwood Mac : Bare Trees (1972).

1211467Fleetwood Mac : Heroes Are Hard To Find (1974).

1977 RUMOURSFleetwood Mac : Rumours (1977).

1979 TUSKFleetwood Mac : Tusk (1979).

1980 FM LIVEFleetwood Mac : Live (1980).

1981 4Foreigner : 4 (1981).

1969 OUTRAGEOUSKim Fowley : Outrageous (1969) : réédition 2010, album rarissime mis à part ça !

42988083_pPeter Frampton : Frampton Comes Alive ! (1976).

49838471_pRobert Fripp & Brian Eno : (No Pussyfooting) (1973) : état neuf, réédition.

1977 PG 1Peter Gabriel : Peter Gabriel I/Car (1977).

1978 PG2Peter Gabriel : Peter Gabriel II/Scratch (1978).

1982 PG4Peter Gabriel : Peter Gabriel IV/Security (1982).

1983 PLAYS LIVEPeter Gabriel : Plays Live (1983).

1986 SOPeter Gabriel : So (1986) : version vinyle, donc sans This Is The Picture (Excellent Birds).

1979 AUX ARMES ETCSerge Gainsbourg : Aux Armes Et Cetera (1979).

38754Rory Gallagher : Irish Tour '74 (1974) : l'édition d'époque, avec Just A Little Bit (morceau final qui fut viré des éditions CD, pour je ne sais quelle raison).

75587080_pMarvin Gaye : What's Going On (1971).

1970 TRESPASSGenesis : Trespass (1970).

1971 NURSERY CRYMEGenesis : Nursery Cryme (1971) : réédition datant des années 80 (code-barres sur la pochette).

1972 FOXTROTGenesis : Foxtrot (1972).

71ubV0FoojL__SL1207_Genesis : Genesis Live (1973).

1973 SELLINGGenesis : Selling England By The Pound (1973).

42988493_pGenesis : The Lamb Lies Down On Broadway (1974) : pressage anglais d'époque. Macarons de face avec détail des morceaux du disque sur chaque face A et une photo de l'artwork sur chaque face B (je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire).

1976 A TRICK OF THE TAILGenesis : A Trick Of The Tail (1976) : avec un insert proposant les paroles en français et un grain de papier de pochette très 'vinyle'.

1977 WIND & WUTHERINGGenesis : Wind & Wuthering (1977) : avec un insert proposant les paroles en français.

Genesis-Spot-The-Pigeon--36773Genesis : Spot The Pigeon : EP 3 titres, format 33-tours, vitesse 45-tours

1978 AND THEN THERE WERE THREEGenesis : ...And Then There Were Three... (1978).

220px-Duke_GenesisalbumGenesis : Duke (1980).

1981 ABACABGenesis : Abacab (1981) : avec des teintes de couleurs différentes sur la pochette (plus fluo).

1983 GENESISGenesis : Genesis (1983).

1986 INVISIBLE TOUCHGenesis : Invisible Touch (1986).

2756193Goddess Of Fortune : Goddess Of Fortune (1973) : album de musique raga (hindoue) produit par George Harrison.

1984_album_positif_300Jean-Jacques Goldman : Positif (1984).

114762371Jean-Jacques Goldman : Non Homologué (1985).

41NJLjQVWRLJean-Jacques Goldman : En Public (1986) : double live.

1987 ENTRE GRIS CLAIR ET GRIS FONCEJean-Jacques Goldman : Entre Gris Clair Et Gris Foncé (1987).

thumbnailJean-Jacques Goldman : Traces (1989) : double live avec une pochette épaisse s'ouvrant par le centre, en quatre volets (comme sur le visuel ci-contre).

2008 CHINESE DEMOCRACYGuns'n'Roses : Chinese Democracy : état neuf.

1975 VOYAGE OF THE ACOLYTESteve Hackett : Voyage Of The Acolyte (1975) : réédition datant des années 80 : il y à un code-barres sur la pochette...

1968 REVE ET AMOURJohnny Hallyday : Rêve Et Amour (1968) : état neuf.

1969 RIVIERE OUVRE TON LITJohnny Hallyday : Rivière...Ouvre Ton Lit (1969) : état neuf. Pochette ouvrante avec rabat.

1970 VIEJohnny Hallyday : Vie (1970) : pochette ouvrante avec rabat.

aHR0cHM6Ly9pLnNjZG4uY28vaW1hZ2UvNjhhNThhNGQ5ZTQ3MDAwM2U2MTIzYWQ2Mzc4NTQ3M2FhNWMzZjc3Ng==Johnny Hallyday : Live Au Palais Des Sports 1971 (1971) : double live (pochette avec rabats).

1975 LA TERRE PROMISEJohnny Hallyday : La Terre Promise (1975).

1976 HAMLETJohnny Hallyday : Hamlet (1976) : avec le poster.

115937167Johnny Hallyday : Rock'n'Roll Attitude (1985).

johnny-hallyday-gang-album-vinyleJohnny Hallyday : Gang (1986).

97527629Peter Hammill : The Silent Corner And The Empty Stage (1974) : pressage anglais original (mon édition n'a pas le feuillet des paroles reproduit dans le livret CD).

75319644_pGeorge Harrison : All Things Must Pass (1970) : Triple album, édition originale britannique de 1970. Un des joyaux de ma collection avec le suivant de la liste. Les paroles sont sur les sous-pochettes. Je n'ai pas le poster. Pas grave.

GH 1George Harrison : My Sweet Lord/Isn't It A Pity (1970) : 45-tours (réédition 1982 de la collection "Dance For Ever").

GH 2George Harrison : Bangla Desh/Deep Blue (1971) : 45-tours.

the-concert-for-bangladesh-522f443c983feGeorge Harrison (& Friends) : The Concert For Bangla Desh (1971). Triple album dans coffret, avec livret épais de photos.

LITMW_album_cover_(clean)George Harrison : Living In The Material World (1973), avec le double insert des paroles.

GH 3George Harrison : Give Me Love (Give Me Peace On Earth)/Miss O'Dell (1973) : 45-tours.

george-harrison-dark-horse-1974George Harrison : Dark Horse (1974) : édition originale anglaise (l'album ayant étéédité aussi avec un autre visuel, celui du verso), avec l'insert des paroles.

64601ddddGeorge Harrison : Ding Dong, Ding Dong/I Don't Care Anymore (1974) : 45-tours.

George-Harrison-Extra-Texture---S-67791George Harrison : Extra-Texture (Read All About It) (1975) : pochette en découpage (les lettres).

GH 4George Harrison : You/World Of Stone (1975) : 45-tours (le visuel est le recto, aussi présent dans l'album 33-tours ; au verso, on a les crédits de la chanson de face A, avec un design similaire, sans le découpage, à celui de l'album Extra-Texture (Read All About It) de la même année).

83614609_pGeorge Harrison : Thirty-Three & 1/3 (1976) : avec l'insert des paroles.

george_harrison-this_song_sGeorge Harrison : This Song/Learning How To Love You (1976) : 45-tours.

imagesGeorge Harrison : Crackerbox Palace/True Love (1977) : 45-tours.

GHCoverGeorge Harrison : George Harrison (1979).

harrison%20george17366George Harrison : Blow Away/Love Comes To Everyone (1979) : 45-tours.

8f22225b9da04bb4619ff010_LGeorge Harrison : Somewhere In England (1981).

17807aGeorge Harrison : All Those Years Ago/Writing's On The Wall (1981) : 45-tours.

83855792_pGeorge Harrison : Gone Troppo (1982). L'album est mauvais, OK, mais disons que c'était juste pour compléter une collection...

CloudNineCoverGeorge Harrison : Cloud Nine (1987).

GH 5George Harrison : This Is Love/Breath Away From Heaven (1988) : 45-tours.

74938796_pThe Jimi Hendrix Experience : Electric Ladyland (1968) : état neuf, avec un livret similaire à celui de la réédition CD la plus courante.

BBHJacques Higelin : BBH 75 (1974). 

62556367_pJacques Higelin : Irradié (1975).

1976 ALERTEZ LES BEBES !Jacques Higelin : Alertez Les Bébés ! (1976).

62647994_pJacques Higelin : No Man's Land (1978).

1979 CHAMPAGNE POUR TOUT LE MONDEJacques Higelin : Champagne Pour Tout Le Monde... (1979) : l'insert contient les paroles de l'album, mais aussi de ...Caviar Pour Les Autres.

61326668_pJacques Higelin : ...Caviar Pour Les Autres (1979).

Jacques%20HIGELIN%20mogadorJacques Higelin : Hold Tight - A Mogador (1981) : triple live.

115274467Jacques Higelin : Higelin '82 (1982) : un 33-tours et un maxi-45-tours.

73190843Jacques Higelin : Au Casino De Paris (1983) : introuvable en CD.

73190808Jacques Higelin : A Bercy (1986) : triple album. N'existe plus en CD, je crois...

1969 THE HOWLIN' WOLF ALBUMHowlin' Wolf : The Howlin' Wolf Album (1969) : état neuf, avec poster reproduisant la pochette.

1219616Iron Maiden : Women In Uniform/Invasion (1981) : 45-tours, état neuf (réédition 2014).

iron-maiden-1985-live-after-deathIron Maiden : Live After Death (1985) : réédition 2014, état neuf, avec livret interne.

1979 OFF THE WALLMichael Jackson : Off The Wall (1979).

1982 THRILLERMichael Jackson : Thriller (1982).

1976 OXYGENEJean-Michel Jarre : Oxygène (1976) : réédition.

1978 EQUINOXEJean-Michel Jarre : Equinoxe (1978).

album-les-concerts-en-chineJean-Michel Jarre : Les Concerts En Chine (1982).

1986 RVJean-Michel Jarre : Rendez-Vous (1986).

1969 ELTON JOHNElton John : Elton John (1969).

76053898_pElton John : Honky Château (1972).

MUDD165Elton John : Don't Shoot Me, I'm Only The Piano Player (1973). Sans le livret des paroles/photos.

1973 GOODBYE YBRElton John : Goodbye Yellow Brick Road (1973) : pochette en triptyque.

1975 CAPTAIN FANTASTIC & BDCElton John : Captain Fantastic & The Brown-Dirt Cowboy (1975) : avec les deux livrets, un pour les paroles, et un de scrapbook.

1976 BLUE MOVESElton John : Blue Moves (1976).

Elton_John_-_Here_And_There_-_FrontElton John : Here And There (1976).

elton_john-a_single_man(the_rocket_record_company)2Elton John : A Single Man (1978).

53906435_pMichel Jonasz : La Nouvelle Vie (1981).

74839528_pMichel Jonasz : Unis Vers L'Uni (1985).

Joy_Division_CloserJoy Division : Closer (1980).

cover_493961992009King Crimson : In The Court Of The Crimson King (1969). Etat neuf.

69787868_pKing Crimson : Lizard (1970) : pochette ouvrante, ouverture pour le disque dans l'intérieur de la pochette et non pas à l'extrémité comme c'est d'ordinaire le cas. Le côté recto de la pochette ouvrante est très fin (paroles à l'intérieur de la pochette). Edition allemande d'époque (EMI Stateside).

69810431_pKing Crimson : Islands (1971) : état neuf, réédition.

King_Crimson_-_EarthboundKing Crimson : Earthbound (1972).

69813048_pKing Crimson : Larks' Tongues In Aspic (1973).

69841151_pKing Crimson : Starless And Bible Black (1974).

King-Crimson-RedKing Crimson : Red (1974). Etat neuf.

cover_175581312006King Crimson : USA (1975).

1976 A YOUNG PERSON'S GUIDE TO KING CRIMSONKing Crimson : A Young Person's Guide To King Crimson (1976) : sans le livret de photos. Double compilation jamais éditée en CD, et donc rare.

kiss_alive1Kiss : Alive ! (1975).

1979 DYNASTYKiss : Dynasty (1979) : sans l'insert des paroles (s'il y en avait un, mais il me semble que oui).

1975 RADIOACTIVITYKraftwerk : Radio-Activity (1975).

74844371_pBernard Lavilliers : Le Stéphanois (1975).

115124917Bernard Lavilliers : Les Barbares (1976).

114248067Bernard Lavilliers : 15ème Round (1977).

75528915_pBernard Lavilliers : T'Es Vivant...? (1978) : double live.

1979 POUVOIRSBernard Lavilliers : Pouvoirs (1979) : avec l'insert des paroles de la suite La Peurde la face A.

73060025Bernard Lavilliers : O Gringo (1980). Double album (un 33-tours de 8 titres, et un maxi-45-tours avec les deux titres restants).

73502767_pBernard Lavilliers : Live Tour 80 (1980) : triple live.

74735358_pBernard Lavilliers : Nuit D'Amour (1981) : double album avec Night Bird et Les Barbares (81) sur un disque, et le reste sur l'autre.

1983 ETAT D'URGENCEBernard Lavilliers : Etat D'Urgence (1983).

74713931_pBernard Lavilliers : Tout Est Permis, Rien N'Est Possible (1984).

74672363_pBernard Lavilliers : Voleur De Feu (1986) : double vinyle (un 33-tours de 10 titres, et un maxi-45-tours de 2 titres).

1969 LED ZEPPELIN IILed Zeppelin : Led Zeppelin II (1969) : édition française estampillée 'supergroup' et 'volume 2' au lieu du vrai titre sur les macarons de face. Pochette verdâtre au mieu de marron, et un Thank You créditéà une minute de moins que sa durée...

42499717_pLed Zeppelin : Led Zeppelin III (1970) : réédition de 1973, avec la roulette sur le recto.

1970Led Zeppelin : Immigrant Song/Hey, Hey, What Can I Do (1970) : 45-tours.

1971 ALBUM SANS NOM - LED ZEPPELIN IVLed Zeppelin : Led Zeppelin 'IV'/sans nom (1971).

4462086Led Zeppelin : Black Dog/Misty Mountain Hop (1972) : 45-tours.

houses-of-the-holy-front-coverLed Zeppelin : Houses Of The Holy (1973).

imagesCA18SYALLed Zeppelin : Dancing Days/Over The Hills And Far Away (1973) : 45-tours.

220px-D'yer_Mak'er45Led Zeppelin : D'Yer Mak'er/The Crunge (1973) : 45-tours (assez rare, et pas sous ce visuel).

42803210_pLed Zeppelin : Physical Graffiti (1975) : avec le rabat intérieur, évidemment !

1975 aLed Zeppelin : Trampled Under Foot/Black Country Woman (1975) : 45-tours.

42886767_pLed Zeppelin : Presence (1976).

fracand2Led Zeppelin : Royal Orleans/Candy Store Rock (1976) : 45-tours assez rare (pochette neutre et pas celle ci-contre).

42300542_pLed Zeppelin : The Song Remains The Same (1976) : avec le livret photo interne.

76151405_pJohn Lennon (& The Plastic Ono Band) : Live Peace In Toronto 1969 (1969) : sans le calendrier.

imagesJohn Lennon (& The Plastic Ono Band) : Give Peace A Chance/Remember Love (1969) : 45-tours (la face B est, comme pour les autres 45-tours du Plastic Ono Band, signée Yoko).

John-Lennon-Instant-Karma-401545John Lennon : Instant Karma !/Who Has Seen The Wind ? (1970) : 45-tours (la face B est de Yoko).

1970 JLPOBJohn Lennon : John Lennon/Plastic Ono Band (1970) : deux exemplaires (mais une seule pochette !), une originale 1970 (label Apple en noir & blanc) et une réédition de 1974.

26John Lennon & Yoko Ono : Mother/Why (1970) : 45-tours (la face B est de Yoko).

721586John Lennon & Yoko Ono : Power To The People/Open Your Box (1971) : 45-tours (la face B est de Yoko).

ImagineCoverJohn Lennon : Imagine (1971) : sous-pochette avec paroles.

Happy_Xmas_War_is_OverJohn Lennon & Yoko Ono : Happy X-Mas (War Is Over)/Listen, The Snow Is Falling (1971) : 45-tours (la face B est de Yoko).

john%20lennon%20some%20time%20in%20nycJohn Lennon & Yoko Ono : Some Time In New York City (1972) : avec, évidemment, le disque Live Jam.

01fb34cda4bddc7bcd28b893027bc78212d32c2aJohn Lennon : Mind Games (1973).

imagesCA5FYQI4John Lennon : Mind Games (1973) : réédition 1980 du label Music For Pleasure, alias MPF (un sous-label 'budget' d'EMI).

JL 1John Lennon : Mind Games/Meat City (1973) : 45-tours.

20130203153359!Walls_And_BridgesJohn Lennon : Walls And Bridges (1974) : J'ai cet album en trois exemplaires : un avec la pochette déchirée (sans les volets, sans la sous-pochette et le livret) ; un avec la sous-pochette et les volets, mais sans le livret (tous deux en édition originale anglaise); et un, complet (édition allemande). Tous en excellent état pour le disque lui-même.

John-Lennon-Whatever-Gets-You-86088John Lennon : Whatever Gets You Thru The Night/Beef Jerky (1974) : 45-tours.

n-9-dream-what-you-got-john-lennon-45-tours-865259861_MLJohn Lennon : #9 Dream/What You Got (1974) : 45-tours.

John_Lennon-Rock_n_Roll_(2004)-FrontalJohn Lennon : Rock'n'Roll (1975) : édition française de l'année de sortie de l'album.

imagesJohn Lennon : Be-Bop-A-Lula/Move Over Mrs. L. (1975) : 45-tours.

86281040_pJohn Lennon : Shaved Fish (1975) : compilation d'époque (la seule sortie du vivant de Lennon, le concernant).

1980 DOUBLE FANTASYJohn Lennon & Yoko Ono : Double Fantasy (1980).

JL 2John Lennon & Yoko Ono : Woman/Beautiful Boys (1981) : 45-tours (la chanson de face B est de Yoko).

104320096_to_resize_150x3000John Lennon & Elton John : 28th November 1974... (1975) : un EP de trois titres joués live au Madison Square Garden, au cours d'un concert d'Elton John (la dernière apparition scénique de Lennon). Format 45-tours, vitesse 33-tours.

CS1703709-02A-BIGJohn Lennon & Yoko Ono : Milk And Honey (1984).

1984John Lennon & Yoko Ono : Nobody Told Me/O'Sanity (1984) : 45-tours (face B : Yoko).

Jerry Lee Lewis - Enregistrement Public Au Star-Club de HambourgJerry Lee Lewis : Live At The Star-Club, Hamburg (1964) : album mythique, mon édition est française et probablement d'époque ou approchant.

51295499_pMagma : Mekanïk Destruktïw Kommandöh (1973) : état neuf (réédition 2009).

2145916Gérard Manset : La Mort D'Orion (1970) : édition originale de 1970 publiée sur Pathé/Xénon, avec le livret, et les quelques secondes que Manset fit virer de la version CD (pour on ne sait quelles raisons), dans le morceau-titre et Ils.

115426113Gérard Manset : Y'A Une Route/Manset 75 (1975). Difficile à trouver en CD, et pas dans son intégralité. Comme quasiment tous les Manset.

103567784_to_resize_150x3000Gérard Manset : Rien A Raconter/Manset 76 (1976) : n'existe pas en CD, seuls deux titres furent ajoutés à la version CD de l'album de 75 (en remplacement de deux de ses propres titres...).

72423630Gérard Manset : 2870 (1978) : avec la triple pochette (c'est-à-dire que le disque est à l'intérieur d'une pochette qui est à l'intérieur d'une autre, qui est, elle, dans la pochette principale). N'existe pas en CD tel qu'il est (sur ses 6 titres, 5 furent placés sur des éditions CD diverses, mais en tant que tel, 2870 n'a jamais été fait en CD).

MANSET-03Gérard Manset : Royaume De Siam (1979) : existe en CD, mais pas dans son intégralité (le CD du même nom propose 5 des 8 titres de l'album, plus des morceaux de 2870  - Le Pont, notamment - et L'Atelier Du Crabe - Le Masque Sur Le Mur, notamment).

103567757_oGérard Manset : L'Atelier Du Crabe (1981) : jamais sorti en CD tel qu'il est.

75286189_pGérard Manset : Le Train Du Soir (1981) : mon premier Manset en vinyle ! Existe en CD, mais pas en totalité (comme pour l'album ci-dessus).

103567811_oGérard Manset : Comme Un Guerrier (1982) : existe en CD (du moins, a existé !), mais doit être rare désormais...

disque11vGérard Manset : Lumières (1985). Existe en CD, en totalité, mais difficile à trouver désormais.

manset prisonnierGérard Manset : Prisonnier De L'Inutile (1985). Existe en CD, mais ne doit pas être des plus faciles à trouver maintenant, en tout cas, à bon prix !

