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"Child Is The Father Of The Man" - Blood, Sweat & Tears

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Ca faisait longtemps qu'un disque ne m'avait pas à ce point branché dès le départ. Enfin, longtemps...pas des années non plus, mais disons que des albums de cette trempe, s'ils existent, ne sont pas des plus nombreux. On ne les découvre qu'au compte-gouttes, parfois par le plus grand des hasards. Quand ce disque est sorti en 1968, il n'a pas fait énormément parler de lui, il ne fut pas un bide retentissant, mais il n'a pas eu le même retentissement que le premier album de Chicago (alors Chicago Transit Authority) en aura l'année suivante. Pourquoi parler de Chicago, d'ailleurs ? Hé bien, outre le fait que Chicago et le groupe dont je vais parler ici pour la première fois ont eu le même producteur, Jams William Guercio (mais ce dernier ne produit cependant pas ce premier album ; c'est un certain John Simon qui produit ici), et sortaient leurs albums sur Columbia (CBS pour le reste du monde), ces deux groupes sont des big bands de plusieurs membres (7 pour Chicago, 8 pour ce groupe que je n'ai pas encore cité mais vous savez déjà de qui je veux parler, vu le titre de l'article, pas vrai les gars ?), et surtout, sont des pionniers : ils ont quasiment inventé le jazz-rock. Compte tenu que ce groupe, que je vais maintenant citer : Blood, Sweat & Tears, a sorti son album avant celui de Chicago, on peut en parler comme des vrais pionniers du genre. Ce groupe tire son nom d'une des plus fameuses citations de Sir Winston Churchill ("Je ne peux rien vous promettre d'autre que du sang, de la sueur et des larmes", au sujet de la Bataille d'Angleterre, Seconde Guerre Mondiale), et possédait donc une vraie enculade de musiciens, peu connus pour pas mal d'entre eux (on a Randy Brecker à la trompette - mais pas son frangin Michael - ; on a aussi Steve Katz, futur producteur de Lou Reed, aux guitares et au chant selon les morceaux), mais avec, ici, le temps de cet album, une pointure, aux claviers, à l'écriture de 7 des 12 morceaux, et au chant sur plusieurs titres : Al Kooper.

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Sous la ridicule tenue rouge et blanche : Al Kooper

Le temps d'un album, celui-ci, 49 minutes de grandeur, Blood, Sweat & Tears, alias BS&T, sera le cheval de guerre de Kooper, ancien musicien accompagnateur de Bob Dylan, futur producteur (et découvreur, même) de Lynyrd Skynyrd. Sorti donc en 1968, ce premier album de Blood, Sweat & Tears s'appelle Child Is Father To The Man, tout un programme ("Le fils est le père de l'Homme"). Alternant chansons signées Kooper et reprises (et non des moindres), l'album s'ouvre par une Overture instrumentale d'une minute et des couillettes, lyrique et étrange (on y entend un rire bizarre, un peu hystérique, créditéà personne en particulier sur la pochette), et s'achève par une reprise d'un morceau de Carole King (So Much Love) coupléà une Underture reprenant l'air lyrique et instrumental du début. Bref, un cycle achevé des plus parfaitement. Entre ces deux plages, on a donc des reprises (Without Her d'Harry Nilsson, Morning Glory de Tim Buckley, Just One Smile de Randy Newman) et surtout des morceaux composés par Al Kooper, lequel n'est vraiment pas un manchot dans le genre. Entendre les 8 minutes et plus de Somethin' Goin' On pour s'en convaincre, ou le géniallissime I Love You More Than You'll Ever Know qui est placé en début d'album. Sans oublir My Days Are Numbered et I Can't Quit Her, prodigieuses chansons. Même le petit délire (House In The Country, avec ses choeurs d'enfants faits par des enfants et des bruits d'animaux pas faits par des animaux, selon la pochette, en traduction évidemment) est remarquable, tout en étant le morceau le moins stupéfiant du lot (Overture mis à part).

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Verso de pochette

Philippe Paringaux (fameux rock-critic français ayant oeuvré dans Rock'n'Folk, qu'il a d'ailleurs longuement dirigé) parlera dithyrambiquement de cet album, à l'époque, comme d'un authentique chef d'oeuvre du début à la fin, aucun défaut, rien à jeter, et un disque non pas de Kooper (déjà bien connu, grâce à un Super Session anthologique fait avec Mike Bloomfield et Stephen Stills en 1968, et qui sortira ensuite, avec Bloomfield encore, un double live grandiose, The Live Adventures Of Mike Bloomfield And Al Kooper, en 1969), mais de tous les musiciens ayant oeuvréà son enregistrement, un pur disque collectif, chaque musicien y ayant une importance cruciale. Comme dans le jazz, d'ailleurs. Très fortement jazz, parfois bluesy, Child Is Father Of The Man est surtout un grand disque pop, un album que l'on appréciera de réécouter fréquemment car, toujours comme Paringaux le disait, on en tirera toujours quelque chose de différent à chaque écoute. Après ce coup d'éclat, Kooper s'en va, et sera remplacé par un certain David Clayton-Thomas. L'album suivant, en 1969, éponyme (Blood, Sweat & Tears, donc), sera lui aussi absolument quintessentiel. Ensuite, hélas, ça ne sera pas la même limonade, dès le troisième opus (1970), la formule gagnante s'effondrera progressivement. J'aurai l'occasion d'en reparler prochainement, car j'aborderai les quatre albums suivants de BS&T faits après ce premier opus définitivement anthologique et essentiel.

FACE A

Overture

I Love You More Than You'll Ever Know

Morning Glory

My Days Are Numbered

Without Her

Just One Smile

FACE B

I Can't Quit Her

Meagan's Gypsy Eyes

Somethin' Goin' On

House In The Country

The Modern Adventures Of Plato, Diogenes And Freud

So Much Love/Underture


"Blood, Sweat & Tears" - Blood, Sweat & Tears

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Le génial Al Kooper (claviériste/chanteur occasionnel/auteur-compositeur, collaborateur bien connu de Bob Dylan notamment), un des membres fondateurs de Blood, Sweat & Tears, quitte ce groupe de jazz-rock en 1968, peu de temps après la sortie de leur premier opus, le sensationnel Child Is Father To The Man. Peu de temps après, deux autres membres (Rendy Brecker et Jarry Weiss, tous deux à la trompette et au bugle), le groupe recrute trois musiciens et un chanteur, faisant passer le collectif, déjà assez imposant, de 8 à 9 membres, quasiment un record. Les musiciens qui incorporent le groupe sont Lew Soloff (trompette, bugle), Chuck Winfield (idem) et Jerry Hyan (trombone). Le chanteur, lui, à la voix chaude et profonde, s'appelle David Clayton-Thomas, et avec lui, s'ouvre une nouvelle ère, qui durera peu de temps (jusqu'en 1971) mais marquera le groupe, de BS&T. Le reste des musiciens, autant les citer tout de suite : Steve Katz (futur producteur, notamment de Lou Reed) à la guitare, Bobby Colomby à la batterie, Jim Fielder à la basse, Dick Halligan aux claviers, à la flûte et trombone, et Fred Lipsius aux saxophones. C'est avec leur deuxième album, sobrement intitulé Blood, Sweat & Tears, et qui sortira en 1968, que le collectif jazz-rock (assez proche de Chicago, aussi un collectif de nombreux musiciens) va trouver son producteur : James William Guercio, lequel, d'ailleurs, sera aussi celui de Chicago (premier album en 1969).

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En 45 minutes, ce deuxième album de Blood, Sweat & Tears est à mes yeux, et surtout à mes oreilles, un des meilleurs opus de jazz-rock qui soient. Si leur premier opus était absolument grandiose, indépassable ou presque dans le genre (seul le premier opus de Chicago est comparable, en bien, à ce disque), ce deuxième opus, qui ne fait pas trop regretter l'absence définitive d'Al Kooper (pourtant, ce dernier avait offert 7 remarquables moments, 7 remarquables titres sur les 12 du premier album), est presque aussi parfait. La voix de Clayton-Thomas est remarquable, assez proche par moments de celle du guitariste de Chicago, Terry Kath (chaude, rocailleuse mais pas trop, un peu grave et rauque, habitée, parfaite pour ce genre de morceaux). Les morceaux sont en bonne partie des reprises, c'est d'ailleurs un truc qui sera souvent reproché au groupe : mettre plus de reprises que des originaux sur leurs albums. Ici, on a, sur les 10 titres, 6 reprises (en comptant pour une seule reprise les deux morceaux instrumentaux inspirés par Trois Gymnopédies du compositeur français Erik Satie, une en ouverture, l'autre en final). Non des moindres : God Bless The Child de Billie Holiday, Smiling Phases de Trafic, And When I Die de Laura Nyro, You've Made Me So Very Happy de Brenda Holloway (une artiste Motown, le morceau est co-signé du leader de la Motown, Berry Gordy). Toutes sont remarquables, y compris les deux courts Variations On A Theme By Erik Satie, un air de classique contemporain (Satie : 1866/1925) bien connu de tout le monde, utiliséà de maintes reprises dans des films, pubs TV... Je ne parle pas de cette version jazzy, mais de la version originale qui est reprise ici en intro.

 

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Le reste de l'album est constitué de morceaux originaux. L'un d'entre eux est un monumental, un monstrueux instrumental bluesy et jazzy de presque 12 minutes, Blues - Part II (ne cherchez pas la Part I, je ne sais pas où elle est, mais ni sur le premier, ni sur le deuxième album, ni même sur aucun de leurs albums !), qui assure totalement, bien qu'étant vraiment long ; on a Sometimes In Winter, signé et interprété par Steve Katz, qui est remarquable ; et on a surtout  un gros hit de l'époque, signé Clayton-Thomas, et qui sera repris par plusieurs artistes (notamment James Brown qui en fera un hit en version instrumentale lounge) : Spinning Wheel. Terriblement jazzy, ce morceau est vraiment excellent. Ce deuxième opus de BS&T est donc une authentique réussite dans le genre, un album fantastique, quasiment parfait, presque aussi grandiose que le premir album du groupe. Autant le dire ici tout de suite, en guise de conclusion, c'est aussi le dernier grand album du groupe (j'ai même envie de dire : le dernier bon album du groupe), la suite étant, en effet, franchement médiocre dans l'ensemble. Dès le troisième opus (que j'aborderai ici prochainement, ainsi que le quatrième et le cinquième ; après, je ne réponds plus de rien), la formule gagnante du groupe s'effritera progressivement, la même chose arrivera aussi à Chicago, mais en un laps de temps un peu plus étendu, quelques singles à succès ayant fait illusion sur des albums somme toute anodins. Mais avec Blood, Sweat & Tears, la formule big band de rock/jazz avec plein de reprises à la sauce BS&T finira rapidement par lasser et la critique, et le public. Cet opus éponyme de 1968 est le dernier qui soit excellent et recommandéà tous. Après... mais j'en reparle prochainement !

FACE A

Variations On A Theme By Erik Satie (1st & 2nd Movements) Adapted From Trois Gymnopédies

Smiling Phases

Sometimes In Winter

More And More

And When I Die

God Bless The Child

FACE B

Spinning Wheel

You've Made Me So Happy

Blues - Part II

Variations On A Theme By Erik Satie (1st Movement)

"The Stranger" - Billy Joel

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Je me pose la question, alors que j'aborde cet artiste, sur le blog, pour la toute première fois : faut-il le présenter ? Putain, c'est quand même pas un inconnu, le mec, je vous parle de Billy Joel. Sous sa dégaine de Joe Dassin américain (oui, je sais, Dassin était américain, mais d'expression française), avec son regard de cocker triste et ses tenues toujours à carreau, ce chanteur a eu (et continue d'avoir, il n'est pas en retraite, même si son Âge d'Or est révolu) une carrière comptant parmi les plus florissantes des années 70 et 80. Il a même été un précurseur, ce mec, en cela qu'il a été le premier artiste Américain à se produire en URSS, avant la chute du bloc soviétique donc, et plus précisément, en 1987. Un double live fut même tiré de ces concerts, en 1988 : Концерт, alias, en adaptation en alphabet latin, Kontsert. Je n'ose vous dire comment fut prise la chose à l'époque (la même année, McCartney fut un peu houspillé pour avoir osé sortir un disque de reprises de rock'n'roll pour le marché soviétique, Choba B CCCP), mais au moins, il a eu les couilles de le faire. Mais il ne faut pas réduire Joel à ces concerts en URSS. Le mec, pianiste à la base, a démarré sa carrière en 1971 avec un disque court et peu réussi, Cold Spring Harbor, suivi par un Piano Man plus réussi en 1973, mais ce n'était toujours pas ça. C'est à partir de 1974 et de son troisième album, Streetlife Serenade, que Billy Joel trouve son style. En 1976, Turnstiles offre son hymne à la ville qui ne dort jamais, New York State Of Mind. Il faudra encore attendre un an pour que le bonhomme nous livre ce qui, aujourd'hui encore, est qualifié comme étant son chef d'oeuvre absolu (même si l'album qu'il fera ensuite, 52nd Street, avec ses deux gros hits, est immense aussi) : The Stranger.

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Verso de pochette (en haut à droite, avec les lunettes : Phil Ramone ; le reste, c'est les musiciens de Joel, et Joel évidemment)

Produit par Phil Ramone (c'est le premier album qu'il produit pour Joel, mais pas le dernier), enregistré avec des musiciens certes peu connus, mais talentueux, et des fidèles de Joel (le batteur Liberty DeVitto, le guitariste Hiram Bullock, le bassiste Doug Stenmeyer, le cuivriste Richie Cannata, le guitariste Steve Khan, et on a aussi des invités comme le percussionniste Ralph MacDonald et le guitariste Hugh McCracken, cet album est sorti sous une très iconique pochette d'un noir & blanc classieux représentant Joel, assis sur un lit, pensif, regardant un masque blanc, et avec des gants de boxe au mur. Au dos, une photo de Billy, de son producteur, et de ses musiciens (DeVitto debout, verre à la main) dans un restaurant italien du quartier de Hells' Kitchen, à New York, allusion plus qu'évidente à la plus longue chanson de l'album (7,35 minutes achevant la face A), et une des plus belles de Joel : Scenes From An Italian Restaurant. Contrairement à ce que j'ai cru autrefois, Joel n'est pas d'origine italienne, mais juif-allemand de part son père. Pour ce qu'on s'en fout ! C'est en tout cas un New-Yorkais de pure souche, un amoureux de sa ville. Il suffit d'écouter l'album pour savoir qu'il a été enregistréà New York (c'est effectivement le cas). Long de 45 minutes, cet album propose pas moins de 6 gros classiques du piano man, dont l'intégralité de sa première face, sans aucun doute une des premières faces d'album les plus anthologiques, parfaites, sublimes jamais enregistrées : Movin' Out (Anthony's Song), The Stranger, le méga-hit Just The Way You Are (si vous ne connaissez pas cette chanson, ou bien les deux hits de l'album suivant, à savoir My Life et Honesty, je ne vous crois pas) et donc Scenes From An Italian Restaurant. Je ne rentrerai pas dans les détails, ces chansons, toutes signées (paroles et musique) de Joel, comme l'ensemble de l'album, sont parfaites, intouchables. Les deux premières de la face B, Vienna (le père de Joel partit s'exiler à Vienne, pendant un temps, autrefois) et Only The Good Die Young (très rock), sont remarquables aussi. On peut en revanche affirmer, même si ça ne nuit pas à l'album, que les deux chansons suivantes sont un peu et même pas mal en-dessous, mais l'abum se finit en grandeur totale avec Everybody Has A Dream (et une reprise instrumentale non créditée du morceau-titre).

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 Cette pop/rock racée, classieuse, sublimement produite, jamais très rock malgré de bonnes guitares et quelques morcaux assez enlevés (Only The Good Die Young) est un pur régal pour les oreilles. Indéniablement un des albums les mieux produits des années 70, The Stranger est à rapprocher des albums de Steely Dan, et notamment de The Royal Scam ou AJA, assez jazzy parfois, assez lounge, très accessibles et musicalement parfaits (AJA est même trop parfait, on a l'impression qu'il a été cultivé en laboratoire). Si vous aimez ce genre de musique certes passe-partout, mais absolument divine et surtout, très représentative de son époque et de sa localisation (comme je l'ai dit, bien que les chansons n'en parlent pas forcément, ce disque suinte New York par tous ses sillons), parfaite musicalement parlant, alors vous devez, si ce n'est déjà fait, vous tourner, ne serait-ce qu'une fois, vers cet album imparable, sublime, quasiment parfait, alignant, sur ses 9 titres, pas moins de 7 chefs d'oeuvres dont 6 d'affilée (changement de face inclus). Oui, cet album de 1977 (année punk, OK, mais aussi année des grandes productions pop classieuses d'AJA et du Rumours de Fleetwood Mac, ou du Pacific Ocean Blue de Dennis Wilson) est non seulement un des meilleurs de l'année, et le meilleur de Joel, c'est aussi un des meilleurs de la décennie 70 et depuis lors.

FACE A

Movin' Out (Anthony's Song)

The Stranger

Just The Way You Are

Scenes From An Italian Restaurant

FACE B

Vienna

Only The Good Die Young

She's Always A Woman

Get It Right The First Time

Everybody Has A Dream

The Stranger (Reprise)

"Climbing !" - Mountain

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M1

Si vous recherchez du bon vieux rock bien lourd, un peu bluesy, pas avare en guitares sanguinaires, et sentant bon les années 70, alors dites bonjour à la montagne. Voici en effet Mountain, un des groupes de rock les plus heavy de son époque. Ayant été découvert au cours du fameux festival de Woodstock (leur prestation, incendiaire, fut utilisée, pour deux morceaux, sur la double compilation de 1971 Woodstock Two, mais on n'aperçoit pas le groupe dans le fameux film de trois heures de Michael Wadleigh sorti en 1970), le groupe a été fondé en 1969 et est constitué de quatre membres : le batteur N.D. Smart, le claviériste Steve Knight, et surtout le bassiste et chanteur Felix Pappalardi et le guitariste et chanteur Leslie West. A la base, ce groupe était juste les musiciens jouant (enfin, sauf Knight) sur le premier album solo de Leslie West, Mountain, sorti en 1969, et sur lequel on trouve Blood Of The Sun, un des morceaux joués à Woodstock et l'un des deux que l'on retrouve sur Woodstock Two). Après la sortie de l'album, West et Pappalardi (excellentissime bassiste, et aussi producteur, notamment pour Cream) décident de former officiellement un groupe, qu'ils baptisent du nom de l'album, Mountain donc ; le batteur est remplacé par Corky Laing, le claviériste Steve Knight est engagé, et c'est donc un nouveau groupe qui se lance, participant donc à Woodstock. Peu après, entre 1969 et 1970, le groupe enregistre, au Record Plant de New York, son premier album, qui sortira en 1970 sous une pochette très colorée et psyché (une future constante pour le groupe), et sous le titre de Climbing ! ('escalade'), une sorte de jeu de mots avec le nom du groupe, lequel nom de groupe est peut-être aussi une allusion amusante au physique de Leslie West : ce dernier est en effet assez imposant, pas obèse mais clairement pas un gringalet, pas mal de graisse. D'ailleurs, ça lui jouera des tours : victime de diabète, il a été amputé d'une partie d'une de ses jambes, il y à quelques années, ce qui ne l'empêche pas de continuer à jouer et faire des concerts de temps en temps !