103567848_oGérard Manset : Matrice (1989). Pour le CD : voir comme pour Lumières.

1977 EXODUSBob Marley & The Wailers : Exodus (1977) : avec un insert offrant la traduction en français de la chanson-titre.

1978 KAYABob Marley & The Wailers : Kaya (1978).

1980 UPRISINGBob Marley & The Wailers : Uprising (1980).

1981 RUE DE SIAMMarquis De Sade : Rue De Siam (1981) : état neuf. Macaron de face A avec le détail de l'ensemble des morceaux (les deux faces) et macaron de face B vierge de toute inscription, hormis la lettre B, évidemment.

220px-McCartney1970albumcoverPaul McCartney : McCartney (1970).

75863156_pPaul McCartney : Ram (1971).

220px-McCartneyComingUpPaul McCartney : Coming Up/Coming Up (Live)/Lunch Box - Odd Sox (1980) : 45-tours (face B : deux titres avec les Wings).

PaulMcCartneyalbum_-_McCartneyIIPaul McCartney : McCartney II (1980).

83896801_pPaul McCartney : Tug Of War (1982).

86557396_pPaul McCartney : Pipes Of Peace (1983).

BroadStreetCoverPaul McCartney : Give My Regards To Broad Street (1984).

89429583_pPaul McCartney : Press To Play (1986).

Ferry_aidPaul McCartney/Ferry Aid : Let It Be (1987) : 45-tours collectif (McCartney, Boy George, Mark Knopfler, Kate Bush...) à vocation d'aide suite à un naufrage de ferry.

ChobaCoverPaul McCartney : Choba B CCCP (1988) : édition russe Melodyia avec caractères en cyrillique. Le titre se prononce Snova V SSSR, au fait !

86930562_pPaul McCartney : Flowers In The Dirt (1989).

Wings_Wild_LifePaul McCartney & Wings : Wild Life (1971).

114972942Paul McCartney & Wings : Give Ireland Back To The Irish (1972) : 45-tours (sur la face B : version instrumentale de la chanson).

R5949_amhallPaul McCartney & Wings : Mary Had A Little Lamb/Little Woman Love (1972) : 45-tours.

wings2C00605208Paul McCartney & Wings : Hi, Hi, Hi/C'Moon (1972) : 45-tours.

70127702_pPaul McCartney & Wings : Red Rose Speedway (1973) : avec le livret intérieur, plus la mention 'we love you baby', en braille, au dos de pochette, destinée à Stevie Wonder !

wings%202C00605301Paul McCartney & Wings : My Love/The Mess (1973) : 45-tours.

114209997Paul McCartney & Wings : Live And Let Die/I Lie Around (1973) : 45-tours.

1973 BAND ON THE RUNPaul McCartney & Wings : Band On The Run (1973).

Paul-McCartney--Wings-Helen-Wheels-524310Paul McCartney & Wings : Helen Wheels/Coutnry Dreamer (1973) : 45-tours (la chanson de la face A se trouvait sur la version américaine de Band On The Run).

imagesCASCX1B0Paul McCartney & Wings : Mrs. Vandebilt/Bluebird  (1974): 45-tours.

sans-titrePaul McCartney & Wings : Band On The Run/Zoo Gang (1974) : 45-tours (mon exemplaire est avec une pochette blanche neutre).

W 1Paul McCartney & Wings : Jet/Let Me Roll It (1974) : 45-tours.

Paul+McCartney+and+Wings+-+Junior's+Farm+-+7_+RECORD-524320Paul McCartney & Wings : Junior's Farm/Sally G (1974) : 45-tours.

70156610_pPaul McCartney & Wings : Venus And Mars (1975) : apparemment, il y avait un poster dedans, en plus de la sous-pochette. Si c'est le cas, je n'ai pas le poster...

imagesPaul McCartney & Wings : Venus And Mars - Rock Show/Magneto And Titanium Man (1975) : 45-tours.

75967041_pPaul McCartney & Wings : Wings At The Speed Of Sound (1976).

Silly_Love_Songs_-_Wings_(Dutch_single_sleeve)Paul McCartney & Wings : Silly Love Songs/Cook Of The House (1976) : 45-tours.

111721985Paul McCartney & Wings : Let 'Em In/Beware My Love (1976) : 45-tours.

70027537_pPaul McCartney & Wings : Wings Over America (1976) : triple album, pochette ouvrante simple, mais avec double encart pour sous-pochettes dans chaque 'ouverture'. Je crois qu'il y avait un poster ou un livret. Si c'est le cas, je ne l'ai pas...

Paul-McCartney-and-Wings-Maybe-Im-Amazed-567246Paul McCartney & Wings : Maybe I'm Amazed/Soily (1977) : 45-tours (deux titres issus du triple live ci-dessus).

imagesPaul McCartney & Wings : Mull Of Kintyre/Girls' School (1977) : 45-tours.

83896046_pPaul McCartney & Wings : London Town (1978).

104881048Paul McCartney & Wings : With A Little Luck/Backwards Traveller/Cuff Link (1978) : 45-tours.

mAAVMZNrR8rHRbfq8YgSbjwPaul McCartney & Wings : I've Had Enough/Deliver Your Children (1978) : 45-tours.

Wings_GreatestPaul McCartney & Wings : Wings Greatest (1978) : compilation d'époque, avec le poster.

83896146_pPaul McCartney & Wings : Back To The Egg (1979).

104880957Paul McCartney & Wing : Getting Closer/Baby's Request (1979) : 45-tours.

W 2Paul McCartney & Wings : Goodnight Tonight/Daytime Nightime Suffering (1979) : 45-tours.

1970 ROCK'N'ROLLEddy Mitchell : Rock'n'Roll (1970) : sur la pochette, il est dit 'avec un poster'. Que je n'ai pas...

1977 LA DERNIERE SEANCEEddy Mitchell : La Dernière Séance (1977).

1965 OSTEnnio Morricone :'Pour Une Poignée De Dollars'/'...Et Pour Quelques Dollars De Plus' Soundtracks (1964/1965) : pas l'album avec le visuel ci-contre, mais un album avec les musiques des deux films.

1968 IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUESTEnnio Morricone :'Il Etait Une Fois Dans L'Ouest' (1968).

1971 IL ETAIT UNE FOIS LA REVOLUTION OSTEnnio Morricone :'Il Etait Une Fois...La Révolution' (1971).

1973 MON NOM EST PERSONNE OSTEnnio Morricone :'Mon Nom Est Personne' (1973).

1972Ennio Morricone : Les plus belles musiques.

1979 OVERKILLMotörhead : Overkill (1979).

aquashow-elliott-murphy-33-tours-938286031_MLElliott Murphy : Aquashow (1973) : réédition française des années 80 avec la mention 'Specialist' dans un cadre blanc (voir visuel), la pochette originale ne possédant ni ce cadre, ni cette mention.

MI0002037941Elliott Murphy : Lost Generation (1975).

MI0002526970Elliott Murphy : Night Lights (1976).

34hb8g8Elliott Murphy : Just A Story From America (1977).

UCOU_709232__18899__05072009013008-9063Elliott Murphy : Murph The Surf (1982).

Harry_Nilsson_Son_of_DraculaHarry Nilsson : Son Of Dracula (1974) : bande originale du film du même nom. Pochette avec double ouverture (on peut les aperçevoir sur le visuel ci-contre).

220px-NGDB-StarsAndStripesNitty Gritty Dirt Band : Stars & Stripes Forever (1974) : double album.

Noir_Desir_-_666_667_ClubNoir Désir : 666.667.CLUB (1996) : réédition, état neuf.

1977 PLUME D'ANGEClaude Nougaro : Plume D'Ange (1977).

1215361Ted Nugent : Double Live Gonzo ! (1978).

1973 TUBULAR BELLSMike Oldfield : Tubular Bells (1973).

1975 OMMADAWNMike Oldfield : Ommadawn (1975).

1984 DISCOVERYMike Oldfield : Discovery (1984).

1950 BIRD AND DIZCharlie Parker (& Dizzie Gillespie) : Bird And Diz (1951) : état neuf.

1969 MORE OSTPink Floyd :'More' Soundtrack (1969).

1969 UMMAGUMMAPink Floyd : Ummagumma (1969).

42862076_pPink Floyd : Atom Heart Mother (1970). Avec une vilaine inscription en allemand et au stylo-bille sur la pochette (précédents possesseurs du disque), mais bon...

Pink Floyd - Meddle - Loucos Largados BlogspotPink Floyd : Meddle (1971).

1971 RELICSPink Floyd : Relics (1971) : édition française, avec la pochette ci-contre.

1972 OBSCURED BY CLOUDS OSTPink Floyd : Obscured By Clouds (1972) : pochette aux coins arrondis.

1973 A NICE PAIRPink Floyd : A Nice Pair (1973) : double compilation regroupant The Piper At The Gates Of Dawn sur le premier disque et A Saucerful Of Secrets sur le second.

Dark_Side_of_the_MoonPink Floyd : The Dark Side Of The Moon (1973) : avec les deux posters, mais sans les deux stickers.

1975 WISH YOU WERE HEREPink Floyd : Wish You Were Here (1975) : sans la surpochette de plastique noir et sans la carte postale.

1975Pink Floyd : Have A Cigar/Shine On, You Crazy Diamond Pt 1 (1976) : 45-tours.

Pink Floyd_Animals_1977Pink Floyd : Animals (1977).

1979 THE WALLPink Floyd : The Wall (1979).

1978 OUTLANDOSThe Police : Outlandos D'Amour (1978).

1979 REGGATTAThe Police : Reggatta De Blanc (1979).

1980 ZENYATTA MONDATTAThe Police : Zenyatta Mondatta (1980).

1981 GITMThe Police : Ghost In The Machine (1981).

1982 SYNCHRONICITYThe Police : Synchronicity (1983).

1971 POLNAREFF'SMichel Polnareff : Polnareff's (1971) : état neuf.

41G5R5HA5MLMichel Polnareff : Fame A La Mode (1975) : alias Michel Polnareff, c'est son unique album entièrement en anglais.

49675353_pMichel Polnareff : Bulles (1981).

87c2ca65Pond : Man It Feels Like Space Again (2015) : vu l'année de sortie de l'album, inutile de préciser que c'est en état neuf !

1985 STEVE McQUEENPrefab Srout : Steve McQueen (1985).

1987 SIGN 'O' THE TIMESPrince : Sign 'O' The Times (1987).

1989 BATMAN OSTPrince : 'Batman' Soundtrack (1989).

1977 NEWS OF THE WORLDQueen : News Of The World (1977).

1991 INNUENDOQueen : Innuendo (1991) : état neuf, certaines chansons sont légèrement raccourcies.

thRainbow : On Stage (1977).

1978 LONG LIVE ROCK'N'ROLLRainbow : Long Live Rock'n'Roll (1978).

4037Rainbow : Difficult To Cure (1981).

1968 THE IMMORTAL OROtis Redding : The Immortal Otis Redding (1968) : mais avec la pochette de Live At The Whiskey-A-Go-Go, du à une inversion de pochette ! Je ne possède pas la pochette de The Immortal... ni le disque du live...

43020758_p

Lou Reed : Transformer (1972) : état neuf, réédition 2009.

1973 BERLINLou Reed : Berlin (1973) : état neuf, réédition 2008. Les paroles des chansons sont sur une sous-pochette simple (je crois qu'il y avait un feuillet à la base), photos en noir & blanc au lieu de la couleur vert-de-gris et rouge.

RocknRollAnimalLou Reed : Rock'n'Roll Animal (1974).

0567ade03483177925af96b11746d2439abe7bdaLou Reed : Live (1975).

cover_30561628102009Renaissance : Scheherazade And Other Stories (1975).

Renaissance - 1976 - Live At Carnegie Hall - frontRenaissance : Live At Carnegie Hall (1976).

1979 MA GONZESSERenaud : Ma Gonzesse (1979).

1980 MARCHERenaud : Marche A L'Ombre (1980).

Renaud++Bobino+renaudRenaud : A Bobino (1980).

0060253747108_600Renaud : Le Retour De Gérard Lambert (1981).

1983 MORGANE DE TOIRenaud : Morgane De Toi... (1983).

1985 MISTRAL GAGNANTRenaud : Mistral Gagnant (1985).

Rock'n'roll%20StarDick Rivers : Rock'n'Roll Star (1974) : album très rare, jamas ou presque édité en CD.

aftermath-uk-600x600The Rolling Stones : Aftermath (1966) : Version anglaise 14-titres originale, réédition, état neuf.

their-satanic-majesties-request-600x537The Rolling Stones : Their Satanic Majesties' Request (1967). Etat neuf (pochette sans l'effet relief, donc).

71131879_pThe Rolling Stones : Exile On Main St. (1972) : double album, état neuf.

1973 GOATS HEAD SOUPThe Rolling Stones : Goats Head Soup (1973) : avec deux inserts, un pour les crédits et photos des accompagnateurs du groupe, et un avec une photo d'un chaudron rempli d'un bouillon rougeâtre, avec une tête de bouc dedans (le titre de l'album).

1974 IT'S ONLY ROCK'N'ROLLThe Rolling Stones : It's Only Rock'n'Roll (1974).

1978 SOME GIRLSThe Rolling Stones : Some Girls (1978) : avec les découpures de pochette.

114099550Diana Ross : Upside Down/Friend To Friend (1980) : 45-tours.

1977 MAGICDemis Roussos : The Demis Roussos Magic (1977) : hé si. Si si. On passe ?

42182539_pRoxy Music : Roxy Music (1972) : réédition, état neuf. Edition avec Virginia Plain (qui était absente de l'édition originale) et un poster reproduisant la photo de pochette.

81ZkHQreK0L__SL1300_Roxy Music : Manifesto (1979).

51gcjkpF3oL__SY300_Roxy Music : Flesh + Blood (1980).

1982 AVALONRoxy Music : Avalon (1982).

1972 SATodd Rundgren : Something/Anything ? (1972) : sans le livret.

3913193Todd Rundgren : Initiation (1975) : le vinyle simple le plus long de l'histoire, probablement : 67 minutes (pour info, son précédent album, Todd, faisait la même durée, en étant double...), dont un morceau de 35 minutes occupant l'intégralité de la face B ! A cause de cette durée imposante, la qualité sonore est assez faible, et le vinyle, fragile (sillons serrés à mort, compressés), Rundgren lui-même s'en excuse sur la pochette et conseille l'enregistrement de l'album sur une cassette audio dès la première écoute, afin de ne pas flinguer le disque et la platine à force d'écoutes !

1974 LE MAUDITVéronique Sanson : Le Maudit (1974).

1970 ABRAXASSantana : Abraxas (1970).

1972 CARAVANSERAISantana : Caravanserai (1972).

76107263_pSantana : Lotus (1974) : pochette dépliante (un peu usée sur la tranche, ce qui est normal), triple album, très difficile à trouver !

1974 BORBOLETTASantana : Borboletta (1974).

1976 AMIGOSSantana : Amigos (1976).

1976 FESTIVALSantana : Festivàl (1976).

1977 MOONFLOWERSantana : Moonflower (1977).

1972 DANTONMichel Sardou : Danton (1972) : pochette simple mais avec rabat (chiant à ranger).

1976 LE MONDE SYMPHONIQUE DE MS ET JRMichel Sardou : Le Monde Symphonique de Michel Sardou Et Jacques Revaux (1976).

1980 LES LACS DU CONNEMARAMichel Sardou : Les Lacs Du Connemara (1981).

1983 VIVANT 83Michel Sardou : Vivant 83 (1983).

1983 VIMichel Sardou : Vladimir Illitch (1983).

1989 LMEQCMichel Sardou : Le Successeur/Sardou 89 (1989).

1989 BERCY 89Michel Sardou : Bercy 89 (1989). Intégralité du concert, soit plus d'une heure de musique par disque, et il y en à deux.

1980 WHEELS OF STEELSaxon : Wheels Of Steel (1980).

1975 IN TRANCEScorpions : In Trance (1975).

1976 VIRGIN KILLERScorpions : Virgin Killer (1976) : l'édition avec la pochette originale censurée, sauf en France !

52260462_pScorpions : Tokyo Tapes (1978).

1982 BLACKOUTScorpions : Blackout (1982).

1984 LOVE AT FIRST STINGScorpions : Love At First Sting (1984).

1985 WWLScorpions : World Wide Live (1985).

thBob Seger & The Silver Bullet Band : Live Bullet (1976).

1986 GRACELANDPaul Simon : Graceland (1986).

71h-cH5-MPL__SL1056_Simon & Garfunkel : The Graduate Soundtrack (1969).

1970 BRIDGESimon & Garfunkel : Bridge Over Troubled Water (1970).

Simon--Garfunkel-The-Concert-In-Ce-408188Simon & Garfunkel : The Concert In Central Park (1981) : sans le livret des paroles, hélas (mais il y est dans le CD, ouf)...

homepage_large_e0d421a6Simple Minds : Empires And Dance (1980).

42327427_pSimple Minds : New Gold Dream ('81/'82/'83/'84) 1982 : avec les paroles (non reproduites dans le livret CD).

1984 SPARKLESimple Minds : Sparkle In The Rain (1984).

Street-Fighting-YearsSimple Minds : Street Fighting Years (1989). Sans le onzième titre (When Spirits Rise), qui ne se trouve que sur le CD. Quasiment en état neuf.

1975 HORSESPatti Smith : Horses (1975) : pochette simple.

imagesCA2YMMY1Patti Smith : Radio Ethiopia (1976) : avec le feuillet, évidemment.

0090771527714Spirit : Twelve Dreams Of Dr. Sardonicus (1970).

Splinter-ThePlaceILove-1974Splinter : The Place I Love (1974) : premier album d'un groupe de folk/rock anglais méconnu, produit par George Harrison sur son label Dark Horse, et qui joue sur tous les titres. Pochette ouvrante latéralement, au centre (entre les deux membres du groupe sur la pochette).

1978 DARKNESSBruce Springsteen : Darkness On The Edge Of Town (1978).

1980 THE RIVERBruce Springsteen : The River (1980).

1984 BORN IN THE USABruce Springsteen : Born In The U.S.A. (1984).

1350190Ringo Starr : Beaucoups Of Blues/Coochy Coochy (1970) : 45-tours.

Back_Off_Boogaloo_coverRingo Starr : Back Off Boogaloo/Blindman (1972) : 45-tours.

86025069_pRingo Starr : Ringo (1973) : Avec le livret de paroles et dessins de Klaus Voormann.

RS 1Ringo Starr : Photograph/Down And Out (1973) : 45-tours.

You're_Sixteen_Ringo_StarrRingo Starr : You're Sixteen, You're Beautiful (And You're Mine)/Devil Woman (1973) : 45-tours.

86264948_pRingo Starr : Goodnight Vienna (1974).

Only_You_Ringo_Starr_single_coverRingo Starr : Only You (And You Alone)/Call Me (1974) : 45-tours.

RS 2Ringo Starr : Goodnight Vienna/Oo Wee (1975) : 45-tours.

86380617_pRingo Starr : Blast From Your Past (1975) : compilation d'époque.

220px-Ringostarralbum_-_RingosrotogravureRingo Starr : Ringo's Rotogravure (1976) : était vendu à l'époque avec une petite loupe (pour lire les inscriptions au dos de pochette, écrites serrées), que je n'ai pas.

41RZWCMETHL__SX300_Ringo Starr : Ringo The 4th (1977) : oui, je sais, c'est nul, comme album...mais je ne l'ai pas eu cher !

220px-Ringo_Starr_-_Bad_BoyRingo Starr :Bad Boy (1978) : idem que pour le précédent, je sais que c'est un disque à chier, mais pour le prix auquel je l'ai eu... C'est histoire de compléter une collection !

1974 QUOStatus Quo : Quo (1974).

1976 BLUE FOR YOUStatus Quo : Blue For You (1976).

Pretzel_logicSteely Dan : Pretzel Logic (1974).

steely-dan_ajaSteely Dan : Aja (1977) : réédition, état neuf.

Steppenwolf6Steppenwolf : Steppenwolf Live (1970).

1985 TDOFBTSting : The Dream Of The Blue Turtles (1985).

1987 NOTHING LIKE THE SUNSting : ...Nothing Like The Sun (1987) : édition double disque, avec poster, paroles, ainsi que paroles traduites en français et en allemand.

StoogesThe Stooges : Fun House (1970) : réédition, état neuf (édition avec un disque vinyle bonus, datant de 2005).