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Long de quelques 32 minutes (pour 9 titres - le clip plus bas dure 37 minutes, car on y trouve aussi un bonus-track CD, une version live de For Yasgur's Farm), Climbing ! est produit par Felix Pappalardi (dont la fin de vie fut des plus tristes : au cours d'une dispute violente avec sa femme en 1983, il fut abattu par elle, par arme à feu ; elle fit un peu de prison, est aujourd'hui libre), et contient l'autre morceau qui, interprétéà Woodstock, fut proposé sur la compilation de 1971 Woodstock Two (que les choses soient claires, Mountain n'a bien évidemment pas interprété que deux morceaux à Woodstock ; mais ces deux-là seulement furent commercialisés en leur temps) : Theme From An Imaginary Western. Cette chanson de 5 minutes la plus longue ici, est une pure splendeur interprétée par Pappalardi, et une chanson signée Jack Bruce (bassiste/chanteur de Cream, alors séparé depuis 1969) et du parolier de Cream, Pete Brown. Ce n'est cependant pas vraiment une chanson de Cream, car elle fut refusée en son temps (durant les sessions 1967 de Disraeli Gears), bien qu'Eric Clapton, guitariste du groupe, estimait qu'elle était vraiment réussie. Bruce se la mettra de côté jusqu'à son premier album solo, Songs For A Tailor en 1969. Que cela soit dans la version originale chantée par Bruce ou dans cette version Mountain, cette chanson est une des plus belles que je connaisse. C'est une des plus connues de Climbing !, qui offre aussi la chanson la plus connue du groupe, Mississippi Queen, un hymne hard-blues-rock totalement survolté, trop court (2,30 minutes) mais ultra efficace, chanté par West. On y trouve aussi For Yasgur's Farm, un morceau qui, sous un autre titre, fut jouéà Woodstock. Sous un autre titre, car le titre utilisé pour l'album signifie 'Pour la ferme de Yasgur' et est en allusion à Max Yasgur, fermier de Bethel, état de New York, qui accepta volontiers de prêter son champ pour que le festival de Woodstock s'y installe (ce qui ne sera pas sans dommages, par la suite, pour son champ, rendu quasiment inutilisable, bien saccagé). Autre morceau plutôt connu (enfin, restons relatif ; disons que ce morceau est un des plus connus et estimés du groupe, mais ce n'est pas aussi connu que Whole Lotta Love non plus), Never In My Life, bien heavy.

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Le reste de l'album, interprété soit par West, soit par Pappalardi (The Laird), soit par les deux ensemble, est d'un niveau vraiment excellent aussi. Même si les meilleurs morceaux de l'album restent les trois premiers (Mississippi Queen, Theme From An Imaginary Western, Never In My Life), Climbing ! est, dans l'ensemble, d'une constante qualité, on tient ici 32 minutes remarquables, qui passent vraiment super bien, et bien que l'album date de 1970, il a franchement très bien vieilli. Bref, ce coup d'essai de Mountain est une réussite dans le genre et un de leurs meilleurs albums avec le suivant, le tout aussi explosif Nantucket Sleighride que j'aborderai ici prochainement (en fait, c'est bien simple, les albums de Mountain, peu nombreux, le seront tous ou presque ici : j'aborderai aussi Flowers Of Evil qui est à moitié live, Twin Peaks, double, qui est totalement live, et Avalanche, le dernier opus studio du groupe, de 1975). Un des meilleurs groupes de heavy rock de son époque aux côtés de Canned Heat, Steppenwolf et, bien entendu, Led Zeppelin et Black Sabbath (plus heavy encore, cependant).

FACE A

Mississippi Queen

Theme From An Imaginary Western

Never In My Life

Silver Papers

FACE B

For Yasgur's Farm

To My Friend

The Laird

Sittin' On A Rainbow

Boys In The Band

"Blood, Sweat & Tears 3" - Blood, Sweat & Tears

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Comme je l'ai dit récemment, Blood, Sweat & Tears était un groupe de jazz-rock, et même un sacré big band du genre, car le groupe était constitué de 8 ou 9 membres, selon la période. Précurseurs (un an et demi avant Chicago Transit Authority, alias Chicago tout court) du jazz-rock peu avare en cuivres, le groupe, sous la houlette du guitariste (et futur producteur de musique) Steve Katz et du claviériste/arrangeur/producteur/chanteur Al Kooper, a sorti son premier opus en fin d'année 1967/début 1968. Un authentique sommet du genre et même en général. Kooper s'en va juste après, ayant envie d'essayer autre chose (il fera un disque avec Mike Bloomfield et Stephen Stills, Super Session, et un autre, live et double, avec Bloomfield, avant de se lancer en solo, discrètement, et de se consacrer à la production, ayant notoirement découvert Lynyrd Skynyrd et produit leur premir opus, fin de a parenthèse, et la preuve : ). David Clayton-Thomas, un chanteur à la voix très soul, le genre de mec que l'on croirait être black avant de voir sa photo et de se rendre compte qu'en réalité, non, c'est un blanc-bec aux allures de gros bébé joufflu (premier sur la gauche sur la pochette plus haut), David Clayton-Thomas, donc, le remplace dès 1968, avec le deuxième album du groupe, du même nom qu'eux, et quasiment aussi abouti que le premier (qui s'appelait, au fait, Child Is Father To The Man). Après ce coup d'éclat, le groupe mettra deux ans avant de refaire un disque, qui sortira donc en 1970, toujours sous la houlette du producteur du deuxième album, James William Guercio (producteur aussi de Chicago).

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Verso de pochette

Ce troisième album, attendu comme le Messie vu la qualité des deux précédents opus et le temps qu'ils mettront à le faire (s'ils mettent du temps, c'est que ça sera du chiadé, comme on pouvait alors s'autoriser à le penser), porte un titre des plus sobres : Blood, Sweat & Tears 3. Avec sa pochette s'ouvrant par le haut (et la tranche, dans le bas ; bref, on range le disque vinyle avec la photo inclinée vers sa droite) et ses 43 minutes pour 10 titres, ce troisième opus sera très moyennement reçu par la presse mais marchera assez bien grâce au public ; enfin, il sera violemment critiqué, quand même On reprochera fortement au groupe de se baser essentiellement sur des reprises au détriment de leurs propres morceaux. Il y à des deux sur ce disque, mais en majeure partie il s'agit de reprises (7 titres en totalité, même si l'un d'entre eux est en partie constitué d'un morceau signé du groupe). Fire And Rain est un morceau de James Taylor (alors sorti depuis peu de temps, l'album sur lequel on trouve cette chanson datant de 1970), 40,000 Headmen est de Traffic, Lonesome Suzie du Band, Hi-De-Ho de Carole King, He's A Runner de Laura Nyro, Somethin' Comin' On de Joe Cocker, et Sympathy For The Devil, des Stones. C'est au sujet de ce dernier morceau, ici long de presque 8 minutes - le plus long de l'album - qu'il y à en partie, aussi, un titre du groupe. Il s'agit en fait d'une version big-bandesque du morceau, intitulée Symphony For The Devil, couplée à la reprise du morceau des Rolling Stones. Autant le dire, c'est totalement affligeant d'entendre Clayton-Thomas et sa voix rauque et soul tenter de s'évertuer à chanter à la Jagger jazzy. Affligeant, un massacre. Les autres reprises aussi sont dans l'ensemble médiocres, ouvrir l'album sur un morceau aussi fadasse et chiant que Hi-De-Ho (qui sortira pourtant en single), fallait oser. Seule la reprise de Joe Cocker est efficace. Et encore.

Blood Sweat & Tears

Les morceaux du groupe (Lucretia MacEvil, qui sortira aussi en single, Lucretia Reprise qui, situé juste après, en est donc une autre version - pourquoi ne pas l'avoir proposée plus loin sur le disque, comme toute 'reprise' qui se respecte ? -, The Battle) sont nettement plus appréciables, ce qui en rajoute aux critiques que l'on a pu faire et que l'on continue de faire au sujet du groupe : pourquoi avoir casé autant de reprises, le plus souvent à côté de la plaque, au lieu de proposer, comme Chicago le faisait (eux n'ont quasiment jamais proposé de reprises sur leurs albums, si l'on excepte I'm A Man du Spencer Davis Group sur le premier), des morceaux inédits signés du groupe ou d'un de leurs membres ? Car c'est un fait, sur ce troisième opus, la reprise de Joe Cocker exceptée, les meilleurs moments, fort peu nombreux donc, sont tous des morceaux originaux. Je ne compte pas la partie Symphony... de la reprise des Stones, ceci dit. En gros, sur les 43 minutes de l'album, on a une douzaine de minutes de musique intéressante, et donc une bonne demi-heure pas honteuse (sauf la reprise stonienne), mais des plus anodines, presque médiocre, de la musique que l'on écoute d'une oreille et qui ressort par l'autre, sans dommage, mais sans laisser de trace. Ce n'est pas à proprement parler un ratage, d'ailleurs je ne le classe pas dans cette catégorie, mais Blood, Sweat & Tears 3 est malgré tout le début de la fin pour le groupe, qui ne se relèvera jamais, malgré des changements de personnel (pour l'album suivant, il n'y en aura pas, ceci dit), et plongera progressivement dans la médiocrité. Quand on pense aux deux premiers albums, on est en droit de crier au gâchis, et même d'avoir envie de pleurer...

FACE A

Hi-De-Ho

The Battle

Lucretia MacEvil

Lucretia Reprise

Fire And Rain

Lonesome Suzie

FACE B

Symphony For The Devil/Sympathy For The Devil

He's A Runner

Somethin' Comin' On

40,000 Headmen

"52nd Street" - Billy Joel

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Après The Stranger en 1977 (abordé ici récemment), Billy Joel, artiste pop/rock américain, voit sa carrière décoller pour de bon, après plusieurs albums parfois super bons (Turnstiles), mais donc le succès public fut somme toutes limité. Mais The Stranger, avec sa production luxueuse signée Phil Ramone et sa série de classiques (la chanson-titre, Just The Way You Are, Movin' Out (Anthony's Song), Vienna, Only The Good Die Young, Scenes From An Italian Restaurant), avec sa pochette glacée et classieuse, en jetait vraiment. Aujourd'hui encore, l'album est considéré comme le magnum opus de Billy Joel, l'album que le piano man se doit, dans le meilleur des cas, de refaire sinon d'égaler, au moins. Ce qui ne sera pour ainsi dire jamais le cas. Enfin, quasiment jamais, car l'album que Joel sortira un an plus tard, en 1978 donc, est pour ainsi dire du même niveau. Il s'agit donc de cet album, sorti sous une pochette montrant Billy Joel, trompette en main (ce qui est amusant, car il ne joue que des claviers sur ses albums), dans un décor assez glauque de sous-sol, tuyauterie toute proche. On aurait vu une pochette de la sorte sur un album de Springsteen ou d'Elliott Murphy, pas pour un album de pop/rock luxueuse, vaguement jazzy/lounge parfois ! Toujours produit par Phil Ramone car on ne change pas une équipe qui gagne, 52nd Street, c'est son titre, est enregistréà New York, au studios A&R, avec les musiciens ayant participéàThe Stranger, que je vais reciter : le guitariste Steve Kahn, le bassiste Doug Stegmeyer, le saxophoniste et claviériste Richie Cannata et le batteur Liberty DeVitto.

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Sous-pochette

Pas moins de quatre chansons sortiront en singles entre 1978 et 1979, tous auront un assez fort succès, et pour deux d'entre eux, ça sera même un succès immense ; ces deux chansons, Honesty et My Life, passent encore très souvent à la radio dans le monde entier, l'autre jour je suis tombé sur My Life sur 'Nostalgie', vous dire. Il s'agit des plus connues chansons de Joel avec Uptown Girl et Just The Way You Are. Les deux autres singles sont Big Shot et Until The Night. Mais quasiment toutes les chansons, j pense àZanzibar ou Rosalinda's Eyes, auraient pu sortir en singles. Au même titre que The Stranger, 52nd Street  (son titre vient du fait que non seulement le studio d'enregistrement est situé sur la 52ème rue à New York, ainsi que que la maison de disques de Billy Joel, Columbia Records/CBS, mais aussi du fait qu'autrefois, ce quartier était un des lieux les plus jazzy de la ville) est le genre d'album qui en jette, un disque quasiment parfait qui, de plus, est entre dans l'histoire comme ayant été, en 1982, le tout premier CD commercialisé au Japon, le tout premier album qui fut édité en CD, celui qui fut choisi. L'album, en 1979, remporta deux Grammy Awards dont celui du meilleur album, et est classé, selon Rolling Stone Magazine, 352ème (sur 500) meilleur album de tous les temps. Faut dire ce qui est, ce disque est imparable, et quand je dis qu'il est presque aussi génial que The Stranger, c'est vraiment presque-presque, ça se joue à un poil de couille de mulot, c'est vraiment le même niveau. C'est juste que s'il fallait en garder un, c'est le précédent qui serait choisi, parce que le précédent, et probablement rien que pour ça. N'importe quel album alignant quatre chansons du niveau de Big Shot (bien pop/rock, nerveux, génial), Honesty (une ballade lacrymale que tout le monde connaît), My Life (et son piano électrique sublime, chanson enlevée à la William Sheller, je trouve) et Zanzibar (assez jazzy, superbe), de surcroît sur une seule et même face, mérite plus que le respect.

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Verso de pochette vinyle

La face B, elle, offre notamment un long (plus de 6 minutes) Until The Night absolument prodigieux, un Stiletto efficace sur lequel la voix de Joel est difficilement reconnaissable, un Rosalinda's Eyes superbe, et s'achève sur le court et touchant 52nd Street, manière de finir en douceur et sur une belle atmosphère. Seul Half A Mile Away, situé au centre, me semble en-deça du reste, bien en-deça, même, mais rien de honteux non plus sur ce titre pop. L'album, magnifiquement produit (tout autant que The Stranger, on a donc une atmosphère pop/jazz à la Steely Dan de la même époque, en plus pop/rock que jazzy cependant), écrit et interprété (les musiciens ne sont pas connus, mais ils n'en sont pas moins de vraies pointures du genre), avec son écrin de tubes mondiaux (Honesty et My Life, quand même, ce n'est vraiment pas rien), va achever de faire de Billy Joel une méga-star mondiale, je pense qu'il était difficile, entre octobre 1978 (mois de sortie de l'album) et courant 1979, de passer à côté de ces tubes, que cela soit à la radio, à la TV (pour les USA, surtout) ou dans les hauts-parleurs des disquaires et night-clubs. L'album suivant, qui sortira en 1980, sera lui aussi un beau succès, et est lui aussi vraiment réussi, mais dans un tout autre registre, plus rock et direct que les autres, moins sophistiqué, avec moins de tubes aussi (et s'il marchera bien, ça sera quand même moins que les deux précédents). Cet album s'appelle Glass Houses, et je l'aborderai prochainement, et sachez, en avant-première, que je serai à son sujet aussi dithyrambique que je l'ai été pour The Stranger et 52nd Street. Et ceci, en précisant que Billy Joel n'est pas un de mes artistes préférés, mais ça n'empêche pas d'avoir des coups de coeur pour des albums. Entre 1974 et 1980, j'adore tout ce qu'il a fait, voilà, c'est dit, et je ne peux que vous conseiller les albums qu'il a faits durant cette période, et surtout la trilogie de 1977/1980.

FACE A

Big Shot

Honesty

My Life

Zanzibar

FACE B

Stiletto

Rosalinda's Eyes

Half A Mile Away

Until The Night

52nd Street

"Pussy Cats" - Harry Nilsson

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Attention, voici un chef d'oeuvre. Je ne dis pas ça en l'air, ce disque sorti en 1974 est un vrai chef d'oeuvre dans son genre. Bien que son genre soit, au final, difficile à cibler : c'est à la fois un disque pop et un disque bien rock, un disque de reprises et un disque de chansons originales... En tout cas, c'est un disque de Harry Nilsson, et un disque produit par John Lennon. Ce dernier se contente de produire le bouzin, et il signe un morceau, mais il ne joue d'aucun instrument ici, et n'espérez pas l'entendre dans les choeurs, c'est peine perdue. Lennon (alors en plein lost weekend : durant la période 1973 (fin d'année)/1974 (quasiment toute l'année), il vécut seul, à Los Angeles, volontairement séparé de Yoko, afin de laisser respirer leur couple qui était alors en crise ; ce lost weekend, au cours duquel il enregistra ses albums Walls And Bridges et Rock'n'Roll, fut une période assez délicate pour Lennon, qui dérapa pas mal, crise de la quarantaine avec 6 ans d'avance), Lennon, donc, avait envie de produire un album de son chanteur préféré (et le chanteur préféré des Beatles en globalité), Harry Nilsson, lequel était un de ses amis de beuverie durant le lost weekend, d'ailleurs, au même titre que certains des musiciens apparaissant sur le disque (Ringo, Keith Moon, Klaus Voormann...), musiciens qui sont d'ailleurs pour beaucoup d'entre eux la crème du son pop/rock américain, citons Jesse Ed Davis, Jim Keltner, Chuck Findley, Jim Horn, Bobby Keys, 'Sneaky' Pete Kleinow, Danny 'Kootch' Kortchmar...