1981 STRAY CATSStray Cats : Stray Cats (1981).

1974 CRIME OF THE CENTURYSupertramp : Crime Of The Century (1974).

1975 CWCSupertramp : Crisis ? What Crisis ? (1975).

1977 EITQMSupertramp : Even In The Quietest Moments... (1977).

1979 BREAKFAST IN AMERICASupertramp : Breakfast In America (1979).

1980 PARISSupertramp : Paris (1980).

1970 JUST A POKESweet Smoke : Just A Poke (1970).

Talking Heads - Fear of MusicTalking Heads : Fear Of Music (1979) : réédition, état neuf.

1986 THE COLOUR OF SPRINGTalk Talk : The Colour Of Spring (1986).

1979 CRACHE TON VENINTéléphone : Crache Ton Venin (1979).

1980 AU COEUR DE LA NUITTéléphone : Au Coeur De La Nuit (1980) : avec un curieux trou au centre de la pochette et de la sous-pochette...

2008 SEXUALITYSébastien Tellier : Sexuality (2008) : état neuf, disque vinyle blanc.

1983 EN CONCERTHubert-Félix Thiéfaine : En Concert (1983) : rabat horizontal, pochette en forme de clap de cinéma.

1978 LIVE AND DANGEROUSThin Lizzy : Live And Dangerous (1978) : double live. Pochette usée, mais les disques, non (heureusement !).

1978 TOTOToto : Toto (1978).

51P5eV-vIsL__SY300_Toto : Hydra (1979).

Toto-Isolation-FrontalToto : Isolation (1984).

1980 REPRESSIONTrust : Répression (1980) : sans l'insert.

trust-marche-ou-creveTrust : Marche Ou Crêve (1981).

1984 PRIVATE DANCERTina Turner : Private Dancer (1984).

1987 THE JOSHUA TREEU2 : The Joshua Tree (1987).

ufo-no-heavy-petting-152925UFO : No Heavy Petting (1976).

52261141_pUFO : Lights Out (1977).

49760390_pUFO : Strangers In The Night - Live (1979).

43995689_pVan Der Graaf Generator : The Least We Can Do Is Wave To Each Other (1969) : état neuf, réédition.

1973 APOCALYPSEVangelis : L'Apocalypse Des Animaux (1973).

1976 ALBEDO 0 39Vangelis : Albedo 0.39 (1976).

1979 OPERA SAUVAGEVangelis : Opéra Sauvage (1979).

1979 CHINAVangelis : China (1979).

1981 CHARIOTS OF FIREVangelis : 'Chariots Of Fire' Soundtrack (1981).

1978 VAN HALENVan Halen : Van Halen (1978).

1984 1984Van Halen : 1984 (1984) : j'ai honte de le posséder, mais c'est ainsi.

1986 5150Van Halen : 5150 (1986) : j'ai honte de le posséder aussi.

1967 THE VELVET UNDERGROUND & NICOThe Velvet Underground : The Velvet Underground & Nico (1967) : état neuf, réédition du label 4 Men With Beards.

laurentvoulzy-rockollectionLaurent Voulzy : Rockollection (1977) : le maxi-45-tours de la version intégrale (11,40 minutes).

1973 THE 6 WIVES OF HENRY 8Rick Wakeman : The Six Wives Of Henry VIII (1973).

ericweissbergandstevemandel-duelingbanjosEric Weissberg & Steve Mandel : Duelling Banjos : 'Deliverance' Soundtrack (1972).

1969 TOMMYThe Who : Tommy (1969) : pochette en triptyque. C'est l'édition avec les visages des Who dans les 'cases' de la grille. Je n'ai pas le livret des paroles, hélas...

1970 LIVE AT LEEDSThe Who : Live At Leeds (1970) : pochette en carton de qualité moyenne, ouvrante. J'ai le sachet de feuillets divers (notes de frais, lettres, paroles de My Generation...) dedans.

1973 QUADROPHENIAThe Who : Quadrophenia (1973) : état neuf, réédition 2012, avec évidemment le livret photo.

1975 TOMMY OSTThe Who : 'Tommy' : Original Soundtrack (1975).

1974 PHANTOM OF THE PARADISE OSTPaul Williams : 'Phantom Of The Paradise' Soundtrack (1974).

ROADWORK AEdgar Winter's White Trash : Roadwork (1972).

1980 ARC OF A DIVERSteve Winwood : Arc Of A Diver (1980).

1972 TALKING BOOKStevie Wonder : Talking Book (1972).

1973 INNERVISIONSStevie Wonder : Innervisions (1973) : état neuf.

1976 SONGS IN THE KEY OF LIFEStevie Wonder : Songs In The Key Of Life (1976) : avec le livret des paroles et le mini-33-tours (format 45-tours) de chansons bonus.

1971 FRAGILEYes : Fragile (1971) : je n'ai pas le livret de photos et illustrations...

42697649_pYes : Close To The Edge (1972) : état neuf, réédition.

yessongsYes : YesSongs (1973) : triple album.

1973 TALES FROM TOPOGRAPHIC OCEANSYes : Tales From Topographic Oceans (1973).

YES-RELAYERYes : Relayer (1974) : état neuf, réédition.

1977 GOING FOR THE ONEYes : Going For The One (1977) : pochette ouvrante en triptyque, alors que le disque n'est que simple.

neil_young-journey_through_the_past(1)Neil Young : Journey Through The Past (1972) : double album à l'heure actuelle inexistant en CD officiel (je l'ai sur un label indépendant argentin...), rarissime, musique d'un film que Neil Young a réalisé, et contenant notamment des titres live.

1972 HARVESTNeil Young : Harvest (1972).

91R-YPpINyL__SX355_Neil Young : Time Fades Away (1973) : intérieur de pochette noir ; apparemment, il y avait un feuillet dans la pochette, avec les paroles, mais je ne l'ai pas (pas grave : le disque est le plus important, non ?) !

Neil_Young_TTN_coverNeil Young : Tonight's The Night (1975) : avec l'insert original.

Neil_Young-ZumaNeil Young : Zuma (1975) : état neuf, réédition (grain de pochette assez pelucheux et fin).

1979 RUSTNeil Young : Rust Never Sleeps (1979).

Frank-Zappa-Fillmore-East---J-500410Frank Zappa & The Mothers : Fillmore East, June 1971 (1971).

002782Frank Zappa & The Mothers : Over-Nite Sensation (1973).

Zappa_Roxy_&_ElsewhereFrank Zappa & The Mothers : Roxy & Elsewhere (1974) : réédition, état neuf.

cover_5647426112010Frank Zappa : Ship Arriving Too Late To Save A Drowning Witch (1982).

1974 FANDANGO !ZZ Top : Fandango ! (1974).

"Tin Machine II" - Tin Machine

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Définitivement la moins connue et appréciée des périodes de la carrière de David Bowie, cette période 1988/1992, alias période Tin Machine... Période pendant laquelle Bowie lâcha complètement (enfin, sauf une tournée mondiale en 1990) sa carrière solo pour se consacrer à un groupe qu'il fonda avec les frangins Tony (basse) et Hunt (batterie) Sales (qui, en 1977, jouèrent sur le Lust For Life d'Iggy Pop produit par Bowie), et le guitariste Reeves Gabrels (lequel continuera de jouer avec Bowie durant toutes les années 90), ce fameux Tin Machine. Le premier album du groupe, éponyme, est sorti en 1989, et est à l'heure actuelle le seul àêtre encore disponible dans le commerce traditionnel, car le seul à avoir été réédité dans la série des albums de Bowie (et, d'ailleurs, en tant qu'album de Bowie, pas de Tin Machine). C'est un excellent album, très rock (Tin Machine est un pur groupe de rock, un retour aux sources pour Bowie), avec quelques chansons absolument grandioses : I Can't Read, Under The God, Crack City, Baby Can Dance, Prisoner Of Love, Run... En 1991, toujours sous la houlette du producteur Tim Palmer (oui, j'ai oublié de le dire, mais c'est lui qui a produit le premier opus du groupe !), Tin Machine publie son deuxième album studio, sobrement intitulé Tin Machine II. La pochette est nettement moins sobre, on voit une rangée de quatre statues antiques de type Kouros, nues (comme toute statue antique qui se doit), les choses de la vie certes molles, mais bien en vue (cette pochette sera censurée, on s'en doute, dans certains pays, où on floutera les bites des statues). Cet album et le suivant (un live de 1992, qui sera le dernier album de Tin Machine avant que Bowie ne revienne à sa carrière solo en 1993, définitivement) n'est pas disponible dans le commerce à l'heure actuelle, ou alors, en occasion sur le Net ou en magasins spécialisés, des anciennes éditions d'époque. Sans doute parce que cet album et le suivant ont étéédités sur le label Victory Music, et pas sur EMI...

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Reeves, Tony et Hunt, Bowie

La période Tin Machine fut plutôt bien accueillie par la presse à l'époque (le Live : Oy Vey, Baby de 1992 fut même élu Disque du Mois de Rock'n'Folkà sa sortie), mais commercialement parlant, ce ne fut pas la panacée, et on ne s'étonnera donc pas qu'elle soit aussi peu connue de nos jours (une fois Tin Machine fini, Bowie ne chantera plus jamais aucun titre de cette période, sauf I Can't Read une fois ou deux, en live ; c'est regrettable). A sa sortie, Tin Machine II fut bien accueilli, mais ne marchera pas des masses, moins que le premier opus qui, lui aussi, ne cassera pas la baraque. Long de 49 minutes, cet album très bien produit et très rock est pourtant meilleur que le premier, lequel était déjà une belle réussite dans son genre, pas parfait (une reprise un peu trop tapageuse du Working Class Hero de Lennon, et deux-trois chansons un peu anodines), mais franchement loin d'être honteux. Mais là, c'est vraiment du bon boulot. On notera que Hunt Sales, le batteur, chante à deux reprises ici, sur Stateside (le morceau le plus long de l'album avec 5.30 minutes, assz bluesy, enfin, bluesy pour Tin Machine et Bowie, bien entendu) et sur le nettement plus court et franchement génial Sorry (Stateside, quant à lui, est très très bon). Le reste, c'est Bowie, qui tient guitare, claviers et saxophone, selon les occasions (la guitare principale, c'est Gabrels). Au programme de cet album, de vrais morceaux de choix qui ne sont connus que des fans de Bowie : Baby Universal (bien cintré en ouverture !), le très pop One Shot, le remarquable You Belong In Rock'n'Roll, le fantastique Amlapura, les simplistes mais efficaces Shopping For Girls et A Big Hurt, le sublime Goodbye Mr. Ed, et une reprise, If There Is Something, chanson du répertoire de Roxy Music (issue de leur premier album, de 1972), qui, très nerveuse, est vraiment géniale. Seule You Can't Talk est un peu anodine, et encore... A noter qu'un morceau caché d'une minute, instrumental, à base de guitare et de saxo, est en final de l'album, en treizième piste : Hammerhead.

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Verso du livret CD

Accompagné d'une tournée mondiale du nom de It's My Life Tour (allusion au verso de pochette de l'album), Tin Machine II est donc un album plus abouti que le précédent opus, ce qui ne l'empêche pas d'être, globalement, ultra méconnu et même franchement négligé, les gens ayant généralement tendance à passer de Never Let Me Down (1987) àBlack Tie White Noise (1993), quand ils écoutent Bowie et/ou découvrent sa discographie. Bien sûr, le fait que cet album et le suivant (le live, que j'aborde prochainement) ne soient, aujourd'hui, pas évidents à trouver dans le commerce y est pour quelque chose, mais Internet, ça existe, les mecs. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore cet album (et cette période de Bowie en général), et qui ont envie de prendre le temps d'essayer de le trouver quelque part (Web, magasin spécialisé en occasions...), vous ne le regretterez pas. Ne révolutionnant rien, cette période de Bowie lui a cependant permis de revenir aux bases, du rock pur et dur, à mille lieues des dérives pop/dance de la période 1983/87, période dans l'ensemble abominable. Le retour aux affaires en solo, pour Bowie, aura lieu en 1993, suite à la fin de Tin Machine, le batteur du groupe, Hunt Sales, ayant des problèmes de came et le groupe devenant ainsi difficilement gérable. Bowie mettra deux ans avant de revenir au niveau vraiment remarquable qu'il a sur Tin Machine II. Et donc, en final de cette période, un an après cet album, en 1992, sortira un live que j'aborde bientôt, live bien représentatif, d'ailleurs, car on y trouve 4 morceaux par album de Tin Machine (soit, oui, 8 en tout).

Baby Universal

One Shot

You Belong In Rock'n'Roll

If There Is Something

Amlapura

Betty Wrong

You Can't Talk

Stateside

Shopping For Girls

A Big Hurt

Sorry

Goodbye Mr. Ed

Hammerhead

"Night Lights" - Elliott Murphy

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Night-Lights

On va à nouveau parler d'Elliott Murphy sur Rock Fever. Un album qui, il faut le dire tout de suite, enterre totalement le précédent (Lost Generation, 1975), lequel était pourtant un putain de grand disque de folk-rock (disons, plutôt, de rock 70's à légère tendance folk, comme du Springsteen de la même époque - les deux premiers albums de Springsteen, je veux dire). Mais, autant le dire tout de suite ici aussi, les premiers albums de Murphy, de son tout premier (Aquashow, 1973) à son cinquième (Murph The Surf, 1982), sont remarquables et, pour la majorité d'entre eux, intouchables. Celui-ci date de 1976, et est sorti sous une très Springsteenienne pochette, et un titre à la Billy Joel : Night Lights. Billy Joel qui, d'ailleurs, apparaît fugacement sur l'album, en tant que pianiste sur le deuxième morceau. Long de quelques 40 minutes (le plus long d'Elliott Murphy pour l'époque, mais pas de beaucoup), cet album est souvent considéré comme le meilleur du blondinet, même si c'est un peu faire affront àAquashow que de dire ça. Pour ma part, les deux albums sont au même niveau, je préfère Aquashow car il possède une ambiance un peu particulière, plus folk à la Dylan que rock, mais les deux albums se valent totalement. Avant de parler de l'album pour de bon (il me faudra avant cela citer les musiciens apparaissant sur le disque, certains sont de vraies pointures comme vous le constaterez), une chose amusante concernant mon exemplaire vinyle de l'album (Night Lights n'existe quasiment pas en CD : une édition japonaise faite en 2008, et une édition le proposant en pack avec Lost Generation, toutes deux difficiles à trouver, sans doute épuisées et/ou non commercialisées dans certains pays) : non seulement les étiquettes de face (ou 'labels') inversent totalement le numéro de face (la face 1 est créditée face 2, et réciproquement), mais, pour la face 1, l'ordre des morceaux est indiqué en inversé ! En revanche, l'ordre est bel et bien le bon pour les sillons eux-mêmes, donc c'est juste une erreur d'impression des labels (compte tenu que le premier morceau de la face A dure quasiment 7 minutes, et que le dernier de cette même face n'en dure que 4,30, ça fait rigolo de lire une durée inversée, en constatant la taille des sillons). Je ne sais pas si cette erreur est pour tous les pressages français (comme le mien) de cet album, autrement dit, si tous les exemplaires français d'époque de Night Lights ont cette coquille, ou si c'est une rareté qui, dans ce cas, en rajoute à la valeur du skeud en ma possession. Si quelqu'un d'autre possède un vinyle pressé en France de cet album (éditeur RCA, label orange), merci de le préciser en commentaires plus bas ! Je précise que sur la pochette en elle-même (verso, image ci-dessous, pas une photo perso), l'ordre des morceaux et des faces est sans aucune erreur.

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Verso (pardon pour la qualité pourrie, c'est pas de mon fait)

Et voilà, j'ai encore bouffé un paragraphe sans vraiment parler de l'album proprement dit, grrrr. Je vais le faire, je vais le faire, il me reste juste à parler des musiciens qui jouent dessus : ceux-ci évoluent de morceau en morceau, je ne vais pas faire la précision à chaque fois, car ça me ferait bouffer encore un paragraphe pour rien, mais outre Billy Joel qui apparaît au piano sur le second titre (et uniquement celui-là), on a Jerry Harrison (ex-Modern Lovers, futur Talking Heads) aux claviers, Doug Yule (ex-Velvet Underground) aux choeurs et à la guitare, Ernie Brooks à la basse, Lou Marini et Michael Brecker aux cuivres (entre autres cuivristes)... Elliott Murphy est, en plus du chant, à l'harmonica et à la guitare (acoustique et électrique). C'est de plus lui qui coproduit l'album avec Steve Katz (qui apparaît dans les choeurs sur certains titres, et a collaboré, à la même époque, avec Lou Reed, sur notamment Sally Can't Dance). Une certaine Geraldine, qui pose sur le verso de pochette, et était apparemment, à l'époque en tout cas et peut-être est-ce toujours le cas mais je l'ignore, la copine de Murphy, apparaît en tant que lead whisper ('murmure principal') sur le second morceau, Deco Dance, lequel est par ailleurs très riche en cuivres (c'est même le seul morceau avec des cuivres). Bon, l'album, maintenant. Comme il a été dit à son sujet dans un assez volumineux hors-série de Rock'n'Folk consacré aux meilleurs albums de tous les temps (cet album est le seul de Murphy à s'y trouver), Night Lights est un disque qu'Elliott Murphy devrait, selon toute logique, détester ; car il est souvent considéré par la presse et les fans comme son sommet, comme je l'ai dit plus haut. L'album que tout le monde cite, celui que tout le monde rappelle quand Murphy en sort un autre, l'air de dire ah, ce nouvel album est très bon, mais c'est quand même pas aussi quintessentiel que cet album qu'il a sorti en 1976 et qui reste vraiment son meilleur. Un peu comme Springsteen, justement, avec Born To Run, ou Lou Reed avec Transformer et/ou Berlin, ou encore Dylan avec Blonde On Blonde et/ou Blood On The Tracks. Il faut dire que cet album assure.

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Courant des années 70 (vers 1974 ?) avec Bruce Springsteen

Rien que son premier morceau, long de 6,50 minutes, Diamonds By The Yard (proposé en clip plus bas, avec le morceau suivant à la suite sur le même clip), avec son ambiance fin de nuit de toute beauté, ses arrangements luxuriants qui me font penser, avec un an d'avance sur lui, au Bat Out Of Hell de Meat Loaf (précisément au morceau You Took The Words Right Off My Mouth (Hot Saturday Night) pour le citer), rien que ce premier morceau est un chef d'oeuvre. Rien que pour ce premier morceau, Night Lights est totalement conseillé. Mais la suite est géniale aussi : Deco Dance avec son ambiance un peu bastringue (le piano, les cuivres), Rich Girl, Abraham Lincoln Continental offrent à l'album une face A d'une grande maîtrise. Et la B s'ouvre sur une des plus belles chansons jamais pondues (car l'ensemble de l'album est signé Murphy, paroles et musique) par l'Américain exilé volontaire en France : Isadora's Dancers, une chanson absolument sensationnelle, belle comme un lever de soleil, sur la danseuse Isadora Duncan. You Never Know What You're Here For semble parler des petites gens de New York, un peu à la Walk On The Wild Side, en moins cynique et provocateur, mais est absolument sublime. Lady Stilletto semble, elle, être une chanson sur Patti Smith, et est une des toutes meilleures chansons de l'album ; quant àLookin' For A Hero et Never As Old As You, ces deux chansons plus courtes que le reste achèvent l'album sur une note qui donne totalement envie de retourner encore une fois le vinyle et de recaser le saphir de la platine sur les premiers sillons de Diamonds By The Yard, bref, pour faire long, de réécouter l'album. Encore une fois, l'alchimie entre la voix de Murphy et la musique (sans parler des textes ; je regrette que mon exemplaire vinyle n'ait pas le feuillet des paroles) est totale, absolue. Rien d'autre à dire en final de cette chronique que de hurler haut et fort que Night Lights est un authentique sommet, un de plus, pour Elliott Murphy. De même qu'Aquashow, cet album est plus que conseillé : il est vital, crucial. Obligatoire.

FACE A

Diamonds By The Yard

Deco Dance

Rich Girl

Abraham Lincoln Continental

FACE B

Isadora's Dancers

You Never Know What You're Here For

Lady Stilletto

Lookin' For A Hero

Never As Old As You

"Live : Oy Vey, Baby" - Tin Machine

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Et c'est ainsi que se termine la période Tin Machine : sans tambour ni trompette, par un petit album live sorti discrètement en 1992 à la suite d'une tournée mondiale (le It's My Life Tour) qui ne sera pas un succès des plus retentissants (il y aura quand même du monde pour aller les voir, hein, mais le groupe jouait dans de petites salles, volontairement, pas dans des arenas), ni commercial (surtout), ni critique. Court, trop court même (il n'offre que 8 titres, pour un peu moins de 50 minutes !), cet album live de Tin Machine, et troisième album du groupe, s'appelle d'un titre amusant mais un peu idiot, inspiré au batteur du groupe (Hunt Sales) d'après celui de l'album que U2 sortit en 1991, Achtung Baby. Le groupe a donc appelé son live : Live : Oy Vey, Baby. Il paraît qu'un autre album live était prévu, et que celui-ci, en allusion parodique aux Use Your Illusion (1991 aussi) des Guns'n'Roses, était pressenti pour s'appeler Use Your Wallet... Tout un programme. Ce deuxième album live ne sortira jamais, vu le peu de succès commercial du premier (qui fut quand même torpillé Disque du Mois dans Rock'n'Folkà sa sortie !). Pourtant, ce live, malgré un ou deux passages un peu chiants (Stateside, issu de Tin Machine II, est un très bon morceau, interprété par Hunt Sales, mais ce dernier n'est pas chanteur à la base, et sa voix est un peu irritante, surtout qu'en live, il en rajoute, en fait trop ; et 12 minutes, soit deux fois la durée du morceau studio, pour Heaven's In Here, issu du premier album Tin Machine, c'est un peu trop), est très loin d'être à négliger. Tin Machine non plus, en général, n'est pas à négliger. Rappelons pour les retardataires que ce groupe peu connu, ayant oeuvré de 1988 à 1992, est le groupe derrière lequel David Bowie a essayé de 'se cacher' afin de revenir aux sources après une décennie 80 dans l'ensemble épouvantable. Le groupe est un vrai groupe dans lequel Bowie est le chanteur et auteur/compositeur (et encore, il n'y à pas que lui qui signait les morceaux), joueur de guitare et de saxophone occasionnel, et entouré du guitariste Reeves Gabrels et des frangins Hunt  et Tony Sales, batterie et basse respectivement.

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Tony, Hunt, Bowie, Reeves

Aujourd'hui chiant à trouver tout comme Tin Machine II car sorti sur un autre label que les autres albums de Bowie et non rééditéà ce jour, Live : Oy Vey, Baby propose donc 8 titres. Très démocratique, caro n y trouve précisément 4 titres de Tin Machine et 4 de Tin Machine II, cet album n'a donc qu'un seul défaut selon moi, sa courte durée. L'album a été enregistré durant la tournée mondiale, pas au cours d'un seul concert, mais il propose au final des extraits issus de 5 concerts différents : un extrait d'un concert de Sapporo au Japon, deux d'un concert de Tokyo, un à Boston, deux à Chicago et deux à New York. Parmi les morceaux, un est une reprise (également présente sur Tin Machine II) de Roxy Music, le remarquable, et ici très rock (l'original de Roxy Music, glam comme il se doit, est méconnaissable !), If There Is Something, issu du concert de Tokyo, et ouvrant le bal avec efficacité. Amazing, petite douceur pop/rock (sur l'amour de Bowie à l'époque, la danseuse Melissa Hurley, avec qui il ne sera plus en liaison assez rapidement après, ayant retrouvé l'amour avec Iman, épousée en 1993, et avec qui il vit toujours), issue du premier album et du concert de Chicago, suit, ainsi que le très torturé et heavy I Can't Read, aussi issu de Tin Machine (le seul album encore facile à trouver, car édité sur EMI), et ici, du concert bostonien. Stateside, qui de 5,30 minutes passe ici à 8, achève la première partie du live, un extrait du concert de New York. Comme je l'ai dit, la voix de Hunt Sales (dont les problèmes de drogue entraîneront la dissolution du groupe peu après en 1992 ; Hunt avait apparemment l'habitude rigolote mais peu subtile de jouer en caleçon sur scène, et de faire des blagounettes, peu sérieux...) est un peu forcée, il en fait trop, mais sinon, un excellent morceau. Tout comme Under The God, tuerie métallique surprenante de la part de Bowie, un morceau du premier album ici issu du concert de Sapporo. Goodbye Mr. Ed, magnificence issue de Tin Machine II, suit, le morceau le plus court du live (3,30 minutes !) issu du concert de Tokyo, un peu de brise (le morceau étant très calme, doux) avant une vraie furie, les 12 minutes (concert de New York) du bluesy et ici totalement destroy parfois Heaven's In Here, issu du premier opus. Un peu long, mais Reeves Gabrels délivre des giclées de guitare absolument dantesque, la rythmique est hallucinatoire, Bowie braille comme s'il venait d'apprendre qu'il ne pourrait plus jamais chanter une fois le morceau fini...  Le live se termine sur un extrait de Chicago, et du deuxième album du groupe, le grandiose, et ici long de 7 minutes, You Belong In Rock'n'Roll. Monumental.

Tin Machine - Oy Vey, Baby (Live) - Back

La seule chose de négative à dire, donc, c'est que ce live est trop court, 50 minutes (et encore, un tout petit peu moins). Compte tenu que durant la tournée, Bowie et son groupe ont interprété 10 des 14 titres du premier album et tout des 12 titres du second, plus des tas de reprises (de Cream - I Feel Free, que Bowie reprendra en solo sur Black Tie White Noise en 1993 -, Neil Young - I've Been Waiting For You, par Reeves Gabrels, mais que Bowie reprendra en solo en 2002 sur Heathen -, Roxy Music, des standards...mais rien de la carrière solo de Bowie), c'est peu dire que, sans aller jusqu'à faire un double album (j'aurais aimé, en même temps), il y avait de quoi rajouter environ 25 minutes de musique, ce qui aurait fait 75 minutes en tout. En plus, la qualité sonore est vraiment bonne (le CD, de 1992, possède le son pas totalement génial des éditions CD d'époque, mais mis à part ça, la prise de son est juste excellente) et l'interprétation, excellente. Dommage donc de ne pas avoir inclus, au pif, Baby Can Dance, Sorry, Tin Machine, Crack City, One Shot ou Amlapura... Mais bon, c'est comme ça, et après tout, comme je l'ai dit plus haut, il était prévu qu'un autre live sorte, à la base. Il a malheureusement été annulé. Notons aussi qu'à l'époque, une édition filmée, en VHS, sortira, plus longue il me semble. VHS n'ayant pas été refaite en DVD, et, donc, introuvable désormais. Bowie n'ayant apparemment pas envie de reparler un jour de Tin Machine, l'expérience ayant été certes salutaire pour lui d'un point de vue musical, mais cuisante sur le plan financier et critique (une fois le groupe fini, il ne rejouera plus les morceaux de cette période en live, sauf I Can't Read une ou deux fois), c'est peu dire qu'une sortie DVD et qu'une réédition du (reste du) catalogue de Tin Machine est tout sauf à l'ordre du jour. Et c'est franchement dommage. Moi, je l'avoue sans honte aucune : j'adore Tin Machine.

If There Is Something

Amazing

I Can't Read

Stateside

Under The God

Goodby Mr. Ed

Heaven's In Here

You Belong In Rock'n'Roll 

"Just A Story From America" - Elliott Murphy

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Elliott+Murphy+-+Just+A+Story+From+America+-+LP+RECORD-417489 

Avant-dernier article, sur le blog, concernant Elliott Murphy - avant-dernier, pour le moment, plutôt, car il n'est pas exclu qu'un jour ou l'autre, une fois que les deux articles (dont celui-ci) qu'il me reste à faire de lui seront publiés, je refasse d'autres chroniques le concernant. Mais ça ne sera pas pour tout de suite, en même temps. Voici donc à nouveau Elliott Murphy à l'honneur, avec son quatrième album studio (et quatrième tout court, il n'avait pas encore sorti de live), un disque sorti en 1977 et qui marchera assez bien. Un disque dont la pochette se retrouve parfois dans des listes du style 'meilleurs albums de rock des années 70', en tout cas, une pochette certes sobrissime, mais très iconique et connue, montrant, sur fond blanc, et dans le coin gauche, Elliott, emmitouflé dans son manteau, adossé contre le bord de la pochette, à moitié hors-cadre (au dos de pochette, rien d'autre que les crédits, sur fond blanc ; mais dans la pochette, une sous-pochette avec les paroles et, sur un côté, une photo couleur de Murphy). L'album s'appelle Just A Story From America. C'est un de ses albums les plus connus, donc, et adulés des fans, avec le précédent, Night Lights (1976), dont il reprend clairement le style rock à la Springsteen. On sent, ici, la même ambiance que sur le (futur, il date de 1980) double album The River du Boss. Chose amusante, chacun de ces deux albums possède une chanson intitulée Drive All Night, mais il s'agit de deux chansons totalement différentes. La chanson du Boss, longue, est connue des fans, pas vraiment du grand public. La chanson de Murphy, présente donc sur Just A Story From America est, elle, plus connue, elle a eu l'honneur d'un single. Le single n'a pas été un succès monstrueux, mais quand même.

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Murphy a souvent eu le coup de génie de s'entourer de musiciens hors pair, pour ses albums. Après notamment Gene Parsons (Aquashow), Jim Gordon (Lost Generation) ou Doug Yule, Billy Joel et Ernie Brooks (Night Lights), il s'est entouré, ici, dans ce disque enregistréà Londres, de Phil Collins (batterie) et Mick Taylor (guitare, ancien des Stones), excusez du peu, et ce, même si Taylor ne joue pas sur tout. Dave Markee (basse), Peter Oxendale (claviers), Steve Gregory et Chris Mercer (saxophones), notamment, complètent la distribution de ce disque produit par Robin Geoffrey Cable, et sur lequel Murphy joue de la guitare, de l'orgue Farfisa, de l'harmonica, des marimbas et autres percussions, de l'harmonium et de la 'guitare portugaise', en plus, évidemment, de chanter, et de signer paroles et musiques de tous les morceaux. Morceaux au nombre de 9, pour un total, plus court que de coutume, de 34 minutes. Et tout comme pour Night Lights, que du lourd, ici, que du bon, du grand, du géant, même. Drive All Night ouvre l'album en fanfare, cette chanson est une des plus grandes d'Elliott Murphy, et le fait qu'elle ne soit pas plus connue que ça est, en soi, un vrai affront à la face du rock. Summer House, Rock Ballad, Anastasia (au sujet un peu glissant : un homme amoureux d'une jeune, très jeune, très très jeune femme, une mineure), Just A Story From America ou Darlin' (And She Called Me) sont de vraies merveilles, et la seule chose à dire de négatif ici, c'est : pourquoi ce disque ne dure-t-il pas plus longtemps ?

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Que ce soit du pur rock (Drive All Night, Caught Short In The Long Run, Let Go) ou des chansons plus calmes (la chanson-titre, Anastasia), les neuf titres de ce Just A Story From America s'imposent. D'ailleurs, comme pour, dans un sens, prouver qu'avec ce disque, il a atteint une vraie plénitude, un niveau désespérément élevé, Murphy mettra 5 ans avant de refaire un album. Ca sera Murph The Surf, au titre ridicule, à la pochette un peu série B, publié sur le label AZ (au moins le troisième label, après RCA et Columbia/CBS, pour Murphy !), et qui sortira donc en 1982. J'en reparlerai bientôt. En attendant, je ne peux que vous conseiller ardemment l'écoute de cet album qui, contrairement aux autres que j'ai abordés ici, est facile à trouver en CD, lui : il n'est peut-être pas aussi facile à trouver qu'un disque de Bruce Springsteen (ami et 'rival' de Murphy ; 'rival' heureux, car il est plus commercial et populaire que lui), mais il a le mérite d'exister en CD, ayant été réédité en 2013 pour l'édition la plus récente. Un grand disque, un des meilleurs de Murphy et probablement un des meilleurs de 1977.

FACE A

Drive All Night

 Summer House

Just A Story From America

Rock Ballad

Think Too Hard

FACE B

Anastasia

Darlin' (And She Called Me)

Let Go

Caught Short In The Long Run

Disques bonus des rééditions 2015 ("Presence", "In Through The Out Door", "CODA") - Led Zeppelin

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coda

Enfin, tous les albums de Led Zeppelin (albums studios, je précise) sont réédités en remastérisé, avec bonus-tracks ! C'est en effet le 31 juillet dernier (il y à donc vraiment peu de temps) que les trois derniers albums du groupe qu'il restait sont enfin sortis en plusieurs versions : une 'classique' avec le disque de l'album et le disque bonus (le fameux companion disc comme il est indiqué) et une édition collector monstrueuse en gros coffret avec le disque en CD, le disque en vinyle, un bon gros livret, des photos et documents divers et variés, le disque bonus et, il me semble, un DVD (voire deux). Le prix de chaque coffret étant d'environ 100/120 €, et mon budget étant plus serré qu'un cul de jeune détenu apeuré venant d'être enfermé dans la même cellule que trois gros bras affamés et teigneux, je n'ai hélas en ma possession aucun des 9 coffrets (un par album studio ; le double live The Song Remains The Same, réédité avec titres supplémentaires et son amélioré en 2007, n'a pas été rééditéà nouveau), ce que je regrette, surtout concernant celui de Physical Graffiti. Mais je possède chaque album dans sa version double (je les possède aussi dans leurs anciennes éditions CD, et pour 7 d'entre eux - en comptant le live parmi eux -, en vinyle), et comme j'avais abordé ici, à trois reprises, les disques bonus de ces rééditions, au fur et à mesure des vagues (la première, pour les trois premiers albums, en juin 2014 - la seconde, vers octobre/novembre, pour les deux albums suivants ; la dernière, pour Physical Graffiti, en février dernier), voici donc le quatrième et ultime article abordant ces disques bonus des rééditions zeppeliniennes : celles de Presence (1976), In Through The Out Door (1979) et de CODA (1982). Chaque album se présente dans un boîtier digipack multi-volets (sauf un, j'en reparle plus bas), avec la reproduction, en négatif, du recto de pochette au verso (et, dans l'ensemble, une reproduction de l'intérieur de pochette dans l'intérieur du boîtier), avec un livret de photos. Seul reproche, comme pour les autres rééditions : aucun texte dans le livret, pas de notes de pochettes qui auraient pu, si elles avaient existé, être signées Jimmy Page... C'est dommage, dans l'ensemble, comme je l'avais déjà dit auparavant dans les autres articles sur les rééditions.

Presence_(Companion)

Il y à des choses à dire, et autant commencer par Presence, car c'est, après tout, le premier des trois albums quil restait à rééditer. Concernant l'album en lui-même, je n'en parlerai pas ici, il a été très correctement remastérisé, et on notera juste qu'entre l'ancienne édition CD et celle-ci, 19 secondes supplémentaires ont été rajoutées (l'ancien CD fait 44,30 minutes, celui-ci, 44,49 !). Mais on ne s'en rend pas compte à l'écoute, évidemment. Pour le boîtier, la seule chose de négative à dire, c'est qu le verso de pochette originale (la photo des deux enfants dans une salle de classe, avec leur vieille maîtresse d'école et le fameux 'monolithe' que l'on retrouve partout sur l'artwork de pochette) n'est pas reproduit dans le livret et/ou boîtier, mais on a bien les photos de l'intérieur de pochette (et on a plein de photos du groupe sur scène en 1977, pendant la tournée de l'album). Le disque bonus, le companion disc, est un des plus courts du catalogue des rééditions, aussi bien pour le nombre de morceaux (pour le coup, c'est celui qui en offre le moins) que pour sa durée : il dure, en effet, 31 minutes, et ce, pour seulement 5 titres. C'est un des cas, pour les rééditions, où on aurait très bien pu mettre les titres bonus sur le même CD que l'album original (c'est aussi le cas pour les disques bonus de Led Zeppelin II et de Houses Of The Holy, ainsi que pour CODA, même si pour CODA, c'est encore un peu différent, mais j'en reparle plus bas), mais bon, pour des soucis de linéarité, il fallait un disque à part pour les bonus. L'enregistrement de l'album ayant été fait assez vite, et dans des conditions difficiles (se référer à mon article sur l'album Presence, et à Internet en général, pour en savoir plus), il y à donc peu de rajouts sur ce disque bonus. Un seul morceau, sur les 5, est inédit : un instrumental remarquable, très doux et calme, à base de piano (ça s'emballe un peu vers la fin, mais rien de heavy) et long de plus de 6 minutes intitulé, étrangement, 10 Ribs & All/Carrot Pod Pod (Pod). Le reste de ce companion discà la qualité audio excellente ne propose que des prises alternatives et rough mixes de 4 des 7 titres de l'album. Pour Royal Orleans, c'est une version alternative interprétée par je ne sais trop qui (Page ? Bonham ? Jones ?), mais pas par Plant. Une voix éraillée, comme caricaturale, surtout au début. On a l'impression que le groupe s'est amusé, ici (musicalement, c'est pareil au morceau final : seule la prise de voix change), mais le résultat est un peu, comment dire...marrant, mais parfois pénible. Pour For Your Life, Hots On For Nowhere, c'est assez similaire au résultat final. Et on a Achilles Last Stand, nommé ici de son ancien titre Two Ones Are Won. Les paroles sont, il me semble, identiques. En fait, si on excepte quelques variations dans le solo de guitare et les vocalises de Plant vers la fin, cette version est grosso merdo identique à l'originale, tellement, même, que je me suis demandé si je ne m'étais pas fait refiler le disque de l'album à la place du disque bonus (cette version alternative d'Achilles Last Stand ouvrant le disque bonus, comme la version originale ouvre Presence) ! Bref, dans l'ensemble, ce disque bonus est décevant, car un seul morceau vraiment inédit, le reste ne proposant que des version vraiment très similaires aux versions définitives (sauf Royal Orleans, mais cette version n'est pas terrible). A la place, j'aurais aimé quelqus titres live issus des concerts de la tournée 1977... bon, pour ça, je possède plusieurs bootlegs, donc ça va...

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In Through The Out Door, maintenant. Visuellement, c'est assez différent des autres rééditions, il faut commencer par là. L'album, à l'époque (1979), fut vendu dans une surpochette de papier kraft (avec titre et, au dos, liste des morceaux), et la pochette, simple, proposait une vue d'un homme accoudéà un comptoir de bistrot un peu cradingue. En fait, six vues différentes, pour six pochettes différentes, l'acheteur, au moment de prendre le disque dans sa pochette kraft, ne sachant pas quel visuel il allait avoir. Pour le CD, non seulement le kraft fut viré, mais une pochette fut sélectionnée, et une seule. C'est aussi le cas pour cette réédition, mais on a repris la surpochette de kraft. Dans cette pochette, on a le boîtier cartonné simple de l'album original, le boîtier cartonné simple (en pochette négative, visuel ci-dessus) du companion disc, et entre les deux, le livret. C'eest donc le seul cas où on a deux pochettes au lieu d'une, pour la réédition du catalogue (je ne compte pas Physical Graffiti, pour lequel fut reproduit, en CD, l'artwork original). Là encore, je ne parlerai pas du disque original, si ce n'est pour dire qu'il a été aussi correctement remastérisé que le reste. Le disque bonus propose, pour une durée similaire à l'album original (soit 42 minutes), 7 titres, soit autant que l'album. Ce qui n'est pas étonnant, car le disque bonus ne fait que proposer des versions alternatives des 7 morceaux de l'album, dans le même ordre ! Si certains titres peuvent paraître trompeurs (The Hook pour All My Love, The Epic pour Carouselambra, South Bound Piano pour South Bound Saurez, Blot pour I'm Gonna Crawl), dans l'ensemble, on a affaire ici à la même chose que l'album. Durées similaires (comme je l'ai dit, les deux disques font, à quelques secondes près, la même durée) et vraiment peu, très peu de distinction à faire entre l'original et le rough mix ou version alternative. Les paroles sont les mêmes, on a l'impression d'écouter deux fois de suite (si on écoute l'album et ensuite le disque bonus) le même album. Quand on sait que cet album n'est pas du tout le meilleur du groupe (si on excepte CODA, disque de chutes de studio, c'est même leur pire album), on gémit un peu... Il n'y à que pour The Epic (Carouselambra) qu'à la rigueur, on a des différences, vers la fin. Niveau qualité audio, c'est très bon, parfois un peu moins bien que pour l'album original, mais quand même de bonne qualité. Niveau offre, ce disque bonus, en revanche, est un bon gros foutage de gueule, et clairement le moins intéressant de l'ensemble du catalogue des rééditions... Cette réédition 2015 n'est à conseiller donc qu'aux fans hardcore de Led Zeppelin. Pour les autres, si vous avez l'ancieen CD, restez-en là.