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Commencéà Los Angeles et achevéà New York, cet album s'appelle Pussy Cats (j'ignore si son titre est une allusion au Pin Ups de Bowie, disque de reprises sorti en 1973, mais en tout cas, les deux titres sont similaires) et est donc sorti en 1974. Sa pochette, amusante, montre une sorte de maison de poupée avec deux petites poupées aux effigies (photos collées en montage) de Nilsson et Lennon. Ils sont assis à une table, et sous la table, on distingue deux cubes de lettres (un D et un S) et, entre les deux cubes, un petit tapis, en anglais : rug. Ce qui fait une sorte de rébus : D-rug-S under the table, soit 'drogues sous la table', allusion probable (et ironique) au fait que les deux zigotos responsables de l'album s'y connaissaient en la matière. C'est surtout Nilsson qui a morflé, il suffit de l'entendre sur l'album : sa voix, si claire, fine, riche (rappelez-vous Without You...), a pris un coup dans l'aile, elle est voilée. Selon l'anecdote, Nilsson aurait pété une de ses cordes vocales (en raison de ses excès en tous genres, alcool, clope, soirées interminables et bruyantes...) durant l'enregistrement de l'album, mais aurait choisi de ne rien dire à Lennon afin de ne pas l'affoler et de risquer de faire capoter le projet. Au contraire, il s'est forcé, et ça donne le résultat audible sur Pussy Cats. Ce n'est pas une voix destroy et déglinguée, mais c'est totalement incomparable avec l'ancienne voix, celle des albums (notamment, hein) Schmilsson, Aerial Ballet ou A Little Touch Of Schmilsson In The Night (le précédent opus, un disque de reprises de vieilleries à la sauce old school, sur lequel Nilsson est ahurissant de maîtrise vocale). Ca en rajoute au côté un peu à part de l'album, lequel est déjàà part en raison de son producteur (Lennon n'a pas produit beaucoup d'albums autres que les siens. Citons des albums de Yoko Ono, de Bill Elliot And The Elastic Oz Band, d'Elephant's Memory, des groupes peu connus, quasiment oubliés, t tous ont dees liens avec sa propre production musicale).

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Musicalement, ce disque est une réussite flagrante, majeure. Qu'elles soient des reprises ou des originaux, les 10 chansons de l'album (pour un total de 36 minutes) sont parfaites. Citons les reprises d'abord. On a un bon gros délire qui sent bon la tise, Loop De Loop (une chanson des années 60, on a Save The Last Dance For Me (une chanson écrite par Mort Shuman et Doc Pomus, qui fut chantée par Ben E. King), Many Rivers To Cross (immortelle chanson de Jimmy Cliff), Subterranean Homesick Blues (classique de Bob Dylan période Thin wild mercury sound) et le gros classique rock'n'roll 50's de Bill Haley & His Comets, Rock Around The Clock. C'est du Grand Art, tout simplement. Les autres chansons sont signées Nilsson, et sont également remarquables, citons les plutôt hantés Don't Forget Me et Black Sails, le plutôt rythmé et étonnant All My Life, ou bien Old Forgotten Soldier. On a aussi une double rareté, un morceau en deux temps : la première partie est signée Lennon, et la seconde, Nilsson (d'après un air traditionnel) : Mucho Mungo/Mt. Elga. Assez suave, lente, onirique, c'est un passage un peu étonnant sur le disque ; au premier abord, pas la meilleure chanson de l'album, mais elle s'avère très attachante ! Les arrangements sont soit très pop/rock, avec la participation des pointures citées plus haut (on a parfois trois batteurs crédités pour le même morceau, soit Ringo, Moon et Keltner !), soit dans le style des premiers albums de Nilsson (Aerial Ballet, Harry...), à savoir, orchestraux, à l'ancienne. Dans tous les cas, la production, très 70's dans l'ensemble et ayant malgré tout très bien vieilli, est pile poil ce qu'il faut. Pussy Cats est un des meilleurs albums de Harry Nilsson, un disque remarquable qui compte aussi parmi mes préférés du bonhomme. On notera pour finir, pour l'anecdote inutile, que les notes de pochette sont signées Derek Taylor, ancien attaché de presse des Beatles. Elles sont assez savoureuses dans l'ensemble, d'ailleurs !

FACE A

Many Rivers To Cross

Subterranean Homesick Blues

Don't Forget Me

All My Life

Old Forgotten Soldier

FACE B

Save The Last Dance For Me

Mucho Mungo/Mt. Elga

Loop De Loop

Black Sails

Rock Around The Clock

"Nantucket Sleighride" - Mountain

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Mountain était un groupe de hard-rock à tendance bluesy, fondé en 1969 par Leslie West (chant, guitare, surpoids) et Felix Pappalardi (basse, chant, production, femme meurtrière - elle l'a en effet tué au cours d'une violente dispute, en 1983), suite à l'enregistrement du premier opus solo (Mountain) de West. Le premier album de Mountain sort en 1970, il s'appelle Climbing !, est remarquable, et prouve que toutes les attentes qui furent faites autour de ce groupe, après leurs premières prestations live (notamment à Woodstock), étaient justifiées. Ce premier album offrait des morceaux absolument gigantesques, comme les très heavy (Mountain était un groupe bien lourd, sans jeu de mots avec la corpulence de West, qui lui causera des soucis de santé bien plus tard) Mississippi Queen et Never In My Life, ou les reposants et magnifiques The Laird et Theme From An Imaginary Western, cette dernière était une chanson de Jack Bruce (qui fut membre de Cream, groupe produit par Pappalardi) qui fut refusée, à l'époque, par le management de Cream, et que Bruce enregistrera en solo à peu près à la même époque que Mountain en fera un de ses grands moments de concerts. Dans le courant de l'année 1970, le groupe se mit à l'enregistrement de leur deuxième album, lequel sortira en janvier 1971 sous une pochette encore plus colorée et psyché que celle de Climbing ! (qui était pourtant, dans le genre, assez marquée), pochette signée Gail Collins Pappalardi, femme de Felix Pappalardi, celle-là même qui, en 1983, le tuera (par accident), fera deux ans de zonzon, et décèdera en 2013 de maladie.

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Verso de pochette gatefold

Ce deuxième album s'appelle Nantucket Sleighride, et autant le dire tout de suite, il est aussi réussi que le précédent. Il est tout aussi heavy par moments, assez calme dans d'autres, et offre plusieurs morceaux assez prodigieux, comme le morceau-titre, Nantucket Sleighride donc, qui dure ici presque 6 minutes mais sera, en live, prétexte à des marathons allant de 16 à 30 minutes, oui vous avez bien lu. Sur le double live (qui tient sur un seul CD, il ne dure même pas 70 minutes) Twin Peaks de 1974, on a deux faces entières, de 16 minutes chacune environ, de Nantucket Sleighride, ce qui fait au final 31 minutes (une des faces dure 15 minutes au lieu de 16, en fait), réunies sur une seule plage audio sur le CD. Aaah, ces groupes de rock de l'époque... Que cela soit Mountain, Canned Heat, Led Zeppelin ou le Grateful Dead, ils pouvaient faire durer des heures un morceau qui, à la base, était d'une durée somme toute assez sobre ! Sur Nantucket Sleighride (à voir l'intérieur de pochette, photo ci-dessous, j'ai l'impression que le titre de l'album est une allusion au roman de Melville Moby Dick, dont l'action de départ se passe dans le port de Nantucket, côte Est des USA), on a aussi, comme grandes chansons, le sublime My Lady, le très nerveux et bourrin Don't Look Around, le fantastique The Great Train Robbery ou bien encore The Animal Trainer And The Toad. Les 35 minutes (le clip plus bs en dure 42, mais il y à un bonus-track live) de l'album passent comme un Chronopost qui a la chiasse, super vite donc, et sont vraiment ce que l'on appelle du bon gros hard-rock 70's qui bute son animal de compagnie avec un couteau à beurre.

Mountain - Nantucket Sleighride (Japan) - Booklet (2-10)

On parle souvent des deuxièmes albums comme les plus difficiles à faire, il faut égaler ou dépasser le premier opus, qu'il soit réussi (et si c'est le cas, c'est encore plus dur de l'égaler ou de faire mieux) ou pas. Pour Mountain, groupe aujourd'hui hélas un peu oublié et c'est dommage, Climbing !était une vraie réussite, et il convenait donc, avec Nantucket Sleighride, d'essayer, au pire, de faire aussi bien. Mission totalement accomplie, ce deuxième opus étant vraiment une totale réussite dans son genre lui aussi, rien à retirer, même le court instrumental acoustique Taunta (Sammy's Tune) d'une minute est sublime, tout en étant par définition un bouche-trou. Bref, si vous aimez le heavy rock des années 70, si vous connaissez et aimez le premier Mountain, vous devriez aimer, voire adorer Nantucket Sleighride. Je vais même un peu tuer le suspense, car je compte bien aborder ici trois autres de leurs albums (dont le double live cité plus haut), et aucun d'entre eux  (Flowers Of Evil, Twin Peaks, Avalanche) n'est raté, ni même semi-raté, vous voyez donc bien le niveau de ce groupe aujourd'hui trop méconnu !

FACE A

Don't Look Around

Taunta (Sammy's Tune)

Nantucket Sleighride (To Owen Coffin)

You Can't Get Away

Tired Angels (To J.M.H.)

FACE B

The Animal Trainer And The Toad

My Lady

Travellin' In The Dark (To E.M.P.)

The Great Train Robbery


"Blood, Sweat & Tears 4" - Blood, Sweat & Tears

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Après un troisième album (Blood, Sweat & Tears 3) en plus que demi-teinte (beaucoup trop de reprises, certaines à côté de la plaque, aucune prise de risque...), qui fut d'autant plus une cruelle déception pour les fans et la presse que les deux premiers albums étaient, eux, imparables, Blood, Sweat & Tears, groupe de jazz-rock au collectif imposant (8-9 membres !) et au nom inspiré par un fameux discours de Winston Churchill, sort son quatrième album en 1971. Tout aussi sobrement et logiquement que pour le précédent opus, ce quatrième album s'appelle, attention ça va choquer, Blood, Sweat & Tears 4. Oui, c'est fort, quand même, hein ? Toujours une sorte de big band jazz/pop, le collectif n'a plus son producteur James William Guercio, ce dernier ayant apparemment eu envie de se consacrer à la production d'un autre groupe de jazz-rock du même acabit (mais plus talentueux), Chicago, ou alors c'est BS&T qui l'a viré. La production de ce quatrième opus à la pochette remarquablement hideuse est signée Don Heckman, Bobby Colomby et Roy Halee, le second étant par ailleurs le batteur du groupe. Groupe constitué aussi et surtout du chanteur David Clayton-Thomas (qui partira après l'album ; le line-up de Blood, Sweat & Tears sera de toute façon considérablement remanié après ce quatrième opus), du guitariste Steve Katz, du bassiste Jim Fielder, du saxophoniste Fred Lipsius, des trompettistes Lew Soloff et Chuck Winfield, du tromboniste Dave Bargeron et du claviériste Dick Halligan. Don Heckman, un des producteurs, joue aussi de la clarinette sur deux titres, et on a un percussionniste (des congas), Michael Smith, sur un titre aussi.

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David Clayton-Thomas, à l'époque : ne fait-il pas penser à ces chanteurs de variétés pour papa/maman qui faisaient de la pop gentille, sucrée et niaise ? Ce sourire...ce fond de teint...on le croirait en plastique, le mec !

Ce disque est un vrai paradoxe en 40 minutes (et 12 titres). Le précédent opus était rempli de reprises, environ 75 ou 80% de l'album en était constitué, et ça leur fut reproché. Comme si Blood, Sweat & Tears (qui, sur les deux immenses premiers albums, avait aussi offert pas mal de reprises jouées à leur sauce) n'arrivait pas à offrir un disque entier de morceaux originaux. Les  titres originaux, sur le précédent opus, étaient les meilleurs de l'album, ce qui en dit long sur le gâchis de ce troisième album, qui ne proposait quasiment rien d'original au final. Hé bien, ce quatrième opus, lui, n'offre que deux morceaux non signés du groupe : John The Baptist (Holy John) qui est cosigné par Al Kooper (membre fondateur du groupe, dont il ne fit partie que pour le premier opus Child Is Father To The Man, qui reste leur sommet) et est issu de son quatrième album solo, New York City (You're A Woman) de 1971, et Take Me In Your Arms (Rock Me For A Little While), un morceau de soul de la Motown qui sera repris en 1975 par les Doobie Brothers qui en feront un petit hit d'époque (sur leur album Stampede). Le reste est signé du groupe, enfin, de ses membres. Bref, Blood, Sweat & Tears 4 offre enfin du matos signé du groupe, ce que tout le monde leur reprochait de ne pas (trop) faire jusque là... et le pire, c'est que les meilleurs moments de cet album sont les deux reprises ! Aaargh putain, y en à marre ! Car c'est un fait, ici, on atteint une bonne grosse mélasse bien périmée et gluante, rien ne surnage, rien, sauf les deux reprises qui, cependant, ne sont pas du genre à faire péter une braguette par la force du son : c'est du potable, sans plus.

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Le reste de l'album, comme Go Down Gamblin', A Look To My Heart (présent en deux fois : une courte version de moins d'une minute en fin de la face A, et la chanson en entier en final d'album), Cowboys And Indians, Mama Gets High et High On A Mountain, sont d'une platitude, mais d'une platitude... Les 40 minutes de l'album passent lentement, c'est pénible, chiant même, du jazz/rock (de la jazz/pop en fait) paresseux, anodin, sans aucune prise de risque, de la muzak d'ascenseur ou de repas d'entreprise, le genre de disque à passer en fond sonore dans une kermesse de village au fin fond de la Creuse, à bas volume, afin de juste servir de musique de fond. Le genre d'album qu'on écoutera une fois, par curiosité, et que l'on ne réécoutera pas avant des lustres, si on le réécoute un jour. C'est avec ce genre d'album que le groupe perdra toute sa crédibilité, la même chose arrivera à Chicago, mais en un laps de temps plus étendu, ce n'est qu'à partir de leur 8ème album qu'ils commençeront à baisser vraiment en qualité (et les deux groupes ont démarréà peu près en même temps, Chicago un an après BS&T), alors que pour Blood, Sweat & Tears, ça arrivera dès le troisième opus ! Après cet opus 4 vraiment nul, le groupe sortira un best-of en 1972, qui marchera fort, puis se remaniera complètement pour un cinquième opus, aussi en 1972, intituléNew Blood, et que j'aborderai bientôt. Après, ça sera fini de BS&T sur le blog, en tout cas, me concernant, je n'aurai pas la force d'aller plus loin, les albums suivants étant tellement mauvais...

FACE A

Go Down Gamblin'

Cowboys And Indians

John The Baptist (Holy John)

Redemption

Lisa, Listen To Me

A Look To My Heart (segue)

FACE B

High On A Mountain

Valentine's Day

Take Me In Your Arms (Rock Me For A Little While)

For My Lady

Mama Gets High

A Look To My Heart

"Flowers Of Evil" - Mountain

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Sorti en 1971, Nantucket Sleighrideétait le deuxième album du groupe de hard-blues-rock américain Mountain. Sorti en 1971, Flowers Of Evil est leur troisième. Pour ce troisième album, le groupe de Leslie West et Felix Pappalardi n'a pas choisi la facilité : ce disque fait, en effet, partie des hybrides, au même titre que le Ot'n'Sweaty de Cactus ou les doubles Ummagumma (Pink Floyd), Moonflower (Santana) et Wheels Of Fire (Cream), ce dernier album fut par ailleurs produit par Pappalardi, qui joue sur certains titres. Tous ces albums (et il en existe d'autres) sont à la fois live et studio, proposant soit une face de chaque style (l'album de Cactus), soit un disque de chaque (les autres cités, sauf le Santana, qui offre du live et du studio sur chacune de ses 4 faces). Ce genre d'album, surtout quand il est simple, est toujours un peu casse-gueule. Soit on sort un disque live, soit on sort un disque studio, mais faire le mélange des deux, c'est frustrant, surtout pour la partie live. C'est toujours regrettable de ne pas avoir beaucoup de morceaux live, surtout quand ils sont bons et bien enregistrés. Prenons un autre exemple d'album à la fois live et studio, et simple qui plus est (et produit par Pappalardi) : Goodbye (1969) de Cream, leur dernier album. Déjà, il ne dure que 30 minutes, pour 6 titres. Les trois premiers (toute la face A et le premier morceau de la B) sont live, pour une vingtaine de minutes (les 10 minutes restantes sont donc studio), et vu la qualité ahurissante de ces trois morceaux live, on aurait aimé plus de matériel de la sorte. C'est donc dans quelque chose assez risqué que Mountain se lance avec son troisième album. Flowers Of Evil, qui dure une cinquantaine de minutes, est un album simple, il a donc une face studio et une face live.

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C'est cette dernière (et par ailleurs, la deuxième) qui est la plus longue ici, rien que Dream Sequence dure la moitié de l'album, et on a aussi un Mississippi Queen de 4 minutes juste après, soit 29 minutes en tout de live enregistré en 1971 au Fillmore East de New York. Si Mississippi Queen (issu de Climbing !) est ici dans une version bien musclée, ce n'est rien à côté de la Dream Sequence qui inclut, sur presque 25 minutes, un solo de guitare tuant de Leslie West, une rendition efficace du Roll Over Beethoven de Chuck Berry, et diverses improvisations. Malgré la durée imposante du morceau (et ce n'est rien par rapport aux 31 minutes de Nantucket Sleighride sur le live Twin Peaks !), on ne s'ennuie pas un seul instant ici, ce qui est quand même assez fortiche. La face A, elle, avec 5 titres, est totalement studio, et est des plus réussies, avec notamment un Crossroader démentiel et 7 minutes d'un Pride And Passion absolument grandiose. On peut juste reprocher une production (de Pappalardi) plutôt bonne, mais sentant très fort les années 70, et qui n'a pas forcément super bien été retranscrite en CD. Ca s'écoute bien, mais on sent aussi bien que ça date d'il y à plus de 40 ans (la partie live est très bien enregistrée pour l'époque, je le précise). Ce n'est pas non plus l'album de Mountain ayant la moins bonnee qualité sonore, je trouve qu'Avalanche (1975) sonne le moins bien parmi leurs albums, sans être d'une qualité sonore boueuse non plus.

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Sous une pochette paresseuse et pas terrible, Flowers Of Evil est donc un disque généreux (50 minutes) et réussi, les titres live sont ahurissants, et les morceaux inédits enregistrés en studio valent totalement le coup. On aurait juste aimé un peu plus de titres live, et un peu plus de morceaux inédits, c'est donc toujours le problème avec les albums hybrides de la sorte, surtout quand ils sont seulement simples. Heureusement pour nous, les deux albums suivants du groupe seront live (un simple en 1972, que je n'aborderai pas, et un double en 1974, que j'aborderai très très prochainement). Compte tenu que c'est surtout sur scène que Mountain s'avérait être une vraie bête féroce, c'est peu dire que leurs albums live sont recommandés aux fans du genre. Mais cet album à moitié live et à moitié studio aussi est recommandé, car comme je l'ai dit auparavant sur d'autres chroniques les concernant, rien de ce que Mountain a fait dans les années 70 (de toute façon, ils n'ont rien fait après 1975) n'est négligeable, bien au contraire !