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Enfin, le cas de CODA. Sorti en 1982 sous une des pochettes les plus abominables jamais faites (reproduite en négatif ci-dessus, c'est le verso du boîtier de la réédition), cet album n'en est pas vraiment un : c'est en réalité un disque de chutes de studio, 33 minutes (oui, il est très court) constituées de morceaux issus des sessions de 1970, 1972 et 1978 (plus un titre de 1976 enregistréà Montreux), des morceaux qui, à l'époque, ne furent pas utilisés soit parce que le groupe ne les estimait pas bons, soit par manque de place, soit parce que non finalisés (certains le seront en studio en 1981/82,pour être mis sur CODA). Encore une fois, je ne parlerai pas en détail de l'album : il a été bien remastérisé, comme les autres. Qualitativement, c'est dans l'ensemble assez médiocre, surtout sur sa seconde face (titres 5 à 8). Le disque bonus, en revanche, il y à des choses à dire. Enfin, les disques bonus, car il y en à deux. Champagne ! Mais en fait, non, pas champagne, car la durée de ces deux companion discs est de respectivement 30 et 33 minutes, ce qui signifie qu'en fait, un seul disque bonus aurait pu être utilisé au lieu de deux. La réédition de CODA est vendue aux alentours de 20 € au lieu des 16 ou 17 € pour les autres (Physical Graffiti, triple CD lui aussi car double album à la base, excepté, encore une fois), et cette hausse de prix n'est pas justifiée car ces deux disques bonus ne le sont pas. Là, c'est vraiment un gros coup de gueule de ma part (si on rajoute le fait que le second disque, glissé dans l'intérieur du volet central avec le livret, n'est pas évident à prendre sans risquer, un jour, d'user la pochette et de la déchirer, ça en rajoute au coup de gueule). Musicalement parlant, en revanche, ces deux disques (respectivement 8 et 7 titres) sont du Grand Art. Oui, OK, cette version alternative dite work in progress de Bonzo's Montreux, ou cette prise rough mix et instrumentale de Walter's Walk, sans oublier cette version alternative (et très similaire à l'originale) de We're Gonna Groove - trois morceaux issus de CODA - ne sont pas essentielles. Mais le reste... On a une prise rough mix de Everybody Makes It Through, futur In The Light, qui est excellente (la réédition de Physical Graffiti en proposait une autre, pas la même, je le précise, car plus courte) ; on a un rough mix remarquable de Bring It On Home qui est selon moi supérieur au morceau original, voilà c'est dit ; on a une prise rough mix de When The Levee Breaks, encore appelée If It Keeps On Raining ; on a un instrumental saisissant, St. Tristan's Sword, datant de 1970 ; on a surtout ces raretés que sont Sugar Mama, Baby Come On Home et Hey Hey, What Can I Do, ce dernier ayant été publié en 1970 en face B d'Immigrant Song (une ancienne édition CD de CODA, présente dans un coffret d'intégrale, le proposait). Last but certainly not least, le deuxième companion disc s'ouvre sur deux titres enregistrés en 1972 à Bombay, en Inde, avec l'orchestre symphonique local : Four Sticks (renomméFour Hands ; seul l'orchestre joue sur cette version instrumentale) et Friends (chanté). Sublimissime et culte. Voilà de quoi faire un peu pardonner le fait qu'on ait deux disques bonus pour la valeur d'un seul (64 minutes en tout, en deux disques). Voilà, aussi, de quoi faire pardonner le ratage du disque original, et le ratage du disque bonus d'In Through The Out Door, ainsi que la platitude du disque bonus de Presence et de Led Zeppelin II. Cette réédition de CODA est probablement la plus réussie, en gros, de l'entier catalogue réédité de Led Zeppelin, ce qui est paradoxal quand on sait que l'album concerné est leur pire !

Presence :

Two Ones Are Won (Achilles Last Stand)

For Your Life

10 Ribs & All/Carrot Pod Pod (Pod)

Royal Orleans

Hots On For Nowhere

In Through The Out Door :

In The Evening

South Bound Piano (Suth Bound Saurez)

Fool In The Rain

Hot Dog

The Epic (Carouselambra)

The Hook (All My Love)

Blot (I'm Gonna Crawl)

CODA :

CD 1

We're Gonna Groove (alternate version)

If It Keeps On Raining (When The Levee Breaks)

Bonzo's Montreux (alternate)

Baby Come On Home

Sugar Mama

Poor Tom (instrumental)

Travelling Riverside Blues

Hey Hey, What Can I Do

CD 2

Four Hands (Four Sticks) - Bombay 1972

Friends - Bombay 1972

St. Tristan's Sword (rough mix, instrumental)

Desire (The Wanton Song) - rough mix

Bring It On Home (rough mix)

Walter's Walk (rough mix, instrumental)

Everybody Makes It Through (In The Light) - rough mix

"Live !" - Robin Trower

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Je ne vous demande pas si vous connaissez Procol Harum : si votre soif de musique, et notamment de rock, est importante au point de lire les articles de ce blog, à mon avis, c'est que vous avez au moins (au moins !) déjà entendu parler de ce groupe de pop/rock à tendance baroque/psyché des années 60, auteur de chansons telles que A Whiter Shade Of Pale (sans doute LE slow dégoulinant qui tue) ou A Salty Dog. Son chanteur, Gary Brooker, possède une voix à la Peter Gabriel avant l'heure, chaude, aigüe, incomparable. Son guitariste délivrait des notes remarquables, et sera souvent comparéà un certain Jimi Hendrix (comparaison qui sera aussi faite pour le guitariste de Chicago, Terry Kath, qui impressionna Hendrix himself). Le guitariste de Procol Harum s'appelait (s'appelle toujours, car il est toujours vivant et en activité, et il s'appelle, évidemment, toujours ainsi) Robin Trower, et c'est donc de lui que je vais vous parler aujourd'hui, comme vous le saviez déjà avant de lire cette phrase (le titre de l'article faisant foi). Procol s'est séparé courant des années 70, le style baroque/pop du groupe (similaire à celui des Moody Blues) ne faisait plus recette. C'est en 1973 que Trower quitta le groupe et se lança en solo avec un disque sensationnel sorti sous une pochette à la Tangerine Dream, Twice Removed From Yesterday. Guitariste n'ayant apparemment pas envie de tester sa voix, il s'est entouré du bassiste et chanteur James Dewar, et du batteur Reg Isidore. L'album était produit par celui qui joua l'orgue sur A Whiter Shade Of Pale, Matthew Fisher, ancien membre de Procol Harum. Un an après, Bridge Of Sighs, toujours sous une pochette énigmatique à la rock progressif (ce que n'est pourtant pas l'album), toujours produit par Fisher, sort, et est probablement le meilleur opus studio du guitariste. For Earth Below, en 1975, encore une fois produit par Fisher et avec une pochette énigmatique et digne des pochettes de Tangerine Dream, sort. Isidore est remplacé par un ancien batteur de Sly & The Family Stone, Bill Lordan. La même année, le 3 février précisément (le mois de sortie de For Earth Below), le groupe joue à Stockholm, en Suède, concert retransmis en direct pour la radio suédoise.

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La légende affirme que ni Trower ni ses deux comparses ne savaient qu'en plus d'être diffusé en direct à la radio (ça, ils le savaient, en revanche), le concert était enregistré. En 2006, Trower affirmera ne pas l'avoir su avant la fin du show, et compte tenu que le groupe ne savait pas que leur performance était enregistrée, ils se sont lâchés. Trower estimera que ce concert était un de leurs meilleurs. Comme on pouvait s'y attendre, il sortira en album, en 1976, sous le très sobre titre de Live ! et une pochette, cette fois, tout sauf énigmatique : deux vues, recto en gros plan et verso en plan large, de Trower sur scène, et au dos, trois photos individuelles des membres du groupe et de Trower. Ce live est absolument sensationnel, sans aucun doute un des meilleurs qui soient, et la seule chose qui soit vraimnt dommage, c'est sa courte durée : 41 minutes seulement (pour 7 titres), autrement dit, un album simple. Je l'ai déjà dit plein de fois, je le redirai sans aucun doute plein d'autres fois, mais rien de plus dramatique qu'un album live qui ne soit que simple, surtout quand on avait la possibilité d'en sortir un double (pour les albums live des années 60, type Jerry Lee Lewis At The Star-Club, par exemple, ce n'est pas étonnant qu'ils soient simples et aussi courts, les concerts de l'époque étaient souvent bien plus courts que dans les années 70 à maintenant). Malgré cette durée infâmante, ce live de Trower, son premier donc, est une tuerie totale proposant des morceaux (dont une reprise) issus des trois albums studio du guitariste, lequel est, ici, en forme olympique et délivre des solos de guitare absolument grandioses. Dewar est un excellent chanteur (en plus d'être un remarquable bassiste) et il tiendra le chant sur tous les albums de Trower du premier (1973) à 1980. Lordan est un batteur remarquable apportant une touche un peu funky ; certains morceaux, comme Too Rolling Stoned qui ouvre le bal (issu de Bridge Of Sighs comme Little Bit Of Sympathy et Lady Love), sont d'ailleurs très funk/rock. Le son de la guitare de Robin Trower est assez hendrixien, et Hendrix avait aussi une petite touche un peu proto-funk parfois, la boucle est bouclée.

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Tous les albums sont représentés, donc : le sublime Daydream, la reprise de Rock Me Baby (de B.B. King) et le sensationnel I Can't Wait Much Longer sont de Twice Removed From Yesterday, je viens aussi, plus haut, de citer les morceaux de Bridge Of Sighs, et Alethea est issu de For Earth Below. Produit par Trower et Geoff Emerick (enfin, produit...mixé, disons plutôt, selon les crédits de pochette), ce Live ! est donc trop court, mais mis à part ça, tout simplement génial. Hélas, on le trouve difficilement en CD, il existe certes une édition le proposant en pack, sur un seul CD, avec For Earth Below, et un petit coffret 'budget' proposant les cinq premiers albums (dont ce live) ensemble, mais séparément, bonjour. Heureusement, il est facile et pas forcément onéreux de le trouver en vinyle d'époque et d'occasion, ce fut le cas pour moi. Que ce soit en vinyle ou en CD (pour le CD : aucun bonus-track n'a été rajouté aux 7 de l'album original...), ou même sur YouTube dans le pire des cas, il faut absolument que vous écoutiez cet album qui fait partie des meilleurs lives de son époque. Une performance incendiaire, bluesy et rock, parfois funky, de la part d'un guitar-hero somme toute assez méconnu, mais n'ayant rien à envier aux Clapton, Page, Hendrix et autres !

FACE A

Too Rolling Stoned

Daydream

Rock Me Baby

FACE B

Lady Love

I Can't Wait Much Longer

Alethea

Little Bit Of Sympathy


"American Gothic" - David Ackles

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DA 1

David Ackles, vous connaissez ? Non, ça me semble relativement peu probable (ou alors, c'est que vous êtes vraiment calé, ou que vous avez lu le livre Rock, Pop, Un Itinéraire Bis de Philippe Robert, sorte d'anthologie des classiques oubliés ou très méconnus, qui parle de cet artiste et de cet album en particulier) ! Ou alors, c'est que vous êtes un membre de la famille d'Ackles (lequel est mort en 1999), mais c'est encore plus improbable. Bon. David Ackles est un auteur/compositeur (oui, je sais, on peut dire songwriter pour faire plus court) américain de folk. Le mec est vraiment peu connu, et il n'a pas fait beaucoup d'albums : quatre en tout. Oui, quatre ! De 1968 pourle premier (éponyme) à 1973 pour le dernier (Five & Dime). Les deux autres s'appellent Subway To The Country pour le deuxième album (1970) et, pour le troisième album, en l'occurrence celui dont je vais parler, American Gothic, en 1972. Tous parus sur Elektra Records sauf le dernier, de 1973, sur Columbia. Le titre de l'album est une allusion à un fameux tableau du peintre américan Grant Wood portant le même nom, allusion tellement évidente que je n'aurais pas du en parler, en fait, ça fait redondant. Voir le verso de pochette (photo plus bas). Pour rappel, le tableau de Wood montre un couple de fermiers posant devant leur maison en bois traditionnelle, l'homme tient une fourche à la main.

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Produit par Bernie Taupin (parolier et pote de longue date d'Elton John, et son compatriote) et arrangé par Robert Kirby (responsable bienheureux des arrangements de plusieurs morceaux des albums de Nick Drake), American Gothic, dont l'ensemble des 11 titres (pour 43 minutes) est écrit et composé par Ackles, est un album de folk à tendance un peu beaucoup baroque. Classé dans plusieurs livres et listes du style meilleurs albums de tous les temps, il fait partie, selon le magazine anglais de musique Mojo, des chefs-d'oeuvres que personne ou presque n'a jamais entendu. Faut dire ce qui est, cet album est vraiment méconnu. Il n'existe pour ainsi dire plus en CD, ou alors dans d'anciennes éditions vendues tellement cher qu'il faut limite hypothéquer sa chaîne hi-fi pour se le payer (comptez, je ne plaisante pas, 50 € minimum pour le CD). En vinyle, d'occasion évidemment, c'est moins cher, et encore, ça dépend. Je l'ai eu à 10 €, mais j'ai eu de la chance, et en plus, le feuillet des paroles (indiqué sur la pochette avec la mention 'lyrics within', que l'on ne voit pas sur la photo ci-dessus mais qui est située en bas à droite de mon exemplaire) manque à l'appel... L'album est vraiment excellent, certaines chansons comme le très long (10 minutes, le plus long de très très loin) Montana Song, Another Friday Night ou American Gothic sont absolument sublimes. Après, il faut patienter, attendre quelques écoutes pour que le coeur de l'album vous atteigne, car le côté très baroque de l'album, un peu comme avec l'album éponyme (1969, avec Your Song) d'Elton John ou le Five Leaves Left de Drake (enfin, certains de ses titres), peut lasser un peu, voire irriter au début. Ackles possède une voix posée, grave mais pas trop, une voix idéale pour chanter ce genre de chanson.

DA 3

Une voix qui peut faire un peu vieillot, un peu chanteur pour papa/maman, pas vraiment comme Bob Dylan ou Tim Buckley, quoi, et si vous êtes adolescent, même amateur de folk, pas sûr que vous apprécierez l'écoute de l'album, tout du moins la première écoute. Si vous avez vraiment envie de découvrir quelque chose de rare, écoutez American Gothic, mais il faut donc savoir à l'avance ce qu'il renferme ; ceci n'est pas du folk dylanien, on est plus dans l'americanaà l'ancienne. Le titre de l'album et la (très belle) pochette sont d'ailleurs sans équivoque. Ca sonne rustique. J'ai pas dit bouseux, hein, mais rustique, à l'ancienne. Et si tous les morceaux ne sont pas aussi grandioses que Montana Song ou American Gothic (Oh, California ! neme plaît pas), dans l'ensemble, le quasi-quart d'heure de cet album oublié et à redécouvrir est vraiment touchant et réussi. Bref, un excellentissime album de folk à l'ancienne, album enregistré, par ailleurs, à Londres, Ackles ayant vécu quelques mois en Angleterre entre son deuxième et son troisième album (expliquant dans les notes de pochette de l'album, au verso, qu'il lui fallait une certaine distance avec ses origines afin de renouveler sa créativité). Comme on s'en doute, il ne marchera pas fort à sa sortie, classé 167ème au Billboard pour sa meilleure place. On notera aussi, et ce n'est évidemment pas innocent, qu'Ackles choisira une date importante pour sortir son disque : le 4 juillet, date de la fête nationale de sa patrie. Excellent album à découvrir. Il n'est jamais trop tard.

FACE A

American Gothic

Love's Enough

Ballad Of The Ship Of State

One Night Stand

Oh, California !

Another Friday Night

FACE B

Family Band

Midnight Carousel

Waiting For The Morning Van

Blues For Billy Whitecloud

Montana Song

"Murph The Surf" - Elliott Murphy

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En 1977, Elliott Murphy a sorti un album absolument remarquable, ce Just A Story From America qui, aujourd'hui encore, fait date, et s'impose parmi les meilleurs albums de pur rock des années 70. Ce que l'on peut aussi dire de Night Lights, qu'il avait sorti l'année précédente. Autant Murphy a enquillé les deux albums d'une traite (et même trois albums : Lost Generation, l'album venant avant Night Lights, datait de 1975), autant il mettra un bon bout de temps avant de ressortir un disque. Ce n'est en effet qu'en 1982, soit 5 ans après, que le plus français des rockeurs américains (français car vivant en France depuis les années 70 ; mais il n'est pas français d'origine), l'ami et rival (malheureux, car ayant moins de succès et de reconnaissance publique que lui) de Bruce Springsteen sortira son cinquième album. Un disque qui possède un titre amusant, mais pas si anodin que ça, car il s'agit aussi du surnom que l'on donnera à un ancien champion de surf américain, impliqué en 1964 dans un vol de diamants, accusé et condamné, en 1968, pour meurtre au premier dégré, condamnéà vie et ayant été libéré sur parole en 2005, sa vie ayant radicalement changé : ayant trouvé la foi, il est devenu chapelain de prison, ce qu'il fait toujours à l'heure actuelle. Un film sera tiré de sa vie en 1975 avec Don Stroud dans son rôle. L'album d'Elliott Murphy, qui s'appelle donc Murph The Surf (c'est aussi le titre du film), ne possède aucun lien avec l'histoire de ce personnage ; Murphy l'a appelé ainsi car il porte le même nom que lui et trouvait sans aucun doute que ça faisait amusant.

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Sorti donc en 1982 sur le label AZ (un label français qui fut fondé par Lucien Morisse), Murph The Surf aura droit à deux pochettes (aux photos signés du grand spécialiste de la photo rock : Mick Rock) : la pochette en noir & blanc tout en haut de l'article est l'originale. J'ignore qui est la jeune femme en maillot à côté de Murphy : sa femme, un modèle quelconque ? La pochette fait assez série B, avec son lettrage sobre et son encadrement, ça fait cheap pour tout dire. La version CD de l'album (1989) proposera deux bonus-track (Veronique The Actress et Euro-Tour, en final d'album), pas de rallongement de durée pour les autres morceaux ; l'album fait, en vinyle, 42 minutes. En CD, je ne sais pas, mais je dirais bien dans les 50. La pochette, elle, change du tout au tout, on aura une photo couleur, issue apparemment de la même session que pour la pochette originale, de Murphy seul. Peu connu, l'album est pourtant une très belle réussite, avec quelques chansons absolument magnifiques, comme Dusty Roses, Blue Towers, Continental Kinda Girl ou You Got It Made. Pas mal de chansons de type ballades, ici, par ailleurs. Jouant de la guitare, de l'harmonica et chantant, ayant signé paroles et musique des 10 titres, et produisant l'album tout seul avec ses dix doigts, Murphy est ici entouré d'Ernie Brooks (basse, choeurs), Jesse Chamberlain (batterie), Tony Machine (batterie aussi), Peter Gordon (saxophone, synthétiseur, clarinette) et Richard Sohl (claviers).

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Pochette de la version CD

Il nous délivre ici un album vraiment remarquable, peut-être pas aussi quintessentiel que les précédents opus, certainement pas aussi quintessentiel qu'Aquashow et Night Lights, mais en tout cas, un disque qui plaira à fond à ses fans et qui n'a pas à rougir du tout. Je précise ici que c'est avec cet album d'Elliott Murphy, son cinquième abordé sur le blog et son cinquième tout court, que je m'arrête pour le moment, même s'il st plus que probable que j'aborderai d'autres de ses albums par la suite. Murph The Surf est donc un excellent opus que je conseille à tout le monde, surtout si vous connaissez déjà un peu l'oeuvre de cet artiste génial. Ne vous arrêtez pas à la pochette de cet album, surtout pour le vinyle, car s'il est vrai qu'elle n'est vraiment pas terrible, le contenu, lui, est remarquable ; et pas trop ancré dans les années 80, aussi, malgré les synthés, qui ne sont pas en surabondance. Bref, un authentique et excellent disque de folk/rock à l'ancienne !