FACE A

Flowers Of Evil

King's Chorale

One Last Cold Kiss

Crossroader

Pride And Passion

FACE B

Dream Sequence :

a) Guitar Solo

b) Roll Over Beethoven

c) Dreams Of Milk And Honey

d) Variations

e) Swan Theme

Mississippi Queen

"Gentle Giant" - Gentle Giant

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Ca faisait un petit moment que je n'avais pas abordé de rock progressif, du bon vieux prog-rock, ici, non ? Dont acte avec cet article qui sera suivi, pour ce groupe concerné, de deux autres. Gentle Giant, vous connaissez ? Si vous êtes fan de rock progressif, la réponse la plus logique sera oui, car ce groupe anglais (avez-vous remarqué que le rock progressif, ce fut essentiellement en Europe ? Angleterre, France avec Gong, Magma et Ange notamment, Italie avec Le Orme notamment, etc... ; mais qu'il y avait au final peu de groupes de prog originaires des USA, exception notamment de Kansas et, pour le Canada, de Rush ?) est un des plus mythiques de son époque, à ranger aux côtés de Camel, Genesis et Jethro Tull. On n'est pas ici dans le rock progressif recherché et expérimental à la King Crimson ou Van Der Graaf Generator, plus dans le rock à tendance un peu acoustico-médiéval, comme les premiers Genesis. Ce premier album de Gentle Giant est éponyme (Gentle Giant, donc) et date de 1970. Sous sa pochette mythique qui se déplie en format portrait (on y distingue, photo plus bas, un gros géant bien gentil tenant les membres du groupe dans ses pognes), cet album offre 7 titres pour 37 minutes, et si aucun de ces titres ne peut se targuer d'être aussi mythique que Supper's Ready de Genesis ou Epitaph de King Crimson, ils sont tout de même excellents dans l'ensemble.

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Pochette dépliée (ici une version CD, à voir la tranche)

Gentle Giant fait un peu bizarre à côté de Genesis ou Yes : eux avaient clairement l'habitude des longs morceaux de 10 minutes ou plus, beaucoup d'albums de Yes proposent des faces entières avec un seul titre dessus et, donc, très très peu de morceaux. Gentle Giant, lui, ne sera jamais un groupe amateur de longs morceaux uniques de 15/20 minutes. En live, le groupe préfèrera faire des medleys plutôt que des versions considérablement étendues, et sur leurs albums studio, la durée des morceaux ne dépassera jamais (ou quasiment jamais) 10 minutes, et encore. Ici, le morceau le plus long, Nothing At All (avec sa section de batterie pleine de reverb, ça fait batterie électronique avant l'heure), dure 9 minutes.  Soit la durée du morceau le plus court des trois présents sur l'album Close To The Edge de Yes ! S'achevant, avec 5 ans d'avance sur la bande à Mercury, par une reprise de l'hymne anglais (The Queen), Gentle Giant offre de vrais régals. Comme Alucard et sa section vocale passée à l'envers (le titre du morceau aussi est à l'envers : lisez ce que ça fait dans le bon sens !), ou bien le sensationnel Giant qui ouvre le bal. Après, cet album, pour excellent qu'il est, pour mythique qu'il est aussi, n'est pas non plus le sommet de Gentle Giant ; je pense personnellement que leur quatrième album, Octopus (1972), dont aucun titre ne dépasse 6 minutes (et un seul d'entre eux atteint cette durée, et encore, presque), est le meilleur du groupe.

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Lequel groupe, autant les citer, était constitué de Derek Shulman (chant, choeurs, basse), son frangin Ray (basse, violon, guitare, choeurs), son autre frangin Phil (saxophone, trompette, chant, choeurs), Kerry Minnear (claviers, basse, violoncelle, chant, choeurs), Martin Smith (batterie) et Gary Green (guitare principale). La production est signée du grand Tony Visconti (T-Rex, Bowie...), et c'est d'ailleurs une chose d'un peu méchante à dire ici : c'est sans doute à cause du transfert en CD qui fut fait à la va comme je te pète à la gueule après une journée entière à bouffer du cassoulet, mais le son est daté, terriblement. C'est en partie du au fait que certaines expérimentations (la batterie de Nothing At All, certains cuivres, certaines parties de chant, aux timbres proches de ceux de Peter Gabriel et Phil Collins d'ailleurs) ont pris un coup de vieux, et c'est aussi du au fait que l'album n'a pas été remastérisé en CD, c'est du basique. Enfin, il faut rappeler que l'album date de 1970, aussi. Mine de rien, malgré cela et le fait que ça ne soit pas le sommet du groupe, ce premir opus du Gentil Géant est un classique du genre, et tout fan du genre se doit de, au moins, l'écouter.

FACE A

Giant

Funny Ways

Alucard

Isn't It Quiet And Cold ?

FACE B

Nothing At All

Why Not ?

The Queen

"Glass Houses" - Billy Joel

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Ceci est le troisième et, pour le moment, dernier article concernant Billy Joel sur Rock Fever. Il n'est cependant pas exclu qu'un jour ou l'autre, je me décide à aborder d'autres de ses albums, tels The Nylon Curtain ou Turnstiles, mais les trois albums que je viens d'aborder (The Stranger et 52nd Street récemment, ce Glass Houses en ce moment même) sont de loin mes préférés, presque les seuls (on peut virer le 'presque', d'ailleurs !) que j'écoute fréquemment et que j'adore, de cet artiste définitivement pop/rock. Une pop à tendance lounge/jazzy parfois, de la musique vraiment calme, pas rock pour un sou, enfin, à quelques exceptions près, à quelques chansons mouvementées près. Et à un ou deux albums près, comme ce Glass Houses de 1980 qui me branche tellement que, comme les deux autres albums abordés récemment, je me le suis payé en glorieux vinyle d'époque. Bien plus court que les deux autres (il ne dure que 36 minutes, les autres en faisaient respectivement 45 et 40), Glass Houses est relativement atypique dans la discographie du piano man new-yorkais, en cela qu'il est plus un vrai disque de rock qu'un disque pop. La majeure partie des 10 titres sont en effet assez enlevés. Troisième collaboration avecle producteur Phil Ramone, Glass Houses est sorti sous une pochette assez rock, elle aussi, du moins pour le recto, on y voit un Billy Joel en blouson de cuir et jean, brandissant une pierre qu'il s'apprête à lancer contre la façade d'une maison en verre (apparemment sa propre maison, à Oyster Bay, dans l'Etat de New York), comme le sale petit délinquant punk qu'il semble être (la coupe de douilles en moins) sur la pochette, justement. Au verso, Billy apparaît, classe, l'air un peu distant/ennuyé (son expression usuelle), au centre d'un effet vitre brisée au milieu. A l'intérieur, la sous-pochette propose les paroles d'un côté, et une photo des musiciens jouant sur l'album, certains d'entre eux étant des fidèles : le batteur Liberty DeVitto, le saxophoniste Richie Cannata, le bassiste Doug Stegmeyer), et d'autres non, ou quasiment pas (le guitariste rythmique Russell Javors, le guitariste principal David Brown).

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Plutôt rock donc, cet album marchera super bien, et remportera plusieurs prix : l'American Music Award de l'album Pop/rock et le Grammy Award de la meilleure performance masculine rock de l'année. Il se classera 1er au Billboard (USA), 9ème en Angleterre, finira la course annuelle 4ème aux USA, et pas moins de 5 singles sortiront en l'espace de 6 ou 7 mois sur le cours de l'année 1980. C'est bien simple, chacune des 5 chansons de la face A sortira en single (je parle des faces A de singles) ! L'album s'ouvre sur un bruit de verre brisé, et enchaîne pas mal des moments les plus rock de Billy Joel (restons relatifs, Joel ne braille pas à la Axl Rose ici, il n'y à pas non plus de gros solo de guitare destroy, ça reste somme toute assez pop ; mais comparé aux ambiances jazzy de The Stranger, notamment, ça détonne), et ça démarre assez fort avec You May Be Right et surtout Sometimes A Fantasy, cette dernière étant à l'heure actuelle toujours une des plus fameuses du chanteur/songwriter (tout, ici, est de sa main, paroles et musique), qui sortira en single et marchera plutôt bien. C'est du rock à la Joel, c'est du rock commercial et populaire, mais ça fait du bien de l'entendre se démèner comme ça. It's Still Rock'n'Roll To Me (putain, le piano man qui insère le terme rock'n'roll dans un titre d'une de ses chansons ? la vache !) est court mais efficace, All For Leyna est un chef d'oeuvre trop méconnu... La face B, elle, offre notamment une curiosité, C'Etait Toi (You Were The One), interprétée en partie dans la langue de Molière, et je dois dire que la prononciation de Joel est quasiment parfaite, un accent ricain, évidemment, mais c'est très bien prononcé, on sent que soit il connaît la langue, soit il a fait des efforts pour ne pas fucker la traduction (c'est au sens littéral ce qu'il chante aussi en anglais dans la chanson) et l'interprétation. C'est une chanson plus calme que le reste, mais pas moins bonne. En revanche, Close To The Borderline et Sleeping With The Television On, deux courtes chansons (aucune des chansons de l'album, d'ailleurs, ne dépasse 4,15 minutes), assez sympathiques, sont malgré tout les moins abouties de Glass Houses.

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Pour finir, voici un disque qui, s'il est moins grandiose que The Stranger et 52nd Street (il faut l'avouer), n'en demeure pas moins vraiment réussi, et est de surcroît plus immédiatement appréciable que The Stranger (un immense album qui se révèle encore plus au bout de quelques écoutes). Glass Houses, disque rock et, pour Billy Joel, punk (ce qui se rapproche le plus de ça pour lui, mais encore une fois, faut vraiment rester relatif, si vous faites vous battre en duel cet album et le (I'm) Stranded des Saints ou le premier Damned, l'album de Billy Joel se fait pulvériser une fois la sonnette de début de combat retentie), c'est un disque immédiat, rempli de chansons nerveuses et directes, certaines sont des classiques et d'autres sont assez obscures dans son répertoire, mais toutes s'apprécient totalement pour ce qu'elles sont : des chansons de rock FM bien calibrées, de la pop/rock un peu (mais pas trop) teigneuse, ce qui change un peu par rapport aux précédents albums du bonhomme, pour réussis et même immenses (pour certains d'entre eux) qu'ils sont. Bref, ce que je voulais dire en autant de mots, c'est : si vous aimez Billy Joel, vous devriez aimer ; si vous n'aimez pas trop, tentez le coup, ça pourrait vous plaire ; si vous ne connaissez pas, pourquoi ne pas démarrer par cet album et les deux précédents, pas forcément dans l'ordre chronologique ?

FACE A

You May Be Right

Sometimes A Fantasy

 Don't Ask Me Why

It's Still Rock'n'Roll To Me

All For Leyna

FACE B

I Don't Want To Be Alone

Sleping With The Television On

C'Etait Toi (You Were The One)

Close To The Borderline

Through The Long Night

"Twin Peaks" - Mountain

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On a beau être en été, la montagne est à l'honneur, en ce moment, sur Rock Fever : voici que se pointe le quatrième (et avant-dernier) article concernant ce remarquable grupe de hard-rock 70's américain, Mountain. L'album abordé aujourd'hui n'est cependant pas leur quatrième, mais leur cinquième, et date de 1974. Il s'appelle Twin Peaks, est double (du moins, en vinyle, il l'était : il ne dure en effet que 68 minutes, tout tient facilement sur un seul CD), et est un live captéà Osaka, Japon, en août 1973. C'est le troisième album d'affilée à proposer du matériel live, après Flowers Of Evil (1971) dont toute la face B était live, et The Road Goes Ever On (un court live de 1972, que je n'ai pas abordé, je le ferai sans doute un jour). C'est donc, aussi, le deuxième live intégral d'affilée du groupe de Felix Pappalardi (basse, chant, production) et Leslie West (chant, guitare), le dernier opus totalement studio du groupe date déjà de 1970, et il faudra encore attendre un an, soit 1975, pour qu'ils en refasse un (qui sera le dernier ; entre temps, le groupe se sera séparé, puis reformé). Sur ce live, la moitié du groupe (Corky Laing - batteur - et Steve Knight - claviers) n'est plus là, remplacés respectivement par Allan Schwartzberg et Bob Mann (qui, en plus des claviers - orgue -, joue de la guitare rythmique). Pour cette raison, certains pensent que ce live ne propose pas vraiment du Mountain, vu que seule la moitié du groupe de base est là. Oui, mais il s'agit du chanteur/guitariste et du chanteur/bassiste, des deux pointures du groupe, alors, si, c'est bien Mountain !

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Twin Peaks (encore une allusion à la montagne, il s'agit aussi d'un nom définissant : des collines de San Francisco ; deux montagnes jumelles dans le Colorado ; idem dans le Nevada ; idem dans l'Utah, et dans d'autres Etats des USA encore ; une ville du Wyoming ; un chaîne de restaurants de Dallas ; un groupe de rock de Chicago ; une fameuse série TV et son adaptation cinéma, toutes deux signées David Lynch) est donc un double live, assez court car durant moins de 70 minutes, mais croyez-moi quand je vous dis qu'il n'y à rien à jeter ici. On y trouve 10 titres, enfin 9 plutôt (sur la version CD), car l'un d'entre eux est tellement long qu'il est, en vinyle, dispatché sur deux faces (tout a été réuni en CD, ce morceau, Nantucket Sleighride, situé en cinquième position et donc au centre, dure 31 minutes en tout et pour tout). Malgré cette durée harassante (chacune des deux parties du morceau, sur l'édition vinyle, dure entre 15 et 16 minutes : faces B et C), le morceau est tout simplement prodigieux, une version bluffante, riche en solos divers, en duel de guitare (West/Mann), en improvisations... On ne s'ennuie pas un instant, ce que l'on ne peut pas dire, franchement, des 40 minutes (en deux fois 20 minutes, évidemment) du Refried Boogie de Canned Heat, sur leur double album Living The Blues (1968), lequel était à moitié studio et à moitié live (le disque live uniquement constitué de ce long morceau). A noter qu'à la base, sur l'album du même nom, Nantucket Sleighride dure un peu moins de 6 minutes...

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Une des éditions CD, édition budget proposant l'album en pack avec le suivant, Avalanche

Le reste du live propose dees extraits de chaque album du groupe : Climbing ! est représenté via Never In My Life, Silver Paper, Mississippi Queen et le sublimissime Theme From An Imaginary Western de Jack Bruce, Nantucket Sleighride par son morceau-titre ici, donc, bien étendu, Flowers Of Evil par Crossroader. On a aussi Roll Over Beethoven, reprise efficace de Chuck Berry, que l'on trouvait aussi sur la longue (25 minutes) Dream Sequence live de Flowers Of Evil ; on a aussi un solo de guitare sans titre, qui est vraiment excellent (à noter que vers la fin, Leslie West joue quelques notes de Jingle Bells, hymne de Noël, ce qui est rigolo car le live a été enregistré le 30 août 1973, soit en plein été, et pas en fin d'année), et Blood Of The Sun, issu du premier album solo de West, album intituléMountain, et sur lequel jouait déjà Felix Pappalardi. C'est suite à cet album que le groupe sera crée, sous le nom de l'album, pour l'anecdote. Dans l'ensemble, ce double live est tuant, une performance assez incendiaire de la part de la Montagne. On pourra juste regretter des liens parfois abrupts entre les morceaux (entre Never In My Life et Theme From An Imaginary Western, on entend les applaudissements cesser brutalement afin de laisser la place au deuxième titre, un peu comme si, et c'est même sûrement le cas, les deux morceaux n'avaient pas été joués à la suite au cours du concert), quant à la qualité audio, rien à dire, c'est du très bon boulot pour l'époque (Pappalardi, qui fut producteur en plus de musicien car il a notamment produit Cream, est derrière les  manettes, comme pour les autres albums du groupe), bien sûr ce n'est pas comparable avec un live plus récent, mais pour 1974, c'est largement plus que respectable. Dans l'ensemble, donc, avec sa légion de versions tuantes des classiques du groupe et notamment un Nantucket Sleighride anthologique et monstrueux d'une demi-heure, avec sa pochette magnifique et en raccord avec les autres du groupe (Nantucket Sleighride, Climbing !), ce Twin Peaks est une petite buterie dans le genre, hautement recommandé.

FACE A

Nevr In My Life

Theme From An Imaginary Western

Blood Of The Sun

Guitar Solo

FACE B

Nantucket Sleighride (Part 1)

FACE C

Nantucket Sleighride (Part 2)

FACE D

Crossroader

Mississippi Queen

Silver Paper

Roll Over Beethoven

Ma collection de vinyles : de A à J

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Suite à un bon gros bug, j'ai du virer mon ancien article sur ma collection de vinyle, et je le refais ici en deux fois, histoire qu'il soit plus facile à manoeuvrer. Voici la première partie, concernant mes vinyles (33-tours et singles) de A à J !

801801 : Live (1976) : l'unique album officiel du très éphémère groupe de Brian Eno et Phil Manzanera.

ac1AC/DC : Let There Be Rock (1977) : avec Crabsody In Blue (absent de toute édition CD).

ac2AC/DC : If You Want Blood...You've Got It (1978).

ac3AC/DC : Back In Black (1980).

ackleesDavid Ackles : American Gothic (1972) : assez rare disque de folk.

1703403The Alan Parsons Project : The Turn Of A Friendly Card (1980).

2773203The Alan Parsons Project : Eye In The Sky (1982).

3601571Alice Cooper : Killer (1971) : réédition, état neuf, le calendrier 1972 n'a hélas pas été reproduit...

1869262Alice Cooper : School's Out (1972) : pochette en forme de pupitre d'écolier (en pop-up).

2800319The Allman Brothers Band : At Fillmore East (1971) : double album.

3402744Amon Düül II : Yeti (1970) : double album, état neuf, réédition.

1769171Aphrodite's Child : 666 (1972) : double album.

4986241Arcade Fire : Reflektor (2013) : double album, forcément en état neuf, avec un ordre légèrement inversé pour deux titres par rappot à la version CD (We Exist ouvre la face 2).

btoBachman-Turner Overdrive (BTO) : Not Fragile (1974).

1220288Badfinger : Magic Christian Music (1970) : édition américaine (12 titres au lieu de 14).

1543630Badfinger : Ass (1974) : édition originale britannique.

1394922Daniel Balavoine : Loin Des Yeux De L'Occident (1983).

1734349The Band : The Last Waltz (1978) : triple album, avec livret.

2663415Barclay James Harvest : Turn Of The Tide (1981).

2000468Syd Barrett : The Madcap Laughs (1969) : état neuf, réédition.

2000471Syd Barrett : Barrett (1970) : état neuf, réédition.

1419963John Barry : King Kong OST (1976) : sans le poster, indiqué en imprimé sur la pochette.

2772154Alain Bashung : Roulette Russe (1979) : réédition 1980 avec Gaby Oh Gaby et un autre titre en remplacement de deux de l'ancienne version.

1291809Alain Bashung : Play Blessures (1982) : état neuf, réédition.

1593544Alain Bashung : Figure Imposée (1983) : état neuf, réédition.

1297032Alain Bashung : Live Tour 85 (1985) : double album, état neuf, réédition.

1516901Alain Bashung : Passé Le Rio Grande... (1986).

1749226Alain Bashung : Novice (1989) : état neuf, réédition.

2643092The Beach Boys : Dance, Dance, Dance (1965) : EP 4 titres.

1341549The Beach Boys : Good Vibrations/Let's Go Away For Awhile (1967) : 45-tours.

5243878The Beatles : Please Please Me (1963) : réédition, état neuf.

5243222The Beatles : With The Beatles  (1963) : réédition, état neuf.

5247969The Beatles : A Hard Day's Night (1964).

2868741The Beatles : Something New (1964) : album Capitol (version européenne Odeon, pressage allemand).

1350174The Beatles : Long Tall Sally (1964) : EP, édition originale mono britannique.

2305142The Beatles : Beatles For Sale (1964) : réédition, état neuf.

2298186The Beatles : Beatles '65 (1964) : album Capitol (version européenne Odeon, pressage allemand).

1845738The Beatles : I Feel Fine (1964) : EP 4 titres.

2635809The Beatles : Help ! (1965) : édition originale britanniquee.

2897985The Beatles : Ticket To Ride (1965) : EP 4 titres.

4522478The Beatles : Help ! (1965) : EP 4 titres.

5248558The Beatles : Rubber Soul (1965) : édition britannique.

1344028The Beatles : Michelle (1965) : EP 4 titres.

5311298The Beatles : Revolver 1966) : réédition, état neuf.

2841944The Beatles : Yellow Submarine (1966) : EP 4 titres.

1792095The Beatles : Paperback Writer (1966) : EP 4 titres.

1233650The Beatles : A Collection Of Beatles' Oldies (But Goldies !) (1966).

1792140The Beatles : Strawberry Fields Forever (1967) : EP 4 titres.

1945048The Beatles : Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band (1967) : réédition Apple 1974.

1350220The Beatles : Magical Mystery Tour (1967) : double EP britannique, édition Stéréo d'époque, avec livret.

5770162The Beatles : Magical Mystery Tour (1967) : version LP (version américaine), réédition, état neuf, avec livret.

1344362The Beatles : Hello, Goodbye/I Am The Walrus (1967) : 45-tours.

1344400The Beatles : All You Need Is Love/Baby You're A Rich Man (1967) : 45-tours.

1730485The Beatles : Beatles' Greatest (1967) : compilation néerlandaise (enfin, en tout cas, pressage néerlandais Odeon).

1344371The Beatles : Lady Madonna/The Inner Light (1968) : 45-tours.

1671456The Beatles : Hey Jude/Revolution (1968) : 45-tours.

1851234The Beatles : The Beatles (1968) : double album, avec poster mais sans les photos individuelles, réédition Apple 1978.

1344377The Beatles : Ob-La-Di, Ob-La-Da/While My Guitar Gently Weeps (1968) : 45-tours.

2299518The Beatles : Yellow Submarine (1969) : réédition, état neuf.

2278206The Beatles : Get Back/Don't Let Me Down (1969) : 45-tours.

2213934The Beatles : The Ballad Of John And Yoko/Old Brown Shoe (1969) : 45-tours.

2635795The Beatles : Abbey Road (1969).

1344395The Beatles : Something/Come Together (1969) : 45-tours.

1796935The Beatles : The Beatles Again (1970).

3264656The Beatles : Let It Be (1970).

1344447The Beatles : Let It Be/You Know My Name (Look Up The Number) (1970) : 45-tours.

1344392The Beatles : The Long And Winding Road/For You Blue (1970) : 45-tours.

1344398The Beatles : All Together Now/Hey Bulldog (1972) : 45-tours.

2192958The Beatles : 1962/1966 (1973) : double album.

2192960The Beatles : 1967/1970 (1973) : double album.

2746391The Beatles : Rock'n'Roll Music (1976) : double album.

4839224The Beatles : Love Songs (1977) : double album, sans l'insert des paroles.

beckThe Jeff Beck Group : Beck-Ola (1969) : réédition 1973.

bg1Bee Gees : Odessa (1979) : double album, rééditon 1973 avec une pochette un peu différente de l'originale (le visuel ci-contre est mon édition) et, curieusement, l'ordre des deux disques est inversé par rapport au vrai ordre et au CD.

bg2Bee Gees : Trafalgar (1971).

2243617Big Brother & The Holding Company : Cheap Thrills (1968) : réédition, état neuf.

5168004The Black Angels : Clear Lake Forest (2014) : EP, état neuf, forcément, et disque vinyle quasi transparent.

3910205The Black Keys : El Camino (2011) : forcément, état neuf, avec poster et le CD de l'album.

5269018The Black Keys : Turn Blue (2014) : forcément, état neuf, avec poster et le CD de l'album.

2651476Black Sabbath : Paranoid (1970).

3664920Black Sabbath : Sabotage (1975) : réédition espagnole Nems de 1981, état neuf.

2561664Black Sabbath : Live Evil (1982) : double album.

imagesCAXI48WEBlood, Sweat & Tears : Child Is Father To The Man (1967) : réédition CBS/Embassy de 1977 retitrée The First Album, visuel ci-contre.

2661766Mike Bloomfield, Al Kooper & Stephen Stills : Super Session (1968) : édition originale américaine Columbia d'époque.

1743725Mike Bloomfield & Al Kooper : The Live Adventures Of Mike Bloomfield & Al Kooper (1969) : double album, édition originale américaine Columbia d'époque.

2673066Blue Öyster Cult : Blue Öyster Cult (1972) : rééditions des années 80 (sans code-barres).

1227498Blue Öyster Cult : Tyranny And Mutation (1973).

2898510Blue Öyster Cult : Secret Treaties (1974).

2749859Blue Öyster Cult : On Your Feet Or On Your Knees (1975) : double album.

1744379Blue Öyster Cult : Agents Of Fortune (1976) : réédition, état neuf.

2570977Blue Öyster Cult : Spectres (1977).

2454603Blue Öyster Cult : Some Enchanted Evening (1978).

2289832Blue Öyster Cult : Mirrors (1979).

1376830Blue Öyster Cult : Cultösaurus Erectus (1980).

3655795Blue Öyster Cult : Fire Of Unknown Origin (1981).

1217091Blue Öyster Cult : Extraterrestrial Live (1982) : double album.

1797563Blue Öyster Cult : The Revölution By Night (1983).

3988982Blue Öyster Cult : Club Ninja (1986) : sans l'insert des paroles.

71627402_pBoston : Boston (1976).

1738425David Bowie : Hunky Dory (1971) : pressage français d'époque, cadre noir autour de la pochette.

4718222David Bowie : The Rise And Fall Of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars (1972) : réédition 1983.

1741925David Bowie : Pin Ups (1973).

2486431David Bowie : Diamond Dogs (1974).

1358170David Bowie : Rebel Rebel/Queen Bitch (1974) : 45-tours.

1331007David Bowie : David Live (1974) : double album.

2453347David Bowie : Young Americans (1975) : pressage américain RCA.

Station-to-Station-350David Bowie : Station To Station (1976).

2527736David Bowie : Stage (1978) : double album.

1285317David Bowie : Lodger (1979).

2377182David Bowie : Scary Monsters (& Super Creeps) (1980).

3063277David Bowie : In Bertolt Brecht's Baal(1982) : EP 5 titres (format et vitesse 45-tours, pochette souple dépliante).

2735744David Bowie : Ziggy Stardust And The Spiders From Mars : The Motion Picture (1983) : double album.

2702969David Bowie : Let's Dance (1983).

3698601David Bowie : Heathen (2002) : réédition, état neuf.

1598789Georges Brassens : Les Trompettes De La Renommée (1962) : 33-tours au format 20 cm.

69720425Georges Brassens : Supplique Pour Être Enterré A La Plage De Sète (1969).

3934646Georges Brassens : Nouvelles Chansons (1972).

1389127Jacques Brel : Olympia 1964 (1964) : 33-tours au format 20 cm.

1389881Jacques Brel : Ces Gens-Là (1965) : réédition 33-tours 30 cm.

1389873Jacques Brel : Jacques Brel 67 (1967) : pochette avec rabat.

1381258Jacques Brel : J'Arrive (1968) : pochette avec rabat.

3978494Jacques Brel : Brel (Les Marquises)  (1977).

5465012James Brown : Sex Machine (1970) : double album, état neuf, réédition.

1217909Jackson Browne : Running On Empty (1977) : avec un vilain autocollant publicitaire sur la pochette (un sticker énorme et n'ayant, c'est le pire, rien à voir avec l'album ; j'ai acheté le disque en brocante).

2343315Tim Buckley : Blue Afternoon (1969) : état neuf, réédition.

2728541Tim Buckley : Starsailor (1970) : état neuf, réédition.

5612615The Byrds : The Notorious Byrd Brothers (1968) : état neuf, réédition.

1357785Francis Cabrel : Les Murs De Poussière (1977) : pochette ouvrante, fenêtres découpées.

1357789Francis Cabrel : Les Chemins De Traverse (1979).

1357792Francis Cabrel : Photos De Voyages (1985).

1693617Francis Cabrel : Sarbacane (1989).

1839464Canned Heat : Boogie With Canned Heat (1968).

1934830Chicago : Chicago Transit Authority (1969) : double album.

1861963Chicago : Chicago II (1970) : double album.

1933961Chicago : Chicago III (1971) : double album.

1443414Chicago : Chicago IV/At Carnegie Hall (1971) : quadruple album (coffret) avec un poster sur les trois qu'il y avait à la base.

5736657Chicago : Chicago X (1976).

3704357Christophe : Samouraï (1976).

1213711Eric Clapton : Just One Night (1980) : double album.

1932017Gene Clark : No Other (1974) : état neuf, réédition, avec poster.

2143505The Clash : London Calling (1979) : double album, état neuf, réédition.

4969114The Clash : Sandinista ! (1980) : triple album, sans le poster des paroles.

3453842Julien Clerc : N°7 (1975).

1473022Julien Clerc : Enregistrement Public (1977) : triple album.

1686650Leonard Cohen : Songs Of Love And Hate (1971).

1211533Phil Collins : Face Value (1981).

1708867Phil Collins : Hello, I Must Be Going ! (1982).

4911331Phil Collins : No Jacket Required (1985).

1658106John Coltrane : A Love Supreme (1965) : état neuf, réédition.

RC 1Ry Cooder : Into The Purple Valley (1972).

1875917Copperhead : Copperhead (1973).

2872010Cream : Wheels Of Fire (1968) : double album, état neuf, réédition.

2283617Creedence Clearwater Revival : Cosmo's Factory (1970).

1405926David Crosby : If I Could Only Remember My Name (1971).

1949919Crosby, Stills & Nash : CSN (1977) : pochette complètement détrempée (acheté en brocante un jour de grande pluie) mais disque en état irréprochable, heureusement.

1730202Crosby, Stills & Nash : Daylight Again (1982).

2458309Crosby, Stills, Nash & Young : 4 Way Street (1971) : double album.

4810536Christopher Cross : Christopher Cross (1979).

3014863The Cure : Pornography (1982).

2744212Etienne Daho : Pour Nos Vies Martiennes (1988).

1641753Roger Daltrey : Ride A Rock Horse (1975).

2622639Miles Davis : Kind Of Blue (1959) : état neuf, réédition.

2442124Miles Davis : Sketches Of Spain (1960) : état neuf, réédition.

2259766Miles Davis : Bitches Brew (1970) : double album, état neuf, réédition (partie intégrante du coffret 40th Anniversary).

3273759Miles Davis : Get Up With It (1974) : double album.

1231549Deep Purple : Concerto For Group And Orchestra (1969).

1895030Deep Purple : In Rock (1970).

2700151Deep Purple : Machine Head (1972).

1231551Deep Purple : Made In Japan (1972) : double album.

2496185Deep Purple : Who Do We Think We Are (1973).

1894960Deep Purple : Burn (1974).

2817841Deep Purple : Stormbringer (1974).

5710160Deep Purple : Come Taste The Band (1975).

1210092Derek & The Dominoes : Layla And Other Assorted Love Songs (1970) : double album.

4675265Devo : Q : Are We Not Men ? A : We Are Devo ! (1978).

2236965Dire Straits : Dire Straits (1978).

1505637Dire Straits : Communiqué (1979).

5634437Dire Straits : Making Movies (1980).

1210094Dire Straits : Love Over Gold (1982).

2039249Dire Straits : Extended DancE Play (1983) : EP 3 titres, format et vitesse 45-tours.

1704974Dire Straits : Alchemy (1984) : double album.

2090947Dire Straits : Brothers In Arms (1985).

3921537Dire Straits : Money For Nothing (1988).

1935124Dire Straits : On Every Street (1992).

1712977Divers : Paint Your Wagon OST (1969).

1727385Divers : Zabriskie Point OST (1970).

1889898Divers : Woodstock : Music From The Original Soundtrack And More (1970) : triple album.

2364916Divers : Woodstock Two (1971) : double album.

2576771Divers : A Clockwork Orange OST (1971).

1695602Divers : 41 Original Songs From The Soundtrack Of American Graffiti(1973) : double album.

1292278Divers : Phantom Of The Paradise OST (1974).

2119747Divers : Barry Lyndon OST (1975).

2906391Divers : Saturday Night Fever OST (1977) : double album.

1220854The Doobie Brothers : The Captain And Me (1973).

1896610The Doobie Brothers : What Were Once Vices Are Now Habits (1974) : sans le poster.

2509162Nick Drake : Pink Moon (1972) : état neuf, réédition.

2056536Jacques Dutronc : Guerre Et Pets (1980).

1753250Bob Dylan : Blonde On Blonde (1966) : double album, état neuf, réédition.

2788012Bob Dylan : Self Portrait (1970) : double album, réédition des années 80.

5561540Bob Dylan : Pat Garrett & Billy The Kid (1973).

3155996Bob Dylan : Dylan (1973).

3140541Bob Dylan : Planet Waves (1974) : édition Asylum d'époque.

1575752Bob Dylan & The Band : Before The Flood (1974) : double album, édition Asylum d'époque.

2773962Bob Dylan & The Band : The Basement Tapes (1975) : double album.

2447793Bob Dylan : Desire (1975).

1775536Bob Dylan : Hard Rain (1976) : réédition, état neuf.

1368978Bob Dylan : Street-Legal (1978).

2919992Bob Dylan : At Budokan (1978) : double album, avec livret des paroles en anglais et japonais.

2227764Bob Dylan : Good As I Been To You (1993) : état neuf, réédition.

1208902Eagles : Hotel California (1976) : sans le poster.

electriclightorchestra-onthethirddayElectric Light Orchestra : On The Third Day (1973) : visuel de pochette de l'édition américaine, qui fut réutilisé pour une réédition en Europe.

71zSkAaDaUL__SL1118_Electric Light Orchestra : Eldorado (1974).

ELO_Face_The_Music_album_coverElectric Light Orchestra : Face The Music (1975).

4183200Electric Light Orchestra : A New World Record (1976).

220px-ELO-Out_of_the_Blue_LpElectric Light Orchestra : Out Of The Blue (1977) : double album.

220px-ELODiscoveryalbumcoverElectric Light Orchestra : Discovery (1979) : avec une belle déchirure en haut à gauche, à l'emplacement, autrefois, d'un sticker qui fut apparemment chiant à virer...

1881614Duke Ellington : Ellington At Newport (1956) : réédition, état neuf.

4781122Emerson, Lake & Palmer : Tarkus (1971) : réédition, état neuf, avec un disque bonus (version remixée de l'album par Steven Wilson).

4778827Emerson, Lake & Palmer : Pictures At An Exhibition (1971) : réédition, état neuf.

1564331Emerson, Lake & Palmer : Trilogy (1972) : réédition, état neuf.

2264018Emerson, Lake & Palmer : Brain Salad Surgery (1973) : pochette ouvrante verticalement, avec le poster.

1249517Emerson, Lake & Palmer : Welcome Back My Friends To The Show That Never Ends...Ladies And Gentlemen, Emerson, Lake & Palmer (1974) : triple album, pochette en trois volets avec lettres E, L et P découpées.

1917886Emerson, Lake & Palmer : Works Vol. 1 (1977) : double album.

5525912Léo Ferré : La Solitude (1971).

000000000000000000000000000000000000000000000000Nino Ferrer : Nino And Radiah (1974).

1748041Ella Fitzgerald : Ella In Berlin - Mack The Knife (1960) : état neuf, réédition.

5610379Fleetwood Mac : Bare Trees (1972).

1211467Fleetwood Mac : Heroes Are Hard To Find (1974).

5709996Fleetwood Mac : Rumours (1977).

5709988Fleetwood Mac : Tusk (1979) : double album.

1816718Fleetwood Mac : Live (1980) : double album.

1313422Foreigner : 4 (1981).

1839761Kim Fowley : Outrageous (1968) : réédition, état neuf.

1983774Peter Frampton : Frampton Comes Alive ! (1976) : double album.

1785360Fripp & Eno : (No Pussyfooting) (1973) : état neuf, réédition.

1932444Peter Gabriel : Peter Gabriel I/Car (1977).

1932445Peter Gabriel : Peter Gabriel II/Scratch (1978) : avec un insert proposant les paroles en français.

2338546Peter Gabriel : Peter Gabriel IV/Security (1982).

1209385Peter Gabriel : Plays Live (1983) : double album.

1814768Peter Gabriel : So (1986).

3510687Serge Gainsbourg : Aux Armes Et Cetera (1978).

1256795Rory Gallagher : Irish Tour '74 (1974) : double album.

2148597Marvin Gaye : What's Going On (1971).

1393110Genesis : Trespass (1970).

1393107Genesis : Nursery Cryme (1971) : réédition des années 80 (avec code-barres).

1380667Genesis : Foxtrot (1972).

1209325Genesis : Genesis Live (1973).

2716765Genesis : Selling England By The Pound (1973).

2683635Genesis : The Lamb Lies Down On Broadway (1974) : double album, avec macarons de faces A et C illustrés.

1925633Genesis : A Trick Of The Tail (1976) : pochette au grain de papier 'vinyle' et insert des paroles en français.