FACE A

Continental Kinda Girl

Off The Shelf

Baby I've Been Thinkin'

Modern Romance

You Got It Made

FACE B

The Fall Of Saigon

Dusty Roses

Garden City

Calling On Cathleen

Blue Towers

"Son Of Dracula" - Harry Nilsson

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Une voix hallucinante (aussi bien dans son début de carrière, jusqu'à 1974, qu'à partir de cette année, où il changera quelque peu de style suite à des problèmes d'alcool et de drogue), un style inimitable, un talent fou, un don absolu pour s'entourer des meilleurs et faire toujours partie des meilleurs coups, un éclectisme total... dites bonjour à Harry Nilsson. Décédé en 1994, ce chanteur et songwriter américain est connu pour avoir fait partie de l'entourage des Beatles, et surtout de Lennon et Ringo. Acteur à ses heures perdues, il joue notamment le rôle principal du film dont cet album est la bande-son, Son Of Dracula, réalisé en 1974 par Freddie Francis, et dans lequel on trouve aussi Ringo Starr. Je ne suis pas là pour parler du film, lequel, produit par Ringo notamment, et distribué par Apple, n'est pas à proprement parler un chef d'oeuvre. C'est même un bon gros nanar comico-horrifique (Nilsson y joue le Comte Downe... count Downe, countdown, mordez le jeu de mots !), rarissime qui plus est car absent de tout format commercialisé (en tout cas, pas commercialisé en DVD). Ringo affirme posséder une VHS de ce film, mais se refuse à ne serait-ce que regarder le boîtier de cette VHS ! Que Ringo ne soit pas si hautain avec ce film, ce n'est pas le seul nanar dans lequel il a joué, on peut aussi citer un western du nom de Blindman, ou bien encore Candy... Mais parlons musique. Rien de Ringo sur ce disque (je veux dire par là qu'il ne chante pas), qui s'appelle donc Son Of Dracula, et est sorti en 1974, conjointement au film. Long de quelques 36 minutes, il offre 14 titres.

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Autant le dire tout de suite : l'album contient à la fois des morceaux chantés et des morceaux constitués de bribes de dialogues du film et de musique signée Paul Buckmaster (arrangeur de l'album), de la musique d'ambiance. Dans le trakclisting plus bas, ces morceaux d'ambiance, souvent bien plus courts que les chansons, sont indiqués en italique. Pas beaucoup d'intérêt de les détailler, il s'agit d'extraits de dialogues du film avec une musique d'ambiance assez brrrrr parfois, rappelons que c'est un film d'horreur, un film d'horreur comique, parodique (il suffit de voir les photos dans la pochette pour en juger), mais un film d'horreur quand même. Pour ce qui est des chansons, une seule est inédite : Daybreak, par ailleurs la première, une belle ballade au piano (joué par Nilsson). Le reste est tout simplement issu de deux des précédents opus d'Harry Nilsson, albums que j'aborderai ici dans un futur relativement proche : Schmilsson (1971) et Son Of Schmilsson (1972), ce dernier album possédant une pochette très similaire de celle de Son Of Dracula (en plus de son titre également similaire) : on y voit Nilsson, dans sa tenue de scène, cape bien ouverte, posant en haut d'un escalier dans la propriété de George Harrison, Friar Park, une photo en noir & blanc. A les regarder toutes deux, on se rend vraiment compte de la similarité ! Le film a vraisemblablement été tourné vers 1972, mais ne sortira donc que deux ans plus tard. Pour en revenir encore à la musique, cet album est donc à la fois une bande originale et une sorte de petite compilation. Les chansons issues de Schmilsson (un remarquable album) sont The Moonbeam Song (une bien belle douceur), Down, Jump Into The Fire (qui, sur Schmilsson, dure quasiment 7 minutes, mais il s'agit ici d'une version bien écourtée, qui n'en dure que 3,15 ; la version single. A noter que cette chanson, trépidante, exubérante, a été utilisée rapidement pour une publicité, chez nous, récemment : les vocalises de Nilsson vous diront sans doute quelque chose ; je n'arrive plus à me rappeler pour quel pub c'était, en revanche) et Without You, chanson mémorable, reprise de Badfinger (groupe découvert par les Beatles, qui sortait ses albums sur Apple) et leur album No Dice, et qui, dans cette version chantée par Nilsson, sera un tube mondial absolu. Bien entendu, elle sera aussi un tube quelques 20 ans plus tard, quand Mariah Carey la reprendra... On est en droit de préférer la version Nilsson, qui est intouchable (cete voix !). De Son Of Schmilsson, on a ici Remember (Christmas) (une chanson douce, mélancolique, peut-être un peu longue - 4 minutes - mais vraiment belle) et At My Front Door (un rock bien trépidant).

HN 5

On notera pour finir (voir visuel ci-dessus) que l'album sortira sous une pochette à double ouverture latérale (avec, sous les ouvertures, plein de photos du film en patchwork), symbolisant la cape ouverte du Comte Downe. L'ouverture pour le disque est, elle, en haut (la tranche avec le titre est en bas, ce qui signifie que le disque se range avec l'illustration tournant sur sa droite, comme Synchronicity de The Police ou Time Fades Away de Neil Young pour ne citer qu'eux). On notera aussi que dans la pochette de l'édition américaine, édition que je possède, se trouvait un transfo pour T-shirts, à l'effigie de la pochette de l'album (Nilsson et Ringo) avec la mention Bite It ('mords ça'), transfo que je possède, bien sur son papier. Ca en rajoute à l'originalité de ce Son Of Dracula pas immense, mais assez amusant si on est dans le bon état d'esprit, et que j'aime beaucoup (je parle de l'album, hein, pas du film). Après, ce n'est pas à proprement parler un album d'Harry Nilsson, bien qu'il fasse partie de sa discographie officielle. Si vous voulez le meilleur du bonhomme, prenez Schmilsson, Son Of Schmilsson, Pussy Cats (disque de reprises de 1974 produit par Lennon pendant son lost weekend, et dont le titre est probablement une allusion au Pin Ups de Bowie, aussi un disque de reprises) et Duit On Mon Dei, Sandman, voire même Knilsson (ces titres d'albums !!!). Certains citeront aussi Aerial Ballet, datant du milieu des années 60, et en effet, il vaut le coup. Dans l'ensemble, entre 1970 et 1975, rien à dire, Nilsson (qui signera des chansons pour d'autres, notamment pour Ringo : Easy ForMe, par exemple) sera intouchable. Il n'aurait sans aucun doute pas du se risquer au cinéma, et donc il n'aurait pas du faire ce film, mais on peut l'excuser. A noter que c'est encore lui qui signera la sublime reprise du Everybody's Talkin' de Fred Neil, bande originale de Macadam Cowboy de John Schlesinger, reprise qui, comme celle du Without You de Badfinger, passe encore souvent sur les ondes FM du mon dentier. Oui, les années 70, la pop/rock, la musique tout simplement, sans Harry Nilsson, ne serait pas tout à fait la même chose.

FACE A

It Is He Who Will Be King

Daybreak

At My Front Door

Count Downe Meets Merlin And Amber

The Moonbeam Song

Perhaps This Is All A Dream

Remember (Christmas)

FACE B

Intro/Without You

The Count's Vulnerability

Down

Frankenstein, Merlin  And The Operation

Jump Into The Fire

The Abdication Of Count Downe

The End (Moonbeam)

"Bridge Of Sighs" - Robin Trower

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RT 1

Récemment, j'ai parlé d'un album live absolument grandiose (malgré sa courte durée de seulement 41 minutes) sorti en 1976, et signé du guitariste Robin Trower, ex-membre de Procol Harum. Voici un autre de ses albums, et il s'agit probablement de son meilleur album studio, et de son meilleur album tout court. Disque d'or à sa sortie (comme quasiment  tout ce que Trower a fait de 1973 à 1976), il est sorti sous une pochette énigmatique et assez proche de celles des albums de rock progressif ou d'ambient, une pochette qui, comme celle de l'album précédent (et premier ; car celui-ci est son deuxième) et de plusieurs de ses suivants, est signée "Funky" Paul Olsen. L'album date de 1974 et s'appelle Bridge Of Sighs, c'est un disque court, il ne dure que 37 minutes, et n'offre que 8 titres (à noter que sur le vinyle, le premier morceau de la seconde face, qui dure 7,30 minutes et est le plus long, est découpé en deux sous-parties : on a une sorte de séparation de sillons assez étonnante, qui fait qu'on a l'impression d'avoir 5 morceaux au lieu de 4 sur la face, mais il n'y en à bien que 4 ; il existe aussi plusieurs pressages de l'album sur lesquels le visuel de pochette est inversé, pour le recto (c'est bien la même image, mais dans l'autre sens, quoi), ce qui ne change pas grand chose, l'image étant toujours aussi étrange et abstraite. Dès son premier album solo en 1973 (Twice Removed From Yesterday), Trower s'est entouré du bassiste et chanteur James Dewar et du batteur Reg Isidore (qui, en 1975, sera remplacé par Bill Lordan), Trower se contentant de la guitare. Aucun clavier. L'ambiance générale de l'album est rock, teinté de blues et de funk. Malgré la pochette qui peut faire croire à du rock progressif, ça n'en n'est absolument pas ! L'album, comme le précédent et le suivant, est produit par Matthew Fisher, autre ancien membre de Procol Harum.

RT 3

Verso de pochette

Guitaristiquement parlant, Robin Trower est un titan. On le comparera souvent à Jimi Hendrix, ce qui peut sembler un peu présomptueux, Hendrix étant ce qu'il est, et on en parle souvent comme d'un des rares guitar-heros incomparables. Mais pour le style, je vous assure, Trower tient beaucoup d'Hendrix, on a les mêmes sonorités de guitare, assez funky et en même temps, très sensuelles et bluesy. Tout du long de ce deuxième album, Robin et sa petite bande nous embarque dans un univers absolument grandiose. Il faudrait pouvoir décrire la voix chaude et efficace de Dewar ; on comprend aisément que Trower ne chante pas une broque sur ses albums : quand on a un chanteur aussi bon que James Dewar, on se contente de jouer de la guitare (si Trower a décidé de ne pas chanter, c'est probablement qu'il ne s'estime pas bon chanteur, ou alors qu'il n'arrive pas à chanter tout en jouant de son instrument). Sur les 8 titres de l'album (dont 6 signés Trower seul, les deux restants sont des collaborations avec Dewar), on en a 3 qui se retrouveront sur le gigantesque Live ! de 1976 cité plus haut et que j'ai abordé récemment ici : Lady Love, Little Bit Of Sympathy et le tétanisant Too Rolling Stoned (le fameux morceau de plus de 7 minutes). Ce sont de grands moments de Bridge Of Sighs, mais n'allez pas croire que ça soient les seuls : Day Of The Eagle, In This Place, le morceau-titre, pour ne citer qu'eux, qu'ils soient mouvementés (Day Of The Eagle) ou plus apaisés (In This Place), sont sensationnels.

RT 2

La production est efficace, elle frappe bien, la guitare sonne divinement. On a vraiment l'impression, parfois, d'entendre Jimi, descendu de son Paradis pour enregistrer un nouvel album. Que Trower ne soit, au final, pas plus connu de nos jours (il est toujours vivant, toujours plus ou moins en activité, un peu au ralenti, cependant), alors qu'il le fut vraiment beaucoup entre 1973 et 1980 (durant toute cette période, de plus, Dewar fit partie de son groupe), est assez étonnant et même un vrai affront. C'est un peu pareil pour Peter Frampton, ancien membre d'Humble Pie s'étant lancé en solo vers 1971, et ayant eu beaucoup de succès dans les années 70, le tout culminant en 1976 avec le double live Frampton Comes Alive !, ce guitariste blondinet adepte de la talk-box et offrant un rock FM populaire et efficace fut aussi cartonneur que Robin Trower à l'époque, mais hélas, les deux sont, désormais, bien oubliés des masses... Je ne peux que vous conseiller de rattraper ce retard (cette erreur ?) en vous tournant, notamment, vers ce Bridge Of Sighsà la pochette quelque peu orientalisante, et aux morceaux tout simplement fantastiques.

FACE A

Day Of The Eagle

Bridge Of Sighs

In This Place

The Fool And Me

FACE B

Too Rolling Stoned

About To Begin

Lady Love

Little Bit Of Sympathy

"Lights Out" - UFO

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UFO_LIGHTS_20OUT

Bon Dieu, ce que j'adore ce groupe. UFO. Un des putain de meilleurs putains de groupes de putain de hard-putain-rock, moi je vous le putain dit. Et cet album, sorti en 1977, est probablement un de leurs meilleurs, malgré ce que j'en pensais autrefois (mon ancienne chronique concernant ce disque, qui remontait à 2010, était du genre un très bon album, mais pas un de leurs sommets ; con que j'étais ! Con !). J'ai donc décidé de la refaire totalement, cette chronique. Voici donc le septième album d'UFO, qui est aussi leur sixième album studio, et encore plus particulièrement, leur quatrième album de hard-rock (le début de la carrière de UFO, au tout début des années 70, le temps de deux albums studio et d'un live, fut très heavy rock psychédélique et planant à la Hawkwind, ils ne passeront à un hard-rock pur et dur qu'en 1974 avec Phenomenon). Sorti donc en 1977 sous une pochette signée Hipgnosis où on distingue deux des membres du groupe comme nus sous des tenues de travail, le tout dans un décor d'usine, ce disque s'appelle Lights Out, et offre 8 chansons, pour un total de 37 minutes. Parmi ces chansons, une reprise, assez étonnante d'ailleurs (pour le choix de la reprise), le reste est signé du groupe. L'album fera bien parler de lui à sa sortie, à cause de sa production qui ne lésine parfois pas sur des effets lyriques, pas mal de cordes. Ca reste du pur hard-rock des familles malgré cela.

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UFO est un groupe de folie, que l'on pourrait comparer aux Scorpions pour leur style à la fois très heavy et en même temps, plutôt populaire, accessible, les deux groupes n'ayant jamais été avares en power ballads, en slows rock. On peut même trouver un gros point commun entre les deux groupes : Michael Schenker. Allemand, guitariste, ce mec a fait partie des Scorpions, rapidement, en tout début de leur carrière, aux côtés de son frangin Rudolf (lequel a toujours fait partie des Scorpions qui, je le rappelle mais tout le monde le sait, est un groupe allemand). En 1974, il incorpore UFO, avec l'album Phenomenon. Il restera au sein de UFO jusqu'en 1979, avant de partir, de rejoindre rapidement, le temps d'un album (Lovedrive, 1979), les Scorpions, puis de partir définitivement du groupe afin de fonder le sien, le Michael Schenker Group, ou MSG. Schenker, c'est le blondinet sur la photo ci-dessus (et le chanteur de UFO, Phil Mogg, c'est le premier, celui à la dégaine de Bon Scott, enfin, un peu). Lights Out, donc, est le septième opus (en tout) de UFO, et il sera un fort succès, en cette année 1977 pourtant punk à donf'. L'album aligne les classiques comme un professeur sévère aligne les heures de colles envers le cancre de la classe : Too Hot To Handle ouvre efficacement l'album sur un riff certes peu original, mais ô combien jouissif. Phil Mogg est en forme tout du long de l'album, sa voix, typique du hard-rock, est géniale. Autre classique, Lights Out, avec son rythme de calvalcade, est une pure tuerie qui, en live (sur Strangers In The Night, 1979, un des plus grands albums live qui soient, et je parle de rock en général, pas que de hard-rock), démontera tout. Enfin, dernier classique et non des moindres, une chanson considérée par Steve Harris (bassiste d'Iron Maiden) comme étant une de ses chansons préférées, si ce n'est sa préférée (du moins, il l'a dit, une fois, en interview) : Love To Love. Longue de 7 minutes, cette chanson achevant l'album, et dont la version live sur le même album citéà l'instant est gigantesque, est une power balladà pleurer dans sa bière. On peut la comparer au Still Loving You des Scorpions, mais avec, évidemment, sept ans d'avance sur eux, sinon, c'est le même style. Personnellement, je ne me lasse pas de cette chanson qui me file des frissons, comme le font quatre autres chansons du groupe, du même genre : Crystal Light, Belladonna, Martian Landscape et This Kid's/Between The Walls. C'est beau à tuer quelqu'un pour s'en remettre.

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Verso de pochette

Le reste de l'album est d'un niveau atrocement génial : Try Me est une ballade bien dégoulinante, certains affirmeront même que Mogg en fait trop, mais c'est sublime ; Electric Phase et Gettin' Ready sont deux rocks bien nerveux et ultra efficaces et sympathiques ; Just Another Suicide est assez lyrique dans sa production, c'est le morceau sur lequel on entend le plus les arrangements de corde (enfin, Try Me et Love To Love en ont pas mal aussi), et ça fonctionne totalement ; enfin, Alone Again Or est la reprise, une reprise étonnamment fidèle (on remplace juste le solo de trompette mariachi par de la guitare reproduisant les mêmes notes) du classique de Love, issu de leur album Forever Changes, de 1967. Du rock psychédélique américain des sixties repris par un groupe de pur hard-rock anglais des seventies ! Un peu comme si Dalida chantait Be-Bop-A-Lula, comme le chantait Renaud en 1983. Mais cette reprise, courageuse, est parfaite de bout en bout, le groupe la maîtrisant bien ici, il ne l'a vraiment pas dénaturée, même la manière de chanter, avec une sorte de filtre, est identique à celle d'Arthur Lee au sein de Love. A l'arrivée, on a donc un remarquable, génial album de hard-rock, clairement un des meilleurs du groupe. A découvrir absolument, et n'oubliez pas aussi leurs autres albums de la même période : tout, de 1974 (Phenomenon) au live de 1979 Strangers In The Night, est indispensable. Ma préférence va àNo Heavy Petting, de 1976, mais c'est question de goût, car tous se valent. Misty green and blue/Oh to love to love you...

FACE A

Too Hot To Handle

Just Another Suicide

Try Me

Lights Out

FACE B

Gettin' Ready

Alone Again Or

Electric Phase

Love To Love

"Son Of Schmilsson" - Harry Nilsson

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Connaissez-vous beaucoup de chanteurs capables de dire des paroles telles que (en anglais dans le texte évidemment) Tu a brisé mon coeur/alors, va te faire foutre ou bien Je préfèrerais être mort plutôt que de pisser au lit  ? Ou bien encore  I sang my balls off for you baby (intraduisible, mais ça donnerait à peu près pour toi, j'ai chantéà m'en faire péter les couilles) ? Et pas dans une seule et même chanson, mais dans trois chansons distinctes ! Ce chanteur existe, ou plutôt a existé jusqu'à sa mort en 1994 à un âge relativement jeune (52 ans), et il s'agit de Harry Nilsson, dont j'ai récemment abordé un album assez étrange, une bande originale de film dans lequel il a joué aux côtés de son ami de toujours Ringo Starr : Son Of Dracula. Le film et sa bande-son étaient sortis en 1974, mais le film date de 1972. Un bon gros nanar quasiment irregardable. La pochette de l'album de bande originale, originale avec ses deux volets dépliants en forme de revers de cape, montrait Nilsson dans sa tenue de comte vampire, bras tendus sous sa cape ouverte, posture vampirique des plus classiques. Cette pochette ressemble, n'est-ce pas, fortement à celle de l'album que j'ai décidé d'aborder aujourd'hui et qui date de 1972. La pochette et le titre, aussi, car cet album s'appelle Son Of Schmilsson. Il aurait mieux valu, sans doute, aborder Schmilsson (1971) avant de l'aborder, et je l'aborderai ici bientôt d'ailleurs, mais je n'ai pas pu attendre, vous me connaissez. Et puis d'autres Nilsson vont suivre. Schmilssonétait l'album du début du succès, du vrai succès, pour le chanteur américain ami des Beatles et chanteur préféré, selon leurs déclarations, de Lennon et McCartney (et Ringo, aussi), on y trouve notamment la sensationnelle reprise du Without You de Badfinger, qui enterre l'originale, et assez profondément, et avec une grosse pierre bien lourde par dessus pour éviter qu'il ne ressorte.

HN 2

Verso de pochette (j'adore la mention 'faites un don à votre banque du sang')

Comme son nom l'indique, Son Of Schmilsson est une sorte de suite directe de cet album, on y retrouve le même genre de chansons, assez hétéroclites (rock, pop, petits délires, slows...) sous une production signée Richard Perry, celui-là même qui produira les albums Ringo (1973) et Goodnight Vienna (1974) de Ringo Starr, albums assez proches de ceux de Nilsson. Le titre de l'album est aussi une allusion au film que Nilsson et son pote Ringo viennent de faire, mais qui ne sortira pas avant 1974 comme je l'ai dit. La photo de pochette montre Nilsson en tenue de tournage, et fut prise dans le manoir de George Harrison, Friar Park, pendant la période de tournage du film (qui a été tourné en Angleterre, c'est un film britannique de Freddie Francis). Sur cette photo prise en haut d'un escalier, et en noir & blanc, on voit Nilsson en tenue de vampire, bras tendus sous sa cape ouverte. Le lettrage est sanguinolent. Au verso, une photo de Nilsson dans sa tenue, et un lettrage sanguinolent pour les morceaux (il y en à 11, pour un peu moins de 40 minutes), avec les crédits des musiciens pour chacun d'entre eux, ce qui permet de se rendre compte qu'entre Ringo, Klaus Voormann, Peter Frampton, Chris Spedding, Bobby Keyes, Jim Price, George Harrison (crédité George Harrysong, et il ne joue que sur un titre), Nicky Hopkins ou bien encore Ray Cooper, on a du beau linge ici. La pochette est ouvrante et on y trouve plusieurs photos individuelles de Nilsson, de son producteur Richard Perry, ou des différents musikos. On trouve aussi un poster avec, d'un côté les paroles, et de l'autre, la reproduction de la photo de pochette. Au moment de la sortie de ce disque, le précédent opus de Harry, Schmilsson, est encore dans les charts, et marche vraiment très bien, il cartonne, même. Nilsson a sorti cette sorte de suite (son titre est évident, en plus d'être une allusion à un film qui n'était pas encore sorti, mais aurait du être déjà sorti en 1972) contre l'avis de son producteur, qui aurait sans doute préféré qu'on attende un peu avant de le publier ; surtout qu'ici, Nilsson a frappé fort. Il a apparemment essayé par tous les moyens de casser son image, avec Son Of Schmilsson. Le disque est totalement délirant par moments, entre des chansons parfois bien barrées et des paroles, presque toujours, bien délirantes.