1525544Genesis : Spot The Pigeon (1977) : EP 3 titres, format 33-tours, vitesse 45-tours, pressage canadien Atlantic.

1393100Genesis : Wind And Wuthering (1977) : avec un insert proposant les paroles en anglais et en français.

3090853Genesis : ...And Then There Were Three... (1978).

1393122Genesis : Duke (1980) : avec une sous-pochette proposant les paroles en français.

1617811Genesis : Abacab (1981) : avec d'autres teintes de couleurs (plus fluo).

1208891Genesis : Genesis (1983).

2738696Genesis : Invisible Touch (1986).

2756193Goddess Of Fortune : Goddess Of Fortune (1973) : disque de musique sacrée hindoue produit par George Harrison.

1339980Jean-Jacques Goldman : Positif (1984).

5656073Jean-Jacques Goldman : Non Homologué (1985).

1483038Jean-Jacques Goldman : En Public (1986) : double album.

2289774Jean-Jacques Goldman : Entre Gris Clair Et Gris Foncé (1987) : double album.

2288591Jean-Jacques Goldman : Traces (1989) : double album, pochette simple épaisse s'ouvrant en quatre volets joints par le centre (ouverture en étoile).

3908571Jerry Goldsmith : The Omen OST (1976).

2479661Guns'n'Roses : Chinese Democracy (2008) : état neuf.

2298458Steve Hackett : Voyage Of The Acolyte (1975).

1386759Johnny Hallyday : Rêve Et Amour (1968) : réédition, état neuf.

1386761Johnny Hallyday : Rivière...Ouvre Ton Lit (1969) : réédition, état neuf, avec rabat.

1387327Johnny Hallyday : Vie (1970) : avec rabat.

1387329Johnny Hallyday : Live At The Palais Des Sports (1971) :double album, avec double rabats.

1387337Johnny Hallyday : La Terre Promise (1975).

2821512Johnny Hallyday : Hamlet (1976) : double album, avec poster.

2748701Johnny Hallyday : Rock'n'Roll Attitude (1985).

1387366Johnny Hallyday : Gang (1986).

3643858Peter Hammill : The Silent Corner And The Empty Stage (1974).

1787936Peter Hammill : In Camera (1974).

5311002George Harrison : All Things Must Pass (1970) : triple album en coffret, édition britannique d'époque, sans le poster mais avec les sous-pochettes avec paroles imprimées.

1622131George Harrison : My Sweet Lord/Isn't It A Pity (1970) : 45-tours, réédition 'Dance For Ever N°16' des années 80.

1348884George Harrison : Bangla Desh/Deep Blue (1971) : 45-tours.

3716950George Harrison & Friends : The Concert For Bangla Desh (1971) : triple album en coffret, avec le livret photos.

1637693George Harrison : Living In The Material World (1973) : édition originale britannique, avec l'insert des paroles.

1731581George Harrison : Give Me Love (Give Me Peace On Earth)/Miss O'Dell (1973) : 45-tours.

1637695George Harrison : Dark Horse (1974) : édition originale britannique.

64601ddddGeorge Harrison : Ding Dong, Ding Dong/I Don't Care Anymore (1974) : 45-tours.

1378733George Harrison : Extra-Texture (Read All About It) (1975) : avec la pochette découpée (lettrage) et la sous-pochette.

1350245George Harrison : You/World Of Stone (1975) : 45-tours : au dos, les crédits du single, avec un design similaire à celui de l'album qu'Harrison a sorti la même année (plus haut).

5131992George Harrison : Thirty-Three & 1/3 (1976).

1487465George Harrison : This Song/Learning How To Love You (1976) : 45-tours : pas le même lettrage, mais la même photo pour mon exemplaire (qui n'est donc pas le visuel ci-contre).

2002844George Harrison : Crackerbox Palace/True Love (1976) : 45-tours : pas avec ce visuel, mais je n'ai pas trouvé sur le Net celui correspondant à mon exemplaire (une photo d'Harrison encadrée sur fond noir, similaire à celle du single de 1979, plus bas).

3072142George Harrison : George Harrison (1979).

5092051George Harrison : Blow Away/Love Comes To Everyone (1979) : 45-tours.

1857935George Harrison : Somewhere In England (1981).

1358256George Harrison : All Those Years Ago/Writing's On The Wall (1981) : 45-tours.

1244212George Harrison : Gone Troppo (1982).

2457076George Harrison : Cloud Nine (1987).

1246581George Harrison : This Is Love/Breath Away From Heaven (1988) : 45-tours.

1795880The Jimi Hendrix Experience : Electric Ladyland (1968) : double album, état neuf, réédition.

3092057Jacques Higelin : BBH 75 (1974).

1724944Jacques Higelin : Irradié (1975).

1954238Jacques Higelin : Alertez Les Bébés ! (1976).

3137713Jacques Higelin : No Man's Land (1977).

3137703Jacques Higelin : Champagne Pour Tout Le Monde... (1979).

3137708Jacques Higelin : ...Caviar Pour Les Autres (1979).

3211643Jacques Higelin : A Mogador (1981) : triple album.

3137682Jacques Higelin : Higelin '82 (1982) : double album (un 33-tours et un maxi-45-tours).

2010794Jacques Higelin : Casino De Paris (1983).

3197835Jacques Higelin : A Bercy (1986) : triple album.

3639294Howlin' Wolf : The Howlin' Wolf Album (1969) : état neuf, réédition, avec poster reproduisant la pochette.

1219616Iron Maiden : Women In Uniform/Invasion (1981) : 45-tours, réédition, état neuf.

2821549Iron Maiden : Live After Death (1985) : double album, réédition, état neuf.

1818093Michael Jackson : Off The Wall (1979).

2694187Michael Jackson : Thriller (1982).

1972699Jean-Michel Jarre : Oxygène (1976).

1880829Jean-Michel Jarre : Equinoxe (1978).

4163849Jean-Michel Jarre : Les Concerts En Chine (1982) : double album.

2063952Jean-Michel Jarre : Rendez-Vous (1986).

photo_Jim_HoughtonBilly Joel : The Stranger (1977).

43778Billy Joel : 52nd Street (1978).

51fN+UTdB0LBilly Joel : Glass Houses (1980).

2405931Elton John : Elton John (1969).

1824878Elton John : Honky Château (1972).

5664685Elton John : Don't Shoot Me, I'm Only The Piano Player (1973) : sans le livret des paroles.

1814964Elton John : Goodbye, Yellow Brick Road (1973) : double album.

5128253Elton John : Captain Fantastic & The Brown-Dirt Cowboy (1975) : avec les deux livrets (paroles pour l'un, dessins et articles de presse et photos pour l'autre).

1274489Elton John : Blue Moves (1976) : double album.

1905974Elton John : Here And There (1976).

1447796Elton John : A Single Man (1978).

1524576Michel Jonasz : La Nouvelle Vie (1981).

1524565Michel Jonasz : Unis Vers L'Uni (1985).

3334740Joy Division : Closer (1980).

"New Blood" - Blood, Sweat & Tears

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Je tiens à le préciser d'emblée, cet article sera : a) plus court que de coutume car je ne me sens vraiment pas l'envie de tartiner des paragraphes au sujet de cet album, et b) le dernier sur le blog concernant Blood, Sweat & Tears (parce que les albums suivants, merci bien, mais ça sera sans moi). Voici donc Blood, Sweat & Tears, big band de jazz-rock, à nouveau, pour la cinquième et ultime fois sur le blog. Ce groupe, si vous avez suivi les précédentes chroniques à son sujet, a commencé remarquablement bien sa carrière (sous la double houlette du guitariste/chanteur Steve Katz, futur producteur de, notamment, Lou Reed, et de l'organiste/chanteur/auteur-compositeur Al Kooper) avec un premier album absolument intouchable, Child Is Father To The Man en fin d'année 1967. Kooper s'en va, le groupe le remplace par le chanteur David Clayton-Thomas en 1968, et le deuxième opus du groupe, Blood, Sweat & Tears, sort en cette année, quasiment aussi grandiose que le premier. La formule marche encore très fort. Hélas, en 1970 et 1971, le groupe publie deux albums franchement médiocres : Blood, Sweat & Tears 3 et Blood, Sweat & Tears 4. Le premier n'était quasiment constitué que de reprises, le second, quasiment que des originaux, mais à chaque fois, la même médiocrité générale, des albums des plus poussifs, qui reprenaient la formule gagnante (bien émoussée au fil des albums) des deux premiers opus. Après le quatrième album, le groupe sortira, en 1972, un best-of qui marchera assez bien, puis changera quelque peu son personnel, si l'on excepte Steve Katz (guitare, chant occasionnel), Bobby Colomby (batterie) et Jim Fielder (basse), fidèles depuis le début.

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C'est ainsi qu'on trouve ici, sur ce cinquième opus studio du groupe, baptiséNew Blood pour bien dire qu'il s'agit d'une nouvelle formation de Blood, Sweat & Tears : Jerry Fisher (chant), Lou Marini (instruments à vent), Larry Willis (claviers), Bobby Doyle (piano), Georg Wadenius (guitare), Dave Bargeron (trombone, tuba, cuivres divers)... On retrouve aussi Lew Soloff (trompette, bugle), Chuck Winfield (idem) et les trois piliers de BS&T que sont Katz, Colomby et Fielder. Pas moins de 10 membres en tout, record battu ! La production de ce New Blood (9 titres, 40 minutes, et parmi les 9 titres, 7 reprises ou morceaux non signés des membres du groupe) est signée du batteur du groupe, Bobby Colomby. Autant le dire, surtout que ma chronique est bientôt finie (j'avais prévenu qu'elle serait très courte), cet album est certes un peu meilleur que le précédent, mais il n'en demeure pas moins franchement médiocre. OK, la première chanson, Down In The Flood (une reprise d'une chanson de Bob Dylan issue des fameuses Basement Tapes), et le très beau Maiden Voyage final (une reprise d'un morceau de Herbie Hancock, légende vivante du jazz), font illusion, mais le reste, malgré que Jerry Fisher soit un excellent chanteur (et vocalement assez éloigné de David Clayton-Thomas et de sa voix de stentor), passe quand même difficilement le cap des trois écoutes attentives. Je m'emmerde même sacrément royalement sur Over The Hill, Snow Queen (de Carole King) et Alone (ce dernier, signé Marini, est un des rares morceaux de l'album signés d'un des membres du groupe, donc ; Over The Hill, signé de Bargeron, aussi). Une quarantaine de minutes qui sont à recommander aux amateurs de musique de fond, pour mettre une ambiance, le genre de truc agréable à l'oreille, mais sur lequel on ne s'attardera pas ; le genre de truc qu'on n'exigera pas, au cours d'une soirée entre amis, de mettre plus fort afin d'en profiter un peu plus. Oui, c'est vraiment de l'anodin, ici, ce qui est pire que si c'était, comme pour le précédent album, nul.

FACE A

Down In The Flood

Touch Me

Alone

Velvet

I Can't Move No Mountains

FACE B

Over The Hill

So Long Dixie

Snow Queen

Maiden Voyage


"Into The Purple Valley" - Ry Cooder

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RC 1

Si vous vous y connaissez un tant soit peu en folk, country et rock, surtout des années 70, alors ce nom devrait vous dire, forcément, quelque chose : Ry Cooder. Ce mec, un Américain qui est toujours en activité, et est essentiellement célèbre pour deux choses (la bande-son du film Paris, Texas de Wim Wenders en 1984 ; la production du documentaire musical Buena Vista Social Club, sur les bluesmen cubains, en 1997), a souvent bossé sur les albums des autres, comme par exemple Captain Beefheart (il a joué sur Safe As Milk), Arlo Guthrie, Jackson Browne, Neil Young, Randy Newman, Little Feat, Van Morrison, ou bien encore les Rolling Stones. On le trouve rapidement, chez ces derniers, sur Sticky Fingers, Let It Bleed (mais, curieusement, pas sur Exile On Main St., alors que ce double album de 1972 consacré aux musiques américaines était parfaitement le genre de disque sur lequel on s'attendrait à entendre jouer Cooder). Borgne depuis son enfance suite à un accident (il porte un oeil de verre), le bonhomme, guitariste émerite mais chanteur moyen (c'est clairement le seul point faible de l'album que je vais aborder de lui, son premier sur le blog), est féru de blues, de folk, de country, de bluegrass, de jamboree, bref, de musiques traditionnelles américaines. Rien que la pochette de l'album que j'aborde, ce Into The Purple Valley de 1972 (son deuxième album) donne le ton, que cela soit la pochette recto (Cooder au volant d'une antique bagnole classieuse décapotable et capot baissé, sous une pluie dilluvienne, et sa copine, à ses côtés, s'abritant sous son chapeau, c'est pas la joie), verso (la même chose, mais au soleil, visages souriants, décontracté) ou intérieure (le couple posant devant leur voiture, qui a un pneu a plat, devant des boutiques richement décorées de panneaux à l'ancienne) : on a une imagerie assez ancienne, type années 30, la Grande Dépression, Bonnie & Clyde, Tom et Ma Joad et tout ça.

RC 3

Long de 37 minutes, Into The Purple Valley est entièrement constitué de reprises, qui sont soit des morceaux anciens, traditionnels et réarrangés par Cooder (qui, pour ce disque, est produit par Jim Dickinson et Leslie Waronker, le premier des deux, pianiste ayant notamment oeuvré avec les Stones, joue sur le disque), soit des reprises d'autres artistes. Hey Porter est un morceau de Johnny Cash, par exemple. L'album ne contient aucun hit, aucune chanson de vraiment connue, mais figure malgré cela parmi les plus éclatantes réussites de Ry Cooder en solo, aux côtés de Paradise And Lunch (1974). Enregistré avec notamment Van Dyke Parks (claviers), Claudia Lennear (choeurs), Chris Ethridge (basse), John Craviotta (batterie), Jim Dickinson (piano) et Gloria Jones (choeurs), Into The Purple Valley offre un condensé de ce que la musique américaine a de meilleur : Vigilante Man (de Woody Guthrie) est un régal de blues/folk acoustique, How Can You Keep On Moving et Billy The Kid ouvrent l'album en beauté, Great Dream From Heaven est un court mais efficace petit instrumental, seul Denomination Blues m'énerve un peu, à cause de la voix de Ry qui, je le redis, n'est vraiment pas son atout majeur.

RC 2

 Si vous aimez donc la musique folk et country, à la Hank Williams (mais en plus 'récent' quand même, même si l'atmosphère générale de l'album est assez ancienne, rapport à la production, assez sobre, sans fioritures, roots) alors nul doute que cet album de Ry Cooder, probablement un de ses meilleurs et en tout cas celui qui me plaît le plus, devrait vous brancher. Ne recherchez pas de l'innovation ici, c'est vraiment du boulot à l'ancienne, du pur de chez pur, assez varié car on a de la folk, de la country, du blues, du bluegrasse, bref du redneck sound, mais pas de synthés, pas de gros solos de guitares électriques, c'est principalement de l'acoustique. Dans le genre, on en redemande, surtout que le disque n'est pas trop long. Recommandé, donc !

FACE A

How Can You Keep On Moving

Billy The Kid

Money Honey

F.D.R. In Trinidad

Teardrops Will Fall

Denomination Blues

FACE B

On A Monday

Hey Porter

Great Dreams From Heaven

Taxes On The Farmer Feeds Us All

Vigilante Man

Ma collection de vinyles : de K à Z

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Suite à un bon gros bug, j'ai du virer mon ancien article sur ma collection de vinyle, et je le refais ici en deux fois, histoire qu'il soit plus facile à manoeuvrer. Voici la seconde partie, concernant mes vinyles (33-tours et singles) de K à Z !

61OZA9sCqeLKansas : Point Of Know Entry (1977).

3King Crimson : In The Court Of The Crimson King (1969) : réédition, état neuf.

2King Crimson : Lizard (1970).

5King Crimson : Islands (1971) : réédition, état neuf, pochette simple avec double insert des paroles.

4King Crimson : Earthbound (1972).

9King Crimson : Larks' Tongues In Aspic (1973).

8King Crimson : Starless And Bible Black (1974).

6King Crimson : Red (1974) : réédition, état neuf.

7King Crimson : U.S.A. (1975).

1King Crimson : A Young Person's Guide To King Crimson (1976) : double album, sans le livret.

1559115Kiss : Alive ! (1975) : double album.

1300596Kiss : Dynasty (1979).

2721705Kraftwerk : Radio-Activity (1975).

1Bernard Lavilliers : Le Stéphanois (1975).

2Bernard Lavilliers : Les Barbares (1976).

8Bernard Lavilliers : 15ème Round (1977).

9Bernard Lavilliers : T'Es Vivant ? (1978) : double album.

6Bernard Lavilliers : Pouvoirs (1979).

11Bernard Lavilliers : O Gringo (1980) : double album (un 33-tours et un maxi-45-tours).

7Bernard Lavilliers : Live Tour 80 (1980) : triple album.

4Bernard Lavilliers : Nuit D'Amour (1981) : double album (un 33-tours et un maxi-45-tours).

5Bernard Lavilliers : Etat D'Urgence (1983).

10Bernard Lavilliers : Tout Est Permis, Rien N'Est Possible (1984).

3Bernard Lavilliers : Voleur De Feu (1986) : double album (un 33-tours et un maxi-45-tours).

2327061Led Zeppelin : Led Zeppelin II (1969) : édition française d'époque, pochette verdâtre et mention "Supergroup - Volume II".

2908667Led Zeppelin : Led Zeppelin III (1970) : avec la roue, réédition allemande 1973.

1536396Led Zeppelin : Immigrant Song/Hey Hey, What Can I Do (1970) : 45-tours.

2723685Led Zeppelin : Led Zeppelin IV/Sans Titre (1971).

4462086Led Zeppelin : Black Dog/Misty Mountain Hop (1972) : 45-tours.

1250250Led Zeppelin : Houses Of The Holy (1973).

4462088Led Zeppelin : Dancing Days/Over The Hills And Far Away (1973) : 45-tours.

114736906Led Zeppelin : D'Yer Mak'er/The Crunge (1973) : 45-tours.

4815873Led Zeppelin : Physical Graffiti (1975) : double album, pochette aux fenêtres, évidemment.

4462091Led Zeppelin : Trampled Under Foot/Black Country Woman (1975) : 45-tours.

2501269Led Zeppelin : Presence (1976).

3033194Led Zeppelin : Royal Orleans/Candy Store Rock (1976) : 45-tours, pochette neutre.

2120394Led Zeppelin : The Song Remains The Same (1976) : double album, avec le livret de photos.

10John Lennon : Give Peace A Chance/Remember Love (1969) : 45-tours (face B : Yoko).

1209989John Lennon & Plastic Ono Band : Live Peace In Toronto 1969 (1969) : sans le calendrier.

1John Lennon : Instant Karma !/Who Has Seen The Wind ? (1970) : 45-tours (face B : Yoko).

16John Lennon : John Lennon/Plastic Ono Band (1970).

5John Lennon : Mother/Why (1970) : 45-tours (face B : Yoko).

14John Lennon : Power To The People/Open Your Box (1971) : 45-tours (face B : Yoko).

12John Lennon : Imagine (1971) : édition originale britannique.

18John Lennon : Happy X-Mas (War Is Over)/Listen, The Snow Is Falling (1972) : 45-tours (face B : Yoko).

4John Lennon & Yoko Ono : Some Time In New York City (1972) : double album, édition originale britannique.

7John Lennon : Mind Games (1973).

6John Lennon : Mind Games (1973) : réédition MFP des années 80.

15John Lennon : Mind Games/Meat City (1973) : 45-tours.

13John Lennon : Walls And Bridges (1974) : édition originale britannique avec sous-pochette, livret et les deux volets rabattables.

9John Lennon : Whatever Gets You Thru The Night/Beef Jerky (1974) : 45-tours.

8John Lennon : #9 Dream/What You Got (1974) : 45-tours.

17John Lennon : Rock'n'Roll (1975).

19John Lennon : Be-Bop-A-Lula/Move Over Ms. L. (1975) : 45-tours.

20John Lennon : Shaved Fish (1975).

3John Lennon & Yoko Ono : Double Fantasy (1980).

0John Lennon : Woman/Beautiful Boys (1980) : 45-tours (face B : Yoko).

1John Lennon & Elton John : November 28th 1974... (1981) : EP 3 titres (format 45-tours, vitesse 33-tours) live issu d'un concert d'Elton John de 1974 auquel Lennon participa.

2John Lennon : Nobody Told Me/O'Sanity (1983) : 45-tours (face B : Yoko).

11John Lennon & Yoko Ono : Milk And Honey (1984).

33Magma : Mekanïk Destruktïw Kommandöh (1973) : réédition, état neuf.

3Magma : Hhaï Live (1975) : double album.

8Gérard Manset : La Mort D'Orion (1970) : édition originale EMI/Xénon, avec livret.

6Gérard Manset : Manset 75/Y'A Une Route (1975).

4Gérard Manset : Rien A Raconter (1976).

11Gérard Manset : 2870 (1978) : trois pochettes (le disque dans la pochette des paroles, glissée dans une autre qui est glissée dans la pochette principale).

7Gérard Manset : Royaume De Siam (1979).

3Gérard Manset : L'Atelier Du Crabe (1981).

10Gérard Manset : Le Train Du Soir (1981).

2Gérard Manset : Comme Un Guerrier (1982).

5Gérard Manset : Lumières (1984).

9Gérard Manset : Prisonnier De L'Inutile (1985).

1Gérard Manset : Matrice (1989).

21Bob Marley & The Wailers : Exodus (1977) : avec l'insert des paroles de la chanson-titre en français.

19Bob Marley & The Wailers : Kaya (1978).

20Bob Marley & The Wailers : Uprising (1980).

29Marquis De Sade : Rue De Siam (1981) : réédition, état neuf.

8Paul McCartney : McCartney (1970).

7Paul & Linda McCartney : Ram (1971) : édition originale britannique.

3Paul McCartney : Coming Up/Coming Up (live)/Lunch Box-Odd Sox (1980) : 45-tours (face A : McCartney solo ; face B : deux titres avec les Wings).

4Paul McCartney : McCartney II (1980).

6Paul McCartney : Tug Of War (1982).

2Paul McCartney : Pipes Of Peace (1983).

5Paul McCartney : Give My Regards To Broad Street OST (1984).

1Paul McCartney : Press To Play (1986).

9Paul McCartney/Ferry Aid : Let It Be (1987) : 45-tours collectif à vocation humanitaire (suite à un naufrage de ferry).

10Paul McCartney : Choba B CCCP (1988) : édition russe Melodiya (tout est écrit en russe sauf la liste des morceaux au dos).

1229816Paul McCartney : Flowers In The Dirt (1989) : sans l'insert des paroles.

head_injuriesMidnight Oil : Head Injuries (1979).

midnightoil-10_9_8_7_6_5_4_3_2_1(4)Midnight Oil : 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1 (1982).

1Midnight Oil : Red Sails In The Sunset (1984).

steve-miller-band-the-jokerSteve Miller Band : The Joker (1973).

Steve_Miller_Band_Fly_Like_an_EagleSteve Miller Band : Fly Like An Eagle (1976).

9Eddy Mitchell : Rock'n'Roll (1970) : sans le poster.

10Eddy Mitchell : La Dernière Séance (1978).

36Ennio Morricone : Pour Une Poignée De Dollars/...Et Pour Quelques Dollars De Plus (1964/1965) : réédition budgétaire, pas ce visuel.

39Ennio Morricone : Il Etait Une Fois Dans L'Ouest (1968).

35Ennio Morricone : Il Etait Une Fois...La Révolution (1971).

38Ennio Morricone : Mon Nom Est "Personne" (1973).

37Ennio Morricone : Bandes Originales de films (1976) : double album.

HardnosehighwayalbumcoverVan Morrison : Hard Nose The Highway (1973).

31Motörhead : Overkill (1979).

1111111Elliott Murphy : Aquashow (1973) : réédition française avec la mention 'Specialist'.

1111Elliott Murphy : Lost Generation (1975) : édition originale américaine.

11Elliott Murphy : Night Lights (1976).

111Elliott Murphy : Just A Story From America (1977).

11111Elliott Murphy : Murph The Surf (1982).

0Elliott Murphy : Party Girls/Broken Poets (1984).

4444Harry Nilsson : Nilsson Schmilsson (1971) : pressage original américain.

444Harry Nilsson : Son Of Schmilsson (1972) : avec le poster des paroles.

4Harry Nilsson : Son Of Dracula OST (1974) : pochette avec double dépliage (en forme de cape ouverte), avec un transfo pour t-shirt à l'effigie de la pochette, le tout en état neuf, mais pressage d'époque.

44Harry Nilsson : Pussy Cats (1974) : double pochette intérieure dépliante.

220px-NGDB-StarsAndStripesThe Nitty Gritty Band : Stars & Stripes Forever (1974) : double album, édition originale américaine.

5Noir Désir : 666.667.CLUB (1996) : réédition, état neuf, double album.

000000000Claude Nougaro : Plume D'Ange (1977).

1215361Ted Nugent : Double Live Gonzo ! (1978) : double album.

27Mike Oldfield : Tubular Bells (1973).

26Mike Oldfield : Ommadawn (1975).

28Mike Oldfield : Discovery (1984).

30Charlie Parker & Dizzie Gillespie : Bird And Diz (1950) : réédition, état neuf.

91JxTShtkUL__SL1037_Tom Petty & The Heartbreakers : Damn The Torpedoes (1979).

12Pink Floyd : Music From The Film More(1969).

22Pink Floyd : Ummagumma (1969) : double album.

15Pink Floyd : Atom Heart Mother (1970).

21Pink Floyd : Meddle (1971).

23Pink Floyd : Relics (1971).

18Pink Floyd : Obscured By Clouds (1972) : pochette aux bords arrondis.

14Pink Floyd : The Dark Side Of The Moon (1973) : avec les deux posters, mais sans les stickers.

20Pink Floyd : A Nice Pair (1973) : double album réunissant les deux premiers albums du groupe, The Piper At The Gates Of Dawn et A Saucerful Of Secrets.

16Pink Floyd : Wish You Were Here (1975) : sans la surpochette de plastique noir et la carte postale.

13Pink Floyd : Shine On, You Crazy Diamond/Have A Cigar (1975) : 45-tours.

17Pink Floyd : Animals (1977).

19Pink Floyd : The Wall (1979) : double album.

2531230The Police : Outlandos D'Amour (1978).

4The Police : Reggatta De Blanc (1979).

2The Police : Zenyatta Mondatta (1980).

0The Police : Ghost In The Machine (1981).

1The Police : Synchronicity (1983).

2Michel Polnareff : Polnareff's (1971) : réédition, état neuf.

3Michel Polnareff : Fame A La Mode (1975).

4Michel Polnareff : Bulles (1981).

000000Pond : Man It Feels Like Space Again (2015) : état neuf, pochette avec des découpages (dans certaines vignettes).

0Prefab Sprout : Steve McQueen (1985).

0000000Prince : Sign 'O' The Times (1987) : double album.

00000000Prince : Batman OST (1989).

17Queen : News Of The World (1977).

18Queen : Spread Your Wings/Sheer Heart Attack (1978).

16Queen : Innuendo (1991) : réédition, état neuf.

1224306Rainbow : On Stage (1977) : double album.

2399095Rainbow : Long Live Rock'n'Roll (1978).

2799783Rainbow : Difficult To Cure (1981).

9Lou Reed : Transformer (1972) : réédition, état neuf.

8Lou Reed : Berlin (1973) : réédition, état neuf, sans livret (les paroles sont imprimées sur la sous-pochette à la place).

7Lou Reed : Rock'n'Roll Animal (1974).

6Lou Reed : Live (1975).

22Renaissance : Scheherazade And Other Stories (1975).

2Renaissance : Live At Carnegie Hall (1976) : double album.

23Renaud : Ma Gonzesse (1979).

21Renaud : Marche A L'Ombre (1980).

24Renaud : A Bobino (1980) : double album.

20Renaud : ...Le Retour De Gérard Lambert (1981).

40Renaud : Morgane De Toi... (1983) : avec l'insert des paroles.

22Renaud : Mistral Gagnant (1985) : une des deux étiquettes de face est illustrée (visuel de pochette).

0Dick Rivers : Rock'n'Roll Star (1974).

0The Rolling Stones : Aftermath (1966) : version originale britannique que 14 titres, réédition, état neuf.

00The Rolling Stones : Their Satanic Majesties' Request (1967) : réédition, état neuf.

000The Rolling Stones : Paint It, Black/Long Long While (1972) : 45-tours (édition française tardive avec la mention 'offert par Antar').

1208059The Rolling Stones : Exile On Main St. (1972) : double album, réédition, état neuf.

1225495The Rolling Stones : Goats Head Soup (1973) : avec les deux inserts.

4414462The Rolling Stones : It's Only Rock'n'Roll (1974).

2076342The Rolling Stones : Some Girls (1978) : pochette aux visages découpés.

1964114The Rolling Stones : Highwire/2000 Light Years From Home (live) : 45-tours.

8Diana Ross : Upside Down/Friend To Friend (1980) : 45-tours (pas le maxi-single comme indiqué ci-contre, mais un 45-tours classique).

1599715Demis Roussos : The Demis Roussos Magic (1977) : hé oui.

5Roxy Music : Roxy Music (1972) : réédition, état neuf, version 10-titres, avec poster reproduisant la pochette.

6Roxy Music : Manifesto (1979).

8Roxy Music : Flesh + Blood (1980).

7Roxy Music : Avalon (1982).

00000Todd Rundgren : Something/Anything ? (1972) : double album, sans le livret.

0000Todd Rundgren : Initiation (1975) : simple vinyle d'une durée de 68 minutes (le record dans son genre) avec une face constituée d'un seul morceau de 35 minutes. Vinyle très fragile (sillons serrés à mort).

000Rush : Caress Of Steel (1975).

6Véronique Sanson : Le Maudit (1974).

15Santana : Abraxas (1970).

12Santana : Caravanserai (1972).

18Santana : Lotus (1974) : triple album, avec les deux dépliants.

17Santana : Borboletta (1974).

13Santana : Amigos (1976).

14Santana : Festivàl (1977).

16Santana : Moonflower (1977) : double album.

5Michel Sardou : Danton (1972) : pochette simple avec rabat.

7Michel Sardou : Le Monde Symphonique De Michel Sardou Et Jacques Revaux (1976).

3Michel Sardou : Les Lacs Du Connemara (1981).

4Michel Sardou : Vivant 83 (1983) : double album.

6Michel Sardou : Vladimir Illitch (1983).

1Michel Sardou : Le Successeur (1989).

2Michel Sardou : Bercy 89 (1989) : double album, version intégrale, une heure (ou plus) de musique par disque.

1Saxon : Wheels Of Steel (1980).

30Scorpions : In Trance (1975).

29Scorpions : Virgin Killer (1976) : pochette originale non censurée, pressage français.

26Scorpions : Tokyo Tapes (1978) : double album.

28Scorpions : Blackout (1982).

25Scorpions : Love At First Sting (1984).

27Scorpions : World Wide Live (1985) : double album.

2Bob Seger : Seven (1974).

4Bob Seger & The Silver Bullet Band : Live Bullet (1976) : double album.

51GvWJkL8ZLBob Seger & The Silver Bullet Band : Stranger In Town (1978).

3Simon & Garfunkel : The Graduate OST (1968).

1Simon & Garfunkel : Bridge Over Trouble Water (1970).

2Simon & Garfunkel : The Concert In Central Park (1981) : sans le livret.

4Paul Simon : Graceland (1986).

23Simple Minds : Empires And Dance (1980).

22Simple Minds : New Gold Dream ('81/'82/'83/'84) (1982).

24Simple Minds : Sparkle In The Rain (1984).

25Simple Minds : Street Fighting Years (1989).

12Patti Smith : Horses (1975) : pochette simple.

11Patti Smith Group : Radio Ethiopia (1976) : avec l'insert.

16Spirit : Twelve Dreams Of Dr. Sardonicus (1970).

5Splinter : The Place I Love (1974) : pochette qui s'ouvre verticalement, au centre, en deux volets.

1208552Bruce Springsteen : Darkness On The Edge Of Town (1978).

1212471Bruce Springsteen : The River (1980) : double album.

1Bruce Springsteen : Born In The U.S.A. (1984).

38Ringo Starr : Beaucoups Of Blues/Coochy Coochy (1970) : 45-tours.

36Ringo Starr : Back Off Boogaloo/Blindman (1972) : 45-tours (label Apple bleuté).

39Ringo Starr : Ringo (1973) : avec le livret des paroles et dessins.

37Ringo Starr : Photograph/Down And Out (1973) : 45-tours.

35Ringo Starr : You're Sixteen (You're Beautiful And You're Mine)/Devil Woman (1973) : 45-tours.

40Ringo Starr : Goodnight Vienna (1974).

33Ringo Starr : Only You (And You Alone)/Call Me (1974) : 45-tours.

42Ringo Starr : Goodnight Vienna/Oo-Wee (1975) : 45-tours.

41Ringo Starr : Blast From Your Past (1975) : label Apple rouge, dernier album paru sur le label Apple Records à la base.

31Ringo Starr : Ringo's Rotogravure (1976) : sans la petite loupe qui était offerte avec l'album.

32Ringo Starr : Ringo The 4th (1977).

34Ringo Starr : Bad Boy (1978) : avec l'insert des paroles.

6Status Quo : Quo (1974).

5Status Quo : Blue For You (1976).

9Steely Dan : Pretzel Logic (1974).

10Steely Dan : AJA (1977) : réédition, état neuf.

000Steppenwolf : Live (1970) : double album.

1226149Stephen Stills & Manassas : Manassas (1972) : double album.

1209657Sting : The Dream Of The Blue Turtles (1985).

1209652Sting : ...Nothing Like The Sun (1987) : édition double vinyle, avec poster et les paroles traduites en français et en allemand.

00The Stooges : Fun House (1970) : réédition, état neuf, édition avec un disque de bonus-tracks.

1208579Stray Cats : Stray Cats (1981).

18Supertramp : Crime Of The Century (1974).

15Supertramp : Crisis ? What Crisis ? (1975).

17Supertramp : Even In The Quietest Moments... (1977).

19Supertramp : Breakfast In America (1979).

16Supertramp : Paris (1980) : double album.

32Sweet Smoke : Just A Poke (1970).

2342222Talking Heads : Fear Of Music (1979) : réédition, état neuf.

1553033Talk Talk : The Colour Of Spring (1986).

12Téléphone : Crache Ton Venin (1979).

11Téléphone : Au Coeur De La Nuit (1980) : pochette et sous-pochette avec un trou manufacturé au centre, je me demande bien pourquoi...

1Sébastien Tellier : Sexuality (2008) : état neuf, vinyle blanc.

8Hubert-Félix Thiéfaine : En Concert (1983) : double album, pochette ouvrante sur le haut, en forme de clap de cinéma.

15Thin Lizzy : Live And Dangerous (1978) : double album.

15Toto : Toto (1978).

14Toto : Hydra (1979).

13Toto : Isolation (1984).

00Robin Trower : Bridge Of Sighs (1974).

0Robin Trower : Live ! (1976).

6Trust : Répression (1980) : sans l'insert des paroles.

7Trust : Marche Ou Crève (1981).

5Tina Turner : Private Dancer (1984).

3Dwight Twilley Band : Twilley Don't Mind (1977).

5U2 : The Joshua Tree (1987).

1UFO : No Heavy Petting (1976).

3UFO : Lights Out (1977).

2UFO : Strangers In The Night - Live (1979) : double album.

0Van Der Graaf Generator : The Least We Can Do Is Wave To Each Other (1970) : réédition, état neuf.

14Vangelis : L'Apocalypse Des Animaux (1973).

12Vangelis : Albedo 0.39 (1976).

10Vangelis : China (1979).

11Vangelis : Opéra Sauvage (1979).

13Vangelis : Chariots Of Fire OST (1981).

3Van Halen : Van Halen (1978).

1Van Halen : 1984 (1984).

2Van Halen : 5150 (1986).

3The Velvet Underground : The Velvet Underground & Nico (1967) : réédition, état neuf.

2The Velvet Underground : Loaded (1970) : réédition, état neuf.

000Laurent Voulzy : Rockollection/Le Miroir (1977) : maxi-45-tours (version complète de presque 12 minutes).

7Rick Wakeman : The Six Wives Of Henry VIII (1973).

14Eric Weissberg & Steve Mandel : Duelling Banjos (Deliverance OST) (1971).

31The Who : Tommy (1969) : sans le livret.

33The Who : Live At Leeds (1970) : avec les différents inserts (note de frais, paroles de My Generation, lettres) et pochette double, au grain de carton assez souple et fragile.

32The Who : Quadrophenia (1973) : double album, avec livret, réédition, état neuf.

34The Who : Tommy OST (1975) : double album.

17Wings : Wild Life (1971).

9Wings : Give Ireland Back To The Irish/(instrumental version) (1972) : 45-tours, pochette jaune non trouée.