HN 3

Deux des chansons de l'album (et quatre de Schmilsson) se retrouveront sur Son Of Dracula deux ans plus tard : At My Front Door, un rock bien efficace et simpliste, et Remember (Christmas), un slow dégoulinant, mélancolique. Deux excellentes chansons, mais pas les seules réussites de cet album définitivement bien barré, qui passe le plus souvent du coq à l'âne avec une jubilation des plus communicatives. On passe d'une simili-complaintes aux paroles délirantes et avec moult usage de choristes (I'd Rather Be Dead) à une splendeur quasi lyrique et old school (The Most Beautiful World In The World) qui n'aurait pas été de trop sur le Sentimental Journey de Ringo. Sur You're Breaking My Heart (le morceau sur lequel Harrison participe, à la slide guitar), Harry s'en prend vertement à sa future ex-femme, You're breaking my heart, you tear it apart, so fuckyou. Sur Joy, Harry parle plus qu'il ne chante. Décrire tout le disque par le menu serait faire une lourde erreur, Son Of Schmilsson se déguste presque à l'aveugle, sans vraiment chercher à savoir, à l'avance, si la chanson suivante sera un rock teigneux (il n'y en à pas tant que ça sur le disque) ou une ritournelle mélancolique. En tout cas, ce disque totalement givré, sorte de gros fuck-up de la part d'un artiste maudit (il aura tout du long de sa vie à vaincre une timidité maladive l'ayant presque empêché de faire de la scène, il ne fera en effet quasiment aucun concert durant sa vie ; sans parler de ses addictions à l'alcool et à la drogue, qui mineront et sa santé - il paumera de sa voix dès 1974 - et son talent - mais pas trop - jusqu'à sa fin précoce en 1994, d'une attaque cardiaque) qui n'avait apparemment que moyennement apprécié d'être l'employé du mois avec son Schmilsson de 1971 sorti certes sous une pochette le montrant en peignoir le matin au réveil (pas très glamour, donc), mais étant quand même rempli de hits : Coconut, Jump In The Fire, Without You... Avec Son Of Schmilsson, Harry révèle sa vraie personnalité, et c'est à la fois hilarant et un peu perturbant, ses premiers fans furent dérangés, déçus même, comme trahis par cet album à l'humour très camp et potache. Deux ans plus tard, devenu un des potes de débauche d'un Lennon en plein lost weekendà Los Angeles (les deux zigotos feront ensemble un album de reprises, Pussy Cats, chanté par Harry, produit par John, en 1974), Nilsson commencera à perdre un peu de sa superbe à cause de ses abus. Ici, il est au sommet de son art, cet album étant, du moins pour moi, son meilleur, juste devant Schmilsson qui n'est cependant pas loin derrière et est, il est vrai, plus facilement accessible au premier abord.

FACE A

Take 54

Remember (Christmas)

Joy

Turn On Your Radio

You're Breaking My Heart

FACE B

Spaceman

The Lottery Song

At My Front Door

Ambush

I'd  Rather Be Dead

The Most Beautiful World In The World

"Aerial Ballet" - Harry Nilsson

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HN 4

C'est parti pour un peu de Harry Nilsson sur le blog. Après deux de ses albums en amuse-gueule (Son Of Dracula, bande originale d'un nanar de 1972 sorti en 1974 ; comme l'album ; et Son Of Schmilsson, sorti en 1972), voici quelques uns de ses albums, dans l'ordre chronologique. Celui-ci, un de ses plus connus et réputés, n'est ni son premier, ni son deuxième, mais son troisième. Son premier, c'est Spotlight On Nilsson, un disque ultra court (23 minutes !) de 1966 qui ne se distingue pas trop de la production pop de l'époque, et il s'agit essentiellement d'une compilation des différents singles (plus leurs faces B respectives), pas un disque fait comme un vrai album. Un procédé très souvent utiliséà l'époque, d'ailleurs. Pandemonium Shadow Show (1967), le deuxième album, est son premier vrai album, on y trouve aussi bien des chansons signées Nilsson, et quelques merveills parmi elles comme 1941 ou Ten Little Indians, que des reprises : River Deep - Mountain High d'Ike & Tina Turner, et deux chansons des Beatles (She's Leaving Home, You Can't Do That). Ce n'est pas encore totalement ça, mais entre la voix (à l'époque un petit peu différente de ce qu'elle deviendra entre 1971 et 1974, et bien entendu, totalement différente de ce qu'elle sera après 1974) et le talent d'écriture pour les morceaux originaux, c'est tout de même très bon. L'année suivante, en 1968 donc, Nilsson sort son troisième album, et c'est celui-ci, Aerial Ballet. Chose amusante et très originale pour l'époque, Nilsson, en 1971, publiera un disque intituléAerial Pandemonium Show, lequel n'est autre qu'une version remixée (oui, en 1971 !) et cumulée de ses albums de 1967 et 1968 ! Une sorte d'OMNI (Objet Musical Non Identifié) pour l'époque...

HN 6

Verso de pochette

Extrêmement court (27 minutes !), l'album subira les affres d'une réédition très rapidement après la première. Je m'explique : le premier morceau de l'album, Daddy's Song (signé Nilsson, comme 11 des autres morceaux, même si l'un d'entre eux est signé en collaboration avec un autre auteur), fut offert aux Monkees à l'époque, et ces derniers en enregistrèrent une version, pour un film, à peu près au moment de la sortie de Aerial Ballet. RCA, le label ayant signé Nilsson, décidera, sans en parler à Nilsson qui ne se rendra compte de ça que plus tard, de ressortir Aerial Ballet sans Daddy's Song (qui ne sera remis sur l'album que bien plus tard ; il est sur le CD), faisant ainsi démarrer l'album par le deuxième morceau, Good Old Desk. De 27 minutes (pour 13 titres), l'album n'en contiendra plus que 25, pour 12 titres. Déjà qu'il était court à la base ! Daddy's Song, une sorte de suite à son 1941 de l'album précédent, parle de l'expérience personnelle de Nilsson sur sa vie d'enfant de divorcés. Apparemment, il a eu un peu de mal à s'y faire ! L'album (dont le titre et le visuel de l'avion auraient, selon Joey Kramer - batteur d'Aerosmith - inspiré Aerosmith, justement, pour leur nom et logo ; le titre de l'album, mis à part ça, est ispiré par un détail de la biographie de Nilsson : ses grands-parents dirigeaient un spectacle de voltige aérienne) est une pure petite merveille de pop baroque et renferme au moins deux grands moments nilssoniens : One (écrite par Nilsson, qui sortira en single et sera reprise plusieurs fois, par Three Dog Night, John Farnham, Aimee Mann, Mastodon) et la seule et unique reprise de l'album, Everybody's Talkin', une chanson de Fred Neil. Tout le monde connaît cette chanson : en 1971, elle a été la chanson du générique du chef d'oeuvre Macadam Cowboy de John Schlesinger, avec Jon Voight et Dustin Hoffman. Cette reprise, parfaite de bout en bout et très folk, est plus connue que l'originale, et c'est bel et bien elle, et pas l'originale, qui est dans le film. En 1971, Nilsson se paiera le luxe de sortir une autre reprise qui, au final, sera plus connue et cartonneuse que l'originale, au point que l'on oublie souvent qu'il s'agit d'une reprise : le Without You du groupe de rock Badfinger (chanson qui sera aussi reprise par Mariah Carey par la suite).

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Retour àAerial Ballet. La majorité des chansons de l'album sont très courtes ; je passe sur Little Cowboy (Reprise), d'ailleurs, qui ne dure que 50 secondes (la première version de cette chanson est aussi sur l'album, évidemment, et dure, elle, 1,20 minute ! Je passe aussi, même si c'est, ma foi, très bon). En même temps, avec seulement 27 minutes (en rajoutant donc Daddy's Song) pour 13 morceaux, on se doute qu'aucune chanson n'est du genre morceau-fleuve de 8 minutes... Le titre le plus étendu ne dure que 2,50 minutes, c'est justement One que j'ai cité plus haut, et aussi bien la reprise d'Everybody's Talkin'que Mr. Tinker durent 10 secondes de moins que lui. Dans l'ensemble, ce disque passe donc très rapidement, sans aucun problème qui plus est car c'est vraiment une pure petite merveille, qui peut rappeler un peu ce que faisait, à la même époque (il a démarréà cette époque, d'ailleurs) Randy Newman. Des chansons comme Good Old Desk (qui, selon Nilsson, parle de...ses initiales, soit G, O, D, soit God ; soit Dieu), le sinistre I Said Goodby To Me (qui parle de suicide), One, Daddy's Song, Together, la reprise de Fred Neil ou Mr. Richland's Favorite Song (le Richland en question bossait dans l'industrie du disque à l'époque, avait entendu l'album avant sa sortie, et déclarera que cette chanson, sur la vie d'un chanteur passant de rien à tout, était sa préférée d'Aerial Ballet, d'où le titre de cette chanson, choisi probablement à la dernière seconde, voire retitré en express !) sont absolument magiques, et au final, Aerial Ballet est un des meilleurs opus de ce grand chanteur américain aujourd'hui un peu oublié, mais tout simplement crucial pour la musique pop/rock.

FACE A

Daddy's Song (retiré après le premier pressage, restauré après)

Good Old Desk

Don't Leave Me

Mr. Richland's Favorite Song

Little Cowboy

Together

FACE B

Everybody's Talkin'

I Said Goodbye To Me

Little Cowboy (Reprise)

Mr. Tinker

One

The Wailing Of The Willow

Bath


"Harry" - Harry Nilsson

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HN 13

Pour son quatrième album, Harry Nilsson n'a pas opté pour la difficulté, aussi bien pour la pochette et le titre de son album que pour le contenu musical. Une pochette sobre et élégante, un peu surannée aussi, le montrant enfant, photo noir & blanc, et un titre d'une sobriété exemplaire : Harry. Faisant suite au mémorable Aerial Ballet de 1968 (qui contenant notamment One et la reprise prodigieuse du Everybody's Talkin' de Fred Neil, qui sera utilisée dans le film Macadam Cowboy en 1971), cet album co-produit par Nilsson et Rick Jarrard (ce dernier a produit 3 titres ici, le reste est produit par Nilsson) a été enregistré avec, notamment, le batteur Jim Gordon, le saxophoniste Tom Scott et les guitaristes Howard Roberts et David Cohen. A la basse, on a Larry Knetchel, et au piano, Mike Melvoin. C'est encore une fois un disque bien court, tout en étant nettement plus étendu qu'Aerial Ballet (qui, dans sa version complète de 13 titres - tout premier pressage vinyle, d'une extrême rareté, et éditions CD - dure 27 minutes, et dans l'ensemble de ses versions vinyles sauf la tout première, n'en dure que 25, pour 12 titres). Harry, pour 13 titres en tout (allant d'une minute pour le plus court à presque 4 pour le plus long), dure 32 minutes, presque 33. Sur ces 13 titres, 3 sont des reprises (ce ne sont pas les morceaux produits par Jarrard), le reste est signé de Nilsson seul, ou bien signé par Bill Martin (deux titres), ou bien, pour un titre, en collaboration entre Nilsson et Martin.

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Derrière Nilsson, une publicité pour Aerial Ballet, à en croire le logo 'avion' !

Pandemonium Shadow Show et Aerial Balletétaient baroques, Harry, lui, est nettement plus proche de la pop traditionnelle, de la pop pas vraiment nerveuse cependant : si ce disque était chanté dans notre langue, on en parlerait comme de la chanson française, tout simplement. On y trouve des ballades, de la folk un peu countrysante, des chansons à l'ancienne... Pas mal d'entre elles seront reprises par d'autres artistes : The Puppy Song (écrite à la demande de Paul McCartney pour Mary Hopkin, jeune chanteuse galloise qu'il produisait via Apple, et qui, effectivement, sur son album Post Card, la chantera ; la chanson sera aussi reprise par la suite par Victoria Williams, Astrud Gilberto et un groupe de pop des années 70 du nom de New World) ; Mournin' Glory Song (reprise notamment par la chanteuse folk hippie Melanie et par Al Kooper) ; Open Your Window (par, excusez du peu, Ella Fitzgerald, la même année que l'album de Nilsson) ; Maybe (par Barbra Streisand en 1971, et Richard Barnes) ; I Guess The Lord Must Be In New York City (par Sinéad O'Connor), chanson qui fut, en 1971, pressentie pour servir dans le film Macadam Cowboy, mais fut remplacée par Everybody's Talkin' au final (les deux chansons partagent la même ambiance folk/country, musicalement très similaires parfois) ; Rainmaker (par The 5th Dimension, qui reprit aussi Open Your Window, d'ailleurs)... Bref, ce disque fut une mine de chansons à reprendre. Ce qui n'est pas un cas isolé, pour Nilsson, qui fut souvent repris par d'autres. Quant aux chansons qui, ici, sont des reprises, il ne s'agit pas de chansons méconnues, loin de là : Mr. Bojangles est un standard qui fut notamment repris par Dylan (en 1970 ; la chanson sortira en 1973 sur le très épouvantable Dylan, disque de chutes de studio de Self Portrait et New Morning sorti sans le consentement de l'auteur) ; Simon Smith And The Amazing Dancing Bear est une reprise de Randy Newman, un auteur/compositeur/interprète qui, lui aussi, fut maintes fois repris et a souvent écrit pour d'autres, et que l'on peut comparer à Nilsson, du moins pour cette période de la fin des 60's ; et enfin, dernière reprise et pas la moindre, Mother Nature's Son, des Beatles (de McCartney précisément), issue de leur mythique White Album de l'année précédente. Une reprise tellement fidèle à l'originale, même dans la voix, qu'on croirait presque que c'est Macca qui chante ici !

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Bien que peu nerveux, bien qu'un peu mollasson parfois, même, Harry est un très très très bon opus de Nilsson. Rien, cependant, ne permet de se préparer à la suite de sa carrière : après un disque de reprises de chansons de Randy Newman (Nilsson Sings Newman) en 1970, qui est remarquable, et une curieuse bande originale de film (The Point !) en 1971, Nilsson sortira une version remixée et couplée de ses albums Pandemonium Shadow Show et Aerial Ballet (Aerial Pandemonium Ballet) en 1971 aussi, et ensuite, avec l'aide du producteur Richard Perry, explosera vraiment à la face du monde avec un disque prodigieux, pop/rock et mythique, rempli de hits : Nilsson Schmilsson, aussi en 1971. Et là, on peut vraiment parler de deuxième période, pour l'artiste. Et de sa meilleure, aussi. Il n'en demeure pas moins que cet Harry somme toutes peu connu, mais rempli de grands moments (il faut juste aimer les albums pépères, doux, à l'ancienne), dernier vrai album studio de Nilsson jusqu'àSchmilsson donc, est recommandé si vous aimez ce chanteur et ce style de chansons, qui vont de l'americana à la folk traditionnelle. En 1973, Nilsson sortira un disque entier de reprises, un peu à la Sentimental Journey de Ringo (ou comme le dernier Bob Dylan, Shadows In The Night), avec le même style d'arrangements luxuriants, lyriques et à l'ancienne, et que je vous conseille si vous avez écouté et aiméHarry et les deux albums que je viens de citer de Ringo et de Dylan : A Little Touch Of Schmilsson In The Night. Disque que j'aborderai ici bientôt (mais avant ça, c'est Schmilsson qui sera abordé ici), d'ailleurs !

FACE A

The Puppy Song

Nobody Cares About The Railroads Anymore

Open Your Window

Mother Nature's Son

Fairfax Rag

City Life

FACE B

Mournin' Glory Story

Maybe

Marchin' Down Broadway

I Guess The Lord Must Be In New York City

Rainmaker

Mr. Bojangles

Simon Smith And The Amazing Dancing Bear

"Nilsson Schmilsson" - Harry Nilsson

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HN 7

Dans la carrière de Harry Nilsson, il y à un avant et un après ce disque. Clairement. Cet album, pour lui, c'est un peu comme Imagine pour Lennon, Band On The Run pour McCartney, Ringo pour Ringo Starr (pour ne citer que les Beatles, groupe avec lequel Nilsson avait beaucoup d'affinités), à savoir le breakout album, comme on dit en anglais, l'album qui fit découvrir Nilsson pour pas mal de monde. L'album des hits, l'album le plus vendu (ou si ce n'est le plus vendu, mais je crois que c'est le cas, c'est tout du moins le premier à se vendre à ce point-là), l'album référentiel, celui à côté duquel tous les autres albums allaient ensuite, fatalement, être comparés. Pourtant, ce disque ne partait pas avec tous les avantages du monde : son titre, amusant, est assez idiot (Schmilsson, autoparodie de son patronyme), et sa pochette est, comment dire, euh...grotesque ? On y voit Nilsson en robe de chambre, probablement à poil dessous, peut-être le matin au réveil, et avec une expression du style encore un matin avec la tête dans le cul, j'adore, surtout quand il n'y à plus de café sur la tronche. Au dos de la pochette de ce Nilsson Schmilsson (ou Schmilsson pour faire plus court), on a le frigo de Harry, ouvert, rempli de bouffe. De part et d'autre, on a les crédits et le tracklisting. Ce design (noir & blanc, crédits écrits comme en manuscrit et majuscules) sera reproduit pour l'album suivant, le bien nomméSon Of Schmilsson (1972) déjà abordé, et reprenant, en la pervertissant quelque peu, la formule gagnante de cet album. Album qui, comme le suivant, est produit par Richard Perry, lequel Perry produira, en 1973, le fameux et immense Ringo de Ringo Starr, album qui fut, pour l'ex-batteur des Bitteuls, ce que Schmilsson fut pour son pote Harry.

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A voir le code-barres et la mention 'Music On Vinyl', cette photo de pochette verso est celle d'une réédition récente...mais ça ne change rien au visuel !

10 titres se battent en duel, sur cet album relativement court (dans les 34/35 minutes) et offrant pas moins de 6 classiques de Nilsson. Oui, 6 classiques, dont 3 qui furent des hits sortis en singles. Et sur ces classiques, un passe encore régulièrement à la radio, pas seulement aux Zuhéssa, mais dans mon dentier (ah ah !), les mecs. Autant la citer tout de suite, c'est Without You, immense, grandiosissime, fantasmabuleusissimement magnifique reprise de Badfinger (chanson à la base issue de leur album de 1970 No Dice), ce groupe qui fut produit par les Beatles sur leur label Apple Records. L'originale est vraiment bonne, cette reprise est incroyable. Elle enterre totalement l'originale, en fait. Comme je l'ai déjà dit plusieurs fois sur mes autres articles (récents) concernant Nilsson, cette chanson sera reprise bien plus tard par Mariah Carey. Rien ne peut faire oublier la virtuosité, la prouesse, la beauté de la version Nilsson qui passe encore à la radio, une des chansons de lui, avec sa reprise (1968) du Everybody's Talkin' de Fred Neil utilisée pour Macadam Cowboy, à passer encore à la radio dans le monde. La voix, mon Dieu... ce piano (joué par Gary Wright)... ces arrangements signés Paul Buckmaster (lequel a aussi bien bossé avec Elton John)... Seul reproche, ça ne dure que 3 petites minutes. Les autres hits sont le plutôt rigolo Coconut qui ne pisse pas très loin, mais détend formidablement, et le terrible, génial et long (7 minutes ! La version single dure 3 minutes seulement) Jump Into The Fire dont le gimmick vocal (des vocalises géniales) sera utilisé n 2014 pour une publicité TV pour Ariel, en France. La chanson, très rock, très nerveuse, interprétée par un Harry survolté qui semble avoir sucé une prise de courant juste avant, possède un groove hallucinant, un riff de guitare (signé John Uribe) salvateur et répétitif, une rythmique basse/batterie (basse : Herbie Flowers ; batterie : Jim Gordon) démentielle, une ambiance de folie. Comme on le constate déjà avec les quelques musiciens que j'ai cités (Gordon, Wright, Flowers), il y à du beau linge ici ; citons aussi Jim Price (cuivres), Klaus Voormann (basse et/ou guitare), Chris Spedding (guitare), Roger Pope (batterie), Jim Keltner (idem)... Nilsson tient souvent des claviers. Ce côté très bande de potes autour de Harry et production pop racée sera exactement ce que Richard Perry et Ringo feront pour les albums Ringo (1973) et Goodnight Vienna (1974) de l'ex Beatles, albums sur lesquels Nilsson participe aux choeurs, et il offrira même une chanson sur le deuxième (Easy For Me). On retrouvera d'ailleurs, sur ces deux albums, Keltner et Voormann...