6Wings : Mary Had A Little Lamb/Little Woman Love (1972) : 45-tours.

0Wings : Hi, Hi, Hi/C Moon (1972) : 45-tours.

16Wings : Red Rose Speedway (1973) : avec le livret et la mention en braille au dos de pochette.

21Wings : My Love/The Mess (live)  (1973) : 45-tours.

1Wings : Live And Let Die/I Lie Around (1973) : 45-tours.

4Wings : Helen Wheels/Country Dreamer (1973) : 45-tours.

15Wings : Band On The Run (1973).

10Wings : Jet/Let Me Roll It (1973) : 45-tours.

7Wings : Mrs. Vandebilt/Bluebird (1974) : 45-tours.

0000000000Wings : Band On The Run/Zoo Gang (1974) : 45-tours (pochette neutre).

23Wings : Junior's Farm/Sally G (1974) : 45-tours.

1209928Wings : Venus And Mars (1975) : sans le poster.

18Wings : Venus And Mars-Rock Show/Magneto And Titanium Man (1975) : 45-tours.

14Wings : Wings At The Speed Of Sound (1976).

12Wings : Silly Love Songs/Cook Of TheHouse (1976) : 45-tours.

19Wings : Let 'Em In/Beware My Love (1976) : 45-tours.

3Wings : Wings Over America (1976) : triple album, sans le poster.

24Wings : Maybe I'm Amazed (live)/Soily (live) (1977) : 45-tours.

20Wings : Mull Of Kintyre/Girls School (1977) : 45-tours.

13Wings : London Town (1978).

25Wings : With A Little Luck/Backwards Traveller - Cuff Link (1978) : 45-tours.

22Wings : I've Had Enough/Deliver Your Children (1978) : 45-tours.

8Wings : Wings Greatest (1978) : avec le poster.

2Wings : Goodnight Tonight/Daytime Nightime Suffering (1979) : 45-tours.

11Wings : Back To The Egg (1979).

5Wings : Getting Closer/Spin It On (1979) : 45-tours.

0Edgar Winter's White Trash : Roadwork (1972) : double album.

13Stevie Winwood : Arc Of A Diver (1980).

1617752Stevie Wonder : Talking Book (1972).

5749587Stevie Wonder : Innervisions (1973) : réédition, état neuf.

5442898Stevie Wonder : Songs In The Key Of Life (1976) : double album, avec le livret et l'EP de 4 titres (vitesse 33-tours, format 45-tours).

26Yes : Fragile (1971) : sans le livret (du moins, je crois qu'il y en avait un).

25Yes : Close To The Edge (1972) : réédition, état neuf.

30Yes : YesSongs (1973) : triple album.

27Yes : Tales From Topographic Oceans (1973) : double album.

29Yes : Relayer (1974) : réédition, état neuf.

28Yes : Going For The One (1977) : pochette à triple volets.

23Neil Young : Harvest (1972).

22Neil Young : Journey Through The Past  OST (1972) : double album.

20Neil Young : Time Fades Away (1974) : sans le poster.

24Neil Young : Tonight's The Night (1975) : avec l'insert.

21Neil Young & Crazy Horse : Zuma (1975) : réédition, état neuf.

19Neil Young & Crazy Horse : Rust Never Sleeps (1979).

1685496Frank Zappa & The Mothers : Fillmore East, June 1971 (1971).

2508147Frank Zappa & The Mothers : Over-Nite Sensation (1973).

1486733Frank Zappa & The Mothers : Roxy & Elsewhere (1974) : double album, réédition, état neuf.

2670793Frank Zappa : Ship Arriving Too Late To Save A Drowning Witch (1982).

zombThe Zombies : Odessey And Oracle (1968) : réédition, état neuf.

zzZZ Top : Fandango ! (1974).

"Avalanche" - Mountain

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M5

Pour ce dernier article sur Mountain, place àAvalanche. Cet album studio du groupe, par ailleurs leur dernier pour une période de 9 ans (le groupe refera un disque en 1985, le très médiocre Go For Your Life, mais entre temps, le bassiste, chanteur et producteur Felix Pappalardi sera mort, en 1983, tué par sa femme au cours d'une dispute conjugale), date de 1974, année, aussi, de la sortie de leur double live Twin Peaks que j'ai abordé ici récemment. Avalanche, avec ses 10 titres (dont deux reprises, et pas des moindres ; en regardant la liste des morceaux plus bas, vous devinerez aisément quelles sont ces reprises) pour un total de 40 minutes, est le sixième album de Mountain (je ne compte pas dedans leur best-of de 1973, mais j'inclus leurs lives), et seulement leur troisième vrai disque studio, après Climbing ! et Nantucket Sleighride, tous deux de 1970. Il y à aussi Flowers Of Evil, de 1971, mais comme ce disque est constitué d'une face studio et d'une face live, il est un peu à part... Lorsque Mountain enregistre, en début d'année 74, cet album, le groupe est constitué de Felix Pappalardi (basse, chant, production, claviers), Leslie West (chant, guitare) et Corky Laing (batterie) pour ce qui est des membres originaux, et on y  trouve aussi un deuxième guitariste, David Perry.

Mountain - Original Album Classics (CD 5 Avalanche) - Back

C'est Pappalardi qui produit, comme à son habitude, ce disque assez mal aimé et sous-estimé, pour lequel on dira parfois (et le plus souvent, bien des années après sa sortie, voir la critique sur le site AllMusic) que son titre (une des nombreuses allusions à la montagne, au sein du groupe, avec notamment Climbing !) est assez adéquat au regard du son de l'album : un peu comme si Mountain croulait sous le poids de la neige tombée en masse d'une avalanche. Comprendre par là que le son est un peu boueux parfois, la production ayant pris un coup dans l'aile... Force est de constater que ce n'est pas si calamiteux que ça, la production de cet Avalanche est certes datée, mais quand même assez bonne, meilleure que celle du premier opus. Ce qui st un peu calamiteux, en revanche, c'est la pochette, assez rebutante avec cette photo de West et Pappalardi dans un médaillon rond, par-dessus un visuel rappelant ceux des deux premiers opus du groupe. Pour une fois, ça ne passe pas très bien... En revanche, musicalement, c'est dans l'ensemble du très bon boulot ici : les deux reprises, Whole Lotta Shakin' Goin' On de Jerry Lee Lewis et (I Can't Get No) Satisfaction des Rolling Stones (simplement créditéSatisfaction sur la pochette), assurent vraiment, c'est du lourd. La reprise des Cailloux est limite méconnaissable tellement elle est heavy ! Tout le disque n'est pas de ce genre, Alisanétant un chouette petit instrumental bien calme, et dans le registre apaisé, Last Of The Sunshine Days et I Love To See You Fly se posent là aussi.

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Seul Thumbsucker m'énerve un peu, la chanson est la moins bonne du lot, et ne passe pas très bien la rampe après quelques écoutes. Mais rien de grave quand même. Avalanche est dans l'ensemble un excellent disque de hard-rock tendance bluesy, et il ne dépareille absolument pas avec les précédents opus de la Montagne. Dans l'ensemble, donc, Mountain aura livré, de 1970 à 1974, une série d'albums, studio ou live (ou les deux, pour l'un d'entre eux), que tout amateur de rock un peu heavy se doit d'écouter. Je précise au passage que les cinq abums que j'ai abordés d'eux sont réunis dans un coffret budgétaire 5-CD (pochettes cartonnées simples dans un fourreau de carton) de la série Original Albums Classics, coffret généralement vendu entre 15 et 20 € ; autrement dit, pour un tel prix, passer à côté serait limite criminel, vu la qualité de la musique que l'on trouve sur cs 5 albums entiers !

FACE A

Whole Lotta Shakin' Goin' On

Sister Justice

Alisan

Swamp Boy

(I Can't Get No) Satisfaction

FACE B

Thumbsucker

You Better Believe It

I Love To See You Fly

Back Where I Belong

Last Of The Sunshine Days

"On The Third Day" - Electric Light Orchestra

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Quand je pense qu'il m'aura fallu tout ce temps pour, enfin, penser à aborder, ici, ce groupe... Si je dis ça, c'est parce que ce groupe, je l'adore, et ce depuis quelques années, et c'est pourtant le premier article les concernant. Electric Light Orchestra (ELO pour faire plus court), vous connaissez ? Si vous avez au moins 30/35 ans, et/ou que vous vous intéressez pas mal à la pop music des années 70, la réponse devrait être oui. Ce groupe anglais fondé au tout début des années 70 était, quelque part, un précurseur : parmi les premiers à vraiment mélanger rock (pop-rock, en fait) et musique classique, oui oui, z'avez bien lu. Pas mal de membres dans le groupe, et la moitié sont des violonistes, violoncellistes, contrebassistes. Tout ce petit monde (qui, sur la pochette de cet album, leur troisième, pose en montrant fièrement son...nombril) est dirigé par le chanteur/guitariste/auteur-compositeur et, occasionnellement, claviériste (mais il laisse généralement les claviers à un autre), également producteur d'ELO, j'ai nommé Jeff Lynne. Vrai fanatique de pop et des Beatles en général, ce mec à la dégaine pas possible (barbe courte, chevelure longue et bouclée, lunettes noires) a décidé de reprendre le bordel là où les Beatles l'ont laissé en 1967 avec Magical Mystery Tour. En nettement moins psychédélique (ce n'est, en fait, pas psyché pour un euro), mais en tout aussi riche en orchestrations. Les anti-ELO, généralement, disent que c'est surproduit, de la bonne grosse pâtisserie riche en crème, sucre, meringue et fruits confits. Les pro-ELO, généralement, se régalent de ce truc. Concernant les Beatles, Lynne a un lien avec eux : en 1987, il produira le Cloud Nine de George Harrison, jouera aussi dessus, et dès lors, il suivra de près Harrison, faisant partie des Travelling Wilburys (qu'il produira aussi), ayant aussi produit l'album posthume de George (Brainwashed) et co-organisé le concert collectif en hommage à Harrison. Lynne est totalement partie intégrante de la deuxième partie de la carrière de l'ex-Beatles, un de ses amis. Lynne a aussi bossé avec McCartney (Flaming Pie, 1997).

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Pochette de la version britannique de l'album, et du CD réédité

Mais en attendant, Electric Light Orchestra sort donc son premier album en 1971 (éponyme), puis son deuxième (ELO 2) en 1972, et son troisième, ce disque-ci, On The Third Day, en 1973. J'aborderai très certainement, un jour, les deux premiers opus, qui renferment de vraies merveilles (notamment une reprise à la sauce ELO du Roll Over Beethoven de Chuck Berry, qui marcha très fort à l'époque), mais j'ai décidé de commencer mon petit cycle ELO (6 albums dont celui-ci) par le troisième opus, car ça a toujours été un de mes deux préférés (l'autre étant Out Of The Blue, double album de 1977, le meilleur selon moi). Ce disque est sorti sous deux pochettes différentes, et avec un petit changement de tracklisting, aussi, selon les éditions. En Angleterre, l'album est sorti sous une pochette montrant le visage de Lynne dans un cadre, sur fond noir, par-dessus une vue de la Terre (photo ci-dessus), visuel qui sera réutilisé pour la plus récente édition CD de l'album. Ce pressage anglais proposait, pour environ 35 minutes, 8 titres. L'album est sorti aussi, aux USA et, ensuite, dans le reste du monde (Europe compris, sauf sans doute l'Angleterre), sous une pochette photographique montrant les membres du groupe (dont, tout au bout à droite, Hugh McDowell, qui ne joue pas sur l'album !), chemise relevée, montrant leurs nombrils, photo tout en haut. Et l'album y dure 39 minutes, car on a un rajout en final de la face A, Showdown, chanson sortie en single, gros tube de l'époque, bien représentatif du son d'ELO, et que Lennon estimera être digne des Beatles. L'ambiance générale de cette chanson est pop, un peu soul (le chant de Lynne), le tout étant contrebalancé par les cordes, pas synthétiques du tout. Remarquable.

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Avant de continuer de parler de l'album, il convient ici de citer les membres du groupe : Jeff Lynne, donc, mais aussi Bev Bevan (batterie), Richard Tandy (claviers), Mike de Albuquerque (basse), Mike Edwards (violoncelle), Mik Kaminski (violon), Wilf Gibson (idem), Colin Walker (violoncelle). On note que Kaminski et Edwards jouent sur la face A, et Walker et Gibson (qui partiront ensuite du groupe) sont sur la B. Concernant Edwards il me semble en fait qu'il soit sur tout le disque... L'album est quasi-exclusivement constitué de morceaux originaux, si on excepte le dernier titre (et le plus long, avec 6,35 minutes), une adaptation à la sauce ELO du classique d'Edvard Grieg In The Hall Of The Mountain King, une des pièces issues de son oeuvre Peer Gynt. Un des morceaux de musique classique les plus connus qui soient, et qui, ici, est un final absolument dantesque. Dantesque aussi est Ma-Ma-Ma-Belle, un morcau furax et très glam, digne du meilleur de T-Rex, ainsi que Showdownévidemment. L'album, qui plus est, s'ouvre sur une série de morceaux qui forment un cycle, de Ocean Breakup/King Of The Universe (sensationnel) àNew World Rising/Ocean Breakup (Reprise). Par la suite, d'autres albums d'ELO formeront, parfois sur une seule face, parfois en totalité (Eldorado, l'album suivant, 1974), une sorte de cycle, de concept, les morceaux se répondant l'un l'autre, partageant des thèmes, des mélodies... On The Third Day, dans sa globalité, est une pure merveille, un album riche, très bien produit, original, mélange détonnant entre ambitions pop assumées et expérimentations avec le classique, faisant quasiment passer le groupe dans le domaine du rock progressif. Symphonique et pop, progressif et rock, parfois assez chargé il est vrai même si ça sera encore plus chargé par la suite (quand les synthés commenceront à remplacer les cordes, fin des annés 70 et reste de leur carrière), Electric Light Orchestra est un des groupes les plus majeurs de son époque, et cet album, une vraie réussite, bien qu'il feront encore mieux par la suite !

FACE A

Ocean Breakup/King Of The Universe

Bluebird Is Dead

Oh No Not Susan

New World Rising/Ocean Breakup (Reprise)

Showdown

FACE B

Daybreaker

Ma-Ma-Ma Belle

Dreaming Of 4000

In The Hall Of The Mountain King

"Acquiring The Taste" - Gentle Giant

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Après un premier opus éponyme tout ce qu'il y à de recommandable et de calibré (du rock progressif du début des 70's comme on aime, dans le genre du Genesis de la même époque), Gentle Giant, pour son deuxième album, a décidé de frapper fort. Acquiring The Taste ('acquérir le goût'), ce deuxième album, sorti en 1971, fait fort rien qu'avec sa pochette, d'un goût plus que déplorable, car à première vue, avant de déplier la pochette (de même que pour le premier opus, cette pochette est en format portrait, aussi bien en vinyle qu'en CD, quand la pochette est rangée, le visuel est donc incliné vers la droite, vous suivez, les gars ?), on croirait vraiment que ce visuel atroce représente une langue en train de lécher un trou de balle. Il n'en est rien, je vous rassure, qui, surtout à l'époque, aurait eu l'idée de faire une pochette pareille ? D'ailleurs, le Gentil Géant n'a pas été censuré, car, en dépliant la pochette, on se rend compte que ce que cette langue humide de salive lèche n'est pas un cul, mais une pêche. Ce qui ne change rien à l'allusion sexuelle, mais au moins, c'est quand même, visuellement parlant, un peu plus sage. Faisant partie des pires pochettes de tous les temps, celle de ce deuxième opus du groupe ne donne franchement pas envie de s'y attarder, sur ce deuxième album, et je n'ai d'ailleurs découvert l'album que bien après le premier opus et Octopus (1973, le meilleur du groupe, que j'aborderai ici prochainement).

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A l'intérieur de la pochette ouvrante, une photo noir & blanc du groupe (dont les frangins Shulman, au nombre de trois), la liste des morceaux (il y en à 8, pour 39 minutes), les crédits de production (Tony Visconti, encore lui, aux manettes) et d'enregistrement (AIR Studios, Londres), et surtout, un texte signé du groupe, et dans lequel les Gentils Géants annoncent la couleur : avec ce deuxième album, le groupe a pris le risque de devenir, à terme, impopulaires, leur but étant d'aller, ici, jusqu'au bout de leurs limites musicales et expérimentales, de dépasser les frontières de la musique pop contemporaine, de faire autre chose. Loin des prétentions pécuniaires et commerciales de leurs collègues des autres groupes, les Gentle Giant, eux, veulent aller de l'avant, se faire connaître pour leurs prises de risques musicales, et ne demandent qu'une chose à leur auditoire : s'asseoir pendant l'écoute de l'album, et essayer d'acquérir le goût de leur musique, d'où le titre de l'album (mais ça n'excuse évidemment pas une telle pochette). C'est un fait, le deuxième opus du groupe est très recherché, expérimental, très free, et franchement pas accessible.

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Est-ce un bon album, un mauvais ? C'est difficile de répondre à la question? Je sais juste que je n'ai pas particulièrement apprécié l'écoute de ce disque vraiment difficile d'accès, malgré de bons moments comme Pantagruel's Nativity (inspiré par Rabelais, le groupe récidivera dans l'inspiration rabelaisienne avec The Advent Of Panurge sur Octopus ; quoi de plus normal que de faire des chansons inspirées par Rabelais et ses héros géants quand on s'appelle Gentle Giant ?), Plain Truth (qui sera quasiment le seul titre de l'album que le groupe jouera live de temps en temps, pour vous dire) ou The House, The Street, The Room. Mais j'ai trouvé le disque assez prétentieux (le texte de la pochette intérieure l'est, en tout cas), et trop complexe, même pour du rock progressif. A la rigueur, Van Der Graaf Generator ou King Crimson, eux, avaient l'habitude de faire des albums parfois très complexes, mais ils avaient quand même une recherche mélodique assez poussée, et bien que difficiles d'accès, leurs albums restaient, quand même, écoutables, et même plus que ça. Ce disque de Gentle Giant va trop loin pour ce qu'il est, les morceaux ne suivent pas vraiment, on sent même que le groupe n'est pas à l'aise avec la complexité musicale, et d'ailleurs, dès le troisième opus (Three Friends), ils reviendront à un style bien plus calme et populaire ; on peut donc considérer ce disque comme une erreur de parcours, et ce, malgré qu'il soit parfois considéré comme un des meilleurs opus de la bande. Pas pour moi, en tout cas !

FACE A

Pantagruel's Nativity

Edge Of Twilight

The House, The Street, The Room

Acquiring The Taste

FACE B

Wreck

The Moon Is Down

Black Cat

Plain Truth

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