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Le reste de l'album ? Franchement génial, à commencer par le court mais fantastique Gotta Get Up qui, malgré son titre, ne parle pas d'un mec devant à tout prix sortir du lit et aller bosser, mais d'un mec (Nilsson himself) devant absolument se pieuter pour récupérer de sa soirée de bamboche ! Faut dire que Nilsson connaissait le geste qui sauve les viticulteurs, il savait faire la fête, un peu trop, même, il sera un beau compagnon de débauche de Lennon en 1974, durant le lost weekend de perdition à Los Angeles de ce dernier (les deux front un disque ensemble en 1974, Pussy Cats), c'est probablement en partie à cause de ses abus (alcool, clopes, came) qu'il décèdera en 1994 à l'âge très jeune de 52 (ou 53 ?) ans, d'un arrêt cardiaque. Mais je m'égare. On trouve aussi, sur Schmilsson, une ballade sirupeuse et magnifique (The Moonbeam Song), un blues efficace bien qu'un peu nilssonianisé (Down), un autre blues étonnant interprété par Nilsson seul au piano électrique (Early In The Morning), une chanson au titre un peu ironique (I'll Never Leave You) car située en final d'album, et une reprise étonnante du Let The Good Times Roll... Dans l'ensemble, strictement rien à jeter ici, sur ce disque dont la seule (relative) faute de goût réside dans sa pochette (on notera que la police de caractère de la pochette semble être du Cooper Black, autrement dit celle utilisée pour les pochettes des albums Pet Sounds des Beach Boys et Brothers des Black Keys, notamment, et si ce n'est pas du Cooper Black, putain, ça y ressemble comme le cul de ton chien ressemble à la tronche de ton voisin de palier, et tant pis si j'ai heurté ton chien en disant ça). On notera que quand Nilsson, en 1974, publiera la bande-son, un peu étrange (pas mal de morceaux parlés, extraits de dialogues du film), du nanar dans lequel lui et Ringo ont joué, Son Of Dracula (filmé en 1972, sorti en 1974 !), il foutera 4 morceaux de Schmilsson dessus (et deux de Son Of Schmilsson), en l'occurrence Without You, Down, The Moonbeam Song et la version single (et donc, courte) de Jump Into The Fire. Pour l'anecdote que vous saviez déjà si vous suivez régulièrement ce blog, l'album de la bande-son de ce film oublié ayant été abordé ici récemment... Pour finir, donc, voici indéniablement un chef d'oeuvre de pop/rock. En lice avec le suivant, Son Of Schmilsson donc, pour le titre de sommet de la carrière de ce chanteur/songwriter formidable et hélas un peu oublié de nos jours !

FACE A

Gotta Get Up

Driving Along

Early In The Morning

The Moonbeam Song

Down

FACE B

Without You

Coconut

Let The Good Times Roll

Jump Into The Fire

I'll Never Leave You

"Technical Ecstasy" - Black Sabbath

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Black-Sabbath-Technical-Ecstasy

Aaah, Black Sabbath... Que dire ? Un groupe de légende, une des pierres angulaires du rock et du hard-rock (surtout). Des pionniers que la bande à Tony et Ozzy, l'amputé (une phalange en moins suite à un accident dans une usine, le son de sa guitare en sort transformé grâce à un 'implant' en métal) et la gargouille (la voix d'Ozzy, inimitable). Le groupe a démarré sa carrière discographique en 1969 avec un premier album éponyme à la pochette qui file des frissons, et au tracklisting déjà incendiaire (Black Sabbath, NIB, The Wizard...). Un an plus tard, Paranoid, avec le hit-titre et avec, aussi, War Pigs, Iron Man, Electric Funeral, Hand Of Doom (une des plus sinistres et marquantes chansons sur la came), allait s'imposer. Encore un an plus tard, Master Of Reality, sensationnel album avec Children Of The Grave, Lord Of This World et Sweet Leaf. Encore un an plus tard (comptez, on est alors en 1972), le Sabb' remercie la great Coke Company of Los Angeles dans les crédits de son bien-nommé et remarquable Vol. 4, qui renferme Cornucopia, Supernaut, Snowblind et autres Tomorrow's Dream. 1973 : Sabbath Bloody Sabbath, plus recherché que l'on croit (quasiment progressif parfois), et immense, pulvérise tout, il faudrait, sur cet album, tout citer, mais allons-y avec Sabbra Cadabra, Spiral Architect...et la chanson-titre. Le groupe, en crise interne (des soucis avec leur manager, et futur beau-père d'Ozzy, Don Arden), touché par la came, mettra deux ans avant de refaire un disque, ça sera Sabotage, en 1975, autre immense album, terriblement vicieux et violent (Symptom Of The Universe, Hole In The Sky, Ozzy n'a jamais aussi bien chanté et hurlé), enregistré durant une période difficile. Ce disque sra le début de la fin pour cette première période du groupe. Certes, Ozzy ne partira pas de Sabbath avant 1979 (il sera alors remplacé par Ronnie James Dio, autre grande période, ma préférée de plus), mais à partir de 1976, ce ne sera plus pareil.

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Verso de pochette

La preuve avec cet album, leur septième opus studio (et opus tout court, le groupe ne sortira de lives qu'à partir des années 80), sorti en 1976 et intituléTechnical Ecstasy. Très controversé chez les fans (qui s'appellent Légion, car ils sont nombreux), cet album ne fait clairement pas partie des meilleurs. Regardez dans les tags plus bas, je le classe quasiment dans les ratages, ayant mis le tag, mais n'ayant pas été jusqu'à le faire rentrer dans la catégorie (en gros, pour moi, il est un peu le Q entre deux chaises). Pas nul à chier comme le sera le suivant (1978, Never Say Die !, le dernier avec Ozzy pendant une loooooongue période), Technical Ecstasy n'en demeure pas moins une profonde et durable déception après tant de grands opus (le moins bon des six premiers, Black Sabbath, n'en demeure pas moins un excellent opus). Par souci d'être le plus gentil possible envers cet album qui mérite quand même quelques bons points, je ne parlerai pas beaucoup de sa pochette, décrite par Ozzy Osbourne comme étant deux robots baisant ensemble par escalator interposé (on dirait plutôt qu'ils se foutent sur la gueule, mais pour ce que je m'en cogne...). Elle est moche. Le rendu 'robotique' des quatre membres du groupe (je les rappelle : Ozzy au chant, Tony Iommi à la guitare, Geezer Butler à la basse, Bill Ward à la batterie...et au chant sur un titre ! Si, si !) est encore pire. Certes, ce n'est pas pire que les deux aviateurs masqués de Never Say Die ! ou le miroir inversé et les tenues ridicules de Sabotage, sans parler de cet homme ridicule surgissant, dans le flou, de derrière un arbre (Paranoid), mais c'est pas la joie dans les chaumières de la Beauce quand même. Peu généreux en durée (durée classique de 40 minutes, pour 8 titres, soit à peu près autant de morceaux que les autres opus de Black Sabbath), cet album offre quelques bonnes chansons, mais surtout de vraies plaies musicales. It's Alright, notamment. C'est la première et unique chanson du groupe chantée par le batteur, Bill Ward, et on comprend pourquoi il n'avait jusque là jamais chanté sur un disque du group, et pourquoi il ne le refera, dès lors, plus du tout : calamiteux. Idem pour le heureusement court Rock'n'Roll Doctor (qui, en live, sera sujet à une bonne grosse improvisation de parfois plus de 20 minutes), qui est affligeant.

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Heureusement, à côté de ces nullités, on a de vraies réussites sur Technical Ecstasy : All Moving Parts (Stand Still), Gypsy, Dirty Women et You Won't Change Me. Représentant quelques 24 minutes sur les 40 de l'album, soit bien plus de la moitié, elles devraient, ces chansons bien heavy et efficaces (Gypsy et Dirty Women surtout), faire de l'album une semi-réussite. Après tout, la moitié des morceaux, et plus de la moitié de la durée de l'album. Hélas, la platitude de Rock'n'Roll Doctor, It's Alright et le plutôt moyen Back Street Kids est nettement suffisante pour atténuer l'effet de Technical Ecstasy, dont la production (signée du groupe, en réalité assumée par Iommi seul pendant que les trois autres se relaxaient sur les plages de Floride, lieu de l'enregistrement de l'album, aux Criteria Studios de Miami) est un peu datée, et en tout cas pas aussi grandiose que pour les deux précédents opus. Pour finir, ce disque est donc une belle déception malgré que sa moitié soit vraiment bonne (mais seulement deux chansons sont du niveau de celles de Sabbath Bloody Sabbath et Sabotage). On notera que, sur certaines éditions vinyles, les titres 3 et 4 furent inversés (pour la face A), et que l'édition K7 audio inversait carrément les deux faces. Un peu con, non ?

FACE A

Back Street Kids

You Won't Change Me

It's Alright

Gypsy

FACE B

All Moving Parts (Stand Still)

Rock'n'Roll Doctor

She's Gone

Dirty Women

"NOW What ?!" - Deep Purple

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Je me souviens encore de ma stupéfaction, en découvrant ce disque dans les bacs (en multiple édition : CD, CD collector et vinyle) en 2013. Pas parce que c'était un disque de Deep Purple, parce que, tout en ayant bien ralenti leur rythme, les Purples continuent de temps en temps à offrir des albums : Bananas, Rapture Of The Deep... Non, si j'étais sur le cul, c'était à cause de cette pochette : un point d'interrogation et un point d'exclamation, pourpres, en gros, sur fond blanc, et bastapute (ah ! si, le nom du groupe et le titre de l'album, aussi). Dois-je préciser que ça fait vraiment très moche, et que surtout, surtout, ça ne donne absolument pas envie d'écouter le disque qui est à l'intérieur, a fortiori de l'acheter ? D'ailleurs, je ne l'ai pas acheté, ah non. Ni en 2013, ni en 14, ni en 15, ni en 16, je ne l'achèterai pas en 16. Ni même en 17. Bref, je ne l'achèterai pas, point barre ! Mais je l'ai écouté. Un ami me l'a prêté récemment. Et je dois dire que si je maintiens que je ne l'achèterai pas, je peux aussi dire, et c'est paradoxal, que je regretterais presque de ne pas l'avoir acheté. Oui, c'est con, je sais. Ca ne veut surtout rien dire. Mais NOW What ?!, cet album de Deep Purple donc, est suffisamment bon pour qu'on apprécie une ou deux écoutes, et suffisamment moyen pour qu'on sache qu'on ne l'écoutera pas indéfiniment, contrairement à, disons, In Rock, Machine Head, Burn ou Come Taste The Band, pour citer d'autres albums studio du même groupe (et on rajoute l'inimitable et inoubliable live Made In Japan pour faire le poids).

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Bref, je regrette presque de ne pas l'avoir acheté, car j'aurais pu ressentir comme une sorte d'entrain du genre mais c'est que c'est vraiment pas mal du tout, ça, contre toute attente !, mais je ne regrette, finalement, pas, car je sais que, tôt ou tard, je m'en serais lassé, et qu'il serait en train de prendre la poussière comme un con d'album de Bruce Springsteen des années 90. Dédiéà Jon Lord (le légendaire organiste du Pourpre depuis leurs débuts, mort en 2012), NOW What ?! a, sinon, été enregistré avec quasiment le line-up classique au complet (3 sur 5) : Ian Gillan au chant, Ian Paice à la batterie, Roger Glover à la basse. Les claviers sont tenus par Don Airey, ancien de Rainbow, et la guitare, par Steve Morse. En 57 minutes, ce disque à la pochette hideuse et à la production remarquable signée du légendaire Bob Ezrin (Berlin de Lou Reed, The Wall du Floyd, Killer, School's Out et Billion Dollar Babies d'Alice Cooper, le premier Peter Gabriel...) offre 11 titres. Il a été enregistré entre juin et juillet 2012 à Nashville, et est le premier opus studio du groupe depuis 2005 et Rapture Of The Deep. On y trouve franchement de très bons trucs : A Simple Song, le premier morceau, qui démarre calmement avant de s'emballer, m'a même scotchéà mon siège, un morceau remarquable ! Weirdistan, Out Of Hand et Hell To Pay, qui suivent, sont également de très bons morceaux, de quoi affirmer sans peine que l'album démarre super bien...

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...avant de s'écrouler un petit peu, Bodyline, Above And Beyondétant deux morceaux sans anicroches, sans honte, mais clairement, sans génie aussi. Morse et Airey parviennent cependant sans problème à s'approcher des styles de, respectivement, Blackmore et Lord. Au point qu'on a l'impression, souvent, que Lord joue sur le disque, ce qui n'est pas le cas du tout. C'est vers le final de l'album qu'on retrouve de grands moments : Uncommon Man, avec une longue intro de claviers inspirée par la Fanfare For The Common Man d'Aaron Copeland, et Vincent Price, le final, sont absolument remarquables. NOW What ?! dans l'ensemble est donc un très bon album, nettement meilleur que quasiment tout ce que Deep Purple avait fait depuis Perfect Strangers (1984), oui, c'est bel et bien leur meilleur depuis cette période. Il offre de très bonnes chansons, l'interprétation est efficace, la production assure... N'empêche que je ne me l'achèterai pas maintenant que je l'ai écouté une paire de fois (trois fois, en réalité), car je sais bien que ce n'est pas non plus un immense album, tôt ou tard, il commencera à sentir le réchauffé, il lassera, et de toute façon, l'Âge d'Or du groupe est loin, bien loin, même si rien, ici, n'est honteux. Pour fans du groupe, et de hard-rock !

A Simple Song

Weirdistan

Out Of Hand

Hell To Pay

Bodyline

Above And Beyond

Blood From A Stone

Uncommon Man

Après Vous

All The Time In The World

Vincent Price

"A Little Touch Of Schmilsson In The Night" - Harry Nilsson

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HN 10

Pour cette nouvelle chronique concernant Harry Nilsson, je n’ai pas choisi la facilité. Enfin, si, dans un sens, car j’ai décidé d’aborder l’album qui suit Nilsson Schmilsson (1971) et Son Of Schmilsson (1972), albums déjà abordés ici récemment, donc c’est dans la continuité (et l’album qui suivra, la bande-son éponyme, sortie en 1974, du film nanardesque Son Of Dracula, a aussi été abordé ici récemment). Mais ce n’est pas vraiment la facilité quand même, car cet album que j’ai choisi d’aborder aujourd’hui n’est pas d’un genre facilement chroniquable, du moins, me concernant : c’est en effet un disque de reprises, et des reprises de vieilles chansons, produites à l’ancienne. Bref, un peu comme le tout dernier opus en date (sorti cette année) de Bob Dylan, Shadows In The Night, ou comme le tout premier album que Ringo Starr a sorti en solo, en 1970, Sentimental Journey. Il n’est bien évidemment pas exclu que ce dernier album ait été une source d’inspiration pour Harry Nilsson quand il se décida, en mars 1973 (l’album a été enregistré en quelques jours de ce mois, et sortira en juin de la même année), à enregistrer, sous la houlette d’un certain Derek Taylor à la production (Derek Taylor n’était autre que l’attaché de presse officiel des Beatles, et journaliste de profession), cet album, intituléA Little Touch Of Schmilsson In The Night.

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Le titre de l’album est une allusion non seulement aux deux derniers opus de Nilsson, qui proposaient dans leurs titres une version modifiée comiquement de son patronyme, mais c’est aussi, il faut le savoir pour sa culture générale car pour ce qui est du contenu de l’album, ça n’a aucune incidence, c’est aussi, donc, une référence à Shakespeare, plus particulièrement à sa pièce Henry V, dans laquelle on (le Chœur, autrement dit, pour une pièce de théâtre, le narrateur) prononce la phrase « A little touch of Harry in the night » pour parler de Henry V partant, de nuit, visiter ses troupes avant une bataille. Long de quelques 36 minutes, A Little Touch Of Schmilsson In The Night, sous sa pochette formidablement peu en raccord avec le contenu (une photo d’un Nilsson barbu/chevelu/bérettu, en train de fumer), offre 12 titres, que des reprises donc, toutes arrangées par Gordon Jenkins, qui fut l’arrangeur de Frank Sinatra. Excusez du peu. Réédité en CD en 1988 (cette édition est aujourd’hui difficile à trouver, mais l’album existe dans un coffret 5 CD de la série Original Album Classics, vous savez, ces petits coffrets budget avec des pochettes de carton en guise de boîtier CD) avec des bonus-tracks sous le titre de A Touch More Schmilsson In The Night, l’album sera, à sa sortie en 1973, plutôt bien accueilli, et on parle encore de l’album en des termes assez élogieux concernant la performance vocale d’Harry Nilsson sur ses 12 titres. Selon des avis divers, il n’a jamais aussi bien chanté qu’ici, même s’il est toujours sur le même ton crooner/lacrymal (ce sont les chansons qui veulent ça : rien, sur cet album, n’est rythmé). Compte tenu qu’il n’y à le plus souvent aucune pause entre les morceaux, comme si tout ou presque avait été enregistré d’une traite le même jour, on a le plus souvent l’impression d’écouter une seule chanson assez longue…avant de regarder le timing sur sa chaîne hi-fi et de découvrir qu’on en est déjàà la troisième ou quatrième !

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Je ne vais pas décrire par le menu cet album, car au même titre que le Sentimental Journey de Ringo (qui, à sa sortie, fut un peu moins bien accueilli, mais il faut dire aussi qu’il est moins réussi dans l’ensemble, Ringo n’ayant jamais été, au contraire de Nilsson, un grand chanteur), ou que le dernier Dylan (que je déteste – son dernier album, hein, pas Dylan en globalité, certainement pas, même), décrire une chanson serait les décrire toutes. Je vais juste en citer quelques unes, comme As Time Goes By, une des plus célèbres ici, la fameuse chanson du film Casablanca, qui achève l’album ; ou bien Always, ici très courte (1,35 minute), signée Irving Berlin, tout comme What I’ll Do ?, ou bien encore I Wonder Who’s Kissing Her Now, qui fut chantée par Ray Charles… Au dos de la pochette de l’album, on a une série de 12 vignettes illustrées (les titres des morceaux dedans) et accompagnés d’un petit texte indiquant la provenance de la chanson, ou les raisons qui ont poussé Harry Nilsson a la reprendre. Pour les anglophones, c’est dans l’ensemble très utile. Pour finir, A Little Touch Of Schmilsson In The Night est donc un disque assez à part pour Nilsson. Certainement pas un ratage, l’album est à conseiller si vous aimez ce genre de chansons anciennes, et les arrangements à la Sinatra, sirupeux, mielleux. On a quand même assez souvent l’impression d’écouter toujours la même chanson, c’est un peu lassant à force, et heureusement que l’album ne dure que 36 minutes, et pas 46 ou même plus. Je ne peux vraiment pas dire que c’est un de mes préférés du bonhomme, c’est même loin d’être le cas, c’est même celui qui me branche le moins, voilà c’est dit. Mais c’est un disque remarquablement interprété, on sent que Nilsson y a mis tout son cœur, qu’il n’a pas fait ce disque car il le devait, mais parce qu’il le voulait, ce n’est pas un disque de commande. D’ailleurs, à l’époque, ce genre de disques n’était pas vraiment à la mode, c’était somme toutes un pari risqué pour Nilsson, qui venait de se révéler à la face du monde entier avec ses deux immenses albums pop/rock un peu déjantés (surtout le deuxième) de 1971/72. Une curiosité, donc. Un disque qui mérite d’être écouté, en tout cas !

FACE A

Lazy Moon

For Me And My Gal

It Had To Be You

Always

Makin’ Whoopee

You Made Me Love You

FACE B

Lullaby In Ragtime

I Wonder Who’s Kissing Her Now

What I’ll Do ?

Nevertheless (I’m In Love With You)

This Is All I Ask

As Time Goes By

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